@Reborn: tu décris putain de bien la sensation que j'avais quand je combattais contre plus fort que moi en boxe thaï. Si j'ai conseille sa c'est pour apprendre la gestion de cette fameuse boule avant une situation difficile.
Mais aussi parceque une confrontation(la un sparring) Meme si sa se passe vraiment mal( j'ai bouffe un coup de genou super vénère dans le nez entre autre truc sympa) tu apprends a relativiser ton échec. Et c'est un cercle vertueux. Tu as moins peur de la confrontation. Moins peure du résultats et de nouveaux moins peur de la confrontation.
Et comme tu dis, si la confrontation sz passe bien pour nous on en tire une satisfaction un peu perverse.
Besoin de vider mon sac ...
Je ne vais pas répété ce qu'ont dit les autres, mais ici j'ai tilté. Bon déjà le mec n'aime pas bosser avec toi. Donc on peut être amené à penser que s'il veut te faire craquer, c'est qu'il veut justement t'emmener sur ta colère pour que tu fasses une erreur.Obiwan Kenobi a écrit : La dernière fois, on était tous les 2 dans le bureau. A la fin de journée, je m'en vais. Et en partant, il s'amuse à répéter des p'tites expressions à moi que je dis des fois. Et il a rajouté : je vais te faire craquer. Un peu sur le ton de l'humour, mais bon, je trouve pas ça très drôle. J'ai rien dit, à demain et ciao. Des fois j'ai du mal à comprendre les gens, pourquoi il me dit ça ? C'est naze et en plus c'est pas marrant.
Visiblement il a trouvé ton point faible. Je pense qu'il a compris que tu te plaçais assez facilement dans une démarche de victime, ce qui le conduit à en jouer. Concrètement, il n'a pas choisi de te les briser par hasard, il a choisi de te les briser parce que ça marche et parce qu'il sait qu'il t'atteint.
Déjà d'une part, tu es au taff, t'es pas là pour qu'on te les brise, pas là pour te faire insulter. Dire des choses sur le ton de la plaisanterie, c'est éviter des problèmes avec la hierarchie, mais ce mec tu l'emme**de profond. Des gens comme lui, on s'en tape.
Déjà prends confiance en toi. D'une, tu n'es pas un débile ou un attardé, ou si c'est le cas, étant donné que tu fais le même boulot que lui, il doit pas être bien plus futé, donc ça revient au même.
Prends conscience que ce que tu as vécu n'était pas normal. Se faire charier par tes potes, tu as peut etre toujours connu ça, mais ce n'était pas une situation épanouissante, une situation normale pour toi. De deux, il ne faut surtout pas que tu projettes cette mauvaise expérience sur les autres relations sociales que tu vas entretenir.
STOP La paranoia, des vannes au boulot, tout le monde s'en lance, donc c'est normal d'en recevoir. Par contre dès qu'un type commence à se justifier, ou à se laisser trop faire, les gens ont tendances à le vanner encore plus, et c'est encore pire s'il s'énerve. Prend confiance en toi, tu sais ce que tu vaux, tu sais ce que tu es, tu connais tes capacités, tu es comme tu es et on s'en bat les reins de ce que ceux qui te rabaissent pense de toi.
Sois aussi conscient que ceux qui rabaissent cache le plus souvent un malaise bien plus profond et se servent d'une tierce personne pour évacuer. C'est quelque chose que tu peux rétorquer d'ailleurs.
"Tu sais j'ai lu sur un site de psycho, que ceux qui s'entete à vouloir rabaisser quelqu'un manque cruellement d'estime d'eux même au point de dévaloriser quelqu'un pour se sentir mieux, mais bon c'est peut être pas un site sérieux
"Enfin bref, courage !!!
J'arrive après la bataille mais j'ai envie de t'apporter quelques unes de mes idées sur ton problème.
Beaucoup des commentaires ont déjà été faits d'une manière où d'une autre, et je suis particulièrement d'accord avec Holden qui dit que tu dois te sortir les couilles, parce que même si c'est difficile à entendre je sais pas où tu les as mises. C'est pas une fatalité et ça fait pas de toi une merde. Ca arrive de perdre des choses, moi je perds mes clés, toi t'as perdu tes couilles. Mais tu peux très bien les retrouver, et le fait que tu commence (enfin) à pousser une gueulante montre que t'es prêt à faire sortir Hulk un peu.
Ca commence par arrêter de te poser des questions. Pourquoi ils sont méchants? Est-ce qu'on se moque de moi? Ouai mais c'est pour rire non?
Tu as passé ta vie à endurer le manque de respect, donc il y a deux problèmes : le manque de respect et le fait que tu l'endures.
Pour le manque de respect : ne t'interroge pas autant, ça ne sert à rien. Même te demander pourquoi on te manque de respect: ça peut être constructif de comprendre l'image que tu dégages, par ton BL, etc, mais je pense qu'à ton stade, le changement doit vraiment venir du centre, pas de la surface (même si en effet, le BL affecte l'état d'esprit de la même façon que l'état d'esprit affecte le BL.) Le BL, les répliques, socialement comme en game ce sont des outils, mais uniquement pour soigner les symptômes : le manque de confiance lors d'une situation précise, dans un contexte social. Ça ne soignera pas ton mal-être profond. Ne pleurniche pas, mets toi des baffes et vis ta vie.
Je sais pas si tu as vu Spiderman 3: la scène ou Peter Parker se prend pour un bad boy en marchant comme un cake dans la rue sur du James Brown. Bon il a l'air un peu con. Mais est-ce qu'il s'en tape un seul instant? Il finit par aller séduire Gwen Stacy tranquillement parce qu'il est tellement persuadé que c'est un boss qu'il finit par dégager son propre style de dominance (même si il a l'air un peu coincé dans sa chemise et avec sa mèche de skateur.)
*Hm* au delà de cet exemple de geek ce que je veux dire c'est que selon moi il faut oublier le principe du "fake it till you make it". C'est pas en réfléchissant en avance à des répliques malines que ça va changer quoi que ce soit, tu vas réussir à fermer le clapet de quelqu'un une fois et puis ça va continuer, si c'est pas au boulot ce sera ailleurs.
Il faut que tu prenne conscience que ces mecs là cherchent juste à exploiter ce qui leur apparaît comme un être faible pour se convaincre de leur propre force. Ça vient d'une position de faiblesse de leur part. Ces gens là sont faibles. Il n'ont pas confiance en eux et cherchent à vampiriser des gens chez qui ce sentiment est encore plus exacerbé, pour se sentir moins faible et rentrer le soir à la maison et moins pleurer devant le vide de leur âme et l'insipidité de leur morne existence, car ce sont des merdes. Une fois que tu comprends ça tu as tout compris, et tu as déjà une force que n'ont pas la plupart des victimes qui ne comprennent pas la nature du rapport de force (qui est plus un rapport de faiblesses).
C'est ce qu'illustre superbement l'histoire d'ailether:
Je le sais parce que j'ai été, à l'époque du collège, des deux cotés de ce rapport. J'étais pas très socialement intégré, je traînais pas avec les plus cool, et je me prenais rateau après rateau des filles, en me faisant éloigner à chaque fois un peu plus des cercles "in". Mes comportements un peu à coté m'ont valu pas mal de railleries. Mais il y a toujours plus "bizarre" que soi. Et je ne manquais pas de leur victimiser leurs races. Je n'étais pas seul (ce qui n'est pas une excuse), mais c'est parce que j'avais déjà une assez mauvaise image de moi-même que j'ai ressenti ce besoin de moi aussi être un bourreau. C'est la nature humaine - on cherche à se rassurer en trouvant pire que soi, quand on n'est pas assez confiant pour avoir déjà suffisamment de force en nous-même.
Donc pour en revenir à Spiderman: fais comme lui! Prends-toi pour un ouf. Le conseil qu'on t'a donné d'aller faire du théâtre est très bon. Mais si t'as pas le temps, quand t'es chez toi, parle tout seul, fais le cowboy. Tu t'en fous personne te regarde. Prends toi pour un ouf, regarde Scarface, Bad Boys 2, 300, et fais toi kiffer à rejouer les scènes à la maison. Intègre dans ta tête que TU PEUX être un ouf si tu veux. C'est dans ta tête.
Cette adrénaline que tu ressens quand tu vois Jackie Chan qui se tape ou Spiderman au bout de sa toile (oui je suis fan de Spiderman), elle est dans ta tête. Quand t'es tendu sur ta chaise et que tu vibres au rythme des patates dégainées par Jason Statham, que tu te sens surpuissant : c'est dans ton corps que ça se passe. Prends l'habitude de mettre ton corps dans cet état, prends toi pour un patron. T'es un patron.
Va sarger (Si t'es ici c'est ans doute un de tes objectifs. Mais je pense pas me tromper en disant que t'as pas du beaucoup pratiquer.) Va chercher de l'adrénaline sur le terrain. Tu verras que quand tu auras su dépasser les premières réjections, tu te sentiras fort, courageux. Emmène cet état d'esprit partout avec toi.
Un dernier truc: pour ce qui est du fait d'endurer les manques de respect (qui ne vont pas disparaître du jour au lendemain), il y a deux écoles : s'énerver, et rester calme. LEs deux ont leur avantages. La stratégie de montrer ostensiblement que tu t'en fous, ça peut marcher - et le fait de ne pas répondre ou le fait de dire "on fait pas une place pour l'autiste?" relève un peu du même principe. Sauf qu'en ne disant RIEN, dans ton cas, avec tes insécurités, ça trahit plutôt ton manque de confiance.
Alors ne t’énerve pas, ne tape pas, mais exploite le fait que tes persécuteurs viennent d'une position de faiblesse. Il y a plein de façons de le faire, et le mieux c'est que tu y réfléchisse toi même et que tu intègres bien cette idée. Mais si tu veux pour t'aider au début quelques pistes, les stratégies d'AMOG sont pas mal. L'idée principale étant d'inverser le rapport de force, d'interpréter les choses à ta façon.
M.Tapette Frustrée : Tiens voilà l'autiste!
*Obiwan se retourne lentement. Il fait "viens" avec son index*
M. TP: Euh oui?
Obiwan *calmement, en souriant*: Pourquoi tu me suces la bite comme ça?
M. TP *commence à se pisser dessus*: Pardon?
Obiwan: Je sais pas, tu me regardes passer, tu m'interpelles, sois pas timide viens me parler si je te plais tant que ça.
M. TP: Euh..
Obiwan: Mais je préfères te prévenir tout de suite, ça restera purement amical. J'aime les femmes. Mais attention, j'ai rien contre les homos!
Tu vois l'idée ;)
Humblement votre,
Red
Beaucoup des commentaires ont déjà été faits d'une manière où d'une autre, et je suis particulièrement d'accord avec Holden qui dit que tu dois te sortir les couilles, parce que même si c'est difficile à entendre je sais pas où tu les as mises. C'est pas une fatalité et ça fait pas de toi une merde. Ca arrive de perdre des choses, moi je perds mes clés, toi t'as perdu tes couilles. Mais tu peux très bien les retrouver, et le fait que tu commence (enfin) à pousser une gueulante montre que t'es prêt à faire sortir Hulk un peu.
Ca commence par arrêter de te poser des questions. Pourquoi ils sont méchants? Est-ce qu'on se moque de moi? Ouai mais c'est pour rire non?
Tu as passé ta vie à endurer le manque de respect, donc il y a deux problèmes : le manque de respect et le fait que tu l'endures.
Pour le manque de respect : ne t'interroge pas autant, ça ne sert à rien. Même te demander pourquoi on te manque de respect: ça peut être constructif de comprendre l'image que tu dégages, par ton BL, etc, mais je pense qu'à ton stade, le changement doit vraiment venir du centre, pas de la surface (même si en effet, le BL affecte l'état d'esprit de la même façon que l'état d'esprit affecte le BL.) Le BL, les répliques, socialement comme en game ce sont des outils, mais uniquement pour soigner les symptômes : le manque de confiance lors d'une situation précise, dans un contexte social. Ça ne soignera pas ton mal-être profond. Ne pleurniche pas, mets toi des baffes et vis ta vie.
Je sais pas si tu as vu Spiderman 3: la scène ou Peter Parker se prend pour un bad boy en marchant comme un cake dans la rue sur du James Brown. Bon il a l'air un peu con. Mais est-ce qu'il s'en tape un seul instant? Il finit par aller séduire Gwen Stacy tranquillement parce qu'il est tellement persuadé que c'est un boss qu'il finit par dégager son propre style de dominance (même si il a l'air un peu coincé dans sa chemise et avec sa mèche de skateur.)
*Hm* au delà de cet exemple de geek ce que je veux dire c'est que selon moi il faut oublier le principe du "fake it till you make it". C'est pas en réfléchissant en avance à des répliques malines que ça va changer quoi que ce soit, tu vas réussir à fermer le clapet de quelqu'un une fois et puis ça va continuer, si c'est pas au boulot ce sera ailleurs.
Il faut que tu prenne conscience que ces mecs là cherchent juste à exploiter ce qui leur apparaît comme un être faible pour se convaincre de leur propre force. Ça vient d'une position de faiblesse de leur part. Ces gens là sont faibles. Il n'ont pas confiance en eux et cherchent à vampiriser des gens chez qui ce sentiment est encore plus exacerbé, pour se sentir moins faible et rentrer le soir à la maison et moins pleurer devant le vide de leur âme et l'insipidité de leur morne existence, car ce sont des merdes. Une fois que tu comprends ça tu as tout compris, et tu as déjà une force que n'ont pas la plupart des victimes qui ne comprennent pas la nature du rapport de force (qui est plus un rapport de faiblesses).
C'est ce qu'illustre superbement l'histoire d'ailether:
Tous les autres conseils sont là : participe à des trucs et rencontre des gens, fais toi kiffer avec des gens qui partagent tes passions, et tu va fréquenter des gens qui t'envoient autre chose qu'une image pourrie de toi-même. Et garde en tête que ceux qui le font sont des gens fragiles, qui manquent de confiance en eux et donc très facilement déstabilisés comme les deux petites de la colo.Je regarde les deux miss ostensiblement :
« Allez, on fait une place pour gros-nez »
Regard interloqué de leur part. Attention tendue du reste du groupe.
« Mais… ça te dérange pas qu'on t'appelle comme ça ? »
Je prends un air narquois et je souris en m'asseyant.
« Dérangé par votre avis ? Pourquoi ? »
Silence.
Je n'ai plus entendu la moindre moquerie de leur part de toute la durée des vacances. Ça ne les a pas arrêtées, mais elles ont choisi quelqu'un d'autre. J'ai appris quelque chose d'important ce jour là.
Je le sais parce que j'ai été, à l'époque du collège, des deux cotés de ce rapport. J'étais pas très socialement intégré, je traînais pas avec les plus cool, et je me prenais rateau après rateau des filles, en me faisant éloigner à chaque fois un peu plus des cercles "in". Mes comportements un peu à coté m'ont valu pas mal de railleries. Mais il y a toujours plus "bizarre" que soi. Et je ne manquais pas de leur victimiser leurs races. Je n'étais pas seul (ce qui n'est pas une excuse), mais c'est parce que j'avais déjà une assez mauvaise image de moi-même que j'ai ressenti ce besoin de moi aussi être un bourreau. C'est la nature humaine - on cherche à se rassurer en trouvant pire que soi, quand on n'est pas assez confiant pour avoir déjà suffisamment de force en nous-même.
Donc pour en revenir à Spiderman: fais comme lui! Prends-toi pour un ouf. Le conseil qu'on t'a donné d'aller faire du théâtre est très bon. Mais si t'as pas le temps, quand t'es chez toi, parle tout seul, fais le cowboy. Tu t'en fous personne te regarde. Prends toi pour un ouf, regarde Scarface, Bad Boys 2, 300, et fais toi kiffer à rejouer les scènes à la maison. Intègre dans ta tête que TU PEUX être un ouf si tu veux. C'est dans ta tête.
Cette adrénaline que tu ressens quand tu vois Jackie Chan qui se tape ou Spiderman au bout de sa toile (oui je suis fan de Spiderman), elle est dans ta tête. Quand t'es tendu sur ta chaise et que tu vibres au rythme des patates dégainées par Jason Statham, que tu te sens surpuissant : c'est dans ton corps que ça se passe. Prends l'habitude de mettre ton corps dans cet état, prends toi pour un patron. T'es un patron.
Va sarger (Si t'es ici c'est ans doute un de tes objectifs. Mais je pense pas me tromper en disant que t'as pas du beaucoup pratiquer.) Va chercher de l'adrénaline sur le terrain. Tu verras que quand tu auras su dépasser les premières réjections, tu te sentiras fort, courageux. Emmène cet état d'esprit partout avec toi.
Un dernier truc: pour ce qui est du fait d'endurer les manques de respect (qui ne vont pas disparaître du jour au lendemain), il y a deux écoles : s'énerver, et rester calme. LEs deux ont leur avantages. La stratégie de montrer ostensiblement que tu t'en fous, ça peut marcher - et le fait de ne pas répondre ou le fait de dire "on fait pas une place pour l'autiste?" relève un peu du même principe. Sauf qu'en ne disant RIEN, dans ton cas, avec tes insécurités, ça trahit plutôt ton manque de confiance.
Alors ne t’énerve pas, ne tape pas, mais exploite le fait que tes persécuteurs viennent d'une position de faiblesse. Il y a plein de façons de le faire, et le mieux c'est que tu y réfléchisse toi même et que tu intègres bien cette idée. Mais si tu veux pour t'aider au début quelques pistes, les stratégies d'AMOG sont pas mal. L'idée principale étant d'inverser le rapport de force, d'interpréter les choses à ta façon.
M.Tapette Frustrée : Tiens voilà l'autiste!
*Obiwan se retourne lentement. Il fait "viens" avec son index*
M. TP: Euh oui?
Obiwan *calmement, en souriant*: Pourquoi tu me suces la bite comme ça?
M. TP *commence à se pisser dessus*: Pardon?
Obiwan: Je sais pas, tu me regardes passer, tu m'interpelles, sois pas timide viens me parler si je te plais tant que ça.
M. TP: Euh..
Obiwan: Mais je préfères te prévenir tout de suite, ça restera purement amical. J'aime les femmes. Mais attention, j'ai rien contre les homos!
Tu vois l'idée ;)
Humblement votre,
Red
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Je te comprends car je mène le même combat que toi.
A 26 ans je n'avais strictement aucune vie sociale, et quand je dis aucune c'est aucune. Je n'avais aucun ami, pas d'activité, je n'avais même pas de téléphone portable c'est pour dire...
Je le supportais car j'étais en LTR, et je me reposais sur la fille avec qui j'étais comme un estropié sur sa béquille. Mais voilà, un jour ça a prit fin, et j'ai alors pu réaliser pleinement à quel point elle bouchait les trous de ma vie sociale misérable.
Le problème n'est pas d'être "gentil", c'est d'être faible.
Ne penses tu pas qu'inconsciemment tu te forces un peu à être toujours serviable et avenant envers les autres - et même ceux qui ne le méritent pas - parce que tu penses qu'ainsi tu seras apprécié de tous!?
Si oui, ce n'est pas de la gentillesse.
Si tu distilles ta gentillesse à tort et à travers même à ceux qui te crachent dans le dos, alors celle-ci perd toute sa valeur. Et ceux qui t'apprécient réellement, se disent que tu ne fais pas ça parce que tu les apprécies en retour mais juste pour toi. Pour te faire "aimer".
Par ailleurs, il te faut, il nous faut, nous faire violence. C'est inéluctable. Tous les meilleurs conseils du monde te seront sans utilité si tu ne luttes pas intérieurement. Si tu ne te bats pas contre toi même pour ne pas te laisser submerger par tes émotions et pensées négatives. Facile à dire, je sais.
Aussi, comme d'autres l'ont déjà souligné : attention à la dérive victimaire. Mais, je ne te blâme pas, c'est une façon de supporter son mal être, j'ai ce travers là. Mais se poser en victime ne mène à rien.
Ça n'aide pas à faire face : se mettre à genoux en suppliant pour arrêter de se faire maltraiter? Non, ça ne marche pas.
Il te faut de la rage et du courage.
Aller chercher au fin fond de toi même l'énergie du désespoir nécessaire pour reprendre ta vie en main.
C'est une quête vers des jours meilleurs, avec ses hauts et ses bas, et ça prend du temps.
La sacro-sainte confiance en soi..
A défaut d'avoir pleinement confiance en toi, efforce toi au moins d'avoir un tant soi peu d'amour propre. Il faut savoir garder sa dignité : c'est le dernier bastion avant la déchéance.
Laisser quelqu'un te manquer de respect sans mot dire c'est ne pas te respect toi même.
C'est lui donner raison d'une certaine manière : si toi même tu ne te respectes pas comment attendre des autres qu'ils le fassent?
A défaut d'être complètement indifférent, cesse au moins de rechercher à tout prix la validation des autres.
Ils te traitent d'autiste? Et alors. Et même si ça avait été le cas? Tu n'aurais pas le droit de vivre pour autant? Pas le droit d'être heureux pour autant?
Ce genre de propos devrait te laisser de marbre, et leurs auteurs ne devraient t'inspirer que du mépris.
Yes we can.
J'avais un ami qu'on traitait également d'autiste. En l'occurrence, c'était pire car il l'était très légèrement. C'était plus ou moins sur le ton de la plaisanterie, mais maintenant je réalise que c'était lamentable, et je regrette de ne pas avoir pris sa défense. J'en ai honte.
Il s'est fait raillé, charrié, humilié. Mais il avait de la rage et du courage. Il s'est mit de lui même à sortir le soir. Tout seul, tous les soirs. Tu t'imagines bien qu'au début c'était assez catastrophique, mais il a enduré les moqueries, et il a continué son chemin en restant droit dans ses bottes.
Au travers des danses latines, il a trouvé un terrain d'expression qui lui convenait. Mais malgré tous ses efforts et sa bonne volonté, il a quand même prit des râteaux qui en auraient découragé plus d'un.
Juste un exemple : après plusieurs mois, il est parvenu un soir à sympathiser avec une fille et à prendre son numéro. Il l'a invité au restaurant, il lui a sortit le grand jeu, la totale. Je me rappelle qu'il nous l'avait présenté tout fier ne doutant pas que ce serait sa prochaine, et d'ailleurs première "vraie" copine.
Malheureusement, il s'est avéré que la fille en question était complètement taré (c'est un fait objectif, pas une critique), qu'elle buvait comme un policier russe et qu'elle était parfaitement conne n'ayons pas peur du mot. Elle entretenait une relation ambiguë avec lui, car ils étaient assez proche : elle dormait parfois chez lui. Dans son lit.
Elle clamait bien haut et fort à qui voulait l'entendre qu'ils étaient juste amis, et elle chuchotait aussi tout bas que jamais elle ne sortirait avec "un mec comme lui".
Je crois qu'il n'était pas dupe, mais bon, il gardait malgré tout un espoir de faire brûler en elle la flamme de la passion. Et pour la faire changer d'avis, fidèle à son tempérament fonceur il mettait vraiment les petits plats dans les grands.
Et voilà qu'un jour, qu'ils étaient tout deux assis sur un banc, un mec vient la draguer, comme ça devant lui, et tout naturellement, ben, elle est partie avec le mec : "on est pas ensemble à ce que je sache" lui a-t-elle simplement dit.
Ok, c'est la vie.
En faite, il n'étaient pas seuls, ils étaient avec des amis. Et lui faire "ça" devant tout le monde..
Ben, il a craqué. C'est humain (cette histoire de volcans volcaniques).
Il s'est mit à chialer comme ça sur un banc en pleine rue. Le pote qui m'a raconté ça m'a dit que c'était tellement pathétique, qu'il en est resté bouche bée, et il est partit ne sachant que faire devant une scène aussi incongrue.
On a beau dire, les émotions c'est dur à contrôler, et après ça, il a eut une phase difficile, on ne le voyait plus du tout.
Qu'elle ne fut pas ma stupeur, lorsque j'eus de ses nouvelles six mois plus tard, et que j'appris qu'il sortait avec une mignonne petite étudiante étrangère (Dieu bénisse Erasmus).
Il l'avait rencontré dans un café philo.
Ils sont ensemble depuis plusieurs mois maintenant, et le mec a l'air zen, mais d'une zenitude, quand je vois ça, je sais pas, mais moi çe me rend heureux.
Bon ok, c'est un happy end. Ça ne prouve rien. En faite si, ça prouve tout : ça prouve que c'est possible.
Allez, garde la tête haute. Et sache que tu n'es pas seul à galérer : je suis dans la même galère et comme beaucoup d'autres. Lutte, comme ça un jour tu pourras leur dire : "voyez, moi aussi avant j'étais comme ça, et j'ai réussi à m'en sortir".
C'est tout le mal que je te souhaite.
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A 26 ans je n'avais strictement aucune vie sociale, et quand je dis aucune c'est aucune. Je n'avais aucun ami, pas d'activité, je n'avais même pas de téléphone portable c'est pour dire...
Je le supportais car j'étais en LTR, et je me reposais sur la fille avec qui j'étais comme un estropié sur sa béquille. Mais voilà, un jour ça a prit fin, et j'ai alors pu réaliser pleinement à quel point elle bouchait les trous de ma vie sociale misérable.
Le problème n'est pas d'être "gentil", c'est d'être faible.
Petite question à tout hasard :Obiwan Kenobi a écrit :Pourtant je fais tout pour être agréable et gentil avec tout le monde.
Ne penses tu pas qu'inconsciemment tu te forces un peu à être toujours serviable et avenant envers les autres - et même ceux qui ne le méritent pas - parce que tu penses qu'ainsi tu seras apprécié de tous!?
Si oui, ce n'est pas de la gentillesse.
Si tu distilles ta gentillesse à tort et à travers même à ceux qui te crachent dans le dos, alors celle-ci perd toute sa valeur. Et ceux qui t'apprécient réellement, se disent que tu ne fais pas ça parce que tu les apprécies en retour mais juste pour toi. Pour te faire "aimer".
Par ailleurs, il te faut, il nous faut, nous faire violence. C'est inéluctable. Tous les meilleurs conseils du monde te seront sans utilité si tu ne luttes pas intérieurement. Si tu ne te bats pas contre toi même pour ne pas te laisser submerger par tes émotions et pensées négatives. Facile à dire, je sais.
Aussi, comme d'autres l'ont déjà souligné : attention à la dérive victimaire. Mais, je ne te blâme pas, c'est une façon de supporter son mal être, j'ai ce travers là. Mais se poser en victime ne mène à rien.
Ça n'aide pas à faire face : se mettre à genoux en suppliant pour arrêter de se faire maltraiter? Non, ça ne marche pas.
Il te faut de la rage et du courage.
Aller chercher au fin fond de toi même l'énergie du désespoir nécessaire pour reprendre ta vie en main.
C'est une quête vers des jours meilleurs, avec ses hauts et ses bas, et ça prend du temps.
La sacro-sainte confiance en soi..
A défaut d'avoir pleinement confiance en toi, efforce toi au moins d'avoir un tant soi peu d'amour propre. Il faut savoir garder sa dignité : c'est le dernier bastion avant la déchéance.
Laisser quelqu'un te manquer de respect sans mot dire c'est ne pas te respect toi même.
C'est lui donner raison d'une certaine manière : si toi même tu ne te respectes pas comment attendre des autres qu'ils le fassent?
A défaut d'être complètement indifférent, cesse au moins de rechercher à tout prix la validation des autres.
Ils te traitent d'autiste? Et alors. Et même si ça avait été le cas? Tu n'aurais pas le droit de vivre pour autant? Pas le droit d'être heureux pour autant?
Ce genre de propos devrait te laisser de marbre, et leurs auteurs ne devraient t'inspirer que du mépris.
Yes we can.
J'avais un ami qu'on traitait également d'autiste. En l'occurrence, c'était pire car il l'était très légèrement. C'était plus ou moins sur le ton de la plaisanterie, mais maintenant je réalise que c'était lamentable, et je regrette de ne pas avoir pris sa défense. J'en ai honte.
Il s'est fait raillé, charrié, humilié. Mais il avait de la rage et du courage. Il s'est mit de lui même à sortir le soir. Tout seul, tous les soirs. Tu t'imagines bien qu'au début c'était assez catastrophique, mais il a enduré les moqueries, et il a continué son chemin en restant droit dans ses bottes.
Au travers des danses latines, il a trouvé un terrain d'expression qui lui convenait. Mais malgré tous ses efforts et sa bonne volonté, il a quand même prit des râteaux qui en auraient découragé plus d'un.
Juste un exemple : après plusieurs mois, il est parvenu un soir à sympathiser avec une fille et à prendre son numéro. Il l'a invité au restaurant, il lui a sortit le grand jeu, la totale. Je me rappelle qu'il nous l'avait présenté tout fier ne doutant pas que ce serait sa prochaine, et d'ailleurs première "vraie" copine.
Malheureusement, il s'est avéré que la fille en question était complètement taré (c'est un fait objectif, pas une critique), qu'elle buvait comme un policier russe et qu'elle était parfaitement conne n'ayons pas peur du mot. Elle entretenait une relation ambiguë avec lui, car ils étaient assez proche : elle dormait parfois chez lui. Dans son lit.
Elle clamait bien haut et fort à qui voulait l'entendre qu'ils étaient juste amis, et elle chuchotait aussi tout bas que jamais elle ne sortirait avec "un mec comme lui".
Je crois qu'il n'était pas dupe, mais bon, il gardait malgré tout un espoir de faire brûler en elle la flamme de la passion. Et pour la faire changer d'avis, fidèle à son tempérament fonceur il mettait vraiment les petits plats dans les grands.
Et voilà qu'un jour, qu'ils étaient tout deux assis sur un banc, un mec vient la draguer, comme ça devant lui, et tout naturellement, ben, elle est partie avec le mec : "on est pas ensemble à ce que je sache" lui a-t-elle simplement dit.
Ok, c'est la vie.
En faite, il n'étaient pas seuls, ils étaient avec des amis. Et lui faire "ça" devant tout le monde..
Ben, il a craqué. C'est humain (cette histoire de volcans volcaniques).
Il s'est mit à chialer comme ça sur un banc en pleine rue. Le pote qui m'a raconté ça m'a dit que c'était tellement pathétique, qu'il en est resté bouche bée, et il est partit ne sachant que faire devant une scène aussi incongrue.
On a beau dire, les émotions c'est dur à contrôler, et après ça, il a eut une phase difficile, on ne le voyait plus du tout.
Qu'elle ne fut pas ma stupeur, lorsque j'eus de ses nouvelles six mois plus tard, et que j'appris qu'il sortait avec une mignonne petite étudiante étrangère (Dieu bénisse Erasmus).
Il l'avait rencontré dans un café philo.
Ils sont ensemble depuis plusieurs mois maintenant, et le mec a l'air zen, mais d'une zenitude, quand je vois ça, je sais pas, mais moi çe me rend heureux.
Bon ok, c'est un happy end. Ça ne prouve rien. En faite si, ça prouve tout : ça prouve que c'est possible.
Allez, garde la tête haute. Et sache que tu n'es pas seul à galérer : je suis dans la même galère et comme beaucoup d'autres. Lutte, comme ça un jour tu pourras leur dire : "voyez, moi aussi avant j'étais comme ça, et j'ai réussi à m'en sortir".
C'est tout le mal que je te souhaite.
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- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Quelle patience le 04.06.12, 23h32 par Nevermind
ObiWan j'ai parcouru un peu ce topic et j'ai eu quelques réflexions au travers de tes posts :
Le premier c'est par rapport aux remarques qui ont été faites sur ta susceptibilité et ton autisme. Ne crois-tu pas qu'en dépit des 'rires' et de la façon dont cela peut être dit, que cela contient une part de vérité par rapport à comment tu t'es construit ?
Je pense que tu aurais du mal avec la (mauvaise) image que tu envoie au monde extérieur au point que cela te saigne d'entendre les défauts que tu projettes autour de toi.
Il me semble que tu es venu ici pour trouver des pistes sur ton travail sur toi-même. Tu n'es pas venu ici pour qu'on te dise "le collègue en question est un connard" ou qu'il manque une case.
A mon sens tu dois identifier les défauts (dans ton BL) qui font que tu es autiste et susceptible. En identifiant ces points de travail tu vas également projeter "l'idéal" à atteindre et pour le faire tu devras travailler. A mon avis, un travail dans ta communication verbale doit être faite. Jte sens beaucoup sur la défensive.
Et je pense qu'à travers ce petit travail sur toi-même, tu auras une meilleure image de toi-même.
Concernant les sports de combats comme ça a été suggéré par plusieurs personnes, c'est à ton aise. Perso j'ai opté le sport de raquette, mais un sport où tu peux te dépenser physiquement (et qui permet d'expulser tes frustrations) me parait nécessaire. Cela permet de te "soulager" tout en t'amusant. En plsu, des sports de ce genre ça permet de gagner de la confiance en soi, et je pense que tu en as bien besoin ;)
Bon courage :-)
Le premier c'est par rapport aux remarques qui ont été faites sur ta susceptibilité et ton autisme. Ne crois-tu pas qu'en dépit des 'rires' et de la façon dont cela peut être dit, que cela contient une part de vérité par rapport à comment tu t'es construit ?
Je pense que tu aurais du mal avec la (mauvaise) image que tu envoie au monde extérieur au point que cela te saigne d'entendre les défauts que tu projettes autour de toi.
Il me semble que tu es venu ici pour trouver des pistes sur ton travail sur toi-même. Tu n'es pas venu ici pour qu'on te dise "le collègue en question est un connard" ou qu'il manque une case.
A mon sens tu dois identifier les défauts (dans ton BL) qui font que tu es autiste et susceptible. En identifiant ces points de travail tu vas également projeter "l'idéal" à atteindre et pour le faire tu devras travailler. A mon avis, un travail dans ta communication verbale doit être faite. Jte sens beaucoup sur la défensive.
Et je pense qu'à travers ce petit travail sur toi-même, tu auras une meilleure image de toi-même.
Concernant les sports de combats comme ça a été suggéré par plusieurs personnes, c'est à ton aise. Perso j'ai opté le sport de raquette, mais un sport où tu peux te dépenser physiquement (et qui permet d'expulser tes frustrations) me parait nécessaire. Cela permet de te "soulager" tout en t'amusant. En plsu, des sports de ce genre ça permet de gagner de la confiance en soi, et je pense que tu en as bien besoin ;)
Bon courage :-)