Je vous fais part d'un questionnement au sujet de la mise en œuvre de la drague dans des lieux où je la pratique, tels la rue, les centres commerciaux, les magasins, etc.
Cela fait environ un mois que j'ai décidé de m'y mettre de manière empirique, et depuis 3 semaines je fais en sorte d'aborder les femmes qui m'attirent vraiment (le pourcentage de lâcheté ou d'excuses bidons pour ne pas y aller dans ce cas, je l'estime encore à environ 1/3 aujourd'hui).
La prise de contact avec le sourire, l'élocution, la décontraction, ainsi que les râteaux "secs" (plus rare que je ne pensais si on respecte les points précédents), je commence à gérer à mon humble niveau.
Suivant les circonstances, mon humeur et comment je "ressens" la personne que je vais aborder je fais soit de l'indirect game ou du direct game soft (ex parmi d'autres : "tu as eu du goût pour ce joli sac rose, c'est une marque connu ?" ou une remarque situationnelle sur ses vêtements)
Malgré le fait que dans, disons, 3/5 ème de mes abordages, j'arrive à créer une discussion qui va au-delà de la minute avec la jolie marmotte, je dois faire le constat que je merde pas mal lorsqu'il s'agit de conserver un contact avec la damoiselle (téléphone, ou à défaut Facebook ou mail). Je trouve qu'il y a pas mal de déchet à ce niveau là pour l'instant.
Et sur ce point, il y a comme une dissonance cognitive qui émerge peu à peu dans mon vécu du street game :
- d'un côté, il y a la contrainte de temps (que l'on va utiliser comme justificatif pour ne pas tenir la chandelle à la quasi inconnue), ou qui est réelle : souvent, j'accoste pendant ma pause au boulot, quand je vais voir des amis ou que je fais mes courses, etc. ;
- de l'autre, clairement, pour que la fille désire vous revoir et vous donne son numéro, il faut créer du confort et une connexion entre-nous.
Mais, diantre que ce n'est pas simple de naviguer entre ces deux contraintes, lorsque l'on a que 2 à 5 minutes pour susciter de l'intérêt chez la jolie marmotte à qui l'on a parlée.
D'où ma question : comment trouver une parade à cela ?
Évoquer la contrainte de temps au début de l'interaction, mais ne plus se soucier de la durée ensuite, quitte à faire 10 ou 15 minutes ? Mais bon, faut trouver un motif de faire si long au rayon fruits et légumes de mon supermarché du coin...
Ou alors, instaurer et susciter de l'émotion le plus rapidement possible ? Par des tournures de phrase ad hoc par exemple ? Mais comment ne pas tomber dans le robot qui débite son discours ?
Me reviens à l'esprit une jolie trentenaire que j'ai abordé ce matin, plantureuse et belles fesse rondes comme j'aime, au rayon livres de mon supermarché. Je retranscris de mémoire. Je la vois, toc toc fait mon p'tit coeur, je compte 1, 2 et... :
Moi : "Bonjour, je peux vous poser une simple question ?
Elle : bonjour... oui.
M. : Je vois que vous vous intéressez aux livres. Pourriez-vous me conseiller un bon bouquin parce que c'est bientôt l'anniversaire de ma sœur, et je rame un peu... je suis plutôt ouvrages historiques.
E. : Et bien justement, celui-ci je vous le conseille (en le désignant). J'ai lu tous ceux de cet auteur. C'est agréable et facile à lire.
M. Merci pour ce judicieux conseil, je vais y réfléchir... ah au fait, je ne me suis pas présenté (grand sourire), tendant ma main. C'est Fab. et vous ?
M. (tendant la sienne). Moi c'est V. (les joues rougissent un peu).
Puis elle me dit qu'elle vient de Montpellier...M. Aah, Montpellier, ville que j'apprécie particulièrement ! (et c'est vrai) Si vivante, si animée... Tu aimes sortir de temps en temps ?
E. : non pas trop... et je suis ici pour une semaine en vacances... qu'est-ce qu'il y a comme bouchons...
M. Effectivement, c'est infernal.
E. (elle enchaîne) Moi aussi justement, je suis à la recherche d'un cadeau pour une personne de 78 ans...
M. Mmm... à cet âge là, il faut un cadeau fonctionnel : une cafetière ? L'intégrale de Derrick ?.. Regardant ma montre (ce coup-ci, fausse contrainte de temps, car j'avais encore un 1/4 d'heure devant moi) : je vais devoir partir pour bosser. Merci encore pour tes précieux conseils (je passe du vouvoiement au tutoiement comme ça). Ce serait sympa qu'on reste en contact pour boire un café un de ces jours?..
E. Oui mais j'habite Montpellier...
M. Oui bien sûr, et d'ailleurs, il m'arrive de m'y rendre.
E. (sourire) tu sais, je ne suis là que pour une semaine...
M. Effectivement, c'est pour cela que te propose que tu me donnes ton numéro de téléphone. On pourrais se revoir et faire connaissance plus tard.
E. Oui mais c'est assez loin Montpellier de X (ville où on à papoté aujourd'hui)Bref, ça tourne en rond.M. : (grand sourire) en tous les cas, je te remercie pour tes conseils sur le bouquin et en plus, discussion vraiment sympa.
E. : (s'éloignant doucement) Peut-être à bientôt ?..
M. (grand sourire taquin) Sans numéro de téléphone, on se base essentiellement sur le hasard, hein... Au revoir.
E. Au revoir."
Je m'éloigne en lâchant un bon gros "argggh !", suivi d'un "rutudjuuu !" en mon for intérieur.
Voilà un exemple typique
Autant, il y a encore 15 jours, j'étais tellement content d'avoir papoté tranquille avec une jolie demoiselle (j'ai essayé justement pas mal de HB8 à HB9 voire 2 ou 3 H10 Milf justement pour me désinhiber de la parlote avec une vraie inconnue) qu'il m'arrivait de me satisfaire juste de cela et de ne pas demander le téléphone ; autant désormais, quand je le demande, il y a trop de déchet à mon goût.
Des pistes de réflexion ?
Merci de vos remarques.
Fab.