Ah la la ! j'ai loupé un épisode là ! tu as voulu lui plaire parce qu'il était distant avec toi ?La première fois
Que je l’ai rencontré, c’était dans une foutue soirée erasmus, il m’a crié dans la tête que mon prénom était italien et s’est cassé. J’lai trouvé moche et bourré. La deuxième fois, il avait coupé ses cheveux, il était concentré sur un match de foot et il avait l’air froid. Je suis venue m’asseoir à côté de lui et faire mon garçon-manqué qui s’y connaît en foot, pour lui plaire.
Ben Türkçe bilmiyorum
No
En fait, physiquement la première fois il était vraiment repoussant. Il a fait des efforts et un tour chez le coiffeur/barbier la deuxième fois, donc ma réaction a été la suivante :
Mais j'ai voulu lui plaire parce qu'il représente pour moi le profil "confort" d'hommes qui me plaisent. C'est à dire le genre viril, souvent avec un peu de poid en plus. Ils ont un charme au niveau du visage, mais ne seraient pas élus à la majorité comme attirant. La plupart du temps, ils ont beaucoup d'affection à offrir et procurent un sentiment de sécurité/d'appartenance qui me fait rester.
J'étais fatiguée des histoires avec tension sexuelle maximale sans passage à l'acte (comme avec Bigbob), et des autres qui ne sont pas adeptes du petit déjeuner inclus
. Le capitaine est le genre de mec qui va tuer le petit déjeuner, le cuisiner et me l'apporter au lit, ouais!


Mais j'ai voulu lui plaire parce qu'il représente pour moi le profil "confort" d'hommes qui me plaisent. C'est à dire le genre viril, souvent avec un peu de poid en plus. Ils ont un charme au niveau du visage, mais ne seraient pas élus à la majorité comme attirant. La plupart du temps, ils ont beaucoup d'affection à offrir et procurent un sentiment de sécurité/d'appartenance qui me fait rester.
J'étais fatiguée des histoires avec tension sexuelle maximale sans passage à l'acte (comme avec Bigbob), et des autres qui ne sont pas adeptes du petit déjeuner inclus

Ah je devrais faire plus attention quand je pèse mes légumes... Plus sérieusement, ça a déjà marché pour toi ce genre de technique?Nidwazo a écrit :Mais pour la séduction où je dois signifier que je suis ouverte, que l'autre peut venir me voir, et que si j'ai choisi de faire la queue derrière lui pour peser ces légumes, c'est pas pour rien... Là ça m'échappe. Je me dépêche de finir mes courses et je rentre.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] J'allais le dire le 27.07.12, 11h59 par Serial
En fait, on se matait chacun notre tour dans le rayon légumes, on faisait exprès de passer à côté, etc.
Tu me demandes si ça a marché pour moi ce genre de technique : de me poster à côté et attendre qu'il m'aborde -
Ou tu me demandes si ça a marché sur moi : qu'on m'aborde dans ce contexte ?
En fait ce n'était pas une technique mais un envoi de signe. J'étais et je suis encore, dans la séduction féminine, dans l'attente et je me limite à l'envoi de signe.
Tu me demandes si ça a marché pour moi ce genre de technique : de me poster à côté et attendre qu'il m'aborde -
Ou tu me demandes si ça a marché sur moi : qu'on m'aborde dans ce contexte ?
En fait ce n'était pas une technique mais un envoi de signe. J'étais et je suis encore, dans la séduction féminine, dans l'attente et je me limite à l'envoi de signe.
**
Parenthèse importante.
En lisant mes derniers posts, je me rends compte de quelque chose. Je suis passée d’un pays à l’autre sans épiloguer. Et d’ailleurs, j’en ai interloqué certains. Ce passage dans le rayon à légumes n’était pas clair. Il reflète mon état d’esprit troublé : j’avais encore l’esprit dans cet autre pays, mais les pieds en France.
Le changement de mode de séduction ne se fait pas en même temps qu’un simple passage de frontière. Je quitte à peine le mode de pensée local pour me réadapter à celui de la France. Mais aussi et surtout…
Je retourne dans ce pays en Septembre, jusqu’en Février. Il est donc important que je développe le contexte de séduction local afin que vous compreniez mieux ce que je raconte et ce qui m’entoure.
Je précise, qu’il ne s’agit pas de ma perception personnelle : cela provient aussi des témoignages de toutes les personnes que j’ai rencontrées dans ce pays. Locales, comme étrangères. Croyants, athées. Intégrés, ou fraîchement arrivés dans le pays. Toutes.
Je m’en tiendrais à une phrase (le reste, vous le lirez à travers mes nouveaux posts) :
La séduction dans ce pays précisément, peut s’avérer être un jeu, autant qu’une guerre.
Il est important que vous en soyez conscients et que vous ne voyiez pas en moi une fille paranoïaque. Pour les sceptiques (que j’attends ;) - Si vous n’êtes pas prêts à croire ce point, je vous assure que vous ne trouverez rien d’intéressant dans ce journal.
En attendant, cette précision est à prendre en compte une fois que je serai repartie dans le pays en Septembre.
**
OK.
Mon expérience en tant que jeune-femme là bas.
D’abord, on me prend pour une locale. Je n’ai pas la moindre idée du pourquoi ni comment, mais c’est le cas. Je dois dire que je ne connais donc pas le « harcèlement » de rue que connaissent mes amies étrangères (et en apparence étrangères, blondes, etc). Mais bon, on reste pas longtemps muet quand on se ballade en pleine rue à l’étranger.
J’ai du me réadapter à la séduction française. Dans l’autre pays, j’ai pris l’habitude pendant 3 mois, de refuser qu’un homme que je n’ai jamais vu m’approche et me parle. Pourquoi ?
Pourtant je ne suis pas le genre de fille qui bat froid et s’en congratule. Mais il dans le contexte du pays où j’étais, accepter d’aller boire un café PEUT signifier « fille facile ». Et alors, quand on est étrangère… Généralement, on a rien à faire, on est comme marquée au fer de cette inscription. Et oui, il y a lourd à risquer en acceptant ce verre. J’ai tant de témoignages à la clef qui m’ont passé l’envie de frivolité…
Le changement d'identité et de séductrice
Mais ! Le champ de séduction est très différent de la France. Là-bas, on fait des rencontres assez facilement. Surtout en étant étranger. Les réseaux sociaux sont rapides (je ne parle pas d’internet mais bien des relations avec les gens qui nous amènent à connaître d’autres gens etc et donc qui forment un réseau). Alors oui, en tant qu’étrangère on refuse la drague de rue et d’inconnu. Mais on a d’autres champs d’attaque.
On a la main sur les autres champs (en soirées, au travail auprès de clients, enfin les terrains sont multiples), on décide. C’est à dire que la séduction là-bas est tellement basée sur l’insistance, que je n’ai qu’à refuser légèrement (pour dire oui) ou le repousser franchement (pour dire non…). Là-bas, les hommes ne s’arrêtent jamais à un refus, ils l’analysent comme un oui ou un non. Donner un oui directement, me ferait passer pour une fille facile, trop facile. Quoi qu’il en soit, j’ai comme l’impression que les AFC là-bas… connaît pas. Ou bien si, mais alors sous une totale autre forme. Car c’est clair que si un mec est intéressé, je vais le savoir et rapidement.
Passage d'une culture à l'autre
C’est en cultivant ce champ de facilité, de séduction et de rencontres qui viennent à moi… Que j’ai perdu pieds en rentrant en France. En France tout est très subtil. Les hommes ne viennent pas franchement à moi, ils sont hésitants et ont peur de me bousculer, ou de faire un faux pas et que je ne réponde plus favorablement. La forme compte plus que le fond ?
Bref, je repasse à la France (jusqu'à mi Septembre).
Parenthèse importante.
En lisant mes derniers posts, je me rends compte de quelque chose. Je suis passée d’un pays à l’autre sans épiloguer. Et d’ailleurs, j’en ai interloqué certains. Ce passage dans le rayon à légumes n’était pas clair. Il reflète mon état d’esprit troublé : j’avais encore l’esprit dans cet autre pays, mais les pieds en France.
Le changement de mode de séduction ne se fait pas en même temps qu’un simple passage de frontière. Je quitte à peine le mode de pensée local pour me réadapter à celui de la France. Mais aussi et surtout…
Je retourne dans ce pays en Septembre, jusqu’en Février. Il est donc important que je développe le contexte de séduction local afin que vous compreniez mieux ce que je raconte et ce qui m’entoure.
Je précise, qu’il ne s’agit pas de ma perception personnelle : cela provient aussi des témoignages de toutes les personnes que j’ai rencontrées dans ce pays. Locales, comme étrangères. Croyants, athées. Intégrés, ou fraîchement arrivés dans le pays. Toutes.
Je m’en tiendrais à une phrase (le reste, vous le lirez à travers mes nouveaux posts) :
La séduction dans ce pays précisément, peut s’avérer être un jeu, autant qu’une guerre.
Il est important que vous en soyez conscients et que vous ne voyiez pas en moi une fille paranoïaque. Pour les sceptiques (que j’attends ;) - Si vous n’êtes pas prêts à croire ce point, je vous assure que vous ne trouverez rien d’intéressant dans ce journal.
En attendant, cette précision est à prendre en compte une fois que je serai repartie dans le pays en Septembre.
**
OK.
Mon expérience en tant que jeune-femme là bas.
D’abord, on me prend pour une locale. Je n’ai pas la moindre idée du pourquoi ni comment, mais c’est le cas. Je dois dire que je ne connais donc pas le « harcèlement » de rue que connaissent mes amies étrangères (et en apparence étrangères, blondes, etc). Mais bon, on reste pas longtemps muet quand on se ballade en pleine rue à l’étranger.
J’ai du me réadapter à la séduction française. Dans l’autre pays, j’ai pris l’habitude pendant 3 mois, de refuser qu’un homme que je n’ai jamais vu m’approche et me parle. Pourquoi ?
Pourtant je ne suis pas le genre de fille qui bat froid et s’en congratule. Mais il dans le contexte du pays où j’étais, accepter d’aller boire un café PEUT signifier « fille facile ». Et alors, quand on est étrangère… Généralement, on a rien à faire, on est comme marquée au fer de cette inscription. Et oui, il y a lourd à risquer en acceptant ce verre. J’ai tant de témoignages à la clef qui m’ont passé l’envie de frivolité…
Le changement d'identité et de séductrice
Mais ! Le champ de séduction est très différent de la France. Là-bas, on fait des rencontres assez facilement. Surtout en étant étranger. Les réseaux sociaux sont rapides (je ne parle pas d’internet mais bien des relations avec les gens qui nous amènent à connaître d’autres gens etc et donc qui forment un réseau). Alors oui, en tant qu’étrangère on refuse la drague de rue et d’inconnu. Mais on a d’autres champs d’attaque.
On a la main sur les autres champs (en soirées, au travail auprès de clients, enfin les terrains sont multiples), on décide. C’est à dire que la séduction là-bas est tellement basée sur l’insistance, que je n’ai qu’à refuser légèrement (pour dire oui) ou le repousser franchement (pour dire non…). Là-bas, les hommes ne s’arrêtent jamais à un refus, ils l’analysent comme un oui ou un non. Donner un oui directement, me ferait passer pour une fille facile, trop facile. Quoi qu’il en soit, j’ai comme l’impression que les AFC là-bas… connaît pas. Ou bien si, mais alors sous une totale autre forme. Car c’est clair que si un mec est intéressé, je vais le savoir et rapidement.
Passage d'une culture à l'autre
C’est en cultivant ce champ de facilité, de séduction et de rencontres qui viennent à moi… Que j’ai perdu pieds en rentrant en France. En France tout est très subtil. Les hommes ne viennent pas franchement à moi, ils sont hésitants et ont peur de me bousculer, ou de faire un faux pas et que je ne réponde plus favorablement. La forme compte plus que le fond ?
Bref, je repasse à la France (jusqu'à mi Septembre).
Carnet 3.
Après des jours restée enfermée à écrire ce foutu rapport universitaire, dont l’un sur le milieu gangréné du journalisme où j’ai fais mon stage… Je m’accorde une pause avant d’attaquer mon mémoire. (D’ailleurs, si parmi vous certains sont bouddhistes ou connaissent des bouddhistes en occident, j’ai besoin d’entrevues ☺).
Z, la beauté latina
Ce soir, je sortirais donc avec ma bande d’amis, 100% de mecs. Ca me manque d’avoir une copine et des discussions féminines. Dans cette bande, Blues est présent. D’ailleurs je pense que ce surnom ne le représente plus très bien. Il a évolué. C’est mon ami AFC en changement, qui depuis peu, s’est entiché de cette copine à moi, d’amérique latine.
Elle est jolie. Carrément b…belle je dirais même. La dernière fois, elle était en jogging, mais tous les regards étaient rivés sur elle. J’ai abordé un mec pour prendre la température : mirroir, mon beau mirroir, suis-je la plus belle ? « Euuuuh, viens, on va voir ta copine ! ». Tu te sers de moi pour que je te crée le coup ? Va te faire foutre.
To-night
Cette fois, j’ai mis ma robe blanche raisonnablement courte, galbante à souhait, et moulante en général. Pas de soutient gorge, un léger maquillage qui fait un peu « mille-et-une nuits », un débardeur par dessus la robe sans bretelles : avec un dos-presque-nu, juste caché par des broderies orientales. Aucun talons. Cheveux attachés. Sexy, mais qui dit « tu ne vois qu’à moitié combien je peux l’être ;) »
Blues m’assure que cette fois les regards se font à la verticale, non pas à l’horizontale. (Ok, pour les moins imaginatifs… l’horizontal se situe sur l’environnement et donc les filles autour de moi, moi inclue. Le vertical, c’est juste moi, de haut en bas). Je suis joyeuse, mais calme. Pas vraiment l’esprit aguicheur.
BAR #1.
BAR #2.
Je manque de cigarette. Je ne laisse pas finir la phrase de mes potes qui me sermonnent encore sur ma manie parasitaire à leur taxer tout et n’importe quoi. Il y a deux fumeurs devant moi, j’ai même pas pris le temps de regarder à quoi ils ressemblent, je voulais fumer, j’y vais.
L’un d’eux me file une cigarette, il a un très grand sourire, avec un goût de timidité, une pincée d’expression impressionnée, et un zeste d’homme mystérieux. Je lui parle avec le ton « on se parle sans ambiguïté, comme si on attendait le bus ensemble ou qu’on jouait aux échecs comme des petits vieux. » Ca marche. Ca fait contraste avec ma tenue assez suggestive.
Ce qu’on a échangé n’a rien d’intéressant. C’est la façon dont on échangeait. Le ton était agréable, même excitant. "On sait qu'on se plait".
Ah, c’est le serveur du bar.
Je retrouve Les deux R, immigrés d’amérique latine. En fait, l’un est l’oncle de Z, la fille d’amérique latine que mon pote Blues idolâtre. Ils ont bien 15 ans de plus que moi mais aucune importance. Cette fois, ils ont ramené un autre pote à eux, de République dominicaine, H.
H, c’est un peu comme un paquet de bonbon qu’on va cacher dans sa chambre pour le manger le soir. Un désir enfantin et coquin.
Mais H, c’est aussi le stéréotype du latino avec la culture US, qui met les blancs au défi de le stigmatiser. Il ne parle pas français, il comprend un peu. Pas de chance pour lui, je parle espagnol et j’ai très bien compris son idiome salace quand il me regarde de haut en bas « tu es si légère qu’on peut te porter dans tous l’appartement ».
Je feints l’incompréhension pour qu’il m’explique, et qu’il se rende compte qu’il n’assume pas de tels propos, et lui offre une deuxième chance pour me respecter.
Et une fois qu'il aura du respect pour lui, et pour moi, à ce moment là seulement... ça se révélera intéressant. Mais je doute d'être amenée à le revoir.
Je me rappelle alors du serveur. Et toutes les lourdes allusions, les moqueries de mes potes, « il est canon », « t’as pas tapé dans le plus moche », « Nidwazo est repartie telle qu’on la connaît ». J’ai beau dire que non, que rien, que je m’en fiche. Ce qui est vrai… j’étais vraiment juste venue pour une clope, et j’ai parlé avec lui sans aucun but... Je dois avouer que l’effet que je lui faisais me plaisait. Je ne le trouve pas à tomber par terre, ce qui m'importe c'est juste la connexion qu'on avait.
Je vais donc prendre une dernière bière. Deux de mes potes me suivent : un AFC à qui je plais à qui je devais une bière, et un BON player qui connaît pas la communauté mais qui est naturellement fais pour ça, D.
Blues est derrière moi. Il me presse pour partir.
Je décroche un grand sourire, et je m’en vais comme une fleur.
Je déteste écrire des textos, réfléchir à quoi mettre… Je lui envoie un texto deux heures après, « Coucou, c’est nidwazo. Tu es rentré ? »
Il répondra le lendemain, « on devrait toujours avoir un chargeur sur soi ! Je n’étais pas rentré. Tu es toujours sur *ville* ? ». Blabla, et oui, j’y suis toujours. J’attends encore sa réponse. Je pense que ça ne mènera pas plus loin, sinon il aurait répondu assez rapidement.
Quel enseignement je dois tirer de cette expérience...?
Il suffit de demander ?
Une fille peut aborder / devrait s’abstenir et laisser le mec agir ? Au risque qu’il ne fasse rien.
Laisse tomber les serveurs ?
Les textos c’est énervant, il faut se démerder pour obtenir un moyen de se revoir sans s’échanger les numéros ?
Il faut prendre plus de temps pour échanger sinon il n’y a aucun intérêt à se revoir ?
A proscrire : la petite robe blanche galbante ?
Bref. Pour répondre à tout ça, il me faut le fin mot de l’histoire, donc, savoir si c’est un échec camouflé, ou un triomphe.
EDIT : Voilà sa réponse -
Option A : Je laisse tomber. J'aime pas me prendre la tête avec les textos et les échanges virtuels à moins de vivre vraiment à distance, c'est non.
Option B : Je joue le jeu, j'envoie des textos, je me prépare à un millions de plans "ah désolé je vais me coucher" "ah c'est marrant parce que moi je me lève, maintenant
" (il est serveur - je suis en mode étudiante dont l'isolement social l'a conduite à devenir sauvage ou presque (j'exagèèère. un peu.)). Mais j'essaie.
Après des jours restée enfermée à écrire ce foutu rapport universitaire, dont l’un sur le milieu gangréné du journalisme où j’ai fais mon stage… Je m’accorde une pause avant d’attaquer mon mémoire. (D’ailleurs, si parmi vous certains sont bouddhistes ou connaissent des bouddhistes en occident, j’ai besoin d’entrevues ☺).
Z, la beauté latina
Ce soir, je sortirais donc avec ma bande d’amis, 100% de mecs. Ca me manque d’avoir une copine et des discussions féminines. Dans cette bande, Blues est présent. D’ailleurs je pense que ce surnom ne le représente plus très bien. Il a évolué. C’est mon ami AFC en changement, qui depuis peu, s’est entiché de cette copine à moi, d’amérique latine.
Elle est jolie. Carrément b…belle je dirais même. La dernière fois, elle était en jogging, mais tous les regards étaient rivés sur elle. J’ai abordé un mec pour prendre la température : mirroir, mon beau mirroir, suis-je la plus belle ? « Euuuuh, viens, on va voir ta copine ! ». Tu te sers de moi pour que je te crée le coup ? Va te faire foutre.
To-night
Cette fois, j’ai mis ma robe blanche raisonnablement courte, galbante à souhait, et moulante en général. Pas de soutient gorge, un léger maquillage qui fait un peu « mille-et-une nuits », un débardeur par dessus la robe sans bretelles : avec un dos-presque-nu, juste caché par des broderies orientales. Aucun talons. Cheveux attachés. Sexy, mais qui dit « tu ne vois qu’à moitié combien je peux l’être ;) »
Blues m’assure que cette fois les regards se font à la verticale, non pas à l’horizontale. (Ok, pour les moins imaginatifs… l’horizontal se situe sur l’environnement et donc les filles autour de moi, moi inclue. Le vertical, c’est juste moi, de haut en bas). Je suis joyeuse, mais calme. Pas vraiment l’esprit aguicheur.
BAR #1.
Pas content du tout Blues. J’ai été nulle ! J’avais déjà l’alcool un peu joyeux et je me suis lancée de manière irréfléchie. Je pensais intéressant de retranscrire l’échange, c’est une des premières fois où je suis confrontée aux réactions féminines en séduction, en étant "actrice". La première fois que j’aborde une inconnue pour un pote. La première fois que je fais la wing dans l’inconnuE.Nidwazo, & nos potes : La blonde là-bas te fixe.
Blues : Pas du tout.
Nous : On te paye une bière si tu vas lui parler.
( bla bla. Non. Non. Si tu fais ça je te tue. Non. Bref, voilà à quoi ressemblait les 15 minutes d’échanges suivantes )
Avant de quitter le bar, je fais mine de chercher une cigarette. « Allez devant moi ». Je vais voir la blonde.
Nidwazo : Salut les filles. J’ai remarqué que tu regardais mon ami. Il te trouvais jolie, mais il est timide. Il te plaisait je crois ?
Blonde : Ah non. Pas du tout.
Nidwazo :Ok. Bonne soirée !
BAR #2.
Je manque de cigarette. Je ne laisse pas finir la phrase de mes potes qui me sermonnent encore sur ma manie parasitaire à leur taxer tout et n’importe quoi. Il y a deux fumeurs devant moi, j’ai même pas pris le temps de regarder à quoi ils ressemblent, je voulais fumer, j’y vais.
L’un d’eux me file une cigarette, il a un très grand sourire, avec un goût de timidité, une pincée d’expression impressionnée, et un zeste d’homme mystérieux. Je lui parle avec le ton « on se parle sans ambiguïté, comme si on attendait le bus ensemble ou qu’on jouait aux échecs comme des petits vieux. » Ca marche. Ca fait contraste avec ma tenue assez suggestive.
Ce qu’on a échangé n’a rien d’intéressant. C’est la façon dont on échangeait. Le ton était agréable, même excitant. "On sait qu'on se plait".
Ah, c’est le serveur du bar.
Ce bar est super, des lampions partout, spacieux, une terrasse en bois, perdue justement dans les bois donc un décors agréable et naturel… Et d’autres amis qui arrivent.Serveur : tu vas aussi me demander du feu ?
Nidwazo : j’en ai !... Mais tu vois à quel point mon sac de fille est rempli à rabord.
Blabla.
Nidwazo : C’est difficile d’être serveur, d’être tout le temps décalé et courir à droite à gauche, non ?
Serveur : C’est pour la transition on va dire. Mais sinon, je cherche un vrai job.
Nidwazo : Haha. Un vrai job. C’est quoi un vrai job alors dans ton cas ?
Blabla. J’ai oublié. Ca craint.
Serveur : Et toi ? Tu fais quoi dans la vie ?
Nidwazo : *j'affiche une expression à demi blasée pendant une seconde. Pas pu la retenir.* Etudiante en...
(Il a fait retomber la tension… Question bâteau, ennui. J'avais pas envie de répondre une bêtise comme il faudrait peut-être. Faut que je trouve une autre parade.)
Serveur : Bon, je te dis à tout à l’heure, c’est la fin de ma pause *grand sourire suggestif*
Nidwazo : Haaa. Ok. A toute.
Je retrouve Les deux R, immigrés d’amérique latine. En fait, l’un est l’oncle de Z, la fille d’amérique latine que mon pote Blues idolâtre. Ils ont bien 15 ans de plus que moi mais aucune importance. Cette fois, ils ont ramené un autre pote à eux, de République dominicaine, H.
H, c’est un peu comme un paquet de bonbon qu’on va cacher dans sa chambre pour le manger le soir. Un désir enfantin et coquin.
Mais H, c’est aussi le stéréotype du latino avec la culture US, qui met les blancs au défi de le stigmatiser. Il ne parle pas français, il comprend un peu. Pas de chance pour lui, je parle espagnol et j’ai très bien compris son idiome salace quand il me regarde de haut en bas « tu es si légère qu’on peut te porter dans tous l’appartement ».
Je feints l’incompréhension pour qu’il m’explique, et qu’il se rende compte qu’il n’assume pas de tels propos, et lui offre une deuxième chance pour me respecter.
Bref, j’ai autre chose à faire, comme d’habitude je me comporte en social butterfly et je vais voir à droite, à gauche, mes amis, des potes, des connaissances, ou des inconnus.H : C’est ça le problème avec les françaises. Si je te siffle dans la rue, tu vas dire quoi ?
N : Rien. Mais ça me fait penser que je suis un animal à tes yeux.
H : Et voilà ! Tu vois ? (en demandant l’approbation des deux R)
N : Ok. Mais je dois avouer que personnellement j’agirai peut-être différemment. Je serai flattée au fond.
Je ne vais pas foncer pour H. D'abord, il faut que j'entame un long processus avec ce mec. Il est inintéressant de le suivre ce soir, tout est trop superficiel. Il faut d'abord que je casse la propre image qu'il a de lui "le killer". Au fond, il n'a rien compris aux femmes, et il le sait quand je le regarde: Je n'ai pas peur de lui, et ses tatouages, ses regards machos latinos ne sont qu'une image. Si jamais je suis amenée à le revoir, j'essaierai de m'en faire un pote. Ca sera plus simple, il y a une différence culturelle donc forcément nous aurons un milliers de conversations à avoir, de découverte et il sera facile de casser cette barrière superficielle qu'il édifie pour se protéger.H : Tu prends une bière ?
N : Ouais ☺
H : Mais ça ferme…
N : Ha zut ! Ca ferme déjà ?
Et une fois qu'il aura du respect pour lui, et pour moi, à ce moment là seulement... ça se révélera intéressant. Mais je doute d'être amenée à le revoir.
Je me rappelle alors du serveur. Et toutes les lourdes allusions, les moqueries de mes potes, « il est canon », « t’as pas tapé dans le plus moche », « Nidwazo est repartie telle qu’on la connaît ». J’ai beau dire que non, que rien, que je m’en fiche. Ce qui est vrai… j’étais vraiment juste venue pour une clope, et j’ai parlé avec lui sans aucun but... Je dois avouer que l’effet que je lui faisais me plaisait. Je ne le trouve pas à tomber par terre, ce qui m'importe c'est juste la connexion qu'on avait.
Je vais donc prendre une dernière bière. Deux de mes potes me suivent : un AFC à qui je plais à qui je devais une bière, et un BON player qui connaît pas la communauté mais qui est naturellement fais pour ça, D.
Blues est derrière moi. Il me presse pour partir.
D est en train de commander et d’attendre sa bière, devant une horde de personnes accoudées qui se bat pour garder sa place au bar. J’arrive comme une fleur, je m'accoude de manière un peu séduisante. D appelle le serveur qui ne répond pas. Quand enfin il arrive à l’avoir, je lui coupe presque la parole.N : Mais, le serveur ne m’a même pas demandé mon numéro. Il m’a juste fais un sourire et dis « oh, c’est toi» au bar.
Blues : Eh ben vas-y.
N : Non.
Blues : Vas-y !
N : Ok.
Je regarde autour de moi, les gens ont l’air un peu surpris et excités. Quoi ?D : Ouais, je veux une bière steup…
N : … Dis-moi ?
Serveur : Oui ?
N : (en prenant exactement le même ton que quand on demande « qu’est-ce que vous me conseilleriez sur la carte ? » naturellement) J’ai oublié de te demander ton numéro ?
Serveur *il bloque un moment, surpris, rougit* Oui.
*Il arrive et je lui tend mon bras*
N : J’ai la flemme de sortir mon téléphone. Tu as un stylo ?
Une fille au bar, et ses copines : NON mais je rêve !!! Est-ce qu’il est vraiment en train d’arriver ce que je crois qu’il arrive ?
D : Non mais c’est TROP facile. C’est trop facile quand t’es une fille, ça m’énerve.
N : *grand sourire, pendant que le serveur lance un petit rire gêné en écrivant son numéro sur mon avant bras* Bah non. J’ai demandé, voilà.
Je décroche un grand sourire, et je m’en vais comme une fleur.
Je déteste écrire des textos, réfléchir à quoi mettre… Je lui envoie un texto deux heures après, « Coucou, c’est nidwazo. Tu es rentré ? »
Il répondra le lendemain, « on devrait toujours avoir un chargeur sur soi ! Je n’étais pas rentré. Tu es toujours sur *ville* ? ». Blabla, et oui, j’y suis toujours. J’attends encore sa réponse. Je pense que ça ne mènera pas plus loin, sinon il aurait répondu assez rapidement.
Quel enseignement je dois tirer de cette expérience...?
Il suffit de demander ?
Une fille peut aborder / devrait s’abstenir et laisser le mec agir ? Au risque qu’il ne fasse rien.
Laisse tomber les serveurs ?
Les textos c’est énervant, il faut se démerder pour obtenir un moyen de se revoir sans s’échanger les numéros ?
Il faut prendre plus de temps pour échanger sinon il n’y a aucun intérêt à se revoir ?
A proscrire : la petite robe blanche galbante ?
Bref. Pour répondre à tout ça, il me faut le fin mot de l’histoire, donc, savoir si c’est un échec camouflé, ou un triomphe.
EDIT : Voilà sa réponse -
."Hello! L'after a vraiment débordé en fait, même pas le temps de souffler et me revoilà derrière le bar ;)"
Option A : Je laisse tomber. J'aime pas me prendre la tête avec les textos et les échanges virtuels à moins de vivre vraiment à distance, c'est non.
Option B : Je joue le jeu, j'envoie des textos, je me prépare à un millions de plans "ah désolé je vais me coucher" "ah c'est marrant parce que moi je me lève, maintenant

ah tu te poses beaucoup de questions...difficile de répondre, sauf pour la petite robe blancheQuel enseignement je dois tirer de cette expérience...?
Il suffit de demander ?
Une fille peut aborder / devrait s’abstenir et laisser le mec agir ? Au risque qu’il ne fasse rien.
Laisse tomber les serveurs ?
Les textos c’est énervant, il faut se démerder pour obtenir un moyen de se revoir sans s’échanger les numéros ?
Il faut prendre plus de temps pour échanger sinon il n’y a aucun intérêt à se revoir ?
A proscrire : la petite robe blanche galbante ?

par contre, tu as répondu à son dernier texto ?
sinon, continue à sortir et à rencontrer du monde.
Hello !
En fait ce sont des questions plutôt rhétoriques, histoire de faire un bilan. J'attends pas des réponses de la part des lecteurs, ce sont plutôt le genre de questions auxquelles je pourrais répondre par mes expériences
Alors, oui j'avais répondu je ne sais plus trop quoi, léger (je n'aime pas discuter par textos) et lui de même. Déjà, très bon point, c'est pas un text addict. Il m'a proposé de venir au bar un soir, mais j'étais toujours à fond sur mon mémoire donc j'lui ai dit que c'était impossible, mais bientôt. Résultat hier j'y suis allée! Avec deux bons amis (M et A), dont un de mes potes qui est un Alpha (M).
Je sais pas pourquoi, peut-être le fait de pas avoir discuté bien longtemps avec le serveur la première fois, j'étais stressée. M a fait un truc qui m'a cassée en deux, mais bon, ça a pas suffit à me rendre zen. C'est le comble, j'écris un mémoire sur le bouddhisme mais j'suis pas fichue d'être zen.
A l'approche du bar, M et A me poussent à aller devant. OK. Et zut, c'est une autre serveuse. Pourtant il est juste à côté, mais il est trop occupé à taffer. A une table... :
* Il me faut bien 4, 5 minutes pour choper l'attention du serveur, au milieu de tous les autre barmen et des clients qui font deux fois ma taille et mon poid. *
God I LOVE those moments.
Là, je me lève du bord, je saute, j'avance vers lui. Il est rouge, il est paralysé il sait pas ce qui lui arrive. Des clients nous regardent. Je lui fais juste la bise, et il s'en va tout chose.
( Une fois avec un ex, au premier rencard, il m'avait offert plusieurs verres. Je trouvais ça trop gentil il refusais que je le rembourse. En sortant du bar, je lui ai fais un bisou très affectueux sur la joue. Il est devenu tout rouge et pareil, il était chamboulé. C'est fou. Un simple baiser l'effet que ça peut faire. )
Héhé. A très bientôt.
EDIT : La leçon du jour, pas très profonde et assez évident mais quand même. L'important n'est pas la beauté de l'autre selon des yeux extérieurs et objectifs. Ca serait plutôt la beauté de l'autre selon nos yeux intérieurs et subjectifs, QUI créent un effet sur l'autre. On obtient :
* L'effet qu'on fait à l'autre
* L'effet que l'autre nous fait
* La réciprocité
=> Ne cachons pas nos émotions, assumons-les et vivons-les. C'est quand on se débarrasse de l'oeil extérieur qu'on vit pleinement son intérieur.
En fait ce sont des questions plutôt rhétoriques, histoire de faire un bilan. J'attends pas des réponses de la part des lecteurs, ce sont plutôt le genre de questions auxquelles je pourrais répondre par mes expériences

Alors, oui j'avais répondu je ne sais plus trop quoi, léger (je n'aime pas discuter par textos) et lui de même. Déjà, très bon point, c'est pas un text addict. Il m'a proposé de venir au bar un soir, mais j'étais toujours à fond sur mon mémoire donc j'lui ai dit que c'était impossible, mais bientôt. Résultat hier j'y suis allée! Avec deux bons amis (M et A), dont un de mes potes qui est un Alpha (M).
Je sais pas pourquoi, peut-être le fait de pas avoir discuté bien longtemps avec le serveur la première fois, j'étais stressée. M a fait un truc qui m'a cassée en deux, mais bon, ça a pas suffit à me rendre zen. C'est le comble, j'écris un mémoire sur le bouddhisme mais j'suis pas fichue d'être zen.
A l'approche du bar, M et A me poussent à aller devant. OK. Et zut, c'est une autre serveuse. Pourtant il est juste à côté, mais il est trop occupé à taffer. A une table... :
Un peu plus tard, M reste au téléphone et A et moi on attend sagement. Finalement j'ai une grosse envie de fumer, j'ai pas de cigarettes. Je vais au bar...Nidwazo : Alors, vous le trouvez comment ?
M : Bah franchement... Trop adulte, trop sérieux, et pas assez beau pour toi.
A : ...
N : Sérieux ? Non mais il est beau tu rigoles.
M : Toi t'es mieux, et tu pourrais avoir mieux.
N : C'est marrant parce que depuis le Capitaine, j'ai réussi à m'en foutre de ce que les gens pensent. Le Capitaine, il était quand même un peu gros, il avait deux trois trucs comme ça. Bien qu'il avait du charme. Mais au début j'assumais pas. J'ai laissé passer, j'assumais pas de me mettre "en couple" avec lui. Et puis quand il m'a dit "je sais que je t'attire", c'est bon, il assumait pour nous deux et j'ai réussi à assumer aussi.
M : Ouais...
N : Non mais, merci de m'avoir dit ça. Maintenant que tu me dis que le serveur est pas parfait, j'ai plus ce foutu stress !
M : Mais tu veux quoi avec lui ?
N : Tu sais bien que j'ai pas le luxe de choisir, je repars dans l'autre pays mi Septembre donc, je prends ce que je peux avoir et c'est tout. Ca veut dire que si c'est un plan d'un soir, ainsi soit-il. Si il veut qu'on passe plus de temps ensemble ce que j'aimerai, ben c'est cool! Mais voilà, pas de couple à distance pour moi. Je vais en erasmus alors pas de couple tout court.
M : Bon allez va commander une autre tournée.
N : Mais ... Bof ... J'sais pas il travaille ça sert à rien qu'on soit venus en fait.
M : Bah si. Tu vas le voir.... Et tu lui dis.... "Tu viendras me voir après ;)". JUSTE ça. Juste ça ;).
N : Pas bête...
* Il me faut bien 4, 5 minutes pour choper l'attention du serveur, au milieu de tous les autre barmen et des clients qui font deux fois ma taille et mon poid. *
Il arrive, sans cigarettes, un plateau à la main.N : Hey ! Pause clope ?
Serveur : ;).... (et un air gêné devant ses collègues)
N : Je t'attends dehors.
J'ai réussi à le détendre, je souris beaucoup, je le rend à l'aise. Je vainc mon propre mal aise et m'exprime à lui de façon très détendue. Je m'assoie sur le bord de la terrasse, il est dans la pente en face, debout. On discute de son week end, il part dans le sud, on parle de son taff. On parle de mon mémoire. Je sais pas comment on finit par parler de drogues?M : Heyyy le plateau c'est pour le look ?
Serveur : *Complètement gêné, limite il tremblerait sur place, il est mal à l'aise. Il est un peu impressionné ça se sent. Par quoi? Peut-être qu'il est juste timide?* Oui heuu le plateau c'est pour.... la pose...
N : Blablabla.
Serveur : Faut que j'y aille
N : Déjààà...
Serveur : Oui.
N :. Quand c'est que je te revois
![]()
Serveur : *Il baffouille* Eh ben euh je travaille pas tous le temps et sinon tu sais où je travaille,et euh si tu veux te faire un truc "HORS" bar ben euh enfin c'est cool c'est comme tu veux...
![]()
N : Ok. Tu me dis quand alors, c'est toi qui bosse le soir pas moi
Serveur : Ok![]()
N : Bon j'te dis au revoir.
God I LOVE those moments.
Là, je me lève du bord, je saute, j'avance vers lui. Il est rouge, il est paralysé il sait pas ce qui lui arrive. Des clients nous regardent. Je lui fais juste la bise, et il s'en va tout chose.

( Une fois avec un ex, au premier rencard, il m'avait offert plusieurs verres. Je trouvais ça trop gentil il refusais que je le rembourse. En sortant du bar, je lui ai fais un bisou très affectueux sur la joue. Il est devenu tout rouge et pareil, il était chamboulé. C'est fou. Un simple baiser l'effet que ça peut faire. )
Héhé. A très bientôt.
EDIT : La leçon du jour, pas très profonde et assez évident mais quand même. L'important n'est pas la beauté de l'autre selon des yeux extérieurs et objectifs. Ca serait plutôt la beauté de l'autre selon nos yeux intérieurs et subjectifs, QUI créent un effet sur l'autre. On obtient :
* L'effet qu'on fait à l'autre
* L'effet que l'autre nous fait
* La réciprocité
=> Ne cachons pas nos émotions, assumons-les et vivons-les. C'est quand on se débarrasse de l'oeil extérieur qu'on vit pleinement son intérieur.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Encore le 17.08.12, 14h23 par cafecosmos
- [+1] Sympa :) le 17.08.12, 23h12 par Levi
Carnet 4.
C’est dans un flux de mots contradictoires, colorés, floutés, que je me retrouve à essayer de dormir dans un lit qui sent l’homme. Pas l’homme pour lequel j’aurai opté. J’ai le cerveau embué, ou plutôt englouti dans des petits flots d’alcool. Quelques bribes d’images me reviennent : des papillons monarques qui s’envolent par milliers, des yeux rendus bleus fluo, dans le noir fushia d’une boîte de nuit. L’attaque d’un chat qui quémande sa liberté, quelques entrepreneurs en chasse, et une canicule qui s’abat sur moi avec le bruit sourd d’une ambiance à plomber un western. Tout ça n’a aucune signification, mais le rhum du bar à rhum, et la Tequila de mes amis d’Amérique latine m’ont fait réfléchir. Recréons le puzzle.
Ma problématique jonchée de balle était la suivante : Comment rester fidèle à l’image que je me faisais de moi vis-à-vis de ce serveur qui a fait l’erreur de partir en week-end ?
Entretien avec un AFC
21H Je suis au bar avec mes amis. Mes amis de lycée, qui taffent et rentrent tôt maintenant. Je reçois un appel. Blues tient à présenter ses excuses, j’avais tenté de l’aider en l’orientant vers des conseils sortis tout droit de FTS, suite à quoi il s’est énervé. Mais c’est réglé. Il se positionne de nouveau comme mon hôte « Tu as quelqu’un qui te loge ce soir ? » Ouais t’inquiète. Mais viens, ce soir je vais voir Z ☺. « Ok. Je t’héberge. » Si l’on passe la suite de la soirée en accélérée pour ne voir que par la lorgnette « AFC »
1 : Blues m’attendait, afin de pouvoir aborder Z encore une fois.
2 : J’arrive déjà bien joyeuse (Rhum attack), 5 minutes avant la fermeture du bar à salsa. Résultat : Blues a attendu pour rien pendant que Z s’enivrait goulument
3 : Je motive la troupe pour passer au club d’à côté. Vu : Un pote de Z, venu directement d’Amérique Latine pour lui rendre visite.
4 : Conversation avec lui. Qu’est-ce que blues aurait à faire pour avoir Z ? Réponse : Rien. Il n’a qu’à aller vers elle, lui dire n’importe, N’IMPORTE quoi, et il la choppe. Elle attend que ça. Propos inédits du meilleur pote de Z. Et réponse de Blues ? « Mais blablablabla et blablablabla ». Enfin c’est ce que moi j’ai entendu.
5 : Il déclare sa flamme.
8 : Il rentre bredouille.
Que s’est-il passé entre 5 et 8 ?
« Le moustique fou »
Retour sur ces 5 minutes avant la fermeture du bar à salsa.
On m’ouvre la porte. C’est H. Il est beau, il arbore un sourire qui a fait chuter de 10% son taux de superficialité. Je suis suivie d’un de mes « ex one-itis », qui se trouve aussi être mon meilleur ami de lycée (appelons-le Black. Tant qu’à faire dans les couleurs, celui-là n’a jamais porté que du noir et ça le rendait mille fois plus ténébreux-attirant). H, je te présente Black.
Danger n°1, H est de retour.
Danger n°2, H est passé sous le filtre Black. Comment dire. Black c’est cet ami toujours très calme, avec un point de vue sage sur les gens, les relations humaines. C’est un peu celui qui, à vos questionnements sur la vie et la cible que vous avez envie de défeuiller ce soir, répondra avec un simple sourire à la Joconde, et un regard de bienveillance. Quand Black fait ça à une de mes cibles, c’est comme si il lui insufflait un air de bonnes actions, « tu la traiteras comme si c’était ta fille, avec respect et amour inconditionnel ». Ou presque.
Mais pas de H pour moi ce soir, j’ai dis. Plus tard. La transformation en mec bien capable de m’imaginer toute habillée dans sa tête, n’est pas terminée. Je remarque qu’H a légèrement laissé tombé son apparence de gros gangsta latino des US, pour un code vestimentaire simple.
Amor
Je vais en toute innocence faire connaissance avec cet ami de Z. Appelons-le Amor. Cliché oui, mais c’est aussi un surnom. Lui aussi ne parle pas un mot de français, forcément. Mis à part l’impressionnant effet miroir de sourires, de candeur, d’esprit jovial naturel, rien à signaler. Sauf que si, puisqu’en fait nous sommes fait du même moule. J’enchaîne de questions en questions sur son pays, je passe du coq à l’âne, et lui me répond poule et vache. Ok c’était maladroit comme image, mais la discussion est naturellement passionnante.
Nous arrivons à la casa.
La casa
Ce club dirons-nous, c’est comme une casa. L’entrée gratuite pour les latinos, la tequila qui nous est offerte, je n’ai jamais réellement fait investigation sur ces cadeaux « culturels ». Mais j’en profite. Je vais voir R, l’oncle de Z. Je le remercie longuement et lui parle de choses importantes. J’ai oublié quoi. Juste que je ne sais par quel élan, je me suis retrouvée à lui faire un baiser dans le cou. Je crois que j’exprimais ma culpabilité.
Amor est autour de moi. J’ai perdu Z et Blues de vue. D l’alpha (évoqué dans des posts précédents je crois) est énervé. H a disparu. Après avoir eu cette discussion avec Amor à propos des chances pour Blues d’avoir Z chez lui ce soir… Je demande à Amor de me faire le plus beau des cadeaux qu’il puisse me faire. Il s’en va demain. C’est l’unique chance que j’ai… de danser avec lui. La salsa de son pays. Une façon déculpabilisée de faire l’amour en fait.
Les monarques, c’est ici et maintenant. Les yeux rendus bleus fluo c’est sous ces néons. A chaque sourire je vois une brèche remplie de couleurs. J’évoque une vie dans son pays, et il me raconte la suite de l’histoire. On rêve pendant deux minutes. Pas trois.
Mais comme une télé mal réglée, l’image se brouille et mes souvenirs avec. Quelques temps après, je dois porter secours à Z dehors, malade.
La chute
6 : Blues aurait tenté de l’aider, alors qu’elle était couverte de honte. En retournant dans le club, elle dit explicitement au vigil que Blues a vomi. Il ne peut plus rentrer. Tout s’éclaire : D est mécontent de la tournure de la soirée et des allers venus dehors. De plus, Z et moi sommes les seules filles du groupe. Il n’est pas impossible par ailleurs que j’ai demandé à D de s’écarter de Z pour laisser la voie à Blues. 7 : Avec cet élan d’évènements à l’effet papillon, la fin de la soirée se dessine. Mais surtout... R est excédé de colère. Qu'est-ce qu'il y a ? Blues me dit que R ne supporte pas mon côté volage. Depuis ma rencontre avec Z et R, R s'est mis en tête que j'étais sa dulcinée. Je l'ai gentiment repoussé à diverses reprises. Il est proche des 40 ans, pour lui, une objection n'est pas un refus. Amor se jette sur moi, et m'embrasse à me faire tomber de mes talons. H arrive, un regard de bienveillance (comme s'il était camé aux palabres de Black. Je commence réellement à croire que ce mec est un gourou) "Qu'est-ce que tu fais ?". Il a loupé de peu mon baiser avec Amor. J'essaie de repousser Amor. H s'écarte pour aider Z. Amor se rejette sur moi. R arrive, en colère. Je pousse Amor. Et ce schéma continue pendant 15 minutes, des baisers fougueux entrecoupés par des personnages colériques, D, R, Blues, et j'en passe. C'est comme si Amor était interdit. Adieu les monarques.
Je ne garde plus que le souvenir d’un baiser fougueux avec Amor. Une fenêtre vers tout ce qu’il représente se ferme. Je regrette de ne pas avoir rejoins R et Z plus tôt, et de ne pas avoir passé plus de temps avec eux cette semaine. Je n’arracherai aucun vêtement avec les dents. La passion c’est pour plus tard. Dans une autre vie. Ou dans un projet fou de le revoir dans son pays, un jour peut-être.
Lonesome cowboy, ou l'histoire du chat
Sur le chemin du retour, Blues m’explique à quel point le fatalisme de la vie s’abat sur lui. Je n’écoute plus qu’à moitié. Un félin nous suit. Solitaire lui aussi. Il est addict à mes caresses. Quand Blues le ramène dans son appartement et que le félin entame un combat de griffes avec lui… Je comprends que la liberté de l’un en séduction, est prisonnière des intérêts de guerre des autres. D’une part je ne serai rien, ni le social butterfly qui rencontre le monarque latino, ni le fruit défendu à H par Black. Rien, sans mon entourage. J’ai encore beaucoup à faire, un long chemin, pour parvenir à la séduction au singulier. Mais la problématique ici réside également dans le fait que la séduction au singulier s’accorde mal au féminin. Sans mes amis pour me faire valoir, je n’ai pas la même valeur : je serai alors trop idéalisée ou trop réduite. Et les exemples se bousculent dans ma tête… Mon entourage et mes amis masculins, ce sont les éléments qui ajustent le niveau, l’authenticité de ma valeur.
La canicule
Finalement, je me retrouve à transpirer dans le lit de Blues. Je me dis que je suis trop grande pour continuer à dormir dans le même lit que mes potes. Et que je suis trop dépendante de l’image qu’ils renvoient de moi au monde extérieur. Tout en rêvant aux monarques par milliers, que je n’aurai pu qu’effleurer. On ne dit pas aux jeunes filles comment elles deviennent des femmes.
Coïncidence? J'entame la fin de mon mémoire sur le bouddhisme, et je joue avec le karma. J'aurai envoyé un simple sms au serveur, resté sans réponse.
Je rentre sous la canicule, plombée comme à la sortie de la ville où il y avait un homme de trop.
C’est dans un flux de mots contradictoires, colorés, floutés, que je me retrouve à essayer de dormir dans un lit qui sent l’homme. Pas l’homme pour lequel j’aurai opté. J’ai le cerveau embué, ou plutôt englouti dans des petits flots d’alcool. Quelques bribes d’images me reviennent : des papillons monarques qui s’envolent par milliers, des yeux rendus bleus fluo, dans le noir fushia d’une boîte de nuit. L’attaque d’un chat qui quémande sa liberté, quelques entrepreneurs en chasse, et une canicule qui s’abat sur moi avec le bruit sourd d’une ambiance à plomber un western. Tout ça n’a aucune signification, mais le rhum du bar à rhum, et la Tequila de mes amis d’Amérique latine m’ont fait réfléchir. Recréons le puzzle.
Ma problématique jonchée de balle était la suivante : Comment rester fidèle à l’image que je me faisais de moi vis-à-vis de ce serveur qui a fait l’erreur de partir en week-end ?
Entretien avec un AFC
21H Je suis au bar avec mes amis. Mes amis de lycée, qui taffent et rentrent tôt maintenant. Je reçois un appel. Blues tient à présenter ses excuses, j’avais tenté de l’aider en l’orientant vers des conseils sortis tout droit de FTS, suite à quoi il s’est énervé. Mais c’est réglé. Il se positionne de nouveau comme mon hôte « Tu as quelqu’un qui te loge ce soir ? » Ouais t’inquiète. Mais viens, ce soir je vais voir Z ☺. « Ok. Je t’héberge. » Si l’on passe la suite de la soirée en accélérée pour ne voir que par la lorgnette « AFC »
1 : Blues m’attendait, afin de pouvoir aborder Z encore une fois.
2 : J’arrive déjà bien joyeuse (Rhum attack), 5 minutes avant la fermeture du bar à salsa. Résultat : Blues a attendu pour rien pendant que Z s’enivrait goulument
3 : Je motive la troupe pour passer au club d’à côté. Vu : Un pote de Z, venu directement d’Amérique Latine pour lui rendre visite.
4 : Conversation avec lui. Qu’est-ce que blues aurait à faire pour avoir Z ? Réponse : Rien. Il n’a qu’à aller vers elle, lui dire n’importe, N’IMPORTE quoi, et il la choppe. Elle attend que ça. Propos inédits du meilleur pote de Z. Et réponse de Blues ? « Mais blablablabla et blablablabla ». Enfin c’est ce que moi j’ai entendu.
5 : Il déclare sa flamme.
8 : Il rentre bredouille.
Que s’est-il passé entre 5 et 8 ?
« Le moustique fou »
Retour sur ces 5 minutes avant la fermeture du bar à salsa.
On m’ouvre la porte. C’est H. Il est beau, il arbore un sourire qui a fait chuter de 10% son taux de superficialité. Je suis suivie d’un de mes « ex one-itis », qui se trouve aussi être mon meilleur ami de lycée (appelons-le Black. Tant qu’à faire dans les couleurs, celui-là n’a jamais porté que du noir et ça le rendait mille fois plus ténébreux-attirant). H, je te présente Black.
Danger n°1, H est de retour.
Danger n°2, H est passé sous le filtre Black. Comment dire. Black c’est cet ami toujours très calme, avec un point de vue sage sur les gens, les relations humaines. C’est un peu celui qui, à vos questionnements sur la vie et la cible que vous avez envie de défeuiller ce soir, répondra avec un simple sourire à la Joconde, et un regard de bienveillance. Quand Black fait ça à une de mes cibles, c’est comme si il lui insufflait un air de bonnes actions, « tu la traiteras comme si c’était ta fille, avec respect et amour inconditionnel ». Ou presque.
Mais pas de H pour moi ce soir, j’ai dis. Plus tard. La transformation en mec bien capable de m’imaginer toute habillée dans sa tête, n’est pas terminée. Je remarque qu’H a légèrement laissé tombé son apparence de gros gangsta latino des US, pour un code vestimentaire simple.
Amor
Je vais en toute innocence faire connaissance avec cet ami de Z. Appelons-le Amor. Cliché oui, mais c’est aussi un surnom. Lui aussi ne parle pas un mot de français, forcément. Mis à part l’impressionnant effet miroir de sourires, de candeur, d’esprit jovial naturel, rien à signaler. Sauf que si, puisqu’en fait nous sommes fait du même moule. J’enchaîne de questions en questions sur son pays, je passe du coq à l’âne, et lui me répond poule et vache. Ok c’était maladroit comme image, mais la discussion est naturellement passionnante.
Nous arrivons à la casa.
La casa
Ce club dirons-nous, c’est comme une casa. L’entrée gratuite pour les latinos, la tequila qui nous est offerte, je n’ai jamais réellement fait investigation sur ces cadeaux « culturels ». Mais j’en profite. Je vais voir R, l’oncle de Z. Je le remercie longuement et lui parle de choses importantes. J’ai oublié quoi. Juste que je ne sais par quel élan, je me suis retrouvée à lui faire un baiser dans le cou. Je crois que j’exprimais ma culpabilité.
Amor est autour de moi. J’ai perdu Z et Blues de vue. D l’alpha (évoqué dans des posts précédents je crois) est énervé. H a disparu. Après avoir eu cette discussion avec Amor à propos des chances pour Blues d’avoir Z chez lui ce soir… Je demande à Amor de me faire le plus beau des cadeaux qu’il puisse me faire. Il s’en va demain. C’est l’unique chance que j’ai… de danser avec lui. La salsa de son pays. Une façon déculpabilisée de faire l’amour en fait.
Les monarques, c’est ici et maintenant. Les yeux rendus bleus fluo c’est sous ces néons. A chaque sourire je vois une brèche remplie de couleurs. J’évoque une vie dans son pays, et il me raconte la suite de l’histoire. On rêve pendant deux minutes. Pas trois.
Mais comme une télé mal réglée, l’image se brouille et mes souvenirs avec. Quelques temps après, je dois porter secours à Z dehors, malade.
La chute
6 : Blues aurait tenté de l’aider, alors qu’elle était couverte de honte. En retournant dans le club, elle dit explicitement au vigil que Blues a vomi. Il ne peut plus rentrer. Tout s’éclaire : D est mécontent de la tournure de la soirée et des allers venus dehors. De plus, Z et moi sommes les seules filles du groupe. Il n’est pas impossible par ailleurs que j’ai demandé à D de s’écarter de Z pour laisser la voie à Blues. 7 : Avec cet élan d’évènements à l’effet papillon, la fin de la soirée se dessine. Mais surtout... R est excédé de colère. Qu'est-ce qu'il y a ? Blues me dit que R ne supporte pas mon côté volage. Depuis ma rencontre avec Z et R, R s'est mis en tête que j'étais sa dulcinée. Je l'ai gentiment repoussé à diverses reprises. Il est proche des 40 ans, pour lui, une objection n'est pas un refus. Amor se jette sur moi, et m'embrasse à me faire tomber de mes talons. H arrive, un regard de bienveillance (comme s'il était camé aux palabres de Black. Je commence réellement à croire que ce mec est un gourou) "Qu'est-ce que tu fais ?". Il a loupé de peu mon baiser avec Amor. J'essaie de repousser Amor. H s'écarte pour aider Z. Amor se rejette sur moi. R arrive, en colère. Je pousse Amor. Et ce schéma continue pendant 15 minutes, des baisers fougueux entrecoupés par des personnages colériques, D, R, Blues, et j'en passe. C'est comme si Amor était interdit. Adieu les monarques.
Je ne garde plus que le souvenir d’un baiser fougueux avec Amor. Une fenêtre vers tout ce qu’il représente se ferme. Je regrette de ne pas avoir rejoins R et Z plus tôt, et de ne pas avoir passé plus de temps avec eux cette semaine. Je n’arracherai aucun vêtement avec les dents. La passion c’est pour plus tard. Dans une autre vie. Ou dans un projet fou de le revoir dans son pays, un jour peut-être.
Lonesome cowboy, ou l'histoire du chat
Sur le chemin du retour, Blues m’explique à quel point le fatalisme de la vie s’abat sur lui. Je n’écoute plus qu’à moitié. Un félin nous suit. Solitaire lui aussi. Il est addict à mes caresses. Quand Blues le ramène dans son appartement et que le félin entame un combat de griffes avec lui… Je comprends que la liberté de l’un en séduction, est prisonnière des intérêts de guerre des autres. D’une part je ne serai rien, ni le social butterfly qui rencontre le monarque latino, ni le fruit défendu à H par Black. Rien, sans mon entourage. J’ai encore beaucoup à faire, un long chemin, pour parvenir à la séduction au singulier. Mais la problématique ici réside également dans le fait que la séduction au singulier s’accorde mal au féminin. Sans mes amis pour me faire valoir, je n’ai pas la même valeur : je serai alors trop idéalisée ou trop réduite. Et les exemples se bousculent dans ma tête… Mon entourage et mes amis masculins, ce sont les éléments qui ajustent le niveau, l’authenticité de ma valeur.
La canicule
Finalement, je me retrouve à transpirer dans le lit de Blues. Je me dis que je suis trop grande pour continuer à dormir dans le même lit que mes potes. Et que je suis trop dépendante de l’image qu’ils renvoient de moi au monde extérieur. Tout en rêvant aux monarques par milliers, que je n’aurai pu qu’effleurer. On ne dit pas aux jeunes filles comment elles deviennent des femmes.
Coïncidence? J'entame la fin de mon mémoire sur le bouddhisme, et je joue avec le karma. J'aurai envoyé un simple sms au serveur, resté sans réponse.
Je rentre sous la canicule, plombée comme à la sortie de la ville où il y avait un homme de trop.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Like ! le 21.08.12, 12h49 par the artiste
Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Même si j'avoue que je me perds un peu avec tous ces personnages, je dois dire que j'ai vraiment bien aimé ce principe du flash-forward puis le retour en arrière pour l'explicationNidwazo a écrit : 5 : Il déclare sa flamme.
8 : Il rentre bredouille.
Que s’est-il passé entre 5 et 8 ?

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 27.02.13, 02h14 par Nidwazo