Je ne suis pas un tombeur !

Qu’est ce être un tombeur ?
Je n’ai pas trouvé de définition plus précise sur internet :
- personne qui séduit facilement les femmes.
Femmes au pluriel, le nombre a donc son importance !

Quel est mon parcours ?
J’ai 41 ans.
Mes premières expériences sexuelles datent de mes 10 ans (cunilungus à une fille qui me le rendait par une fellation, puis à 3, à 4 et enfin à 5 jusqu’à mes 14 ans) et je perds mon pucelage à 19 ans.
J’ai eu près d’une trentaine de copines avec relation sexuelle et un parcours professionnel qui m’a donné une certaine confiance dans mes capacités.
Alors que j’avais bien commencé avec les filles, mon adolescence à rimé avec timidité.
J’ai calé car mon grand frère ne m’a pas « montré le chemin », il n’en avait pas l’envie ni les compétences, et je n’ai pas trouvé d’autre modèle/mentor.

Je découvre la communauté en septembre 2007 et m’inscrit à FTS et au Lasure en septembre 2008, après une relation de 3 ans 1/2,
J’ai accès à des méthodes incroyables, je rencontre des wings dont certains deviendront de vrais amis.

Mais au bout du compte, quels sont mes résultats ?
- 3 rapports sexuel en 2011
- 2 relations courte en 2010
- 1 rapport sexuel en 2009
Vraiment pas brillant pour un bel homme qui reçoit régulièrement des regards de la gente féminine.

Toutes ces techniques, ces forums n’auront donc pas réussit à transformer une Logan en Ferrari.
Je suis toujours anxieux dans l’approche d’une femme ou d’un groupe, lors du premier rendez vous et dans la conclusion.
Ma timidité me suis depuis mon adolescence, comme un chewing gum collé sous la chaussure.

Mais suis je toujours le même ?
Définitivement non, le jeu de la séduction m’a transformé.

Le style vestimentaire :
je ne faisait que rarement attention à mon accoutrement.
Puis investissement dans des chapeaux, des belles pompes, des chemises, pantalons...
Je tends actuellement vers le chic-élégant.

Mon rapport aux femmes :
J’étais le suiveur, celui qui était choisi par les femmes.
J’ai eu une période de chasse où je sortais au moins une fois par semaine et récupérais pas mal de numéro et de bisous.
Depuis début 2010, je chasse moins et pêche plus : je drague les filles qui passent près de moi et qui m’intéressent.
Je voyais les femmes comme des êtres qu’il ne fallait pas faire souffrir et culpabilisais souvent après les coups d’un soir.
Je me suis virilisé, je tend à prendre quand j’ai envi de prendre et mon discours est plus honnête et direct avec elles.
J’assume mes instincts.

Ma construction d’homme :
Avec une mère au caractère fort et un père réservé, j’étais le gentil garçon à sa maman, le gendre idéal.
J’ai appris à dire non aux femmes, voir même « ta gueule » à celles qui étaient lourdes.
J’ai beaucoup réfléchit à mes objectifs de vie et ai lancé les actions nécessaires à leurs réalisations.
J’ai compris mon rôle d’homme : celui du réalisateur, de l’accomplisseur. L’action est notre domaine.
Après une période assez macho et beaucoup dans le rapport de force avec le sexe opposé, je suis à présent plus équilibré.
Je cherche à présent la femme qui m’accompagnera et non celle qui me dirigera.

Mais alors, est-ce un échec ?
Il m’aura fallu 3 ans pour revenir au point de départ.
Voici ce que j’avais écrit dans ma présentation sur le Lasure :
Ma pratique des femmes date de mes 10 ans, mais toujours sans technique. Du coup, j'ai plus été choisi, qu'avoir choisi
J'ai un peu pratiqué le game depuis un an, mais sans succès concret : une dizaine de numclose, un kissclose.
Je viens ici avec la motivation de mieux connaître les femmes et de me donner un coup de pied au cul.
Une manière d'atteindre un haut niveau de confiance en moi et de me développer.

Je me suis juste perdu en chemin. Essayer de devenir un tombeur n’a aucun intérêt !
Accumuler les trophés est gratifiant pour l’égo mais non constructif si l’objectif est de rencontrer la bonne personne et de savoir la séduire pour ne pas laisser passer cette chance.

L’espèce humaine doit fonctionner avec 3 organes en même temps : le cerveau, le coeur et le sexe.
J’ai délaissé le deuxième en 2008 et 2009 car ma précédente relation m’avait désorienté, laissant la place aux deux autres organes.
Les femmes n’ont étés que des cibles, des chiffres (HB 1 à 10), des FR (sans prénoms), des cobayes !
Etant un homme sensible, je redonne à présent sa place à cet organe que j’avais délaissé.
Ce sont eux 3, ensemble, qui me permettront de séduire la femme qui m’intéresse ET de basculer dans une relation longue.

Je ne suis pas un tombeur car une fois passé la période de deuil de ma précédente relation, j’ai mal vécu le fait de séduire uniquement pour essayer de gagner un défi entre potes.

Mais est-ce valable pour tout le monde ?
Non, c’est uniquement mon parcours. Peut être que certains s’y reconnaitront.

J’étais dans la catégorie des gentils garçons.
Nous, les gentils garçons frustrés avons la double malchance :
- de ne pas avoir eu de modèle / mentor / père lors de notre adolescence pour nous expliquer notre rôle d’homme.
- vivre à une époque où la virilité est considéré comme une tare par les bien pensants et les médias

Nous n’avons pas besoin d’être tombeur pour être heureux, mais seulement nous même.
Passer de l’adolescence au monde adulte est très perturbant pour les gentils garçons.
La société / éducation nationale / famille nous ont émasculés.
A nous de résister à ce cadre et de revenir aux basiques :
- l’homme est viril
- la femme est féminine

Toute cette communauté est elle finalement utile ?
Oui, cent fois oui.
Ce lieu est un des rares endroits où l’échange entre homme est assez protégé des donneurs de leçons.
Tout le monde n’a pas la force de caractère d’un Soral ou d’un Zemour. Ils assument leur propos en en prenant plein la gueule.

Tenter de devenir un tombeur est un très bon moyen de grandir et de devenir un homme.
Etre réellement un tombeur est un bonus, une option.
Respect à ceux qui le sont devenus, je vous admire pour votre courage et votre travail.
J’apprends beaucoup de vos FR mais je ne cherche plus à vous ressembler.
Me trouver est plus important.