Commencer à lutter, et ne jamais plus s'arrêter

Note : 28

le 21.07.2005 par FK

57 réponses / Dernière par le 01.01.1970, 01h00

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Je viens de comprendre quelque chose d'essentiel.
Le MONDE est là, il nous attend, il est à nous.
Il suffit d'aller chercher ce qu'on veut.

MAIS
Ce que tu veux, d'autres le veulent aussi.
Il faut alors parvenir à t'imposer, et à te tailler la part du lion.

J'ai toujours pensé que j'avais un destin, une espèce de pilote automatique qui me sauvegarderait en cas de mauvaise route.

J'ai compris ce soir que si je ne fais rien, que si je laisse tout aller, que je reste en roues libres, je n'aurai aucune destination précise, j'errerai, au gré du hasard sans obtenir quoique ce soit de précis.

J'ai compris ce soir que la VIE attend de nous qu'on lutte.
C'est comme ça qu'on survit : il faut se mettre à lutter, et ne jamais plus cèder à la tentation de se "reposer".

J'ai compris que si je faisais confiance à la vie, que je ne faisais rien pour avancer, il ne m'arriverait rien d'autre qui ne soit dû au hasard et à la fatalité.
Si je n'arrache rien à la vie, il ne m'arrivera rien.

N'attendre aucun répit, parce que, ce n'est pas ce qu'est la vie.
Le répit, le confort, le calme ? C'est la mort, c'est l'appel du sommeil, le thanatos.

La vie est une succession de difficultés, de choses effrayantes qu'il convient de surmonter - ou alors, on peut aussi changer de direction pour les éviter, mais dans ces conditions, où va-t'on ?
Et pourquoi ces difficultés sont-elles effrayantes ? N'est-ce pas parce qu'on ne les a encore jamais affrontées ?

Ce soir il m'apparait presque obscène l'idée de résignation ou de passivité.
Il faut lutter, aller de l'avant, rester en mouvement, bouger : la vie nous met au défi, il faut le relever, ou perdre sa seule et unique chance.
Serge Gainsbourg a écrit :Il faut créer, quoi qu’il arrive. Surtout pas de stagnation, sinon c’est foutu.
Rien ne tombera du ciel - à moins que ne décidiez de secouer l'arbre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] A lire par Listener
  • [+2] Constructif par Parisino
  • [+3] Constructif par Near
  • [+2] Pertinent par Tori
  • [+3] Très intéressant par sexy lover
  • [+3] Yesssss! par beYond
  • [+1] A lire par Lenny2stras
  • [+2] Inutile par Mazeppa
  • [+1] Like ! le 12.12.12, 20h54 par Liexen
la vie est un combat quotidien ...quand vous voyagez dans certains , vous comprenez la raison ..

et le fait de jamais se reposer sur ces lauriers et d'aller vers l'avant , j'ai remarqué cela a hong kong...les gens faisaient que de bosser mais avec un tel professionalisme,on voit qu'en france on a du retard ..

le résultat dans tout ça : ce caillou de 10 000 kilomètres carrées est l'une des places boursières et financières la + perfomante au monde

ton message dépasse la séduction (ce qui est une goutte d'eau dans notre vie finalement) et je pense qu'on devrait tous en prendre source..
C'est bien vrai tout ça... j'ai l'impression que c'est un problème générationnel... on est née dans un univers où tout est acquis, tout nous a été donné par une génération qui n'a pas connu la guerre, celle de nos parents... on nous a toujours laissé à croire qu'on aura toujours à manger à volonté, les soins gratuits, l'école gratuite... tout cela bercé dans l'évidence.
Et finalement toute une génération se retrouve paralysé à l'idée de se prendre réellement en main... on se laisse coulé par le fleuve de la vie, pensant que tout nous arrivera dans la bouche, comme l'ensemble de la société nous l'a laissé croire.
En ce qui me concerne, ma vie n'est qu'un combat dans tous les domaines. Au-delà du simple fait de se battre pour se faire sa place, son trou et se dépasser soi-même, le plus dur encore est de réaliser à quel point celà peut dépendre aussi de la bonne volonté d'autrui.

OIui effectivement, une grande partie de nos projets dépends essentiellement de nous, mais pas forécement non plus en individualiste. Nous ne sommes pas la science infuse. Et devons généralement compter sur les compétences d'autrui.

Or, peu auront cette volonté de se faire une place plus grande que celle qu'ils ont déjà: c'est une position confortable que la société leur a donné (des Héritiers comme dirait Bourdieu).

Je ne parlerai pas du nombre de fois ou des projets ont échoués à cause des autres qui , dans leur vision étroite, ont considéré que celà n'en valait aps la peine.. ou boien encore qui n'y accordait pas la même importance que vous..

Mais au-delà de tout celà, revient une constante: vous. Depuis peu, j'ai compris que cette exigence de "travail d'équipe", cette "collaboration" que l'on retrouve souvent sur des annonces d'emplois, ou qui semble nécessaire dans l'élaboration d'un projet, n'est en fait rien d'autre qu'un discours pré établi. On n epeut se poser sur des collaborateurs efficaces que s'ils ont eu la même trajectoire que vous et la même vision que vous de la vie.

Hors peu d'entres-nous, croyez-moi, sont des mordants de la vie, des galériens de l'existence... En celà, il faut alors compter sur deux choses:
1) la chance de rencontrer un autre galérien.
2) Acquerir les compétences nécessaires pour être autonome.

Mais après tout, n'est-ce pas vers celà que nous pousse la société: l'individualisme?
Discours et pensées classiques mais qui dans la durée sont toujours aussi vraies. C'est toujours intéressant de lire la manière dont chaque individu en prend conscience et l'exprime clairement, surtout après y avoir mûrement réfléchit.

je crois bien que je vais (de manière réduite) même en faire ma signature.

- "Life is a Game, Don't forget to Play, NOW !" -

Poursuivez la discussion, une personne seule ne fait jamais le tour du sujet :) ( encore faudrait il que l'on puisse prétendre en avoir fait le tour).
lorsqu on est seul ce que tu dis FK est vrai. La vie nous appartient, nous pouvons atteindre ce que l'on veut si on a de la volonte, de la jugeote et un peu de chance.
C'est a partir d'elements comme cela qu on peut ce dire qu aucunes filles n est innaccessible, etc...
Helas comme l'offre est inferieure a la demande il faut savoir se battre et pas seulement pour une fille mais aussi pour un taf, dans le sport etc...
Très bon FR dont j'ai besoin régulièrement pour me motiver moi qui a tellement tendance à m'endormir sur mes lauriers ou attendre que ça m'arrive par le destin.
Le MONDE est là, il nous attend, il est à nous.
Il suffit d'aller chercher ce qu'on veut.
L'écrivain et voyageur Stevenson résume ça en disant "l'aventure est au coin de la rue, il suffit de descendre"

Life is a Game, Don't forget to Play, NOW
Dans le même genre j'aime bien également une citation de Frank Sinatra : "la vie est un cirque et pour être sur la piste il vaut mieux être un éléphant".
J'ai toujours pensé que j'avais un destin, une espèce de pilote automatique qui me sauvegarderait en cas de mauvaise route.
En fait, ce pilote automatique tu l'as : c'est ta personnalité et tes attitudes ou tes intuitions qui te font choisir les bonnes options sans avoir à réfléchir. La chance et le hasard n'y sont pour rien.
C'est bien vrai tout ça... j'ai l'impression que c'est un problème générationnel... on est née dans un univers où tout est acquis, tout nous a été donné par une génération qui n'a pas connu la guerre, celle de nos parents... on nous a toujours laissé à croire qu'on aura toujours à manger à volonté, les soins gratuits, l'école gratuite... tout cela bercé dans l'évidence.
C'est bien ça le problème. La génération actuelle n'a pas toujours été confrontée au "principe de réalité". Ce principe qui dit que tout n'est pas possible seulement en claquant des doigts... Et quand tu n'es pas préparé à l'affronter, la réalité, sans qu'elle soit dure ou pénible (on vit quand même dans un pays civilisé...) peut paraître insupportable. D'où la frustration, la violence, les comportements extrèmes.
OIui effectivement, une grande partie de nos projets dépends essentiellement de nous, mais pas forécement non plus en individualiste. Nous ne sommes pas la science infuse. Et devons généralement compter sur les compétences d'autrui.
Oui, c'est l'appropriation de l'expérience collective. Indispensable à la vie en société.
Or, peu auront cette volonté de se faire une place plus grande que celle qu'ils ont déjà: c'est une position confortable que la société leur a donné (des Héritiers comme dirait Bourdieu).
Tout changement peut être assimilé à un deuil (de son confort, de ses projets, de ses relations...). Avec toutes ses phases, de l'incompréhension à l'acceptation, en passant par le refus et la colère. Et tout le monde n'est pas capable de faire son deuil dans des conditions optimales.

H.
Très bonne reflexion que je me fais aussi parfois mais que je ne garde pas assez en tête à mon avis, d'ou des périodes de relachement que je n'aime pas trop et qui me mettent dans un drôle d'état.

Pour moi c'est une question de mouvement.
Le mouvement c'est la vie, l'immobilisme c'est la mort.

Les 10 mins sans agissement de Blusher ne sont rien pour moi.
J'ai passé bcq trop de temps à réflechir dans ma vie, pretexte pour ne pas agir, ne pas franchir le pas, ne pas aller de l'avant et philosopher à tout va au lieu d'expérimenter. Car pour moi la vie ne se résume qu'à ça finalement. Expérimenter un maximum pour au crépuscule de sa vie pouvoir se dire en regardant une dernière fois en arrière sur son parours, j'ai vécu !

Le mouvement perpétuel pour moi c'est autre chose, le MP c'est le sexe. Le mvt du va et vient, le mouvement de 2 corps en feu qui fusionnent. Le sexe étant la base de la création de la vie et le moyen le plus naturel d'atteindre le nirvana.

Evidement c'est une conception très personnelle.
Le but primaire de nos gènes étant de survivre et de ce multiplier, au delà de nos inspirations intéllectuelles secondaires, le sexe est donc notre priorité encore aujourd'hui ( avant l'arriver du clonage humain) et une motivation essentielle pour se bouger. Le sexe c'est la communication et le mouvement ultime entre les êtres.

Je crois que j'ai un peu dévié du sujet non ?


:lol:
Très bon post FK, il est vrai que l'on a rien sans rien. On choisit souvent les solutions de facilité pour se sortir de situations auquelles on ne veut pas être confronté.

Pour ma part, dernier exemple en date:
j'étais dans le bus et une B- s'assied juste à côté de moi. Aucun soucis... Je n'ai pas été capable de faire quoi que ce soit juste parce que je suis FATIGUé ! (BL de blairot =/ aucun EC) J'ai donc décidé de ne rien faire car je me sentais complètement naze. Le pire, c'est que je suis maintenant conscient de tout cela.

On DOIT s'imposer des obstacles dans la vie, ce qui va nous permettre d'aller toujours plus loin et ne pas se contenter d'essayer de faire en sorte d'avoir la vie la moins fatiguante et pénible possible (ça dépend ici évidemment de ce dont on parle)
De toute façon, tous les sacrifices et efforts que l'on fait, quels qu'ils soient, ne sont jamais vains et sont un jour où l'autre récompensés. GARDEZ BIEN CA A L'ESPRIT !

J'ai aussi remarqué quelque chose concernant les évènements de notre vie, c'est qu'il arrive toujours des choses auquelles on ne s'attend jamais au moment où on l'on est contraint de faire quelque chose que l'on aime pas. Aussi c'est pourquoi nous devrions lutter contre cette facitilité qui est notre "porte de secours" quand on a pas envie, quand on se bloque, quand on appréhende, etc...

=> IL FAUT SCELLER CETTE PORTE POUR SORTIR PAR LA GRANDE PORTE
Répondre