
Jeudi 13 Septembre 2012
Totalement claqué, impossible de sarger, je suis rentré chez moi pour aller dormir.
Vendredi 14 Septembre 2012
Pause déjeuner. Je file à Concorde vers midi 20 pour me faire une session SPU et pour m’échauffer pour ce soir. En effet, j’ai 3 potes qui arrivent de Suisse et on a prévu de faire la fête Vendredi soir et Samedi soir. Je voulais déjà être en mode chasseur pour commencer la soirée du soir.
Je marche un peu dans le jardin des Tuileries et voit une 7/10 assise toute seule sur un banc. Je lui demande si je peux m’assoir à côté d’elle. Elle me répond que oui et je discute tranquillement avec elle. C’était une Américaine, elle venait de Philadelphie. Elle était très timide et ne s’ouvrait vraiment pas du tout au début. Elle devait sûrement être Chrétienne et assez pratiquante (je sais qu’aux States les gens sont assez croyants). J’ai réussi au bout de 5 minutes à installer du confort en étant très détendu, en parlant un Anglais très fluide et en faisant pas mal de petites blagues. Elle commençait à accrocher et me posait même des questions sur le système d’éducation Français (elle était en train d’étudier notre système d’éducation). Elle reste un an à Paris et au bout de 10 minutes, je sentais que la conversation était confortable. Je lui propose qu’on se revoie un de ces quatre pour boire un café. Elle voulait pas me donner son numéro. Je pense que pour elle, ça ne se faisait vraiment pas de donner son numéro à un inconnu comme ça (même si elle en avait envie, ça se sentait). Bref, je lui souhaite une bonne journée et m’en vais.
Je continue de marcher dans le Jardin des Tuileries et rencontre une petite touriste qui prend des photos. Une 7/10.
Je lui fais mon opener classique pour toutes les touristes qui prennent des monuments en photo, « La sculpture est copyright, c’est interdit de prendre des photos ici ». Elles me croient toutes, et c’est assez marrant de voir leur tête quand je leur dis que c’est faux.
C’est un opener très facile à mettre en œuvre car il n’engage en rien et permet facilement d’enchainer sur autre chose. La fille était Polognaise, je lui parlais en Anglais. Elle n’était pas intéressée, je me suis éject au bout d’une minute.
Je continue ma route et je vois sur un banc une fille magnifique. Mini jupe avec des bas sur les cuisses, petite brune. Un bon 8.5/10. Je me pose pas loin d’elle et me dit « Je l’aborde ? Je l’aborde pas ? Putain, elle est toute seule, j’ai intérêt à l’aborder… En plus elle est trop magnifique ! J’adore son style ».
Je vais vers elle, je m’attendais à me prendre un gros râteau bien méchant. Une fille comme ça doit se faire aborder chaque 30 secondes ! Je m’assois à côté d’elle :
M : Je peux m’assoir ici ?
E : Je ne comprends pas ?
M : You’re not French ?
E : Non je ne suis pas Française, mais je parle un petit peu Français.
M : Je te demandais si je pouvais m’assoir ici !
E : Oui pas de problème !
M : En fait, je suis en pause déjeuner, je m’apprêtais à aller manger. Puis je t’ai vu, et vu que j’avais 5 minutes, je me suis dit que j’allais te parler ! Surtout que j’aime bien ton style !
E : (Grand sourire) Merci, c’est gentil.
M : Tu es de quelle nationalité ?
E : Polonaise ! (décidément, je commence à les aimer ces petites Polonaise)
Puis là, j’ai fait de l’ancrage. A savoir, j’ai appuyé sur tous les points importants que la fille devait savoir sur moi pour que je ne sois plus un inconnu pour elle. Ca a bien duré 10 minutes. Ca a vachement bien marché, la fille était intéressée et me posais des questions. Je n’hésitais pas à être sérieux et à bien insister, en parlant lentement et de manière posée pour qu’elle me connaisse mieux et pour instaurer du confort. C’est très important le confort. Notre rencontre ne ressemblait pas à un gars qui venait aborder la fille numéro 32 pour se prendre un râteau. Ca ressemblait plus à deux personnes qui étaient dans la même classe à la FAC et qui ne se connaissaient pas vraiment et qui se rencontrent là, au Jardin des Tuileries, comme par enchantement, et qui se tapent la discut’.
J’ai posé une contrainte de temps à la fille :
M : Bon, je vais aller manger maintenant. Tu restes combien de temps en France encore ?
E : Je reste jusqu’à Lundi.
M : J’ai envie de te revoir avant que tu partes !
E : Oui, on a qu’à se revoir demain !
M : D’accord, on se revoit demain, sur le même banc ! Je t’enverrai un SMS pour te dire l’heure !
E : D’accord ça marche ! (avec un grand sourire)
Je lui fais la bise et m’en vais.
Le soir, je m’en vais chercher mes potes à la gare Saint Lazare puis les ramène chez moi. On se fait une before où on commence à boire un petit peu. On était 5.
Entre temps, j’envois un message à la Polonaise pour lui demander si Samedi 15h sur le banc où on s’est rencontré si c’est bon. Je n’obtiens pas de réponse. Je me dis tant pis,

On bouge au Régine à côté des Champs Elysées. Des copines à un pote arrivent (dont une HB 9/10 Argentine). On attend une heure pour se faire recaler (alors qu’il y avait des filles avec nous), « On ne vous connait pas, vous ne pouvez pas entrer ». C’est la première fois qu’on me dit ça !! Genre, maintenant il faut connaître le patron de la boite pour y entrer ! Ils ont fait le coup à tous ceux qui essayaient d’entrer. Je sais pas quelle genre de soirée il y avait ce soir là, même des filles magnifiques se faisaient recaler…
Du coup, on bouge au Queen’s sur les Champs… Une boite bien pourrie, où j’ai fait je ne sais combien de tours du dancefloor pour me prendre des râteaux à la pelle. J’ai du danser avec deux filles et me prendre 10 râteaux. Il y en a une qui a bien accroché (8/10) car je lui ai faite croire que j’étais trader et que je venais de NY (en lui parlant Anglais

On se couche à 7h du matin.