Megoy a écrit :Petite expérience à ce sujet :
1) On a demandé à un groupe d'homme de SENTIR, de renifler, des morceaux de tissu imbibés d'odeur de différente femme.
Chaque homme choisissait sont odeur préféré.
2) On demande maintenant à ces hommes de choisirs PHYSIQUEMENT la femme qui l'attire le plus parmis celles présentées.
3) Dans l'ecrasante majorité des cas, la femme choisie par son odeur correspond à celle choisi par attirance purement physique.
Pour moi, c'est assez concluant ...
Je suis désolé d'être chiant et procédurier, mais... d'ou tu tiens ça ?
(edit : OK, j'ai fait mes petites recherches) Parceque plus ça va, plus je me retrouve avec des info totalement contradictoires sur ce débat qui, je dois l'avouer, me passionne. Si c'est issu du livre d'un rigolo, comme celui proposé par Spike, je pense que l'on peut oublier : notre temps à tous est précieux. Si c'est de la trempe de l'article que j'ai posé (Nature), on peut discuter.
Il faut bien noter que, pour ce genre de questions, la rigueur scientifique et l'idéologie se battent en duel.
Je suis, en fait, moi aussi assez surpris du peu d'influence des hormones, mais il me faut des raisons assez béton pour mettre en doute ce que disent des spécialistes du domaine.
Edit : Des partisans de l'importance des phéromones :
http://www.clg.qc.ca/for/reg/dep/700/ac ... ologie.htm
http://www.nutranews.org/fra/index.php?articleid=1099
http://serendip.brynmawr.edu/bb/neuro/n ... tello.html
http://serendip.brynmawr.edu/biology/b1 ... cabe2.html
neutre :
http://www.cf.ac.uk/biosi/staff/jacob/t ... herom.html
http://www.apa.org/monitor/oct02/pheromones.html
La fin du second semble contradictoire avec l'article de Nature...
edit final : en fait, je suis maintenant convaincu que les phéromones peuvent éventuellement jouer un rôle... Mais, ce qu'elle dit est
Chez les animaux, les hormones jouent un rôle fondamental dans le comportement sexuel. Leur action sur le cerveau détermine les périodes de rut et d'accouplement correspondant aux périodes d'ovulation
et de receptivité de la femelle. L'être humain, lui, échappe totalement à ce déterminisme. Nous sommes la seule espèce ou sexualité et reproduction sont complètement dissociés. Chez nous, le choix du partenaire n'a strictement rien à voir avec les hormones. D'ailleurs le fait que les homosexuels ne présentent pas de troubles hormonaux l'illustre bien. En fait, dans la sexualité humaine, c'est la culture qui va se substituer
à la nature.
Elle parle d'
hormones, pas de
phéromones...
En ce qui concerne l'influence des hormones sexuelles sur les capacités intellectuelles et les émotions :
La question n'est pas d'exclure le rôle des hormones sexuelles sur le cerveau, mais de la relativiser par rapport à mille autres facteurs qui relèvent de l'expérience personnelle, sociale, et culturelle, et qui influence nos capacités intellectuelles et nos humeurs.
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