the-stalker a écrit :Ce ne sont pas ceux qui savent le mieux parler qui ont les meilleures choses à dire
c'est vrai, je ne compte plus le nombre de sombres crétins qui peuplent cette société et qui passent leur temps à débiter des conneries sur des tas de trucs tout ça pour se rendre intérrésants. une bellle bande de merdeux.
Tu confonds "parler beaucoup" et "bien parler", il me semble.
the-stalker a écrit :ya pleins de gens qui ont pleins de bonnes pensées, des réflexions profondes sur des sujets tous plus vastes les uns que les autres, et qui pourtant ne peuvent pas en parler avec aissance et fluidité ou de la façon la plus appropriée pour faire comprendre leur pensée par les autres.
Des exemples ?
Perso, je suis d'accord avec Tulpa: communiquer, c'est énoncer une pensée et donc un reflet direct de la précision/clarté/pertinence de la construction intellectuelle. Quand on ne parvient pas à énoncer des idées, c'est que, bien qu'on a l'impression qu'elles soient claires, en fait elles ne le sont pas. Je m'en aperçois à chaque fois que j'écris une ligne de mon doctorat, d'ailleurs. Communiquer une idée qu'on croyait claire implique d'y mettre un sacré ordre et souvent, finalement, à la remettre en cause.
Puis dans cette question, il me semble qu'on confond deux choses qu'il faut distinguer. L'une tient à la forme de ce qu'on énonce (ça peut aller de la voix claire, à l'utillisation d'artifices rhétoriques) et d'autre part, le fond. Là dessus, penser une idée et l'énoncer, ce ne sont que deux faces de la même médaille. Même si on décide de considérer qu'un raisonnement est pourri, à partir du moment où quelqu'un a pu développer une argumentation pour la développer, c'est l'expression d'une intelligence. La meilleure preuve en est qu'en général, il faut être plutôt intelligent pour trouver une faille dans un raisonnement (=> discours) pourri mais bien construit.