Sight a écrit :Merci beaucoup pour vos réponses, je prend note !
Il n'empêche que l’inaccessibilité d'un homme est ce qui le rend encore plus attirant, donc pourquoi se l'enlever volontairement ? En abordant en DG elle peut se dire que, finalement, on est totalement à sa portée.
Ce qui rend attirant, c'est de montrer que l'on est pas en chien, qu'on est sélectif, mais qu'on assume aussi ce qu'on veut.
Si le contexte fait que inaccessible = il se passe rien, ce qui est le cas dans la rue, tu penses bien que c'est pas la bonne stratégie.
Dans la rue, je ne suis pas inacessible. Je suis insaisissable. Tu n'as jamais rencontré un homme comme moi.
La bonne frame, c'est "Y'a un truc chez toi qui me plaît ...", suivi de "... mais au fond j'en suis pas sûr"
si ça manque d'intérêt en face, ou pour
débrancher le pilotage automatique de l'avion de chasse qui vient de passer : je vais même beaucoup plus lentement dans ma séquence d'entrée.
Evidemment que si elle montre de l'intérêt, même masqué par de la timidité à l'opener, ne faites pas ce qui suit. Jouez-là easy sur du velours avec plein de bonnes ondes. Comme le dit Venusian, y'a pas de problème de prizing.
Mais si, sans m'avoir mis un vrai rateau (NON), elle fait la princesse (continue de marcher, ne me regarde plus, balance une objection irréfléchie), j'installe cette frame.
Je me contente d'essayer de l'arreter en un minimum de mot, avec beaucoup de flottement, et je lui laisse le soin de faire, elle, des "erreurs" (ie dire des trucs plats qui vont me permettre de dire des choses plus drôles/intelligentes/couillues en comparaison). Ca déstabilise fortement, même (et surtout) les plus belles.
Rien ne se passe comme prévu (par elle)
C'est une subtile nuance. Sortir des lines toute faites d'entrée, c'est pas DHV, c'est try-hard. Les utiliser en réponse à une remarque hyper-plate (vous imaginez bien qu'une jeune fille dans la rue sans son pilotage automatique de râteau, ça a pas une répartie du feu de dieu), c'est élever le niveau de la conversation. Donc DHV.
Ensuite je mixe un peu de "mais qu'est-ce qu'on fout là arrêté au milieu de la rue ?" tout en désarmant/moquant ses objections. Ce moment de flottement où il y a de la tension et parfois de l'inconfort me permet de :
1°) justifier le fait que je partage que c'est un peu bizarre d'être arrêté et de parler pour rien dire (sauf que moi je sais pourquoi, et que c'est volontaire

)

I'm not a social robot / I have human feelings. Il arrive que je me présente à ce moment-là.
2°) faire baisser le niveau d'adrénaline et balancer les lines plus sexuées
C'est ce que Mystery appelle le "social hook point", qui de mon point de vue se produit dans 2 situations dans la rue.
1°) La fille est intéressée par vous (look, préselection, ce que vous dégagez) et a déjà acheté
2°) Vous avez hacké son shield (qui est de l'ordre du reflexe) en introduisant une séquence verbale/émotionnelle non-conforme, puis rassuré que bon, c'est normal et partagé, on peut maintenant avoir une conversation normale.
Le but ensuite, c'est que
l'idée de faire connaissance ou se revoir vienne d'elle-même. En général pas de manière verbal, vous pensez bien, mais si vous discutez de rien pendant 2 mn. et qu'elle est à l'arrêt complet, c'est qu'elle a accepté cette idée sans que vous l'ayez demandé : vous êtes toujours le prix. En termes d'acceptation de ce qui est en train de se passer, c'est puissance 10 et non-needy.
Bref, même si j'ai dit que je la trouvais mignonne, l'expérience qu'elle vit dans les 2-3 premières minutes lui laisse un sacré doute sur le fait que je devrais être écarté, et doute sur comment elle pourrait faire si l'envie lui prenait de vouloir me revoir (elles ont pas les ressources psychologiques pour ça et ça les rassure que vous reprenez le drive à ce moment-là).