[A] Le secret de ceux qui réalisent leur Rêve
(au sujet du "Réveil du lion", si tu as compris que je recommandais de devenir "ermite" je te suggère de le relire. Ceci dit, comme je le précise à plusieurs moments, si je devais réécrire cet article je ne le réécrirais pas comme ça, et j'y changerais pas mal de trucs).
Je pense qu'Identity mettez plutôt en avant le côté caricatural de ce type d'articles. Bon, c'est vrai que l'article date, mais ça n'empêche pas d'en parler.
Je sais bien que ça n'était pas le but recherché mais en lisant cet article j'ai l'image d'un gars complexé qui a peur de ne rien faire de sa vie, qui se fixe un objectif pour compenser jusqu'à en devenir obsessionnel. Le fait de tout axer sur la volonté me fait aussi penser à un enfant capricieux qui pense que ce qu'il veut doit être la priorité.
Pour le reste, j'y vois généraliser un modèle de pensée dominant mais qui n'est pas l'unique règle.
Personnellement, je ne sais pas si on peut dire que je réalise mes rêves ou que je réussi mais je me trouve dans une phase de réussites alors que je fais presque tout l'inverse.
Je ne sais pas toujours ce que je veux car je sais que mes besoins et désirs évoluent avec le temps et que je n'ai pas forcément une expérience suffisante pour avoir une idée précise de ce que je veux.
J'utilise souvent une méthode alternative qui consiste évoluer en laissant ce que je ne veux pas, parce qu'à la fin je me rapproche de ce qui est le mieux pour moi.
Par contre, je n'ai jamais eu le sentiment de lutter et un de mes proche qui a cette vision de l'effort pour la réussite, accumule pleins de névroses. En plus il a parfois de la jalousie en voyant que je réussi mieux en ayant une vie de joies et de plaisirs alors qu'il passe par de la souffrance et des sacrifices...
Sur ce sujet, on entend souvent une idéologie sociale sur le fait de sacrifier le présent pour le futur ou d'accepter de renoncer au bien-être présent pour réussir dans le futur. C'est un peu absurde de voir la temporalité de cette manière car le présent est le futur d'hier et le futur n'est qu'un futur moment présent. Si nous ne savons pas établir le bien-être dans le présent nous ne saurons pas le faire dans le futur et la satisfaction intellectuelle d'avoir réussi ne compensera pas forcément notre incapacité à jouir de l'instant présent.
Pour en revenir à la métaphore du combat. L'avantage de percevoir les choses comme un combat c'est d'activer des ressources physiques et mentales supplémentaires et ça permet aussi de garder sa motivation dans les phases difficiles. Mais je trouve quand même que c'est une mauvaise approche :
Si nous devons nous mettre en mode combat pour conserver la motivation c'est que la motivation à la base n'est pas assez stable devant les efforts à fournir.
Quand on est conscient de la difficulté qui nous attends on n'a pas besoin de se mettre en mode combat si on met en place de bonnes stratégies et qu'on accepte mentalement de souffrir.
Quand j'étais artiste, je savais que je n'aurais pas toujours de quoi manger et je ne voyais pas les choses comme un combat mais comme le fait d'assumer les conséquences de mes choix. Je me concentrais pour maitriser ma faim et ses effets sur mon mental. Au final je me suis rendu compte que je jeu n'en valais pas la chandelle et en cherchant le meilleur moyen d'être à l’abri de ce genre de besoin, j'ai fini consultant.
Et puis nous pouvons penser être en train de lutter alors que nous sommes en train de perdre. Parce que cela peut nous faire tomber dans un piège abscons ou un escalade d'engagement d'effort. Il y a des cas où il faut avoir l'humilité d'arrêter les dégâts pour ne pas être le perdant d'un combat à mort.
Il y a de nombreux exemples d'entreprises pour qui le vent a tourné et qui n'ont pas su s'arrêter à temps (en positif) parce qu'elles étaient persuadées qu'il suffisait de lutter.
Comme je le disais, ma méthode (à la base ce n'est pas une méthode mais ma manière de vivre) est à contre courant mais ça n'est pas un cas isolé. Je peux résumer ça en : Être ouvert, Oser le changement et Gérer ses besoins :
1) Être ouvert
Dans la vie de tous les jours, je chope un max d'info et je suis ouvert à un maximum de gens. Ça a l'avantage de m'ouvrir des portes : Au lieu de côtoyer seulement mes wings et de n'avoir que des propositions de sorties, mes autres rencontres me proposent du boulot bien payé. Et encore, je suis un petit joueur comparer à des potes qui on un réseau étendu dans les hautes sphères.
J'en apprends beaucoup de l'expérience de mes rencontres qui m'apportent des connaissances synthétisées et des tuyaux quand ils ont déjà atteint des objectifs. Du coup j'ai des idées plus précises des différents métiers et des manières de réussir, et j'ai parfois des solutions avant même de me lancer dans un projet.
2) Oser le changement
Je n'ai pas peur de changer radicalement de situation, de lieu ou de mode de vie. Ça me permet de saisir toutes les opportunités. Il y en a beaucoup plus que nous croyons ne le crois mais souvent nous appliquons un filtre énorme car nous rechignons à changer. J'ai offert des opportunités à une dizaines de personnes et seule une en a profité, avant de retourner à ses habitudes...
Au fond, l'homme est incapable d'évoluer s'il n'est pas dans une situation critique ou dans sa zone de confort. Ça le rend imperméable à la réussite par évolutions successives.
3) Gérer ses besoins
Je suis très attentif à ma fatigue et je préfère gérer mes ressources comme une course d'endurance plutôt que de me mettre en danger physiquement et mentalement sous prétexte qu'il faille se battre.
Dans tout ce que je fais, je m'assure d'avoir toujours une solution pour répondre à mes besoins primaires. Si je suis limite, je n'hésite pas à abandonner un objectif pour un autre plus stable. Sachant que rien ne m'interdit d'y revenir plus tard ou ne m'oblige d'aller jusqu'au bout, excepté l'égo dont je me contrefiche.
C'est un peu comme au poker, il faut parfois savoir se coucher pour rester en jeu et remporter le pot avec une meilleur main.
Enfin je ne dis pas que ma façon de faire est la meilleure, mais elle me correspond. J'ai une temporalité différente, plus cool et je suis plutôt du genre à planter de partout des graines d'objectifs et à me concentrer sur les terreaux fertiles de réalisation.

Je sais bien que ça n'était pas le but recherché mais en lisant cet article j'ai l'image d'un gars complexé qui a peur de ne rien faire de sa vie, qui se fixe un objectif pour compenser jusqu'à en devenir obsessionnel. Le fait de tout axer sur la volonté me fait aussi penser à un enfant capricieux qui pense que ce qu'il veut doit être la priorité.
Pour le reste, j'y vois généraliser un modèle de pensée dominant mais qui n'est pas l'unique règle.
Personnellement, je ne sais pas si on peut dire que je réalise mes rêves ou que je réussi mais je me trouve dans une phase de réussites alors que je fais presque tout l'inverse.
Je ne sais pas toujours ce que je veux car je sais que mes besoins et désirs évoluent avec le temps et que je n'ai pas forcément une expérience suffisante pour avoir une idée précise de ce que je veux.
J'utilise souvent une méthode alternative qui consiste évoluer en laissant ce que je ne veux pas, parce qu'à la fin je me rapproche de ce qui est le mieux pour moi.
Par contre, je n'ai jamais eu le sentiment de lutter et un de mes proche qui a cette vision de l'effort pour la réussite, accumule pleins de névroses. En plus il a parfois de la jalousie en voyant que je réussi mieux en ayant une vie de joies et de plaisirs alors qu'il passe par de la souffrance et des sacrifices...
Sur ce sujet, on entend souvent une idéologie sociale sur le fait de sacrifier le présent pour le futur ou d'accepter de renoncer au bien-être présent pour réussir dans le futur. C'est un peu absurde de voir la temporalité de cette manière car le présent est le futur d'hier et le futur n'est qu'un futur moment présent. Si nous ne savons pas établir le bien-être dans le présent nous ne saurons pas le faire dans le futur et la satisfaction intellectuelle d'avoir réussi ne compensera pas forcément notre incapacité à jouir de l'instant présent.
Pour en revenir à la métaphore du combat. L'avantage de percevoir les choses comme un combat c'est d'activer des ressources physiques et mentales supplémentaires et ça permet aussi de garder sa motivation dans les phases difficiles. Mais je trouve quand même que c'est une mauvaise approche :
Si nous devons nous mettre en mode combat pour conserver la motivation c'est que la motivation à la base n'est pas assez stable devant les efforts à fournir.
Quand on est conscient de la difficulté qui nous attends on n'a pas besoin de se mettre en mode combat si on met en place de bonnes stratégies et qu'on accepte mentalement de souffrir.
Quand j'étais artiste, je savais que je n'aurais pas toujours de quoi manger et je ne voyais pas les choses comme un combat mais comme le fait d'assumer les conséquences de mes choix. Je me concentrais pour maitriser ma faim et ses effets sur mon mental. Au final je me suis rendu compte que je jeu n'en valais pas la chandelle et en cherchant le meilleur moyen d'être à l’abri de ce genre de besoin, j'ai fini consultant.
Et puis nous pouvons penser être en train de lutter alors que nous sommes en train de perdre. Parce que cela peut nous faire tomber dans un piège abscons ou un escalade d'engagement d'effort. Il y a des cas où il faut avoir l'humilité d'arrêter les dégâts pour ne pas être le perdant d'un combat à mort.
Il y a de nombreux exemples d'entreprises pour qui le vent a tourné et qui n'ont pas su s'arrêter à temps (en positif) parce qu'elles étaient persuadées qu'il suffisait de lutter.
Comme je le disais, ma méthode (à la base ce n'est pas une méthode mais ma manière de vivre) est à contre courant mais ça n'est pas un cas isolé. Je peux résumer ça en : Être ouvert, Oser le changement et Gérer ses besoins :
1) Être ouvert
Dans la vie de tous les jours, je chope un max d'info et je suis ouvert à un maximum de gens. Ça a l'avantage de m'ouvrir des portes : Au lieu de côtoyer seulement mes wings et de n'avoir que des propositions de sorties, mes autres rencontres me proposent du boulot bien payé. Et encore, je suis un petit joueur comparer à des potes qui on un réseau étendu dans les hautes sphères.
J'en apprends beaucoup de l'expérience de mes rencontres qui m'apportent des connaissances synthétisées et des tuyaux quand ils ont déjà atteint des objectifs. Du coup j'ai des idées plus précises des différents métiers et des manières de réussir, et j'ai parfois des solutions avant même de me lancer dans un projet.
2) Oser le changement
Je n'ai pas peur de changer radicalement de situation, de lieu ou de mode de vie. Ça me permet de saisir toutes les opportunités. Il y en a beaucoup plus que nous croyons ne le crois mais souvent nous appliquons un filtre énorme car nous rechignons à changer. J'ai offert des opportunités à une dizaines de personnes et seule une en a profité, avant de retourner à ses habitudes...
Au fond, l'homme est incapable d'évoluer s'il n'est pas dans une situation critique ou dans sa zone de confort. Ça le rend imperméable à la réussite par évolutions successives.
3) Gérer ses besoins
Je suis très attentif à ma fatigue et je préfère gérer mes ressources comme une course d'endurance plutôt que de me mettre en danger physiquement et mentalement sous prétexte qu'il faille se battre.
Dans tout ce que je fais, je m'assure d'avoir toujours une solution pour répondre à mes besoins primaires. Si je suis limite, je n'hésite pas à abandonner un objectif pour un autre plus stable. Sachant que rien ne m'interdit d'y revenir plus tard ou ne m'oblige d'aller jusqu'au bout, excepté l'égo dont je me contrefiche.
C'est un peu comme au poker, il faut parfois savoir se coucher pour rester en jeu et remporter le pot avec une meilleur main.
Enfin je ne dis pas que ma façon de faire est la meilleure, mais elle me correspond. J'ai une temporalité différente, plus cool et je suis plutôt du genre à planter de partout des graines d'objectifs et à me concentrer sur les terreaux fertiles de réalisation.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 03.01.12, 10h59 par Constant99
- [+1] Intéressant le 03.01.12, 14h34 par YummyMatt
- [+1] +1 le 18.01.12, 22h36 par ComeBackHome
- [+3] 100% d'accord le 05.02.12, 12h20 par sophie_is_happy
- [+3] A lire le 23.03.12, 00h32 par Iskandar
- [+1] Absolument le 11.02.13, 19h55 par shadonkey
- [+2] A lire le 01.04.13, 20h45 par Axelos
Ce que tu dis, ça me fait un peu penser à ce poème de Lafontaine. - Que je me permets de mettre ici parce que je le trouve très beau, très vrai et très parlant.
Ce moment, c'est le moment ou tu vas prendre conscience qu'il y a des choses dans ta vie que tu vas devoir changer. Ce moment, c'est tout le temps et l'énergie que tu vas devoir passer à sculpter ton esprit (et ton corps) à coups de remises en questions plus violentes les unes que les autres, à contre-courant la plupart du temps, rompre certains liens/prendre du recul avec certaines personnes si dans l'entourage il y en avait des "néfastes/négatifs".
Après oui, ça peut se faire plus ou moins violemment. Tu peux soit choisir d'étaler ça sur plusieurs années, voir des décennies, une vie entière? Chacun choisit.
Forcément plus ton délai est court, plus l'effort à fournir sera grand.
Mais en général je pense que les gens qui ont un déclic font tout d'un coup, sans se poser de questions, ils foncent. Et le texte " Le secret de ceux qui réalisent leurs rêves " est fait pour eux. Parce qu'ils auront besoin de courage, d'endurance, d'énergie, et de beaucoup de soutien, pour leur dire qu'ils sont dans la bonne direction, les rassurer, les pousser à croire que d'une manière ou d'une autre tout ce qu'on entreprend du moment que l'on ne faiblit pas finit par aboutir.
Dans mon cas j'avais envie que ça se passe le plus vite possible, j'avais soif d'air frais.
Donc forcément, cette dernière année, je l'ai passée à me (re)construire, me botter le cul pour changer de comportement, me botter le cul pour mettre en place ma "vie future", me botter le cul pour concrétiser mes projets, me botter le cul pour me forcer à réapprendre et à accepter que j'étais petit dans ce monde tellement immense. Me botter le cul aussi pour me dire que j'avais beaucoup de choses à accomplir et que au final j'aurai des choix à faire parce que je ne pourrai pas tout faire.
Et bah perso, j'étais loin de commencer à avoir des névroses - j'en suis toujours très loin je pense.
Je veux dire, pour mon cas je suis parti du fond du trou - celui ou on se pose sérieusement la question si on rejoint jésus et ses potes au paradis carrément en avance par rapport à la date prévue.
J'ai tout reconstruit. J'ai eu besoin de beaucoup d'aide morale (FTS y a beaucoup participé), et financière aussi (merci maman) - enfin ça c'est un détail. Mais au final, j'étais en mode "tracteur", rien ne t'arrêtes, tu continues à avancer et à changer.
Après ce qu'il faut savoir, c'est qu'on parle de changement de comportement et de vision des choses là. Autrement dit, on parle de changement de la personne. Je parle de changements définitifs et profonds, pas d'une soirée ou on va agir d'une certaine manière et repasser à son fonctionnent normal le lendemain au réveil.
Ces changements, il faut du temps de toute manière pour qu'ils se mettent en place. Donc même en " mode combat ", tu peux faire ce que tu veux, ton esprit n'évoluera pas plus vite qu'il ne le peut. Par contre, ce qui peut évoluer et ce que tu dois mettre en place pour "ta nouvelle vie", c'est ton futur quotidien.
Mais d'abord il faut que tu saches précisément ce que tu veux. Enfin non tu peux jamais très bien savoir PRECISEMENT ce que tu veux. Tu te dirigeras toujours vers un objectif, mais il déviera toujours en fonction de tes expériences, de tes rencontres, de tes envies.
Comme je l'expliquais à un pote, il faut juste garder le cap. Si on veut aller au nord et qu'on se dirige vers le nord-ouest très légèrement, c'est pas grave. C'est la bonne direction. On va vers le nord.
Le truc c'est de pas se retrouver à Marseille alors qu'on avait prévu d'aller à Lille.
Dans ton futur quotidien, celui de la nouvelle vie que tu construis et mets en place pendant cette période " de combat ", tu feras des choix, verras comment tu peux organiser au mieux ton emploi du temps pour que dans ta vie ça avance. Après c'est des projets (pour moi du moins) à très long terme.
J'illustre avec mon projet: je me suis donné 3 ans pour atteindre un niveau suffisant en illustration numérique/concept art design character/vehicules/landscapes pour pouvoir prétendre postuler et travailler dans ce domaine. Rien d'infaisable, juste un certain rythme de vie à avoir et une rigueur à conserver. (tavu ça c'est du métier. Ca en jette sur le papier en nom hein? on dirait limite que jsuis un scientifique qu'étudie la mécanique quantique).
Puis le reste de ma vie pour continuer à progresser - qui sait, avant de crever en tabarnak quand je serais un ancêtre croulant bourré d'implants dans le cerveau - et dans la bythe pour continuer à copuler comme un lapinou - ptêtre qu'y a quelque pert sur la terre un pov'type une pov'meuf (faut changer un peu) qui verra une de mes illustrations et fera: Waaaaa il est trop fort ce meec! c't'un maiiiiitreuuuhhh.
Genre.
Ça s'rait lolissimal tiens.
J'en raconte des conneries, hein? Non en fait c'est normal, c'est une super technique pour faire passer plein de messages super importants et lourds de sens (oh le type de suite) avec un peu plus de légèreté. (tsé)
Bref ouais le tout c'est que quelque soit l'objectif que tu t'es fixé, personnel, professionnel, ou autre. Et quelque soit la grandeur que tu lui as donné - recevoir un prix nobel? devenir président? perso j'ai déjà opté pour maitre de l'univers et de ses 56 dimensions parallèles et perpendiculaires donc.. - le tout c'est de bien séparer, découper ça en plein de petits objectifs qu'on va se fixer, mais qui restent réalisables assez facilement et en fonction de nos disponibilités et motivation du moment. Y'aura toujours des moments ou on aura une patate de taré et d'autre ou on aura une patate plus dans la norme.
Enfin je pense que il apparait aussi essentiel pour ce genre de choses de se mettre en relation avec les gens qui vont dans le même direction. Comme ça on continue à partager des connaissances, on avance et "grandit" plus vite, on se motive et on se tire vers le haut. Comme en cyclisme. Quand celui qui est devant et prend tout le vent de face faiblit, il laisse la place à un autre pour se reposer un peu et reprendre le relais plus tard.
C'est le grand principe d'une équipe qui marche. Pareil avec les relations. C'est une grande équipe, des fois une grande famille.
Enfin je vais rester dans la construction et mise en place pour le moment.
J'aime bien la fontaine (décidément). Et cette fois ci je vais me servir du lièvre et de la tortue. J'aime beaucoup celle là aussi. Z'allez me dire: oui, oui on sait, il faut faire comme la tortue, on avance doucement mais surement.
J'ai envie de vous répondre: si vous êtes une tortue, c'est la bonne solution, oui. Si vous êtes un lièvre, non.
Si vous êtes un chameau, un éléphant, un lama, une dinde (lol), une autruche, ou tout autre animal, la vie c'est pas une course: avancez à votre rythme.
Un lièvre fera plus de pauses qu'un chien de traineau, un vautour planera surement plus longtemps qu'un aigle, etc.. donc pendant cette période de "marche forcée", apprenez à vous connaitre vous et vos limites physiques comme psychologiques, et sachez vous arrêter de temps en temps pour " laisser infuser ".C'est pas une perte de temps. C'est nécessaire.
Perso je me suis mis à la photo - parce que c'est complémentaire du dessin et de la peinture - mais aussi pour rencontrer des gens dans un contexte différent, avec des techniques et des envies qui sont différentes, pour prendre l'air, apprendre à observer.
Pas plus tard que hier sur une session commune de peinture à thème sur Machu Picchu (sur ordinateur, je précise) je me suis lancé dans les documentaires, les recherches des 7 nouvelles merveilles du monde. Finalement le temps que je finisse de regarder/lire mes machins - et encore j'en ai mis pas mal de coté pour après - il était déjà grand temps d'aller dormir. Du coup j'ai pas peint. DAMN! Ben c'était pas le moment, fallait que je m'aère le neurone, c'et tout. Y'a pas mort d'homme.
Encore cet après midi, j'avais besoin de faire le point et j'ai posté un article sur mon journal, puis en me baladant je suis tombé ici et ai commencé à rédiger le message que vous êtes en train de lire - à la place de participer à ma session de speedpainting online quotidienne avec les potos du forum de dessin.
Sachant que j'avais passé la matinée à fouiner des musiques à droite à gauche sur le net au lieu de faire encore autre chose. Bref aujourd'hui j'ai dessiné genre 15 mins, au lieu des 4 ou 5 heures quotidiennes - voir plus, je regarde pas trop combien de temps q'y passe, 4-5h ça doit être une moyenne - que je peux me permettre en ce moment et avec ma configuration de travail (j'en ai pas) x'D.
MAIS VOUS VOUS RENDEZ COMPTE??? C'EST AFFREUUUUUUUX! MON PROJET NE VA JAMAIS AVANCEEER! ET TOUT CE QUE J'AI PAS FAIT AUJOURD'HUI A QUAND JE LE REMETTRAI??? JE VAIS JAMAIS M'EN SORTIR!!
Si vous avez ce raisonnement dans le cas ou votre activité s'arrête ou se ralentit un peu, je vous conseille fortement de vous arrêter dans ce que vous faites, de sortir prendre l'air - éventuellement avec de quoi écouter de la musique - et de réfléchir un peu. Si vous vous arrêtez un peu, vous n'allez pas tout perdre, tout ne va pas s'envoler et disparaitre!
Comme la nana dans une soirée/un bar que vous n'osez pas quitter des yeux et surveillez en permanence du coin de l’œil, de peur qu'elle parte, disparaisse, se fasse enlever par E.T. ou les Télétubbies.. décompresses, manCette fille, même si d'autres types vont lui parler, tant que tu te montres plus intéressant qu'eux y'a pas de souci - au pire tu perds la partie et tu t'en fais des potes - dans tous les cas t'es le grand gagnant de la soirée.
Elle est pas belle la vie?
Je vais comparer l'effort qu'on peut produire à un muscle: Tu produis un effort intense de concentration, d'implication, tu te mets une grosse pression -> muscle contracté.
Tu relâches, t'aères l'esprit à la place de te consacrer à ta tache quotidienne et à l'avancement de ton truc -> muscle décontracté.
Si on relâche pas un muscle, à force il finit par être tétanisé, et pas mal d'autres problèmes peuvent apparaitre à cause du non-relâchement. Et un muscle tétanisé, j'vous dis que ça fait super mal
Si on relâche pas son esprit, c'est la même chose. Problèmes mentaux, psychoses, névroses, stress, y'a pas mal de trucs pas très jojos qui peuvent apparaitre.
Faites du sport, parlez aux gens, have some sex.
Quand je lis ce que ton pote fait, qu'il a des objectifs, mais qu'il fait des "sacrifices", qu'il "souffre", qu'il "endure", ou tout autre mot désignant un effort pénible et usant sur du long terme pour pouvoir réaliser ses objectifs, qu'il est névrosé dans tous les sens, j'ai envie de penser qu'il:
- n'a pas adapté son emploi du temps
- ne relâche/évacue pas la pression assez souvent/comme il faut
- n'a pas assez découpé son "objectif principal" et doit se mettre une pression de fou pour arriver à satisfaire son envie de progresser
- ne s'adapte pas à ses envies/environnement/autre
Je dis " ne s'adapte pas à ses envies " pour le dernier point, parce que perso quand je dessine, je perds la notion du temps, comme quand un truc te passionne. Je peux y passer plusieurs heures dessus en pensant y avoir passé 20 minutes.
Après c'est comme l'appétit de la bouffe: des fois t'as pas envie, tu te pousses un peu, et une fois la machine lancée, hop ça y est magique ça va tout seul.
Par' contre Si tu passes Ces quelques heures à faire quelque chose sui te saoule, jte promets qu'elle vont etre longues les minutes.. et ton mental va en prendre un sacré coup aussi!
Ton pote a peut être perdu le gout de ce qu'il fait? - C'est juste une supposition parmi tant d'autres, hein.
J'en arrive à la conclusion: en fait tout ça pour dire que OUI il faut se foutre la pression si on veut changer. OUI c'est efficace à long terme à condition d pas faiblir. OUI il faut avoir la hargne pour se lancer dans une telle démarche.
Mais que NON ce n'est pas une solution à long terme ni un style de vie. Le style de vie à avoir, à mon avis, à partir du moment ou on a fait sa " métamorphose " et mis en place sa nouvelle vie pour accueillir ses envies et projets et celui de l'ouverture d'esprit et de l'adaptation décrit par FreeMan juste au dessus, soit le roseau dans la fable plus haut.
Réussir dans la vie, dans TOUT: Perso, J'ai un objectif professionnel. C'est aussi une passion. Je mets tout en place pour y arriver. Pour le reste, je pense qu'à partir du moment ou on voit que ce qu'on fait, nos projets, (pour moi mon projet principal) qui avance et prend forme, pas la peine de s'inquiéter. On va pas faire pousser un arbre plus vite en l'arrosant d'uv et d'engrais. Enfin pas à ma connaissance.
A partir du moment ou de ce côté c'est feu vert et que du côté de notre enthousiasme et de notre positivisme tout est ok pour qu'on prenne du recul suffisant sur certaines choses et traiter d'autres en temps et en heures, Agir quand il est nécessaire de le faire et savoir attendre si besoin, à partir du moment ou on fait ce qu'il faut pour être bien dans sa tête et dans son corps (les deux sont liés de toute manière), et à partir du moment ou on sait gérer nos relations humaines, je pense qu'on atteint un stade ou on est "bien dans ses pompes", ou on est "heureux". Allez, j'ose le "aware"
.
Si dans sa vie on est heureux et qu'en plus nos projets sont en bonne voie de marche, je vois pas trop ce qu'on pourrait réussir de plus.
Vous voyez vous?
Pas moi. A ce moment là je pense qu'on peut dire qu'on réussit dans "tout".
Enfin.. z'avez raison, faudra poser la question à notre bon vieux Jean Claude quand même. Non parsque si lui il dit que t'es pas Aware, (tavu) bah t'es foutu mon gars. Poubelle. Direct. Sans prendre les 100 de la case départ. Et non recyclable la poubelle aussi. Comme ça t'auras le poids de la détérioration de l'environnement planétaire sur la conscience.
Et euh.
C'est tout, plus d'inspiration pour des couneries, sorry =' C
Ah, si. Une poubelle Nike.
Et Adidas le sac plastique.
Pour que tu culpabilises aussi sur la main d’œuvre chinoise infantile super bon prix.
Obah, c'est bon z'allez pas râler fallait que j'en sorte une dernière. Pis bon j'invente rien moi, hein. Le travailleur chinois de 8 ans qui coud des jeans au fond de sa cave éclairé par une lampe torche c'est un grand classique donc bon..
Hey les mecs c'est moi qu'ai écrit tout ça? genre! Faudra que jpense à ouvrir un livre, y'a moyen là!
Ps: j'ai écrit mon pavé de manière un peu anarchique en ce qui concerne l'ordre - genre j'ai commencé à la fin, jsuis revenu au début, puis un peu au milieu, puis entre le milieu et la fin, j'ai rectifié le début, puis la fin.. enfin je me suis rendu compte durant la rédaction du message (donc maintenant, hein) que je me sui sdes fois adressé à la 3eme personne, des fois à la première et des fois en vouvoiement et d'autres en tutoiement. Vu que il est bien tard et que je vais pas avoir le courage de me relire pour corriger les erreurs qui trainent et voir si ça porte pas à confusion dans le sens, s'cuzez du truc, je rectifierai demain. Bon je reprends la rédaction du coup.
Bientôt fini, pfiouu ^^
Je pense que pour réussir dans les objectifs que tu te donnes, dans la vie, dans TOUT*, y'a qu'un seul moment ou tu devras te mettre en mode "marche forcée", en "mode combat" comme tu l'appelles.Le Chêne et le Roseau
Le Chêne un jour dit au Roseau :
"Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts.
Ce moment, c'est le moment ou tu vas prendre conscience qu'il y a des choses dans ta vie que tu vas devoir changer. Ce moment, c'est tout le temps et l'énergie que tu vas devoir passer à sculpter ton esprit (et ton corps) à coups de remises en questions plus violentes les unes que les autres, à contre-courant la plupart du temps, rompre certains liens/prendre du recul avec certaines personnes si dans l'entourage il y en avait des "néfastes/négatifs".
Après oui, ça peut se faire plus ou moins violemment. Tu peux soit choisir d'étaler ça sur plusieurs années, voir des décennies, une vie entière? Chacun choisit.
Forcément plus ton délai est court, plus l'effort à fournir sera grand.
Mais en général je pense que les gens qui ont un déclic font tout d'un coup, sans se poser de questions, ils foncent. Et le texte " Le secret de ceux qui réalisent leurs rêves " est fait pour eux. Parce qu'ils auront besoin de courage, d'endurance, d'énergie, et de beaucoup de soutien, pour leur dire qu'ils sont dans la bonne direction, les rassurer, les pousser à croire que d'une manière ou d'une autre tout ce qu'on entreprend du moment que l'on ne faiblit pas finit par aboutir.
Dans mon cas j'avais envie que ça se passe le plus vite possible, j'avais soif d'air frais.
Donc forcément, cette dernière année, je l'ai passée à me (re)construire, me botter le cul pour changer de comportement, me botter le cul pour mettre en place ma "vie future", me botter le cul pour concrétiser mes projets, me botter le cul pour me forcer à réapprendre et à accepter que j'étais petit dans ce monde tellement immense. Me botter le cul aussi pour me dire que j'avais beaucoup de choses à accomplir et que au final j'aurai des choix à faire parce que je ne pourrai pas tout faire.
Et bah perso, j'étais loin de commencer à avoir des névroses - j'en suis toujours très loin je pense.
Je veux dire, pour mon cas je suis parti du fond du trou - celui ou on se pose sérieusement la question si on rejoint jésus et ses potes au paradis carrément en avance par rapport à la date prévue.
J'ai tout reconstruit. J'ai eu besoin de beaucoup d'aide morale (FTS y a beaucoup participé), et financière aussi (merci maman) - enfin ça c'est un détail. Mais au final, j'étais en mode "tracteur", rien ne t'arrêtes, tu continues à avancer et à changer.
Après ce qu'il faut savoir, c'est qu'on parle de changement de comportement et de vision des choses là. Autrement dit, on parle de changement de la personne. Je parle de changements définitifs et profonds, pas d'une soirée ou on va agir d'une certaine manière et repasser à son fonctionnent normal le lendemain au réveil.
Ces changements, il faut du temps de toute manière pour qu'ils se mettent en place. Donc même en " mode combat ", tu peux faire ce que tu veux, ton esprit n'évoluera pas plus vite qu'il ne le peut. Par contre, ce qui peut évoluer et ce que tu dois mettre en place pour "ta nouvelle vie", c'est ton futur quotidien.
Mais d'abord il faut que tu saches précisément ce que tu veux. Enfin non tu peux jamais très bien savoir PRECISEMENT ce que tu veux. Tu te dirigeras toujours vers un objectif, mais il déviera toujours en fonction de tes expériences, de tes rencontres, de tes envies.
Comme je l'expliquais à un pote, il faut juste garder le cap. Si on veut aller au nord et qu'on se dirige vers le nord-ouest très légèrement, c'est pas grave. C'est la bonne direction. On va vers le nord.
Le truc c'est de pas se retrouver à Marseille alors qu'on avait prévu d'aller à Lille.

Dans ton futur quotidien, celui de la nouvelle vie que tu construis et mets en place pendant cette période " de combat ", tu feras des choix, verras comment tu peux organiser au mieux ton emploi du temps pour que dans ta vie ça avance. Après c'est des projets (pour moi du moins) à très long terme.
J'illustre avec mon projet: je me suis donné 3 ans pour atteindre un niveau suffisant en illustration numérique/concept art design character/vehicules/landscapes pour pouvoir prétendre postuler et travailler dans ce domaine. Rien d'infaisable, juste un certain rythme de vie à avoir et une rigueur à conserver. (tavu ça c'est du métier. Ca en jette sur le papier en nom hein? on dirait limite que jsuis un scientifique qu'étudie la mécanique quantique).
Puis le reste de ma vie pour continuer à progresser - qui sait, avant de crever en tabarnak quand je serais un ancêtre croulant bourré d'implants dans le cerveau - et dans la bythe pour continuer à copuler comme un lapinou - ptêtre qu'y a quelque pert sur la terre un pov'type une pov'meuf (faut changer un peu) qui verra une de mes illustrations et fera: Waaaaa il est trop fort ce meec! c't'un maiiiiitreuuuhhh.
Genre.
Ça s'rait lolissimal tiens.
J'en raconte des conneries, hein? Non en fait c'est normal, c'est une super technique pour faire passer plein de messages super importants et lourds de sens (oh le type de suite) avec un peu plus de légèreté. (tsé)
Bref ouais le tout c'est que quelque soit l'objectif que tu t'es fixé, personnel, professionnel, ou autre. Et quelque soit la grandeur que tu lui as donné - recevoir un prix nobel? devenir président? perso j'ai déjà opté pour maitre de l'univers et de ses 56 dimensions parallèles et perpendiculaires donc.. - le tout c'est de bien séparer, découper ça en plein de petits objectifs qu'on va se fixer, mais qui restent réalisables assez facilement et en fonction de nos disponibilités et motivation du moment. Y'aura toujours des moments ou on aura une patate de taré et d'autre ou on aura une patate plus dans la norme.
Enfin je pense que il apparait aussi essentiel pour ce genre de choses de se mettre en relation avec les gens qui vont dans le même direction. Comme ça on continue à partager des connaissances, on avance et "grandit" plus vite, on se motive et on se tire vers le haut. Comme en cyclisme. Quand celui qui est devant et prend tout le vent de face faiblit, il laisse la place à un autre pour se reposer un peu et reprendre le relais plus tard.
C'est le grand principe d'une équipe qui marche. Pareil avec les relations. C'est une grande équipe, des fois une grande famille.
Enfin je vais rester dans la construction et mise en place pour le moment.
J'aime bien la fontaine (décidément). Et cette fois ci je vais me servir du lièvre et de la tortue. J'aime beaucoup celle là aussi. Z'allez me dire: oui, oui on sait, il faut faire comme la tortue, on avance doucement mais surement.
J'ai envie de vous répondre: si vous êtes une tortue, c'est la bonne solution, oui. Si vous êtes un lièvre, non.
Si vous êtes un chameau, un éléphant, un lama, une dinde (lol), une autruche, ou tout autre animal, la vie c'est pas une course: avancez à votre rythme.
Un lièvre fera plus de pauses qu'un chien de traineau, un vautour planera surement plus longtemps qu'un aigle, etc.. donc pendant cette période de "marche forcée", apprenez à vous connaitre vous et vos limites physiques comme psychologiques, et sachez vous arrêter de temps en temps pour " laisser infuser ".C'est pas une perte de temps. C'est nécessaire.
Perso je me suis mis à la photo - parce que c'est complémentaire du dessin et de la peinture - mais aussi pour rencontrer des gens dans un contexte différent, avec des techniques et des envies qui sont différentes, pour prendre l'air, apprendre à observer.
Pas plus tard que hier sur une session commune de peinture à thème sur Machu Picchu (sur ordinateur, je précise) je me suis lancé dans les documentaires, les recherches des 7 nouvelles merveilles du monde. Finalement le temps que je finisse de regarder/lire mes machins - et encore j'en ai mis pas mal de coté pour après - il était déjà grand temps d'aller dormir. Du coup j'ai pas peint. DAMN! Ben c'était pas le moment, fallait que je m'aère le neurone, c'et tout. Y'a pas mort d'homme.
Encore cet après midi, j'avais besoin de faire le point et j'ai posté un article sur mon journal, puis en me baladant je suis tombé ici et ai commencé à rédiger le message que vous êtes en train de lire - à la place de participer à ma session de speedpainting online quotidienne avec les potos du forum de dessin.
Sachant que j'avais passé la matinée à fouiner des musiques à droite à gauche sur le net au lieu de faire encore autre chose. Bref aujourd'hui j'ai dessiné genre 15 mins, au lieu des 4 ou 5 heures quotidiennes - voir plus, je regarde pas trop combien de temps q'y passe, 4-5h ça doit être une moyenne - que je peux me permettre en ce moment et avec ma configuration de travail (j'en ai pas) x'D.
MAIS VOUS VOUS RENDEZ COMPTE??? C'EST AFFREUUUUUUUX! MON PROJET NE VA JAMAIS AVANCEEER! ET TOUT CE QUE J'AI PAS FAIT AUJOURD'HUI A QUAND JE LE REMETTRAI??? JE VAIS JAMAIS M'EN SORTIR!!
Si vous avez ce raisonnement dans le cas ou votre activité s'arrête ou se ralentit un peu, je vous conseille fortement de vous arrêter dans ce que vous faites, de sortir prendre l'air - éventuellement avec de quoi écouter de la musique - et de réfléchir un peu. Si vous vous arrêtez un peu, vous n'allez pas tout perdre, tout ne va pas s'envoler et disparaitre!
Comme la nana dans une soirée/un bar que vous n'osez pas quitter des yeux et surveillez en permanence du coin de l’œil, de peur qu'elle parte, disparaisse, se fasse enlever par E.T. ou les Télétubbies.. décompresses, manCette fille, même si d'autres types vont lui parler, tant que tu te montres plus intéressant qu'eux y'a pas de souci - au pire tu perds la partie et tu t'en fais des potes - dans tous les cas t'es le grand gagnant de la soirée.
Elle est pas belle la vie?
Je vais comparer l'effort qu'on peut produire à un muscle: Tu produis un effort intense de concentration, d'implication, tu te mets une grosse pression -> muscle contracté.
Tu relâches, t'aères l'esprit à la place de te consacrer à ta tache quotidienne et à l'avancement de ton truc -> muscle décontracté.
Si on relâche pas un muscle, à force il finit par être tétanisé, et pas mal d'autres problèmes peuvent apparaitre à cause du non-relâchement. Et un muscle tétanisé, j'vous dis que ça fait super mal

Si on relâche pas son esprit, c'est la même chose. Problèmes mentaux, psychoses, névroses, stress, y'a pas mal de trucs pas très jojos qui peuvent apparaitre.
Faites du sport, parlez aux gens, have some sex.

Quand je lis ce que ton pote fait, qu'il a des objectifs, mais qu'il fait des "sacrifices", qu'il "souffre", qu'il "endure", ou tout autre mot désignant un effort pénible et usant sur du long terme pour pouvoir réaliser ses objectifs, qu'il est névrosé dans tous les sens, j'ai envie de penser qu'il:
- n'a pas adapté son emploi du temps
- ne relâche/évacue pas la pression assez souvent/comme il faut
- n'a pas assez découpé son "objectif principal" et doit se mettre une pression de fou pour arriver à satisfaire son envie de progresser
- ne s'adapte pas à ses envies/environnement/autre
Je dis " ne s'adapte pas à ses envies " pour le dernier point, parce que perso quand je dessine, je perds la notion du temps, comme quand un truc te passionne. Je peux y passer plusieurs heures dessus en pensant y avoir passé 20 minutes.
Après c'est comme l'appétit de la bouffe: des fois t'as pas envie, tu te pousses un peu, et une fois la machine lancée, hop ça y est magique ça va tout seul.
Par' contre Si tu passes Ces quelques heures à faire quelque chose sui te saoule, jte promets qu'elle vont etre longues les minutes.. et ton mental va en prendre un sacré coup aussi!
Ton pote a peut être perdu le gout de ce qu'il fait? - C'est juste une supposition parmi tant d'autres, hein.
J'en arrive à la conclusion: en fait tout ça pour dire que OUI il faut se foutre la pression si on veut changer. OUI c'est efficace à long terme à condition d pas faiblir. OUI il faut avoir la hargne pour se lancer dans une telle démarche.
Mais que NON ce n'est pas une solution à long terme ni un style de vie. Le style de vie à avoir, à mon avis, à partir du moment ou on a fait sa " métamorphose " et mis en place sa nouvelle vie pour accueillir ses envies et projets et celui de l'ouverture d'esprit et de l'adaptation décrit par FreeMan juste au dessus, soit le roseau dans la fable plus haut.
Réussir dans la vie, dans TOUT: Perso, J'ai un objectif professionnel. C'est aussi une passion. Je mets tout en place pour y arriver. Pour le reste, je pense qu'à partir du moment ou on voit que ce qu'on fait, nos projets, (pour moi mon projet principal) qui avance et prend forme, pas la peine de s'inquiéter. On va pas faire pousser un arbre plus vite en l'arrosant d'uv et d'engrais. Enfin pas à ma connaissance.
A partir du moment ou de ce côté c'est feu vert et que du côté de notre enthousiasme et de notre positivisme tout est ok pour qu'on prenne du recul suffisant sur certaines choses et traiter d'autres en temps et en heures, Agir quand il est nécessaire de le faire et savoir attendre si besoin, à partir du moment ou on fait ce qu'il faut pour être bien dans sa tête et dans son corps (les deux sont liés de toute manière), et à partir du moment ou on sait gérer nos relations humaines, je pense qu'on atteint un stade ou on est "bien dans ses pompes", ou on est "heureux". Allez, j'ose le "aware"

Si dans sa vie on est heureux et qu'en plus nos projets sont en bonne voie de marche, je vois pas trop ce qu'on pourrait réussir de plus.
Vous voyez vous?
Pas moi. A ce moment là je pense qu'on peut dire qu'on réussit dans "tout".
Enfin.. z'avez raison, faudra poser la question à notre bon vieux Jean Claude quand même. Non parsque si lui il dit que t'es pas Aware, (tavu) bah t'es foutu mon gars. Poubelle. Direct. Sans prendre les 100 de la case départ. Et non recyclable la poubelle aussi. Comme ça t'auras le poids de la détérioration de l'environnement planétaire sur la conscience.
Et euh.
C'est tout, plus d'inspiration pour des couneries, sorry =' C
Ah, si. Une poubelle Nike.
Et Adidas le sac plastique.
Pour que tu culpabilises aussi sur la main d’œuvre chinoise infantile super bon prix.
Obah, c'est bon z'allez pas râler fallait que j'en sorte une dernière. Pis bon j'invente rien moi, hein. Le travailleur chinois de 8 ans qui coud des jeans au fond de sa cave éclairé par une lampe torche c'est un grand classique donc bon..
Hey les mecs c'est moi qu'ai écrit tout ça? genre! Faudra que jpense à ouvrir un livre, y'a moyen là!
Ps: j'ai écrit mon pavé de manière un peu anarchique en ce qui concerne l'ordre - genre j'ai commencé à la fin, jsuis revenu au début, puis un peu au milieu, puis entre le milieu et la fin, j'ai rectifié le début, puis la fin.. enfin je me suis rendu compte durant la rédaction du message (donc maintenant, hein) que je me sui sdes fois adressé à la 3eme personne, des fois à la première et des fois en vouvoiement et d'autres en tutoiement. Vu que il est bien tard et que je vais pas avoir le courage de me relire pour corriger les erreurs qui trainent et voir si ça porte pas à confusion dans le sens, s'cuzez du truc, je rectifierai demain. Bon je reprends la rédaction du coup.
Bientôt fini, pfiouu ^^
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] C'est pas faux le 01.02.12, 09h44 par FreeMan
- [+1] Post de qualité le 05.02.12, 01h50 par Alaube
- [+1] Il y'a du vrai... le 05.02.12, 12h56 par sophie_is_happy
- [+1] A lire le 01.04.12, 13h15 par tibdeconne
J’ai negnoter l’admin car… non FK, pas la foudre… pas la foudre… pitié, pitiéééééééééé !
Plus sérieusement, j’ai negnoté l’article (pas le posteur donc
) car, outre tout ce qui a déjà été dit, je pense qu’il met un état d’esprit contre-productif (d’où le tag « Mauvais esprit »). Ce que je lui reproche en fait, c’est d’entretenir l’impression qu’il y a une garantie de réussir ses rêves, de réussir quand on entreprend quelque chose, quand on prend du risque. Pour cela, il suffit de suivre une méthode, un conseil, etc… En plus, l’aspect volonté de fer, très shonen manga, a un certain côté moral.
Le problème, c’est que même si 90% n’ont pas la base pour réussir leur projet, ce n’est pas parce que vous avez cette base que vous réussirez. Bref, en matière de réussite, il n’y a aucune recette, aucun secret, pas même le travail. La réussite est une combinaison, une harmonie entre plusieurs choses, dont l’un des éléments est malheureusement nous-même. Malheureusement car cela signifie que en fonction de la personne, la combinaison peut varier du tout au tout.
La partie de l’article qui illustre le plus ce qui me gêne:
Et c’est aussi pour ça que celui qui n’a pas atteint ses rêves ne doit pas son échec qu’à une volonté pas assez ferme. J‘insiste particulièrement sur ce point, parce qu’il s’agit vraiment de comprendre que si certains facteurs peuvent l’orienter, la réussite n’est pas juste. Vous pensez vraiment que les footballeurs internationaux ne sont là que grâce à leurs efforts et leur volonté ? Cette fausse croyance devient facilement source de ressentiment face à quelqu’un qui fait beaucoup mieux que nous avec les mêmes efforts. D’autant plus si vous rentrez dans un raisonnement à la Naruto du type :
Enfin, dernière critique ce mode de raisonnement est pour moi une croyance limitante. En effet, ça tends à amener à croire que le progrès ne peut se faire que sur un mode douloureux, à croire au :
Bon, mais pourquoi tout ce charabia religieux
? Parce qu’aucune récompense n’est garantie à celui qui garde la foi en lui. Et pourtant, elle est nécessaire à toute personne qui entreprend un projet, que ce soit se lancer dans du développement personnel ou investir dans une entreprise. Il espère qu’il a raison de croire, mais rien d’objectif ne peut lui garantir de récompense. Et en cas d’échec, à part l’expérience, la fierté d’avoir cru en soi, en cas d’abandon, à part la fierté d’avoir su faire le bon choix (et ce, même pas à tous les coups), on n’a aucune garantie de gains. C’est la triste réalité de la vie. Bienvenu dans le monde du risque ! Acceptez-le, et vous partirez je pense sur de bonnes bases. Et puis, on peut toujours inverser cette manière de voir en faisant remarquer que donc… rien ne s’oppose à sa réussite !
@Freeman :

Plus sérieusement, j’ai negnoté l’article (pas le posteur donc

Le problème, c’est que même si 90% n’ont pas la base pour réussir leur projet, ce n’est pas parce que vous avez cette base que vous réussirez. Bref, en matière de réussite, il n’y a aucune recette, aucun secret, pas même le travail. La réussite est une combinaison, une harmonie entre plusieurs choses, dont l’un des éléments est malheureusement nous-même. Malheureusement car cela signifie que en fonction de la personne, la combinaison peut varier du tout au tout.
La partie de l’article qui illustre le plus ce qui me gêne:
Non, c’est pas la seule.La seule différence entre un homme qui accomplit ses rêves et celui qui n'y parvient pas.
L'un a un objectif gravé en lui, l'autre n'en a pas.
L'un a la faim furieuse, l'autre n'a qu'une vague envie. "J'aimerais bien".
L'un a la volonté, la presque-folie, l'autre finit par abandonner en cours de route. "Trop dur. Impossible. De toutes façons, je n'en veux plus, j'ai changé d'avis.".
Et c’est aussi pour ça que celui qui n’a pas atteint ses rêves ne doit pas son échec qu’à une volonté pas assez ferme. J‘insiste particulièrement sur ce point, parce qu’il s’agit vraiment de comprendre que si certains facteurs peuvent l’orienter, la réussite n’est pas juste. Vous pensez vraiment que les footballeurs internationaux ne sont là que grâce à leurs efforts et leur volonté ? Cette fausse croyance devient facilement source de ressentiment face à quelqu’un qui fait beaucoup mieux que nous avec les mêmes efforts. D’autant plus si vous rentrez dans un raisonnement à la Naruto du type :
C’est triste, mais non. Même si vous pouvez tomber sur des gens qui réagissent comme si c’était vrai (« Si tu réussis pas, c’est parce que tu veux pas », hum… génial, surtout quand celui qui vous dit ça n’a jamais pris aucun risque…). En plus, ce genre de croyance emmène à une surenchère aveugle d’efforts. Attention, je ne veux pas dire qu’il ne faut surtout pas se donner à fond, se battre pour une cause, même si ça nous en coûte, même si ça nous prive d’autre chose. Peut-être même que des fois, vous sentirez que c’est nécessaire, parce que vous êtes dans le « mode combat », ou autre chose. Mais si vous décidez de faire ça, sachez que ce sera votre choix à ce moment là. Et ayez conscience que ce ne sera pas une garantie du succès.Je vais faire encore plus d’efforts. Je ne peux que réussir !
Enfin, dernière critique ce mode de raisonnement est pour moi une croyance limitante. En effet, ça tends à amener à croire que le progrès ne peut se faire que sur un mode douloureux, à croire au :
Sûr ? Je vous renvoie à un article, je ne me rappelle plus duquel, où justement @Terrigan tordait le cou à cette vision de l’effort… Mais plus simple. Dites, vous pensez que qui s’efforce le plus ? Le social-robot ou le natural ? Pourtant…No pain, no gain.
Je pense que le vrai problème est que quand on a un rêve, il faut continuer à garder foi en nous (la foi, c’est-à-dire faire l’effort de croire en). Le soucis, c’est que comme toute les fois, elle affronte des épreuves. Après, on peut rechercher des raisons de maintenir sa foi (la dérive courante est une reconstruction de la réalité qui va soutenir nos dires), mais le problème ne change pas.La route vers le succès est difficile. Et pourtant L'univers n'éprouve aucun sentiment (…) à votre égard même hostile (ou toute la contradiction de cet article). Aucun cadeau ne vous sera fait, vous ne recevrez aucun traitement de faveur. Ce sera dur (et pourtant « L'univers n'éprouve aucun sentiment (…) à votre égard ») . Mais on s'endurcit dans l'épreuve. La difficulté, on s'y habitue.
Et de toutes façons, vous avez un objectif, peu importent les cicatrices.
Bon, mais pourquoi tout ce charabia religieux

@Freeman :
Ce conseil vaut de l’or. Je n’ai jamais autant progressé dans ma vie qu’en changeant de milieu (en même temps, vu mon âge, et vu le fait que ça ne m’est arrivé que deux fois…). Je voulais te demander, comment tu sens que c’est le moment de changer ?2) Oser le changement
Je n'ai pas peur de changer radicalement de situation, de lieu ou de mode de vie. Ça me permet de saisir toutes les opportunités. Il y en a beaucoup plus que nous croyons ne le crois mais souvent nous appliquons un filtre énorme car nous rechignons à changer. J'ai offert des opportunités à une dizaines de personnes et seule une en a profité, avant de retourner à ses habitudes...
Au contraire, dans les exemples que tu donnes, je pense que c’est justement parce que le changement était trop important par rapport à leur quotidien que ces gens ont refusé. Mais peut-être que c’est parce que je n’ai pas tous les éléments ?Au fond, l'homme est incapable d'évoluer s'il n'est pas dans une situation critique ou dans sa zone de confort. Ça le rend imperméable à la réussite par évolutions successives.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 23.03.12, 17h57 par Zaik
- [+2] +1 le 26.03.12, 23h02 par Roshi
- [+1] Instructif le 01.04.12, 13h17 par tibdeconne
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Le problème qu'a le développement personnel avec le business est le même qu'avec la drague: il est fondamentalement narcissique, c'est-à-dire qu'il considère que tout ce qui arrive à une personne vient d'elle. Tu n'as pas encore fait fortune? C'est à cause de ton état d'esprit. Tu es encore salarié? C'est révélateur d'une mauvaise mentalité. Ta meuf t'a quitté? Tu dois être un naze. Une nana n'a pas voulu de toi? Remet-toi en question (remercions tous Roth pour cette perle de sagesse).
Le truc, c'est que dans la réalité, les mecs qui baisent beaucoup de nanas et les mecs qui finissent par y arriver ont certes en commun de persévérer, mais c'est plus une question de conviction d'avoir raison ou de kif qu'une forme de dépassement de soi. Quand on est certain que ce qu'on a créé est génial, on a naturellement tendance à facilement faire des sacrifices. Le truc, c'est que c'est pas vraiment quelque chose qui se crée sur commande, la foi dans ce qu'on fait, ou l'obsession pour quelque chose, etc.
L'autre truc, c'est ce que l'esprit humain supporte le moins: la chance pure et simple. On aime pas voir que le succès est surtout une affaire de bol, d'avoir l'idée adéquate au bon moment, ou que la conjoncture se retourne, rendant notre idée excellente subitement. On a facilement tendance à rationaliser que ce qu'on avait absolument pas prévu était en fait évidemment parfaitement prévisible. Les rayons de littérature business en particulier sont pleins de bouquins de type "les 5 conseils de ceux qui réussissent" établis en dégageant après-coup ce que les vainqueurs avaient en commun. Le truc c'est que c'est simple de faire ça après-coup, et l'histoire humaine a montré qu'à chaque fois qu'on a été certains de tenir un truc, il y avait toujours un type qui renversait le truc. J'y ai d'ailleurs consacré ma thèse.
Le truc un peu compliqué à avaler pour beaucoup de mecs qui voient le business à travers la lunette lapinou du développement personnel, c'est que le succès n'est pas lié au mérite personnel: on peut parfaitement être un connard de première parfaitement obtus (je dirais même que ça aide) et rencontrer le succès parce qu'une idée très peu spectaculaire a correspondu aux attentes du public à un moment donné. Et on a même pas besoin d'avoir nécessairement bossé dur: on peut piquer l'idée de quelqu'un, ou faire ça sur 5 ans en parallèle d'un job de merde où on se gratte les fesses entre deux joints. En considérant l'ensemble des forces à l'oeuvre dans le système marchand, la vérité est que l'apport de l'entrepreneur reste très faible. Un entrepreneur peut croire à fond dans son truc, bosser d'arrache-pied et ne jamais se décourager et réussir moins bien qu'un petit geek qui a eu l'idée géniale de faire programmer un logiciel permettant de faire des concours de popularité sur un campus américain.
Le pire, c'est que la plupart des mecs qui réussissent (surtout américains) finissent généralement par rationaliser leur succès à coups de "mes 5 conseils aux générations futures" et autres "la revanche d'un marginal qui a sué sang et eau". On n'est pas à l'aise avec le simple coup de bol, ni quand on en pâtit, ni quand on en bénéficie d'ailleurs.
Le truc, c'est que dans la réalité, les mecs qui baisent beaucoup de nanas et les mecs qui finissent par y arriver ont certes en commun de persévérer, mais c'est plus une question de conviction d'avoir raison ou de kif qu'une forme de dépassement de soi. Quand on est certain que ce qu'on a créé est génial, on a naturellement tendance à facilement faire des sacrifices. Le truc, c'est que c'est pas vraiment quelque chose qui se crée sur commande, la foi dans ce qu'on fait, ou l'obsession pour quelque chose, etc.
L'autre truc, c'est ce que l'esprit humain supporte le moins: la chance pure et simple. On aime pas voir que le succès est surtout une affaire de bol, d'avoir l'idée adéquate au bon moment, ou que la conjoncture se retourne, rendant notre idée excellente subitement. On a facilement tendance à rationaliser que ce qu'on avait absolument pas prévu était en fait évidemment parfaitement prévisible. Les rayons de littérature business en particulier sont pleins de bouquins de type "les 5 conseils de ceux qui réussissent" établis en dégageant après-coup ce que les vainqueurs avaient en commun. Le truc c'est que c'est simple de faire ça après-coup, et l'histoire humaine a montré qu'à chaque fois qu'on a été certains de tenir un truc, il y avait toujours un type qui renversait le truc. J'y ai d'ailleurs consacré ma thèse.
Le truc un peu compliqué à avaler pour beaucoup de mecs qui voient le business à travers la lunette lapinou du développement personnel, c'est que le succès n'est pas lié au mérite personnel: on peut parfaitement être un connard de première parfaitement obtus (je dirais même que ça aide) et rencontrer le succès parce qu'une idée très peu spectaculaire a correspondu aux attentes du public à un moment donné. Et on a même pas besoin d'avoir nécessairement bossé dur: on peut piquer l'idée de quelqu'un, ou faire ça sur 5 ans en parallèle d'un job de merde où on se gratte les fesses entre deux joints. En considérant l'ensemble des forces à l'oeuvre dans le système marchand, la vérité est que l'apport de l'entrepreneur reste très faible. Un entrepreneur peut croire à fond dans son truc, bosser d'arrache-pied et ne jamais se décourager et réussir moins bien qu'un petit geek qui a eu l'idée géniale de faire programmer un logiciel permettant de faire des concours de popularité sur un campus américain.
Le pire, c'est que la plupart des mecs qui réussissent (surtout américains) finissent généralement par rationaliser leur succès à coups de "mes 5 conseils aux générations futures" et autres "la revanche d'un marginal qui a sué sang et eau". On n'est pas à l'aise avec le simple coup de bol, ni quand on en pâtit, ni quand on en bénéficie d'ailleurs.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Constructif le 28.03.12, 00h51 par FreeMan
- [+1] Il y'a du vrai... le 01.04.12, 13h18 par tibdeconne
ÉtrangementL'autre truc, c'est ce que l'esprit humain supporte le moins: la chance pure et simple. On aime pas voir que le succès est surtout une affaire de bol, d'avoir l'idée adéquate au bon moment, ou que la conjoncture se retourne, rendant notre idée excellente subitement.

Tu pourrais me dire d’où tu tiens cette idée ? Quels sont les sources, les références qui t’ont amené à cette vision ?Le truc c'est que c'est simple de faire ça après-coup, et l'histoire humaine a montré qu'à chaque fois qu'on a été certains de tenir un truc, il y avait toujours un type qui renversait le truc. J'y ai d'ailleurs consacré ma thèse.
Et dis-moi, ce serait possible d’avoir accès à la thèse en question (en MP ou autrement) ?
Tu peux développer ? Ou donner des sources qui permettraient de le faire ?En considérant l'ensemble des forces à l'oeuvre dans le système marchand, la vérité est que l'apport de l'entrepreneur reste très faible.
Tiens, ça me fait penser à un autre sujet 
Cette manière de dire que la plupart des résultats est due au hasard/chance corresponds peut-être à la vérité (on ne peut pas le démontrer), mais elle n'apporte rien. C'est-à-dire que cette manière de penser n'apporte rien du point de vue pratique.
En effet, mettons que je décide de prendre les choses en main pour atteindre les résultats voulus. Soit tu as raison, et le fait d'agir ne va rien changer, mais ne va pas me nuire, puisque je n'aurais obtenu que les résultats que le hasard à voulu. Soit tu as tort, et "j'augmente donc mes chances" d'obtenir le résultat voulu.
Dans cette situation, mon camp est vite choisi.
Bon, je suppose que ce que tu voulais dire est que la vérité est sans doute entre les deux, mais que certains ont sans doute tendance à minimiser, voir occulter complètement le facteur "chance".
Je constate juste que certains sont plus régulièrement confronté à la chance, on peut donc demander si elle se provoque ?
Personnellement j'aime bien la façon de voir les choses suivante:

Cette manière de dire que la plupart des résultats est due au hasard/chance corresponds peut-être à la vérité (on ne peut pas le démontrer), mais elle n'apporte rien. C'est-à-dire que cette manière de penser n'apporte rien du point de vue pratique.
En effet, mettons que je décide de prendre les choses en main pour atteindre les résultats voulus. Soit tu as raison, et le fait d'agir ne va rien changer, mais ne va pas me nuire, puisque je n'aurais obtenu que les résultats que le hasard à voulu. Soit tu as tort, et "j'augmente donc mes chances" d'obtenir le résultat voulu.
Dans cette situation, mon camp est vite choisi.
Bon, je suppose que ce que tu voulais dire est que la vérité est sans doute entre les deux, mais que certains ont sans doute tendance à minimiser, voir occulter complètement le facteur "chance".
Je constate juste que certains sont plus régulièrement confronté à la chance, on peut donc demander si elle se provoque ?
Personnellement j'aime bien la façon de voir les choses suivante:
Sujet très intéressant.
Effectivement, si on a envie de réaliser ses rêves, de faire quelque chose et donner un sens à sa vie, il est fondamental de se fixer des objectifs.
Le fait de se fixer des objectifs permet de savoir vers quoi et vers où on veut aller, si on ne se fixe pas d'objectifs on n'avance pas, c'est aussi simple que ça.
Seulement, il n'y a pas une seule façon mais plusieurs façons de réaliser ses objectifs, comme le dit Zaik ce n'est pas parce qu'on arrive au nord-ouest au lieu d'arriver au nord que c'est foutu. Le plus important est de garder son objectif et de s'adapter en fonction des circonstances, savoir où on va en sachant emprunter un chemin différent si la nécessité se présente, et là on y arrivera.
Un exemple simple: Tu veux monter ta boite? Pas forcément besoin de faire une école de commerce, tu peux tout apprendre par toi-même dans les bouquins, voire même sur le tas si t'es ultra-motivé! Mais les deux marchent.
Tu veux apprendre à draguer? Pas forcément besoin de lire la MM en entier, va sur le field, aborde des filles et tu verras comment ça se passe. Inversement tu peux être aussi un social robot et appliquer la MM de A à Z.
Mais le plus important ici est avant tout de ne pas perdre de vue son objectif (là je plussoie l'article écrit par FK).
Je pense que finalement tout est une question de conviction, il suffit d'y croire, de foncer et le reste ira tout seul.
Si on va au rencart avec la fille en doutant de ses capacités à lui plaire, forcément il y a peu de chances qu'on y arrive, alors qu'au contraire si on pense pouvoir y arriver, il y a plus de chances qu'on y arrive.
Je ne dis pas que la conviction est la seule condition pour réaliser ses rêves, mais c'est quelque chose d'extrêmement important. Si on n'y croit pas de toute façon on n'y arrivera pas, c'est aussi simple que ça.
Effectivement, si on a envie de réaliser ses rêves, de faire quelque chose et donner un sens à sa vie, il est fondamental de se fixer des objectifs.
Le fait de se fixer des objectifs permet de savoir vers quoi et vers où on veut aller, si on ne se fixe pas d'objectifs on n'avance pas, c'est aussi simple que ça.
Seulement, il n'y a pas une seule façon mais plusieurs façons de réaliser ses objectifs, comme le dit Zaik ce n'est pas parce qu'on arrive au nord-ouest au lieu d'arriver au nord que c'est foutu. Le plus important est de garder son objectif et de s'adapter en fonction des circonstances, savoir où on va en sachant emprunter un chemin différent si la nécessité se présente, et là on y arrivera.
Un exemple simple: Tu veux monter ta boite? Pas forcément besoin de faire une école de commerce, tu peux tout apprendre par toi-même dans les bouquins, voire même sur le tas si t'es ultra-motivé! Mais les deux marchent.
Tu veux apprendre à draguer? Pas forcément besoin de lire la MM en entier, va sur le field, aborde des filles et tu verras comment ça se passe. Inversement tu peux être aussi un social robot et appliquer la MM de A à Z.
Mais le plus important ici est avant tout de ne pas perdre de vue son objectif (là je plussoie l'article écrit par FK).
Je pense que finalement tout est une question de conviction, il suffit d'y croire, de foncer et le reste ira tout seul.
Si on va au rencart avec la fille en doutant de ses capacités à lui plaire, forcément il y a peu de chances qu'on y arrive, alors qu'au contraire si on pense pouvoir y arriver, il y a plus de chances qu'on y arrive.
Je ne dis pas que la conviction est la seule condition pour réaliser ses rêves, mais c'est quelque chose d'extrêmement important. Si on n'y croit pas de toute façon on n'y arrivera pas, c'est aussi simple que ça.
Il est vrai que le sujet date, mais la question reste toujours pertinente.
Voici une version différente de ma première réponse, postée il y a de cela quelques temps.
Je lisais les différents commentaires, et au final, je dirais que la chose la plus importante est la suivante: quoi que vous vouliez faire ou avoir, il faut en avoir vraiment envie.
Le secret, c'est celui-ci. Comment avoir de la combativité, de la concentration, de la constance, du courage pour atteindre notre but ?
Il faut en avoir VRAIMENT envie.
J'ai rencontré de nombreuses personnes depuis ma découverte du game. Et les rares qui m'ont marqué, et qui me marquent encore aujourd'hui, restent ces quelques personnes qui, chacun à leur façon, font tourner le monde autour d'eux.
Comment ? En faisant quelque chose qu'ils faisaient même contre vent et marrée, parce qu'ils avaient envie de le faire.
Cette envie a atteint une consistance qui régie la vie de ces personnes. Ce n'est pas une obsession, ce n'est pas négatif, c'est juste en quelque sorte, le centre de gravité de leur univers.
Et chaque jour, petit à petit, avec des périodes propices, comme des périodes vides, inlassablement, ces personnes accomplissent des actions qui les rapprochent de leur but, qui façonnent leur monde.
Et c'est là que le bonheur existe: dans la poursuite de ce but, dans la réalisation de cette envie, dans l'espoir d'atteindre cet idéal. Tout comme le maître d'un art martial qui, connaissant tous les mouvements et combinaisons possibles de son art, continue à répéter même les plus simples, et recherche des adversaires toujours plus forts contre qui se mesurer.
Si on a vraiment envie de quelque chose, on remue ciel et terre pour l'obtenir. Et certains disent même que c'est l'univers entier qui se remue pour vous l'apporter.
Faites ce que vous avez VRAIMENT envie de faire. Car là, tout devient surmontable, tout devient clair, tout devient possible.
Voici une version différente de ma première réponse, postée il y a de cela quelques temps.
Je lisais les différents commentaires, et au final, je dirais que la chose la plus importante est la suivante: quoi que vous vouliez faire ou avoir, il faut en avoir vraiment envie.
Le secret, c'est celui-ci. Comment avoir de la combativité, de la concentration, de la constance, du courage pour atteindre notre but ?
Il faut en avoir VRAIMENT envie.
J'ai rencontré de nombreuses personnes depuis ma découverte du game. Et les rares qui m'ont marqué, et qui me marquent encore aujourd'hui, restent ces quelques personnes qui, chacun à leur façon, font tourner le monde autour d'eux.
Comment ? En faisant quelque chose qu'ils faisaient même contre vent et marrée, parce qu'ils avaient envie de le faire.
Cette envie a atteint une consistance qui régie la vie de ces personnes. Ce n'est pas une obsession, ce n'est pas négatif, c'est juste en quelque sorte, le centre de gravité de leur univers.
Et chaque jour, petit à petit, avec des périodes propices, comme des périodes vides, inlassablement, ces personnes accomplissent des actions qui les rapprochent de leur but, qui façonnent leur monde.
Et c'est là que le bonheur existe: dans la poursuite de ce but, dans la réalisation de cette envie, dans l'espoir d'atteindre cet idéal. Tout comme le maître d'un art martial qui, connaissant tous les mouvements et combinaisons possibles de son art, continue à répéter même les plus simples, et recherche des adversaires toujours plus forts contre qui se mesurer.
Si on a vraiment envie de quelque chose, on remue ciel et terre pour l'obtenir. Et certains disent même que c'est l'univers entier qui se remue pour vous l'apporter.
Faites ce que vous avez VRAIMENT envie de faire. Car là, tout devient surmontable, tout devient clair, tout devient possible.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 24.10.12, 10h55 par shadonkey
- [+1] A lire le 29.10.12, 16h50 par Defx
Bonjour,
voilà un sujet très intéressant.
J'ai moi-même passé pas mal de temps à réfléchir là-dessus. Quand j'étais plus jeune, j'étais assez idéaliste, et je croyais que n'importe qui pouvait réaliser n'importe quoi à condition de le vouloir et de s'en donner les moyens.
Sur l'impact de la volonté
Bon, l'observation de la réalité m'a forcé à admettre (et ce fut difficile à admettre) que malheureusement la volonté ne peut pas tout. Pour réussir dans une voie, il faut au moins 3 éléments :
- De la volonté certes.
- Mais aussi des capacités, et de ce point de vue tout le monde n'est pas logé à la même enseigne.
- Enfin, des circonstances favorables (en gros tous les autres facteurs externes tels que la conjoncture économique, les relations, un héritage qui tombe à pic, etc).
Dans une certaine mesure on peut compenser un des facteurs par un autre. Par exemple, un mec avec un QI de 100 peut arriver au même résultat à ses examens que son camarade qui a 150 en bossant deux fois plus. Celui qui veut lancer son magasin peut prendre un job complémentaire le week-end pour rassembler le capital de lancement, et arrivera au même résultat que le fils à papa qui reçoit la somme nécessaire directement de ses parents.
Mais malheureusement ce raisonnement atteint assez vite les limites du possible. La limite principale étant le temps. Car qu'est-ce qui empêche le fils à papa de peaufiner son business plan pendant que le "pauvre" trime pour rassembler son capital ? Le premier partira alors avec un avantage sur le second. On peut raisonner ainsi pour plein de sujets.
Objectifs et capacités
Une autre chose que je voulais écrire par rapport à l'article, c'est qu'il y a objectif et objectif, ou projet et projet. Autant je suis d'accord que si le projet d'une personne est "ouvrir un magasin de vente de vêtements et en vivre" il a des grandes chances d'y arriver s'il travaille à fond, autant un projet du genre "créer une start-up qui cartonne à l'image de facebook ou google" me paraît très difficile à réaliser pour la majorité des gens, même au prix d'un travail prodigieux.
Il faut bien admettre que certaines personnes sont des génies et ont une capacité à sentir ce qui va marcher et à le mettre en oeuvre, que la plupart des gens n'ont pas. Si on prend l'exemple de Mark Zuckerberg, on apprend dans le film "The Social Network" qu'avant de créer facebook, il avait créé une application facemash qui avait cartonné sur le campus, au point de mettre par terre le réseau de l'université. On voit bien que le mec avait le feeling et le talent pour créer des applications à succès. Talent auquel il faut ajouter le contexte hyper favorable de Harvard. Donc au final j'ai pas l'impression que la chance ait tellement joué que ça.
J'ai lu récemment que Gauss (le mathématicien), en plus de sa contribution importante aux mathématiques, était devenu riche grâce à des placements judicieux en bourse. Ce n'était pas monsieur tout-le-monde.
Bref, tout ça pour dire qu'il existe des génies à qui rien n'est impossible, et le commun des mortels malheureusement plus limité, avec toutes les variantes entre ces deux extrêmes. Ceci ne doit en aucun cas constituer une pensée limitante qui empêche de passer à l'action. Simplement, là où une personne trouvera le succès en faisant tourner son bar, une autre en trouvera en ayant la moitié des bars de la ville, une autre enfin créera la chaîne Starbucks. Une personne sera prof de maths, une autre sera prof de maths ET gagnera la médaille Fields.
Pour finir
Notez que je ne sais pas du tout si le mec qui a créé sa chaîne de restaurants a un sentiment d'accomplissement supérieur à celui qui a créé SON restaurant. A mon avis, on se sent bien une fois qu'on a pu exprimer tout ce qu'on avait à exprimer, indépendamment de l'échelle à laquelle on le fait.
voilà un sujet très intéressant.
J'ai moi-même passé pas mal de temps à réfléchir là-dessus. Quand j'étais plus jeune, j'étais assez idéaliste, et je croyais que n'importe qui pouvait réaliser n'importe quoi à condition de le vouloir et de s'en donner les moyens.
Sur l'impact de la volonté
Bon, l'observation de la réalité m'a forcé à admettre (et ce fut difficile à admettre) que malheureusement la volonté ne peut pas tout. Pour réussir dans une voie, il faut au moins 3 éléments :
- De la volonté certes.
- Mais aussi des capacités, et de ce point de vue tout le monde n'est pas logé à la même enseigne.
- Enfin, des circonstances favorables (en gros tous les autres facteurs externes tels que la conjoncture économique, les relations, un héritage qui tombe à pic, etc).
Dans une certaine mesure on peut compenser un des facteurs par un autre. Par exemple, un mec avec un QI de 100 peut arriver au même résultat à ses examens que son camarade qui a 150 en bossant deux fois plus. Celui qui veut lancer son magasin peut prendre un job complémentaire le week-end pour rassembler le capital de lancement, et arrivera au même résultat que le fils à papa qui reçoit la somme nécessaire directement de ses parents.
Mais malheureusement ce raisonnement atteint assez vite les limites du possible. La limite principale étant le temps. Car qu'est-ce qui empêche le fils à papa de peaufiner son business plan pendant que le "pauvre" trime pour rassembler son capital ? Le premier partira alors avec un avantage sur le second. On peut raisonner ainsi pour plein de sujets.
Objectifs et capacités
Une autre chose que je voulais écrire par rapport à l'article, c'est qu'il y a objectif et objectif, ou projet et projet. Autant je suis d'accord que si le projet d'une personne est "ouvrir un magasin de vente de vêtements et en vivre" il a des grandes chances d'y arriver s'il travaille à fond, autant un projet du genre "créer une start-up qui cartonne à l'image de facebook ou google" me paraît très difficile à réaliser pour la majorité des gens, même au prix d'un travail prodigieux.
Il faut bien admettre que certaines personnes sont des génies et ont une capacité à sentir ce qui va marcher et à le mettre en oeuvre, que la plupart des gens n'ont pas. Si on prend l'exemple de Mark Zuckerberg, on apprend dans le film "The Social Network" qu'avant de créer facebook, il avait créé une application facemash qui avait cartonné sur le campus, au point de mettre par terre le réseau de l'université. On voit bien que le mec avait le feeling et le talent pour créer des applications à succès. Talent auquel il faut ajouter le contexte hyper favorable de Harvard. Donc au final j'ai pas l'impression que la chance ait tellement joué que ça.
J'ai lu récemment que Gauss (le mathématicien), en plus de sa contribution importante aux mathématiques, était devenu riche grâce à des placements judicieux en bourse. Ce n'était pas monsieur tout-le-monde.
Bref, tout ça pour dire qu'il existe des génies à qui rien n'est impossible, et le commun des mortels malheureusement plus limité, avec toutes les variantes entre ces deux extrêmes. Ceci ne doit en aucun cas constituer une pensée limitante qui empêche de passer à l'action. Simplement, là où une personne trouvera le succès en faisant tourner son bar, une autre en trouvera en ayant la moitié des bars de la ville, une autre enfin créera la chaîne Starbucks. Une personne sera prof de maths, une autre sera prof de maths ET gagnera la médaille Fields.
Pour finir
Notez que je ne sais pas du tout si le mec qui a créé sa chaîne de restaurants a un sentiment d'accomplissement supérieur à celui qui a créé SON restaurant. A mon avis, on se sent bien une fois qu'on a pu exprimer tout ce qu'on avait à exprimer, indépendamment de l'échelle à laquelle on le fait.