10 principes de réussite (professionnelle / personnelle)

Note : 7

le 20.01.2012 par FK

0 réponses / Dernière par FK le 20.01.2012, 12h27

Le taf, on y passe 8h par jour minimum, et c'est loin d'être facile tous les jours. Ce forum est là pour échanger autour de tous les sujets en lien avec votre vie professionnelle.
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Je vous reproduit un article plein de sagesse que j'ai trouvé ce matin, un peu par hasard. Je ne connaissais pas l'auteur, mais ce qu'il dit me paraît très juste.

Source : http://ralph.davidovits.net/petites-lec ... a-vie.html

10 principes de réussite dans la vie professionnelle

L'expérience m'a donné des leçons que j'essaye d'appliquer au quotidien dans ma vie professionnelle (et parfois personnelle) quand on a des responsabilités et des décisions à prendre.

1. Pour convaincre son adversaire, il faut le respecter et ne jamais le considérer comme un imbécile. Son point de vue et ses préoccupations sont différents des miens. Ils sont justifiés à ses yeux, même si, de mon côté, je ne les partage pas. Il a ses raisons et je dois composer avec.

2. Il est inutile de forcer le passage si les gens ou l'environnement ne s'y prêtent pas. Une révolution industrielle, culturelle ou scientifique est souvent rejetée, car elle remet en cause trop d'idées préconçues, trop d'habitudes. Il faut toujours y aller par étapes. Ce qui aboutit au point 3.

3. Pour diriger et bien gouverner, il faut découper ses actes en une suite de séquences, en gardant en tête la mission à réussir. Les cadres sont chargés de l'exécution de cette suite de petites tâches. C'est notre responsabilité de toujours s'assurer et vérifier qu'elles sont toutes accomplies et qu'elles respectent le plan d'ensemble. Toujours vérifier, quitte à ne pas faire confiance. Cela paraît évident, mais c'est comme cela qu'on évite les erreurs.

4. Un problème a besoin de mûrir pour être traité. Cette pensée est à rapprocher du proverbe: « on a toujours tort d'avoir raison trop tôt ». Vouloir régler des problèmes trop tôt alors que peu de monde en a vraiment conscience, c'est faire face à un mur d'incompréhension. Il faut faire de la pédagogie et progresser pas à pas pour atteindre son objectif.

5. Il est essentiel de respecter les règles et le droit à tout moment. Au delà du conseil de bon sens, ces règles forment un cadre à l'intérieur duquel nous nous exprimons librement. Si elles deviennent étouffantes, il faut changer d'orientation, mais ne jamais tomber dans l'illégalité. Sinon, cela vous sera reproché un jour ou l'autre à cause d'un contrôle, d'un oubli ou d'une trahison. Un sport est fait de règles. Si on ne les respecte pas ou qu'on accuse l'arbitre, autant changer de discipline ! Dans la vie et en affaire, c'est pareil.

6. Il faut respecter une certaine morale. D'abord pour soi; cela exige de bien se connaître et de faire un travail spirituel. Ensuite, on le fait pour les autres qui vous prendront pour modèle et vous respecteront. Cette morale devra être positive et bénéfique, c'est-à-dire qu'elle ne sera pas pensée pour votre profit égoïste, mais pour le bien de la communauté.

7. Écouter son instinct. C'est cette petite voix qui dit ce qui est bien ou mal, que vous avez raison contre tous, que vous avez fait le bon ou le mauvais choix, que c'est ou non la bonne personne, une impression de confiance ou de malaise; vous sentez quelque chose qui dépasse le moment présent. Là aussi, il faut bien se connaître, faire un travail spirituel et de méditation pour être capable de taire ses désirs, ses besoins, laisser de côté la volonté des autres et l'influence extérieure. C'est dans ce silence de l'esprit que cette intime conviction nous donne la réponse.

8. Il faut accepter de perdre. C'est comme gagner, cela fait parti du jeu. C'est une éventualité qu'il faut savoir assumer. Bien qu'on pense avoir eu toutes les données, pris les bonnes décisions au bon moment, avoir bien agit, il arrive que les éléments soient contre vous. Accepter la défaite ou l'erreur permet d'éviter des conséquences désastreuses. Beaucoup de gens préfèrent fuir la vérité et sauver la face par un mensonge. Malheureusement, cette attitude crée beaucoup de dommages autour de soi (aussi bien financier qu'humain). « La réalité a toujours raison ».

9. Plus une organisation est ancienne, plus elle génère des contraintes qui ralentissent son propre fonctionnement. C'est une loi de l'évolution qui concerne toutes les organisations. Avec l'âge, les règles s'accumulent au point où elle atteint l'immobilisme. Elle ne s'aperçoit pas de sa lourdeur, de son inefficacité, de son autisme hors des réalités, atteignant un narcissisme total. Ses règles n'organisent plus, ne protègent plus, leurs accumulations étouffent et créent un sentiment de rejet ou de résignation. Seuls les individus suffisamment éloignés du centre de décisions parviennent à faire quelque chose, et à chaque fois qu'ils le font, ils violent une demi-douzaine de règles. Contredire les règles et le droit (règle 5) est parfois salutaire, si on agit en respectant une certaine morale (règle 6) et en écoutant son instinct (règle 7). Mieux, si on en a le pouvoir, il faut imposer une rupture, appliquer une nouvelle méthode et parfois se séparer de toute une équipe afin qu'elle ne conserve ni ne transmette ses anciennes habitudes. Ce n'est pas facile à appliquer ni à expliquer, mais la sauvegarde des intérêts collectifs est parfois à ce prix.

10. Il y a 5 conditions de réussite d'une réforme.
1- Faire une seule réforme à la fois.
2- Pas de décision unilatérale ou dans un cadre qui joue avec les symboles (pas de cérémonie, de discours, de loi, mais plutôt le contrat, la négociation, la pédagogie), et jouer sur un ton moins formel, voire officieux, pour dédramatiser. Si nécessaire, la symbolique ne sera utilisée que lorsque le processus sera fini et prêt à être appliqué.
3- Ne pas faire d'annonce. Toute annonce de réforme fait peur, et s'organise la « résistance » et le refus. Mieux vaut maintenir le secret pour éviter les fantasmes qui nourrissent cette peur du changement.
4- Impliquer dans la préparation et la négociation toutes les personnes sur lesquelles va s'appliquer la réforme. On discute avec tout le monde, les exécutants comme les employés (les chefs ne sont pas les seuls concernés). Elle sera ainsi bien adaptée, mieux accueillie et mieux appliquée avec efficacité.
5- Ne pas s'imposer de délai avec une date limite, car pour le respecter on s'oblige à une dernière concession et à un rapport de force qui peut pourrir la conclusion du projet.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 20.01.12, 12h42 par Bob77
  • [+1] 100% d'accord le 20.01.12, 16h24 par sophie_is_happy
  • [+1] A lire le 20.01.12, 23h03 par Trip Fontaine
  • [+1] Pertinent le 27.02.12, 11h08 par Thom-Pouce
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