L'amour propre: Savoir si on l'a et/ou comment le développer

Note : 6

le 04.05.2012 par Cloudy head

6 réponses / Dernière par Cloudy head le 20.05.2012, 15h09

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Alors voilà, vivant en ce moment même une expérience très douloureuse mêlant one-itis et remise en question de mes rapports avec les autres (meilleurs amis entre autre), voir même surement dépression, je me suis dis que même s'il ne fallait pas exclure une probable responsabilité de mon entourage, il fallait que je me pose la question de savoir si le problème ne venait pas une Nième fois de moi. Au passage, avant que la remarque ne soit faite, j'vais faire en sorte de recommencer un suivi psychologique.

J'en suis arrivé à une question qui me parait très compliquée, parce que ça concerne quelque chose que j'ai toujours eu du mal à identifier, à quantifier, à exprimer: L'amour propre.

Voilà maintenant 2 ans que je travaille sur moi même. J'ai changé mes fringues, j'ai changé d'attitude, j'ai essayé de développer mes passions (ça c'est encore en travaux), bref, je suis devenu quelqu'un que je respecte beaucoup plus qu'avant.

Mais à chaque fois que j'y pense, je me demande si je peux considérer que je m'aime vraiment. J'ai un égo sur dimensionné, il m'arrive souvent de mépriser des personnes malgré moi, et je suis très souvent en colère contre des gens qui ont quelque chose qui (selon moi) devrait me revenir, qu'ils ne méritent pas. Pour moi, depuis longtemps c'était des signes d'amour propre.

Mais là je me suis reposé la question (et je suis tombé sur cette page http://www.estime-de-soi-amour-propre.c ... e-soi.html que je conseille à ceux qui sont capables de supporter la traduction google (c'est ma seule hypothèse quant à l'origine de la syntaxe catastrophique de certaines phrases). Ca rappelle fortement ce qu'on peut trouver sur FTS, mais c'est posé différemment, ça m'a un peu fait changer de point de vue). Et je me suis rendu compte que je trouvais encore beaucoup de ces signes de manque d'amour propre chez moi.

Comment savoir si je m'aime vraiment ? Si oui est-ce que je m'aime de la bonne manière ? Est-ce que j'ai atteint un plafond ? Est-ce que je peux améliorer ça ? Je trouve toutes ces questions tellement peu précises que je me pomme totalement là dedans. Je me pomme tellement que je ne sais même pas où je veux en venir exactement :x

J'ai depuis un moment la sensation que si je ne trouve pas de solution à ce problème, je ne changerai rien dans mes relations avec les filles et je serais toujours pétrifié par la peur d'aller sarger. Je suis insecure à souhait.

Je me disais que le sujet pouvait peut-être vous intéresser et que par la même occasion vous pourriez éclairer ma lanterne ! J'attends vos remarques, philosophiques ou pas, développées si possible :)

Merci !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 06.05.12, 14h40 par Fugitif
  • [+1] Intéressant le 06.05.12, 21h49 par TrueLife
Cloudy head a écrit :Voilà maintenant 2 ans que je travaille sur moi même. J'ai changé mes fringues, j'ai changé d'attitude, j'ai essayé de développer mes passions (ça c'est encore en travaux), bref, je suis devenu quelqu'un que je respecte beaucoup plus qu'avant.
Extérieurement, j'imagine que tu plais davantage aux autres et donnes une sorte de sens à ta vie grâce à tes passions. Mais l'amour propre, est-ce que c'est juste ça ?
Je suis d'accord qu'il faut se prendre en main, faire 2-3 bons défis, se prouver qu'on est capable de quelque chose, pour avoir plus d'estime de soi. C'est déjà pas mal.

Après, y a quelque chose que je pense encore plus fort que ça : avoir des principes (ou en tout cas reconnaître les principes qu'on a toujours eu), les fixer une bonne fois pour toute et toujours les respecter. Les principes, c'est un peu ta propre loi, et si tu agis selon tes principes (tes lois morales donc), tu ne pourras qu'avoir du respect pour toi-même. Au contraire, tu peux aussi te remettre en question quand tu fais quelque chose que tu regrettes. Toi, moi, on a fait des trucs qui nous ont déçu dans la vie. Mais l'important c'est de s'en rendre compte, et de mettre les choses au clair pour de bon.

Il y a maintenant 3 ans je crois, je revenais du collège (juste après le brevet), et grand vide. J'ai fait le point sur ce qui s'était passé, j'ai listé des tas de trucs que j'ai regretté, et puis je me suis dit :"T'es vraiment qu'une merde, tu te plains, tu fais rien, tu fais confiance à des types qui vont te trahir, tu veux que les autres viennent vers toi mais tu fais rien pour eux...etc etc", et puis je me suis donné une ou deux baffes à moi-même (pas besoin d'appeler l'asile hein :p ), et j'ai voulu vraiment changer.

Bref, si tu veux te respecter toi-même, prouve-toi le : essaie de comprendre comment tu fonctionnes, sur quels critères tu fais confiance à quelqu'un par exemple, et respecte ces critères, ces principes. Prouve-toi que t'es quelqu'un de bien. Ou fais en sorte que les autres te le prouvent. Appelle des potes, fais leur plaisir (en organisant X truc par exemple), ils te le rendront. Fais la différence entre les trucs superficiels et ce qui est vraiment important pour toi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 06.05.12, 21h52 par TrueLife
Cloudy head a écrit :Alors voilà, vivant en ce moment même une expérience très douloureuse mêlant one-itis et remise en question de mes rapports avec les autres (meilleurs amis entre autre), voir même surement dépression, je me suis dis que même s'il ne fallait pas exclure une probable responsabilité de mon entourage, il fallait que je me pose la question de savoir si le problème ne venait pas une Nième fois de moi. Au passage, avant que la remarque ne soit faite, j'vais faire en sorte de recommencer un suivi psychologique.

J'en suis arrivé à une question qui me parait très compliquée, parce que ça concerne quelque chose que j'ai toujours eu du mal à identifier, à quantifier, à exprimer: L'amour propre.

Voilà maintenant 2 ans que je travaille sur moi même. J'ai changé mes fringues, j'ai changé d'attitude, j'ai essayé de développer mes passions (ça c'est encore en travaux), bref, je suis devenu quelqu'un que je respecte beaucoup plus qu'avant.

Mais à chaque fois que j'y pense, je me demande si je peux considérer que je m'aime vraiment. J'ai un égo sur dimensionné, il m'arrive souvent de mépriser des personnes malgré moi, et je suis très souvent en colère contre des gens qui ont quelque chose qui (selon moi) devrait me revenir, qu'ils ne méritent pas. Pour moi, depuis longtemps c'était des signes d'amour propre.

Mais là je me suis reposé la question (et je suis tombé sur cette page http://www.estime-de-soi-amour-propre.c ... e-soi.html que je conseille à ceux qui sont capables de supporter la traduction google (c'est ma seule hypothèse quant à l'origine de la syntaxe catastrophique de certaines phrases). Ca rappelle fortement ce qu'on peut trouver sur FTS, mais c'est posé différemment, ça m'a un peu fait changer de point de vue). Et je me suis rendu compte que je trouvais encore beaucoup de ces signes de manque d'amour propre chez moi.

Comment savoir si je m'aime vraiment ? Si oui est-ce que je m'aime de la bonne manière ? Est-ce que j'ai atteint un plafond ? Est-ce que je peux améliorer ça ? Je trouve toutes ces questions tellement peu précises que je me pomme totalement là dedans. Je me pomme tellement que je ne sais même pas où je veux en venir exactement :x

J'ai depuis un moment la sensation que si je ne trouve pas de solution à ce problème, je ne changerai rien dans mes relations avec les filles et je serais toujours pétrifié par la peur d'aller sarger. Je suis insecure à souhait.

Je me disais que le sujet pouvait peut-être vous intéresser et que par la même occasion vous pourriez éclairer ma lanterne ! J'attends vos remarques, philosophiques ou pas, développées si possible :)

Merci !
Pour moi, l'amour propre et le fait de s'aimer sont deux choses différentes.
L'amour propre, c'est savoir faire la part des choses entre ce qu'on accepte et ce qu'on accepte pas de faire, ou de se voir imposé. C'est "est-ce que je suis capable de me regarder dans le miroir".

Et ça, pas de miracle, ça vient en murissant, au fil de tes expériences, des choses que tu vas faire, de tes choix de vie, de tes prises d'initiatives, de la façon dont tu gères tes relations aux autres; tout ça va t'aider à mieux te connaître et à mieux placer tes frontières "acceptable / pas acceptable".
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 06.05.12, 21h51 par TrueLife
  • [+1] Constructif le 20.05.12, 10h43 par FreeMan
Yop les gars !

Désolé, vous avez pris la peine de me répondre et j'ai pris trois plombes avant de me décider à vous écrire, alors que j'ai eu tout le temps de procrastiner avec mes révisions :lol:
Après, y a quelque chose que je pense encore plus fort que ça : avoir des principes (ou en tout cas reconnaître les principes qu'on a toujours eu), les fixer une bonne fois pour toute et toujours les respecter. Les principes, c'est un peu ta propre loi, et si tu agis selon tes principes (tes lois morales donc), tu ne pourras qu'avoir du respect pour toi-même.
Pour moi, l'amour propre et le fait de s'aimer sont deux choses différentes.
L'amour propre, c'est savoir faire la part des choses entre ce qu'on accepte et ce qu'on accepte pas de faire, ou de se voir imposé. C'est "est-ce que je suis capable de me regarder dans le miroir".
Bon à ce niveau là, vous avez plutôt l'air d'accord tous les deux, si j’interprète bien.

Je pense qu'effectivement cette constance entre l'intérieur et l'extérieur, le fait de respecter ce qu'on veut, ce qu'on a définit comme obligatoire et interdit, permet de se respecter un peu plus, on peut le traduire par le fait qu'on ne s'est jamais trahis soi même alors on aime cette personne qui nous respecte. Okay.

Mais est-ce que ça s'arrête là selon vous ? Pour ma part, de plus en plus j'ai compris le principe de se respecter, je prend tout juste conscience que j'ai adopter certains comportements que je n'avais pas avant, c'est à dire que j'exprime mon mécontentement, je ne dis pas oui à tout le monde juste pour faire plaisir (sauf quand ça ME fait plaisir), et je sais surtout dire non quand quelque chose me fait profondément ch***.

Je commence à obtenir un vrai respect venant des gens qui me connaissent et que je laissais me prendre pour un con avant. Je leur montre qu'il y a des limites. Et ça c'est tout neuf chez moi.

Mais malgré ça, ben y'a toujours cette sensation de ne rien accomplir personnellement parlant. Je m'approche de mes objectifs, quand je veux quelque chose, j'me donne à fond etc... Mais y'a toujours cette sensation que je suis tellement loin d'être la personne que je voudrais devenir (et là je parle de devenir quelqu'un que je peux être en me développant moi même, pas en me transformant, cette personnalité que je bride probablement par peur de ne pas savoir gérer) que je me gaspille et que j'suis pas capable de grand chose au final.

Alors est-ce que se respecter soi même c'est la voie ultime de l'amour propre ?

FrenchKiss, tu parles de différencier "l'amour propre et le fait de s'aimer". Justement, toi, comment tu définis "s'aimer soi même" ?

Parce que si on peut réellement différencier les deux (et perso j'suis pas trop d'accord avec ça, mais j'suis curieux) j'aimerais savoir comment, pour pouvoir comprendre ma façon de me voir.

Encore merci pour vous réponses !
Cloudy head a écrit : Mais malgré ça, ben y'a toujours cette sensation de ne rien accomplir personnellement parlant. Je m'approche de mes objectifs, quand je veux quelque chose, j'me donne à fond etc... Mais y'a toujours cette sensation que je suis tellement loin d'être la personne que je voudrais devenir (...) que je me gaspille et que j'suis pas capable de grand chose au final.
Sois patient et tenace bordel! Si tu es sur la bonne voie y'a pas de questions à te poser.

D'après ce que je lis tes questions sur l'amour propre c'est juste du doute compulsif.

Tu fais ce qu'il faut pour que ça cartonne mais tu n'es pas encore celui que tu voudrais être pas vrai? Et du coup tu doutes de toi. Ce doute c'est juste un réflexe. Laisse-le de côté et continue ton petit bonhomme de chemin.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 20.05.12, 15h10 par Cloudy head
Cloudy head a écrit :Si oui est-ce que je m'aime de la bonne manière ?
La question véritable question est : Peut-on s'aimer de la bonne manière ?
Cloudy head a écrit :J'ai depuis un moment la sensation que si je ne trouve pas de solution à ce problème, je ne changerai rien dans mes relations avec les filles et je serais toujours pétrifié par la peur d'aller sarger. Je suis insecure à souhait.
Ok, mais si ta sensation est fausse et que les solutions sont ailleurs ?
Il y a des gens qui ne ressentent pas ce "manque d'amour" pour eux et qui n'ont pas de succès. Les deux ne sont pas forcément liés.

Ton but est de changer tes relations avec les filles ou bien de changer ton appréciation de toi-même ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Constructif le 20.05.12, 15h11 par Cloudy head
J'aime bien ta façon de parler de ça Terrigan :)
FreeMan a écrit :La question véritable question est : Peut-on s'aimer de la bonne manière ?
Oui c'est aussi une question intéressante. Mais est-ce que tu as la réponse ?
FreeMan a écrit :Il y a des gens qui ne ressentent pas ce "manque d'amour" pour eux et qui n'ont pas de succès.
Eh oui, mais je pense que j'me connais assez pour affirmer que c'est quand même le problème central chez moi, quand on voit mon parcours, je pense que c'est impossible de nier que tous mes problèmes relationnels ne sont pas principalement liés à mon manque de confiance, mon manque d'amour propre (il y a quelques années en tout cas), mon manque de capacité à comprendre mon fonctionnement et, paradoxalement, ma tendance à trop analyser chacun de mes mouvements.
FreeMan a écrit :Ton but est de changer tes relations avec les filles ou bien de changer ton appréciation de toi-même ?
Les deux mon capitaine ! Pour moi ces deux choses sont très proches.

Juste pour faire une petite parenthèse à ce niveau là: Le problème c'est que selon moi, me trouver une copine pour me sentir mieux, c'est moins bon sur le long terme que de me sentir mieux pour trouver une copine.
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