A Current Affair

Note : 38

le 08.01.2012 par Hank Chinaski

41 réponses / Dernière par Hank Chinaski le 07.09.2012, 10h19

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
A Current Affair, c'est le nom d'une émission pourrie qui passe ici, ses journalistes d'investigation vous expliquent pourquoi vous pouvez mourir en laissant le recyclage de l'air allumé dans votre voiture, et vous montre comment les deux principales chaines de magasins se débrouillent pour cacher les rats qui y habitent. De quoi déprimer, franchement.

En fait ça à rien à voir avec la séduction, c'est juste qu'un titre en anglais qui veut presque rien dire je trouve que ça fait classe pour commencer un journal, puis ça exprime aussi le fait que je veux rester actif.

Je me suis présenté y a pas mal de temps, je suis le forum régulièrement, mais j’ai jamais été fichu de me bouger le cul pour avoir matière à tenir un journal consistent qui ne se perdra pas dans les abimes du forum. J'ai bouffé de la technique jusqu'à l'indigestion, et je me suis promis maintenant que c'était terminé, à quoi bon quand une fois sur place je ne suis pas capable de m'en rappeler... je ne lis plus que les FR ainsi que certaines discutions plus générales.

Le destin à fait qu’après 5 ans de bon et loyaux services en tant que nice guy mon ex à décidé de me larguer en 2009, ça n'a pas finit, c'est là que tout à commencé.

Du coup je me suis barré, et 2 ans plus tard je me retrouve ici sous le soleil de Brisbane à essayer de baiser des Australiennes. Sponsorisé par ma boite, je suis tranquille pour 4 ans, c’est là que j’ai compris ce que l’expression un mal pour un bien signifie.


Je sargue juste en boites et bars pour le moment, en solo ou avec mes potes, mais je compte bien me mettre au street, boosté par les vidéos des gars de simple pickup.

Game on!
:fuckyeah:
Today is Friday

Personne n’est motivé pour sortir ce soir. J’ai donc le choix, je reste à la maison, regarde un film sur le canapé puis finis la soirée en me masturbant devant Youporn ; soit j’appelle un taxi, pars avec ma bite et mon couteau écumer les clubs en solo. Décision décision… j’ai souvent choisi la première solution mais je ne sais pas pourquoi aujourd’hui la deuxième est séduisante, surement les bonnes résolutions et toutes ces conneries.

J’entre dans le premier club (Birdee, Valley, Holden si tu passes par là), putain la musique est forte, c’est mort, je vais directement à la zone fumeur ou le calme permet de tenir une conversation sans avoir à cracher ses poumons. Là sur ma gauche deux demoiselles sont assises sur un banc, seules, mignonnes, le genre qui vous fait dire à tort « they are way out of my league ». Toutes les conditions sont parfaites, ne pas aborder serait un crime.
Si j’avais été avec un pote, je n’y serais surement pas allé, mais là le fait d’être solo vous donne pas vraiment le choix, faut mettre la peur d’approcher de coté, la peur de passer pour un mec bizarre qui reste accolé au bar à picoler fait passer la peur d’approcher pour de la rigolade.
La conversation n'à rien de vraiment spécial, j’open en disant « hi », c’est fluide, elles sont curieuses à cause de mon accent, ça enchaine naturellement sur les voyages, elles essaient de parler français (voulez vous coucher avec moi ce soir…). J’ai le sentiment qu’il y a un potentiel monstre pour sexuer une fois qu’elle dit ça, j’y travaille.
Là où j’ai pas compris ce qui m’a pris c’est que je me suis barré sans prendre son numéro. Il y avait de fortes chances qu’elle le donne, enfin bref parfois j’oublie, je suis un peu comme ça, et le lendemain je me dit que je suis con.
J’ai abordé deux autres sets de 2 filles, qui n’ont pas accrochés. En grande partie car c’était trop bruyant, faut d’ailleurs que je travaille sur ma projection de voix.
Enfin bon,se faire rejeter c'est toujours mieux que ne pas être allé leur parler et puis un de mes wingman à dit :
Being badly rejected on the first try is the best thing which can happen to you, after you don’t care anymore, you know it doesn’t hurt so you are not afraid
C’est un sage homme, faudrait que je vous en parle un de ces jours il est impressionnant. Pour ceux qui parlent pas anglais en gros il dit que si on se fait rejeter au début, on rentre dans un état d'esprit plus positif, vu que l'on sait que c'est pas si affreux que ça et qu'il n'y à rien à perdre.
Au final j'étais plutôt content de moi, j'ai réussi à dépasser la peur d'approcher, rester confiant et ne pas paniquer quand une fille me testait, et surtout sortir en solo. Ne pas être dépendant des autres pour passer un bon moment est un sentiment génial, faudrait que je le fasse plus souvent.
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  • [0] Like ! le 21.01.12, 19h16 par FK
Tomorrow is Saturday

Faut que je vous parle un peu des mecs avec qui je traine, c’est des australiens rencontrés dans le Lair local. Tout les premier jeudi du mois ce lair se retrouve pour boire un verre, rencontrer les nouveaux membres etc. Bref depuis je n’y traine plus trop mais je me suis fait 3 super potes avec qui je sors régulièrement. Ces mecs sont juste énormes.

On est sorti à deux, avec celui qui a le meilleur niveau. Contrairement à moi il est super à l’aise avec les kinos, et escalade très très vite. Et ça marche.
On se retrouve là ou j’étais la veille, c’est un peu tôt, on discute et loupe quelques opportunités. On a toujours du mal à se lancer au début, de vrais diesels. Vu que c’est mort on bouge à un autre endroit, où une fois rentré et attendant mon pote je remarque deux filles assises autours d’une table en plein milieu, l’endroit est petit, la musique est encore plus forte...

Tant pis c’est trop tard Lucette je me lance. C’est dur, non pas car je sais pas quoi dire, mais car je dois répéter 2 fois la même chose pour me faire comprendre. Dur de créer de l’intérêt dans ces conditions. C’est là que le wingman entre en jeu et après avoir discuté avec nous propose de bouger dans un endroit plus calme en sous sol, ce qu’elles acceptent.
On parle alors de leurs passions, sujet qui a naturellement dérivé sur les tatouages puis les photos pornos.

Je suis malpoli les australiennes n’ont pas été présentées, elles on 20 ans, une petite brune et une blonde plus grande. Wingman s’occupe de la brune, ce qui me laisse le champs libre pour discuter avec la blonde, qui est diablement sexy. La blonde échappe pour aller au toilette alors j’en profite pour faire de même, mon pote tente le kissclose, et prend son numéro. Je fais de même avec la blonde qui me tend son téléphone, je lui tend alors le mien. Elle galère un peu, ça la fait rire, et me montre son chat qui est en fond d’écran de son portable.

Là je me dit merde c'est une folle elle a son chat sur son portable… mais mes craintes se vaporisent quand elle me dit qu’il s’appelle Ninja. Je veux dire, si elle appelle son chat Ninja elle est surement cool.

On bouge ensuite, elles savent pas ou aller, on leur dit que l’on retourne au Birdee, ce qu’elles font aussi, c'est bon signe. Mon collègue passe à la vitesse supérieure en initiant le kino sur le chemin. La blonde quand à elle semble plus distante et moins réceptive. Cette crainte se confirme sur le dancefloor, où la brune danse avec mon wingman pendant que la blonde semble réservée. Je danse avec elle, la rapproche de moi, mais rien à faire ça colle pas. Pire, se sentant délaissée elle va tout faire pour empêcher sa copine de se laisser embarquer, à coup de viens on va prendre un verre ou de je te prend la main pour te faire tourner dans le but à peine caché de t’éloigner du mec.

On décide de partir de ce club à ce moment, on a les numéros au pire, et on sent que ce soir rien ne pourra se faire avec elles. Je lui enverrai un texto bientôt, on sait jamais.

J'ai abordé quelques filles ensuite mais rien de bien intéressant. Ah si juste avant de partir du club j'ai remarqué deux filles qui buvaient un verre, j'ai testé le direct game en club, et ça a pas marché mais je me suis bien marré.
Mon wingman c'est fait aborder par une bombe qui venait d'embrasser quelqu’un d'autre, extravertie, et consciente de l'effet qu'elle fait sur nos pauvre hormones. Il a essayé de l’emmener à sa voiture mais sur le chemin elle lui a fait le même coup qu'au mec précédent, et à mis les voiles.

Avant de rentrer une fille m'a demandé une cigarette, dans ce cas ce que je fais c'est que je lui dit que pour l'avoir il va falloir gagner à un petit jeu, puis on joue à pierre papier ciseau, c'est assez marrant. J'aurais dû faire de même pour le briquet. Bref l’intérêt c'est d'avoir quand même une interaction, puis si la fille voulait juste me prendre pour un pigeon elle a vite fait de partir sans même prendre la peine de jouer :mrgreen:

And Sunday comes afterwards... et comme je n'ai presque pas bu je me sens bien, yeah!
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  • [0] Like ! le 10.01.12, 04h43 par Fwi Man
Holden ça ne m'étonne pas... ce quartier est assez spécial.

Hier soir j'ai fait l'erreur de la facilité, on ne m'y reprendra plus.

La reprise du boulot cette semaine avait le gout un peu amer des baignades dans le lagons révolues, des après midi à la plage terminées , sans compter le fait que mon rythme circadien était complétement foutu. Je suis fait pour vivre la nuit je crois.
Bref passer d'un 4h-midi à 22h-6h m'a tué, et j'ai du sacrifier ma soirée du vendredi sur l'autel de celle du samedi, plus prometteuse.

Mes potes sont un peu en galère d'argent, et en cette nouvelle année ils économisent, sont dans une optique d'amélioration de leur Lifestyle ce qui fait passer le pickup au second plan. C'est tout à leur honneur, mais du coup je me retrouve sans wing pour le moment. Peu importe l'envie est toujours aussi forte, et je suis prêt à sortir en solo plutôt que d'attendre qu'ils soient prêts à m'accompagner.

Solo mood donc ce samedi soir, encore mindfucké par le générique du nouveau Millenium que je vient de voir, je me motive doucement en écoutant de la musique et en mattant des vidéos.

J'y serai allé j'en suis sur, j'aurais appelé un taxi, j'aurais vu défiler les buildings illuminés et leurs reflets dans l'eau de la rivière du haut du Story Bridge, j'en serais sorti et je serais rentré dans le premier club pour aborder la première poupoune qui se serait trouvée dans mon champ de vision, j'aurais... oui mais voila tout c'est passé autrement.

Mon coloc voulait sortir, sa copine aussi, j'ai choisi la facilité, je suis sorti avec eux, et j'ai passé une soirée assez minable. Le truc c'est qu'en sortant avec eux je me suis retrouvé à devoir supporter leurs mimiques de couple, ainsi que les "tu devrais parler à celle là, ou celle là". J'ai horreur qu'on me dise ça et je bloque. Par contre quand j'ai envie je peux aborder sans problème, c'est bizarre, je fonctionne pas sur commande.
On s'est assis à une table, pas de bol je n'avais pas de tabouret, du coup je me suis assis sur la table, rien à faire. Derrière moi une fille s'est levée pour parler à un copain d'en face, et sa copine d'à coté a reculé la chaise pour lui faire la bonne vieille blague de la chaise qui n'est plus là quand on se rassoit. C'est pas cool, surtout qu'elle était bourrée, mais moi j'ai pris la chaise et me suis assis dessus en faisant un grand sourire à la copine malicieuse auprès de qui je suis devenu le complice d'un instant.
La victime ne s'est pas assise, elle a flairé le truc, pas folle, et m'a dit un truc dont je ne n'ai rien capté. C'était surement pas important, je suis resté sur ma chaise, et elle s'est assise sur mes genoux. Elle avait les fesses chaudes, et j'aurais du lui murmurer un truc dans le creux de l'oreille (you know you will probably feel something if you stay here :) ), en lui passant les bras autour de la taille...
Mais non j'ai rien trouvé à mieux de faire un sourire niais à mes colocs et à commencer à parler comme si de rien n'était. Bref la fille en question est partie, et même si elle ne tenait pas en place non plus, l'alcool la rendant un peu hyperactive, je m'en veux de ne pas avoir saisi une opportunité servie sur un plateau d'argent.
Mais c'était positif, on s'est marré avec ses potes, et m'a donné un peu d'énergie pour le restant de la soirée.

Il était presque minuit, ce qui est déjà tard ici, et la soirée commençait à se transformer en saucage fest. Par ailleurs, j'ai remarqué au moins 10 players du Lair de Brisbane dans ce club, en restant en groupe en plein milieu, en envoyant l'un après l'autre leurs apprentis en mission opener, ils ont littéralement plombé l'endroit à coup de clichés. Bref il était temps de bouger dans un autre lieu.
Mais je n'y suis pas resté, le couple s'est mis à danser sur le dancefloor. Je me suis cassé, et je me suis retrouvé en mode solo sans vraiment m'y être préparé. Pas grave, j'aime bien me retrouver tout seul en plein milieu de la foule. Ce quartier est assez incroyable, il y a un monde fou, c'est actif, et d'un coté ça m'a boosté mon énergie donc je me suis senti d'aplomb pour retourner dans le premier club. En commandant une vodka au bar j'ai repéré deux filles prêt de la zone fumeur, et je suis allé leur parler une fois mon verre à la main.
J'ai remarqué qu'elle avait un pantalon, ce qui ici vous assure à 95% que la fille est lesbienne, ou Francaise ( :mrgreen: ). Je ne me suis pas trompé. L'une des deux était sympa et ouverte mais l'autre était littéralement conne, je vous passe les détails. Elle s'est un peu énervée quand elle m'a dit qu'elle était lesbienne et que je lui ai répondu que ça me m'étonnait pas car elle en avait l'air.

:pokerface:

Je peux manquer de tact parfois... mais rétrospectivement c'était assez comique. Je me suis bien chié dessus avec ces deux filles, mais je regrette pas de leur avoir parlé pour autant.

Je suis rentré à la maison ensuite, après avoir fait un petit tour dans un autre club, mais il était presque 2h du mat et l'ambiance commençait à être vraiment peu propice, trop de gens alcoolisé, trop de mecs, et mes putain de lentilles commençaient à glisser sous mes paupières.

Bref c'est pas un FR comme on aime en lire, j'ai pas choppé ce soir, pas de numéro, KClose ou FClose, mais je me dit (comme un des article de FTS) que les échecs sont un appel à la progression, et que même si le résultat n'est pas là je suis quand même un peu content de m'être bougé le cul pour continuer la soirée seul après avoir prit congé des deux tourteraux.

Vous vous souvenez des deux filles que moi et mon pote avons rencontré la semaine dernière, une des deux avait son chat en fond d'écran. Je lui ai envoyé un sms mais elle a pas répondu, c'était un peu attendu mais fallait que je tente le coup.
Mon wing par contre a décroché une date avec la brune le lundi suivant, ainsi qu'un bj dans sa voiture dans la foulée. Il n'a pas d'endroit pour ramener les filles, ce qui explique comme je le disait au début qu'il veut se concentrer sur ses finances en ce moment. Deux jours après il la baisait dans le jardin botanique du centre ville, et je crois qu'il est tombé sur une fan de Twilight, qui a oublié de lui préciser que c'était peut être pas la bonne semaine du mois pour faire du rodéo dans un jardin public.
Il a dû se trouver une place tout au fond du bus pour que les autres usagers ne voient pas le sang sur ses vêtements, sans parler de l'odeur ce qui l'aurait fait passer pour un serial killer en puissance... cool story
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  • [0] Mdr !! le 21.01.12, 19h17 par FK
Cool ton journal, ça fait pas mal envie tout de même.
C'est bien que tu sois à l'aise en sortant seul, c'est pas évident je trouve.
J'étais justement en train de lire le dernier post de ton journal, je réfléchissais à un truc intelligent à dire, mais j'ai pas encore trouvé, je vais le lire depuis le début.

Je suis pas à l'aise en sortant seul, loin de là. C'est pourtant dans ces moments que j'ai rencontré le plus de gens intéressants, sinon je reste avec mon cercle social, qui faut bien le dire en tant qu'expat est limité.

Pour l'instant je me fait violence car je veux pouvoir me passer de support, mes wings ne seront pas toujours là pour moi, et je veux être capable de contrôler mon destin tout seul. Car c'est avant tout une quête personnelle, et à chaque fois que je sors avec un wing qui se retrouve à parler (ou s'en va) avec une fille je me sens con et confronté à mon impuissance, je bug, et mon énergie se retrouve à 0. Il faut que je sois capable de construire ma confiance sur des bases plus saines et solides.
Le point positif c'est que moi qui auparavant attachait bien trop d'importance au regard des autres commence à me foutre royalement de ce que les autres peuvent bien penser si je suis seul, ou si je me fait rejeter par un set un peu trop hard. Le sentiment d'autonomie et d'accomplissement que ça me confère suffit à combler et même surpasser la gène occasionnée dans les moments de doutes. Je m'imaginais plus sensible et fragile que ça.

Par contre je picole un peu trop quand je sors seul, je suis pas bourré mais je commence à dire des conneries et être malpoli avec les lesbiennes, et ça c'est pas cool. Et comme je veux me mettre au daygame (mais qu'est-ce que j'attends...) je me vois mal m'enfiler des vodka red-bull avant d'aller opener une jolie fille assise sur un banc.

Content que mon journal puisse faire envie, je l'aurais pas imaginé...
Mais si il fait envie. Le soleil, l'exotisme, les kangourous, et tout.

Sérieusement, c'est toujours motivant de voir un type qui, loin de chez lui, se démerde pour draguer, fait de son mieux, et se bouge le cul seul si il le faut. C'est forcément positif et motivant.
Bon au moment où les français finissent à peine leur shopping je suis déjà rentré de ma soirée. 9 heures de décalage, du coup l'un des effets secondaires c'est qu'en plein après midi ma sœur reçoit des messages de moi bourré. Ça peut être cocasse.

Soirée de merde.

Les conditions étaient bien réunies pourtant, après une soirée à la maison hier avec des français assez arrosée (la soirée, pas les français) j'ai fait une grasse mat, un saut dans le spa, je suis allé chez le coiffeur, j'ai fait une sieste de trois heures... bref aucune chance que cette fois ci je me retrouve crevé en pleine soirée.
Le truc c'est que maintenant j'ai plus envie de dormir, donc j'en profite pour écrire sur mon journal.

Je suis parti rejoindre la bande dans le quartier de la Valey vers 20h30, après qu'une française soit passé récupérer son Goon qui l'attendait dans le frigo.
C'est quoi le Goon? Ahh... c'est un carton de 4 litres de vin vraiment dégueu, le seul alcool que les français fauchés peuvent se payer ici. Pas étonnant quand la bouteille de Vodka est à 40 dollars, soit à la louche 32 euros. Sur la boite c'est écris qu'on peut y trouver des traces de poisson et d’œufs... Plein de protéines comme dirait ce cher Bear Grylls.
Ce truc tappe sur le système, et vous fiche une gueule de bois monumentale le lendemain.

La française dont je parle à 18 ans, pas mal, mais le problème c'est que j'arrive pas à la cerner. Elle passe son temps à boire et fumer, se fait virer de ses jobs toutes les deux semaines... c'est pas une fille à présenter à mamie. Un peu manipulatrice et profiteuse sur les bords, le genre de fille qui ramènera un mec chez elle pour le laisser planté sur le palier, histoire de ne pas avoir à payer le taxi. Physiquement elle est pas mal par contre, quoique le fait d'habiter à coté du Mc Do ne lui réussisse pas.

On commence à 20h30, en faisant le tour des clubs pour se faire tamponner les bras. Tactique astucieuse car certains clubs deviennent payant après 21h30, sauf pour ceux qui sont arrivé avant. Je me retrouve avec trois tatouages sur les avant bras.
On doit être quatre, mais deux se font attendre, et passeront leur soirée à bouger sans prévenir, on a perdu notre temps à essayer des les trouver. Ils étaient bourrés en plus les cons. Sobres ils restent plantés à ne rien faire et bourrés l'un des deux open comme un porc et devient vraiment lourd. Je me demande ce que je fait avec eux parfois. Heureusement le troisième est actif, ne bois plus et à un bon état d'esprit.

Je sais pas pourquoi ce soir je ne me suis pas amusé, j'avais même pas envie de m'amuser. Toute la scène clubbing commence à me saouler profondément. Parler à une fille ou deux, répéter car elle n'a rien compris, lui crier dans les oreilles pour au final se faire jeter c'est plus trop mon idée du "fun". Je l'ai fait un moment mais là je sature. La concurrence en club, quand on fait 1m65 n'aide pas. Il parait que je suis mignon pourtant, mais je me trimballe encore un tas d’insécurités, qui ressurgissent souvent en clubs.

Des fois je me dis que ce serait plus facile en France, que je passe à coté d'un truc en restant ici. C'est chiant car je veux rester, tout me pousse à rester en Australie sauf mes potes qui me manquent et la barrière de la langue qui m’empêche de rencontrer des filles. Je me pose aussi des barrières, c'est possible, j'sais pas.
J'ai pas mal d'amies en France avec qui il y a un bon feeling, ici non, et ça me fait déprimer.

On a bouncé, est passé de clubs en clubs, pour au final ne pas faire grand chose. Mon wing a opené quelques filles mais ça n'a rien donné ce soir. On a atteint un point ou on ne savait plus quoi faire pour se motiver, changer d'état d'esprit et finalement le plus important s'amuser.

Un peu avant de partir j'ai vu une fille seule au bar, et j'ai surtout remarqué un tatouage sur son pied. "Woody" qu'il disait.

Une file seule au bar dans un endroit pas bruyant... j'y suis allé. Au moins j'ai pas eu peur d'approcher. Je crois que mon amertume vient du fait que il n'y a pas eu beaucoup d'occasions ce soir, que certaines se présentaient mais dans des conditions pas favorables (trop bruyant souvent) et que je suis aussi trop difficile au niveau fille. L'australienne cliché avec le faux bronzage, les extensions de cheveux... j'ai l'impression qu'elles se ressemblent toutes c'est dingue, et c'est pas ce que je recherche. Bref voila ce que j'ai dit:

- Who is Moody?
- Ahh this is my god...
- Your god? What do you mean?
- Yeah that's my puppy...
- Ah your dog! So you have your dog name on your foot?

:pokerface:

Pourquoi chaque fille que j'open est accroc à son chien ou son chat? C'est un truc qu'il faudrait creuser car ça me dépasse. En lui parlant je me disait qu'elle allait avoir un tatouage avec le nom de son chien mort dans quelques années, que ça la ferait déprimer... que c’était triste mais je me suis dit que c'était pas un truc à dire.

On a parlé de chiens... c'était pas trop intéressant, je lui ai dit que j'en avait un en France, du coup elle m'a parlé de ça. J'ai raconté qu'on en avait un qui était farouche car il attaquait nos invités sans prévenir, puis on a parlé de France, de Paris, de Vin... jusqu'à ce que la barmaid lui tende son verre et qu'elle me dise que c'était sympa de m'avoir rencontré. Je lui tend alors la main en lui disant que je ne connais même pas son prénom. Elle me le donne avec le sourire, me demande le mien. Elle est mignonne quand elle sourit, elle est probablement mignonne quand elle ne sourie pas d'ailleurs, mais vu qu'elle aura passé tout le temps à sourire je peux pas l'assurer.

Puis elle est partie, j'ai pas osé prendre son numéro, une voix débile dans ma tête m'a soufflé "non elle va trouver une excuse bidon pour ne pas le donner, ou elle répondra pas si tu la rappelle". Quand je parlais plus tôt de mes insécurités... bordel. Je me suis basé sur des suppositions quand dans le même temps elle continuait à me poser des questions, ce qui est un fait, positif qui plus est.

Enfin au moins c'est pas une nuit perdue, la discussion c'est bien passée, comme quoi quand c'est pas trop bruyant je me débrouille pas trop mal, je bafouille pas, je plongeais mon regard dans ses yeux... je souriais.

C'est la seule action de la soirée.

Je sais pas si je devrais continuer à sortir comme ça... les clubs bruyants où je peux même pas parler je crois que ça engendre plus de la frustration qu'autre chose. C'est possible que ce soit juste une remise en question temporaire... ça va surement s'arranger, il ya des hauts et des bas.

C'est quand même hard, ça devrait être simple, mais pour quelques raisons c'est tout le contraire, j'essaie mais j'y arrive pas... et je suis à la limite de la démotivation.

Il y a aussi de l'incompréhension "Pourquoi ça ne marche pas?".

J'avais parlé de commencer le daygame, ou plutôt de rencontrer des filles en journée, hors de toute cette scène clubbing, le problème c'est que j'arrive pas à vraiment me mettre dans le bon état d'esprit rapidement. Aborder ponctuellement et spontanément dans la rue, n'importe où j'y arrive pas (encore, restons optimistes!). Je reconnais que pourtant ce serait bien plus en accord avec mes objectifs.
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  • [0] Encore le 22.01.12, 21h23 par Bazz
Pas mal du tout, continue comme ça, je sens un grand potentiel en toi (la force est très puissante dans sa famille)
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  • [0] Yesssss! le 22.01.12, 02h43 par Hank Chinaski
Hier c'était l'Australia Day, journée célébrant la création de la première colonie britannique sur le continent.
J'ai du aller sur Google car mes colocs australiens n'ont pas pu me l'expliquer, faut dire qu'ici c'est plutôt un jour férié on tout le monde picole autours du barbeuk.

On est sorti le soir, dans un bar/boite du centre ville. Un bar plein de sacs à vin, où trouver quelqu'un de sobre relève de l'exploit. Tout se passait bien, on dansait, la copine de mon coloc m'a même présenté à une jolie petite brune qui dansait à coté.
On a discuté vite fait, la musique au milieu du dancefloor et ses bouchons d'oreille n'aidaient pas vraiment. Elle était mignonne avec ses bouchons d'oreille, ça lui donnait un air un peu fragile, elle qui se bagarrait déjà pour rester debout bousculée par tout les boulets qui gravitaient autours.

Parler étant impossible, je continue à danser quand un des autres colocs sous ecstasy tente sa chance. Il est entreprenant, un peu trop pour elle. La tactique du "je renverse mon verre de whisky coca sur ton bras" ne marche pas vraiment non plus. Je la sens qui se décale sur la gauche pour s'en écarter, le regard un peu gêné et embarrassé, et avec moi sur la gauche je la sens de plus en plus proche, elle me colle. Au bout d'un certain temps il abandonne, c'est un mec sympa dans le fond, que l'alcool a juste rendu un peu maladroit.

Mais il est temps de filer au chiotte car j'ai une grosse envie de pisser, et là c'est le drame.

Je me faufile, me fraye un chemin parmi les masses en sueurs aux gestes désordonnés, pour la plupart faisant une tête de plus que moi. Je glisse mon bras pour doucement me créer une ouverture. Là, une blonde se retourne et me pousse, crie un truc qui après traduction devrait donner ça:

"Ouaich zyva kes tu veu toa, kes tu m'agress p'tain"

Elle essaie de le chopper le bras, me pousse, je n'en crois pas mes yeux, wtf.

Une vraie folle, une teigne, je ne sais pas ce qui m'a retenu de lui filer mon poing dans la gueule, sa réaction étant tellement inappropriée et disproportionnée. Peut-être que je ne suis juste pas assez violent pour ça. Tout mes potes et les gens d’à coté ont assisté à la scène.

Ça m'a tué.

Je sais que y a rien de personnel, mais la pensée de cette tarée m'a suivie toute la soirée, mon mojo a dégringolé. Ça a fichu ma soirée en l'air. Pourtant je sais pertinemment que personne ne devrait pas pouvoir influencer mon humeur comme ça... mais j'ai pas pu le contrôler.

Après ça une jolie brune qui dansait à coté de moi m'a donné un gentil coup de coude, j'ai flippé.

C'était juste une invitation que j'ai fouaré en beauté, comme je suis jamais à l'aise dans tout ce qui est non verbal je me suis senti obligé de parler. Je lui ai raconté qu'une fille avait essayé de me frapper, ce à quoi elle a répondu qu'elle, elle ne me frapperais pas, avec un petit sourire en coin

Elle s'est mise à danser en face de moi, je l'ai prise par la hanche, elle m'a enlevé la main de là, et s'est barrée.

J'ai rien tenté avec la jolie petite brune aux bouchons d'oreille qui était resté là depuis le début.
Tout ce que j'ai fait c'est imaginer après coup ce que j'aurais pu dire, mais ça ne sert à rien.

J'avais plus trop envie de m'amuser après l'histoire de la folle, j'avais juste envie de me barrer et tout foutre en l'air, et ça malgré les jolies filles qui dansaient autours de moi (je l'ai remarqué,mais sur le dancefloor je suis une quiche, non verbal quoi...), les deux filles qui m'ont abordé quand je me dirigeait vers la sortie...

Juste plus envie.

J'étais pas mal déprimé une fois rentré, heureusement que j'ai refusé l'ecstasy qu'on m'a proposé sinon j'aurais fini en bad trip. Là ça va mieux, j'essaie de me détacher de ça vu qu'il n'y a rien de personel mais c'est pas si simple.
J’espère juste que ça va pas me bloquer pour mes prochaines sorties.
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