Comment fait-on pour "se lâcher"?

@Tyrone

Je crois que tu as pas bien compris, en fait, mon bégaiement est contrôlé, donc quand je parle, je ne bégaye pas, sauf si je suis très énervé mais en 29 ans, ça ne m'est arrivé qu'une seule fois.

Quand à l'hypnose, j'ai déjà testé mais en fait, je me contrôle tellement que ça ne prend pas.

Tu sembles suggérer que le contrôle de ton bégaiement empêche ton lâcher-prise.

La question est de savoir si c'est parce que tu utilises trop de ressources attentionelles pour ça, ou si c'est parce que tu as développé une peur de bégayer que tu calmes en cherchant à tout contrôler.
Que se passe-t-il quand tu ne prépares pas ton texte, que tu notes simplement les idées essentielles et que tu essaie de développer oralement ?

Lâcher-prise peut se faire au moyen d'un changement de paradigme dans ta pensée ou bien progressivement en repoussant ta zone de confort.

Le théâtre d'impro pourrait éventuellement t'aider. C'est généralement rempli de mecs timides et complexés et qui ne te jugeraient pas si tu bégaies.

Alors je vais essayer de ne pas suggérer.

Ce que je suppose c'est que la manière dont je contrôle mon bégaiement a pris le pas et s'est imposé au fil du temps sur tous les aspects de ma vie ce qui m’empêche de lâcher prise même volontairement.

Je ne pense pas utilisé trop de ressources attentionnelle. En fait, je le fais depuis tellement longtemps et ça m'est devenu tellement naturel que j'avais oublié que j'étais bègue. Je l'ai "réappris" il y a quelques années seulement.

J'ai déjà fait des présentations en ne notant que les idées principales sur le papier que j'avais devant moi mais même dans ce cas là, je savais exactement ou je voulais aller, les idées plus précise et l’enrobage que je voulais y mettre donc même si tout n'était pas noté, j'avais un texte complet de prévu.

Je doute un peu que de repousser ma zone de confort ne fasse grand chose par rapport à cela mais je retiens l'idée du théâtre d'impro, je pense que ça pourrait effectivement débloquer un minimum.

Neonours a écrit :Je suis ce qu'on appelle un "bègue contrôlé". Je vais essayer de le définir simplement, depuis que je parle, je suis bègue mais très jeune, j'ai appris à me contrôler afin de ne plus bégayer.

Pour le bégaiement, ça marche très bien, mon soucis c'est qu'avec le temps, j'ai commencé à tout contrôler et qu'aujourd'hui, je ne sais pas me lâcher, me laisser aller.

Sur ton autre message tu disais, que tu préparais tes phrases dans ta tête avant de parler. Et justement sa vient du bégaiement.

Je te conseillerais de faire des séances d'orthophonie avec un(e) orthophoniste qui à l'habitude de travailler avec des adultes.

J'avais en partie se problème, et quand je ne bégayé pas (je bégayé peu mais sa arrivait de temps en temps) comme certains lorsque je butais sur un mot, à la place de ralentir le débit et appuyer correctement l'articulation, je faisais monter le débit d'un coup et sa faisait l'effet inverse. (cercle vicieux, en face la personne n'a pas compris, tu débites plus, en face sa n'a toujours rien compris et te demande de répéter, et encore le débit plus rapide, etc.. enfin dans mon cas).

Ensuite je me suis dis que je devais résoudre le problème. Se dire qu'il faut aller voir un médecin qui est considéré pour les gosses, sa fout un coup à l’ego au début. Les bénéfices sont hallucinants.

Désolé de te dire sa, mais je ne penses pas que tu ais résolu ton souci de bégaiement , tu l'as juste contourner (comme lorsque je butais sur un mot, à la place de le répéter, machinalement je disais un synonyme). Et forcément ce n'est pas bon. La preuve en est que tu dois monter ta phrase dans ta tête avant de la dire, la méthode que tu as trouvé pour contourner le problème en définitif.

C'est un entrainement c'est comme tout. Tu apprendras à réduire ton débit, à trouver plus facilement tes mots (car tu n'éviteras plus certains mots), et mieux tu auras plaisir à parler.

Orthophoniste direct je te conseillerais. (qui à des adultes sa c'est important la pédagogie n'est pas la même, et je peux te dire que sa fait 3 mois que j'y vais, maintenant je parles nickel et la je fais du rab parce que j'ai le sentiment que j'ai encore une marge d'évolution)

En tout cas, résous définitivement ton bégaiement

On peut en parler en mp si tu veux

edit: pour en revenir au théatre d'impro c'est bien, seulement à mon avis sa doit être plutôt une motivation finale, plus qu'un moyen. Le théatre déja sa demande de parler d'une très bonne qualité, et en plus impro, il faut pouvoir trouver des mots qui sortent comme sa, et les dire en direct, donc sa, sa serait plutôt ton but je dirais. De pouvoir en faire.