de la toute importance de la sacro sainte vérité
Bonjour à tous
Bien voilà, je suis quelqu'un de plutôt franche directe, et qui en général dit les choses et n'invente pas de gros mensonges.
J'ai toujours pris le fait d'être honnête et de dire la vérité si peu plaisante qu'elle soit comme quelque chose de positif.
Seulement voilà, une conversation eue il y a peu est en train petit à petit de faire une révolution dans mon cerveau.
Concrètement voici: je suis en train de me séparer du père de ma fille, plusieurs semaines après la rupture je lui ai dit que j'allais partir une semaine en suisse voir un mec (bien sûr je n'y vais pas pour jouer aux cartes).
Je lui ai pas dit ça pour le faire souffrir, j'ai d’ailleurs bcp tardé à le faire par peur de sa réaction, mais mon postulat à été:
1. il faut que je lui dise (il s'en rendra bien compte de toute façon si je suis pas là une semaine)
2. je vais pas lui monter un bateau du genre je pars chez une amie ou autre... ce serait me foutre de sa gueule.
Et là il y a eut LA conversation où mon interlocuteur m'a dit que de lui avoir servi la vérité n'était pas du tout un cadeau et que justement quand on aime quelqu'un (dans le sens large du mot aimer) on le protège et que j'aurais du donc ne pas lui dire et lui mentir.
Il m'a ensuite finalement demandé de me poser la question de qu’elle fut la véritable raison qui m'a poussé à tout dire.
Il m'a d’ailleurs dit que lui même ayant été cocu il aurait préféré ne pas le savoir, à l'époque sa femme est venu le lui dire peu de temps après et il aurait préféré qu'elle n'en fasse rien.
Donc voilà depuis je m'interroge sur les raisons qui nous poussent à être honnêtes serait par réel respect de l'autre ou alors pour décharger sa conscience et donc dans un but plutôt égoïste.
Dans mon cas je ne me sentais pas mal dans la mesure où la relation était terminée, je ne trompais personne. Par contre oui je me serai sentie mal de lui inventer toute une histoire bidon pour justifier mon absence, mais quelque part ça aurait été prendre sur moi au lieu de lui imposer une vérité qui le fait souffrir.
Justement après l'annonce de mon départ mon ex en a profité pour m'avouer qu'il m'avait trompé, ici, même si il ne l'avoue pas c’était clairement pour me faire souffrir, une sorte de vengeance (de bonne guerre ceci dit) et au point où nous en étions j'aurais préféré ne pas le savoir.
Bref je n'arrive pas à me mettre d'accord sur quelle est la bonne attitude à endosser:
Dire la vérité si peu plaisante qu'elle soit comme une forme de respect de l'autre
ou
Épargner l'autre en lui mentant de manière éhontée?
Bien voilà, je suis quelqu'un de plutôt franche directe, et qui en général dit les choses et n'invente pas de gros mensonges.
J'ai toujours pris le fait d'être honnête et de dire la vérité si peu plaisante qu'elle soit comme quelque chose de positif.
Seulement voilà, une conversation eue il y a peu est en train petit à petit de faire une révolution dans mon cerveau.
Concrètement voici: je suis en train de me séparer du père de ma fille, plusieurs semaines après la rupture je lui ai dit que j'allais partir une semaine en suisse voir un mec (bien sûr je n'y vais pas pour jouer aux cartes).
Je lui ai pas dit ça pour le faire souffrir, j'ai d’ailleurs bcp tardé à le faire par peur de sa réaction, mais mon postulat à été:
1. il faut que je lui dise (il s'en rendra bien compte de toute façon si je suis pas là une semaine)
2. je vais pas lui monter un bateau du genre je pars chez une amie ou autre... ce serait me foutre de sa gueule.
Et là il y a eut LA conversation où mon interlocuteur m'a dit que de lui avoir servi la vérité n'était pas du tout un cadeau et que justement quand on aime quelqu'un (dans le sens large du mot aimer) on le protège et que j'aurais du donc ne pas lui dire et lui mentir.
Il m'a ensuite finalement demandé de me poser la question de qu’elle fut la véritable raison qui m'a poussé à tout dire.
Il m'a d’ailleurs dit que lui même ayant été cocu il aurait préféré ne pas le savoir, à l'époque sa femme est venu le lui dire peu de temps après et il aurait préféré qu'elle n'en fasse rien.
Donc voilà depuis je m'interroge sur les raisons qui nous poussent à être honnêtes serait par réel respect de l'autre ou alors pour décharger sa conscience et donc dans un but plutôt égoïste.
Dans mon cas je ne me sentais pas mal dans la mesure où la relation était terminée, je ne trompais personne. Par contre oui je me serai sentie mal de lui inventer toute une histoire bidon pour justifier mon absence, mais quelque part ça aurait été prendre sur moi au lieu de lui imposer une vérité qui le fait souffrir.
Justement après l'annonce de mon départ mon ex en a profité pour m'avouer qu'il m'avait trompé, ici, même si il ne l'avoue pas c’était clairement pour me faire souffrir, une sorte de vengeance (de bonne guerre ceci dit) et au point où nous en étions j'aurais préféré ne pas le savoir.
Bref je n'arrive pas à me mettre d'accord sur quelle est la bonne attitude à endosser:
Dire la vérité si peu plaisante qu'elle soit comme une forme de respect de l'autre
ou
Épargner l'autre en lui mentant de manière éhontée?
La vérité est toujours bonne au long terme.
Avoir la réalité en face permet de rebondir.
Cela dit, il y a une nette différence entre dire "ce que tu penses" et "dire la vérité".
La différence c'est la sagesse, et la manière de le dire.
...et de réfléchir à "pourquoi" tu veux dire la vérité. Ce pourquoi t'aidera à découvrir les vrais enjeux de l'information que tu délivres.
La vérité doit être utile. Ce n'est pas seulement un fait, c'est quelque chose qui permet d'avancer, pour toi, comme pour l'autre.
En l'espèce: ici, la vérité, l'enjeux, c'était que t'étais plus heureuse avec le père de ta fille.
La vérité, c'était, " je ne veux plus vivre avec toi".
Que tu ailles voir un mec après, grand bien t'en fasse, mais ça, à la limite, ça le blesse dans son égo, mais ça ne permet pas d'avoir une vision globale du problème.
Ca aurait été lui dire pourquoi tu ne veux plus vivre avec lui, pour qu'il change, si tu voulais lui donner plus de temps, ou pour qu'il ait un retour sur votre relation dans le cas contraire.
Cela dit, c'est louable de lui dire ce qui est. Selon mon système de valeur.
Ca lui permet de ne pas vivre dans des espoirs entretenus.
Après, s'il ne veux vraiment pas se détacher, ça n'y changera rien. Parce qu'il est soit très amoureux ou qu'il a besoin de toi , ou que sais je.
Mais le top, c'est de capter les enjeux (même s'ils ne sont pas logiques, les émotions sont les émotions) puis, voir les manifestations que ça génère.
Avec ce spectre tu sera mieux à même de dire la vérité, de manière sage, utile, et constructive.
Hope it helped.
Avoir la réalité en face permet de rebondir.
Cela dit, il y a une nette différence entre dire "ce que tu penses" et "dire la vérité".
La différence c'est la sagesse, et la manière de le dire.
...et de réfléchir à "pourquoi" tu veux dire la vérité. Ce pourquoi t'aidera à découvrir les vrais enjeux de l'information que tu délivres.
La vérité doit être utile. Ce n'est pas seulement un fait, c'est quelque chose qui permet d'avancer, pour toi, comme pour l'autre.
En l'espèce: ici, la vérité, l'enjeux, c'était que t'étais plus heureuse avec le père de ta fille.
La vérité, c'était, " je ne veux plus vivre avec toi".
Que tu ailles voir un mec après, grand bien t'en fasse, mais ça, à la limite, ça le blesse dans son égo, mais ça ne permet pas d'avoir une vision globale du problème.
Ca aurait été lui dire pourquoi tu ne veux plus vivre avec lui, pour qu'il change, si tu voulais lui donner plus de temps, ou pour qu'il ait un retour sur votre relation dans le cas contraire.
Cela dit, c'est louable de lui dire ce qui est. Selon mon système de valeur.
Ca lui permet de ne pas vivre dans des espoirs entretenus.
Après, s'il ne veux vraiment pas se détacher, ça n'y changera rien. Parce qu'il est soit très amoureux ou qu'il a besoin de toi , ou que sais je.
Mais le top, c'est de capter les enjeux (même s'ils ne sont pas logiques, les émotions sont les émotions) puis, voir les manifestations que ça génère.
Avec ce spectre tu sera mieux à même de dire la vérité, de manière sage, utile, et constructive.
Hope it helped.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] 100% d'accord le 18.10.12, 12h25 par Speedy Smile
- [+1] +1 le 20.10.12, 21h45 par TrueLife
merci de ta réponse tu soulèves ici deux choses que je trouve intéressantes quoique un peu contradictoires:
1. La vérité est toujours bonne au long terme, c'est un peu ce genre de réflexion que j'ai quand je me dit qu'il faut dire la vérité (je pars en suisse voir X, au lieu de monter un mytho)
2. La vérité doit être utile, dans ce cas on retourne à la question toute vérité est t-elle bonne à dire? Ici je pense que il (mon ex) aurait été plus heureux de me croire en compagnie de Y copine au lieu de X.
Après le côté je ne suis plus heureuse avec toi... je le lui avait déjà dit cette discussion sur la suisse est intervenue 2 ou 3 semaines après la rupture, et dans ce cas je ne sais pas si je dois me félicité de le placer en face d'une réalité même si elle est pas jolie jolie, ou si au contraire j'aurais pu éviter de lui faire ça.
Comme tu l'as dit (ou ce que j'ai compris) la vérité n'a pas de valeur en tant qu'elle même, si elle n'est pas accompagnée d'un but (autre que de soulager sa conscience, et là c'est entrer dans le registre émotionnel d'enjeux illogiques et un peu égoïste).

1. La vérité est toujours bonne au long terme, c'est un peu ce genre de réflexion que j'ai quand je me dit qu'il faut dire la vérité (je pars en suisse voir X, au lieu de monter un mytho)
2. La vérité doit être utile, dans ce cas on retourne à la question toute vérité est t-elle bonne à dire? Ici je pense que il (mon ex) aurait été plus heureux de me croire en compagnie de Y copine au lieu de X.
Après le côté je ne suis plus heureuse avec toi... je le lui avait déjà dit cette discussion sur la suisse est intervenue 2 ou 3 semaines après la rupture, et dans ce cas je ne sais pas si je dois me félicité de le placer en face d'une réalité même si elle est pas jolie jolie, ou si au contraire j'aurais pu éviter de lui faire ça.
Comme tu l'as dit (ou ce que j'ai compris) la vérité n'a pas de valeur en tant qu'elle même, si elle n'est pas accompagnée d'un but (autre que de soulager sa conscience, et là c'est entrer dans le registre émotionnel d'enjeux illogiques et un peu égoïste).
It did CheersHope it helped.

Non, c'est pas contradictoire en fait. Je me suis peut être mal exprimé:
Toute vérité est bonne à dire. C'est juste qu'avant de dire la "vérité", on doit être sûr que c'est bien la vérité. Et pour ça, ça demande un peu de réflexion, et de décadrage.
Il s'agit de réfléchir à un niveau plus abstrait pour en ressortir les tenants et aboutissants es situations auxquelles tu es confrontée. C'est ça le côté utile.
Et c'est surtout rebondir sur cette vérité pour avancer.
Je vais prendre un exemple un peu polémique
C'est comme quand un pote est moche, et qu'il se plaint de pas avoir des belles filles.
En soi, lui dire "t'es moche", c'est vrai, mais c'est pas hyper utile.
Enfin, au moins c'est mieux que de dire "mais non, le physique compte pas", ou "t'es pas si mal", ou "t'en trouvera une t'inquiètes".
Le vrai truc c'est l'enjeux: oui, ton physique joue pas pour toi, donc compense ailleurs. Bâtit toi.
Bouge toi les fesses si t'en a vraiment envie. Deviens quelqu'un de vraiment intéressant, et compense ou tu peux (sport/look).
Ca c'est la vérité utile.
Car elle est globale, et dite de façon intelligible et intelligente. On a répondu objectivement et pragmatiquement à un problème donné, en ressortant les enjeux, et en plaçant le fait particulier (mec moche) dans un contexte global d'enjeux lui permettant d'avancer et d'essayer s'atteindre ses objectifs.
En soi, les "facts" sont pas hypers intéressants dans ce genre de contexte: on passe de verité à Vérité quand on les mets en relations afin de parvenir à une vision d'ensemble permettant de comprendre un contexte particulier.
Toute vérité est bonne à dire. C'est juste qu'avant de dire la "vérité", on doit être sûr que c'est bien la vérité. Et pour ça, ça demande un peu de réflexion, et de décadrage.
Il s'agit de réfléchir à un niveau plus abstrait pour en ressortir les tenants et aboutissants es situations auxquelles tu es confrontée. C'est ça le côté utile.
Et c'est surtout rebondir sur cette vérité pour avancer.
Je vais prendre un exemple un peu polémique
C'est comme quand un pote est moche, et qu'il se plaint de pas avoir des belles filles.
En soi, lui dire "t'es moche", c'est vrai, mais c'est pas hyper utile.
Enfin, au moins c'est mieux que de dire "mais non, le physique compte pas", ou "t'es pas si mal", ou "t'en trouvera une t'inquiètes".
Le vrai truc c'est l'enjeux: oui, ton physique joue pas pour toi, donc compense ailleurs. Bâtit toi.
Bouge toi les fesses si t'en a vraiment envie. Deviens quelqu'un de vraiment intéressant, et compense ou tu peux (sport/look).
Ca c'est la vérité utile.
Car elle est globale, et dite de façon intelligible et intelligente. On a répondu objectivement et pragmatiquement à un problème donné, en ressortant les enjeux, et en plaçant le fait particulier (mec moche) dans un contexte global d'enjeux lui permettant d'avancer et d'essayer s'atteindre ses objectifs.
En soi, les "facts" sont pas hypers intéressants dans ce genre de contexte: on passe de verité à Vérité quand on les mets en relations afin de parvenir à une vision d'ensemble permettant de comprendre un contexte particulier.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Ca va mieux en le disant le 11.10.12, 17h29 par Henso
Salut,
"je comprends pas trop, j'étais tranquille dans ma grotte quand soudain ..."
Platon - Ingodwetrust - [- vachement beaucoup avant J.C.]
Non, désolé ... avec le titre du sujet je pensais rentrer dans un débat "vérité" Aristotienne et /ou Kantienne. M'aurais plu. Tant pis.
J'en profite quand même pour mettre mon grain de sel.
Tout d'abord j'aime beaucoup ce que dit Mr.Smooth, c'est beau, c'est gentil, et même assez juste.
Notamment l'avis sur le long terme. On pourrait développer des heures, c'est juste puissant quand c'est assimilé.
Mais. Car (non je vais pas faire toutes les conjonctions de coordinations) il y a un mais, mon point de vue se borne à un principe encore plus simple.
Fais ce qui est bon pour toi.
Tu dis être franche, cherche pas midi à quatorze heure, reste cohérente avec toi-même sinon : refoulement => frustration => mal être.
Tu cherches à déterminer a priori un état d'une autre personne que toi par rapport à une information. Ne t'en déplaise mais, si on a les moyen d'avoir une vague idée de comment quelqu'un réagit, on ne saura jamais (d'ailleurs on n'est même pas capable de savoir pour soi). De plus les conséquences d'une information délivrée à une psyché sont imprévisibles. Et ce même si je rejoins Smooth (désolé de la contraction si rapide mais ça me saoule d'écrire le Mr., à la fois sur le clavier mais dans ma tête aussi) sur l'aspect bénéfique à long terme.
Il ne faut pas oublier que de dire la vérité te délivre d'un fardeau. Pourquoi tu crois que y a des délais de prescription même pour des crimes ? Nous sommes notre plus grand bourreau (ça peut être vachement cool si t'es SM cependant...). Profite, libère toi !
Et puis, même si tu faisais partie de ces rares chanceux qui ne ressentent que peu de culpabilité face au "mensonge" (généralement ces être bénis des dieux sont de sexe masculin), n'hésite pas, mens ! (j'espère que ça relancera le débat, Smooth m'a tout l'air d'un parangon du bien).
N'oublie pas : Charité bien ordonnée commence par soi-même.
"je comprends pas trop, j'étais tranquille dans ma grotte quand soudain ..."
Platon - Ingodwetrust - [- vachement beaucoup avant J.C.]
Non, désolé ... avec le titre du sujet je pensais rentrer dans un débat "vérité" Aristotienne et /ou Kantienne. M'aurais plu. Tant pis.
J'en profite quand même pour mettre mon grain de sel.
Tout d'abord j'aime beaucoup ce que dit Mr.Smooth, c'est beau, c'est gentil, et même assez juste.
Notamment l'avis sur le long terme. On pourrait développer des heures, c'est juste puissant quand c'est assimilé.
Mais. Car (non je vais pas faire toutes les conjonctions de coordinations) il y a un mais, mon point de vue se borne à un principe encore plus simple.
Fais ce qui est bon pour toi.
Tu dis être franche, cherche pas midi à quatorze heure, reste cohérente avec toi-même sinon : refoulement => frustration => mal être.
Tu cherches à déterminer a priori un état d'une autre personne que toi par rapport à une information. Ne t'en déplaise mais, si on a les moyen d'avoir une vague idée de comment quelqu'un réagit, on ne saura jamais (d'ailleurs on n'est même pas capable de savoir pour soi). De plus les conséquences d'une information délivrée à une psyché sont imprévisibles. Et ce même si je rejoins Smooth (désolé de la contraction si rapide mais ça me saoule d'écrire le Mr., à la fois sur le clavier mais dans ma tête aussi) sur l'aspect bénéfique à long terme.
Il ne faut pas oublier que de dire la vérité te délivre d'un fardeau. Pourquoi tu crois que y a des délais de prescription même pour des crimes ? Nous sommes notre plus grand bourreau (ça peut être vachement cool si t'es SM cependant...). Profite, libère toi !
Et puis, même si tu faisais partie de ces rares chanceux qui ne ressentent que peu de culpabilité face au "mensonge" (généralement ces être bénis des dieux sont de sexe masculin), n'hésite pas, mens ! (j'espère que ça relancera le débat, Smooth m'a tout l'air d'un parangon du bien).
N'oublie pas : Charité bien ordonnée commence par soi-même.

Sens, tu es égoïste, nombriliste, tu n'as aucune empathie, tu vas sacrément galérer pour séduire une fille équilibrée.
Peut être comprendras-tu le message caché....Après avec la psyché de chacun on ne sait jamais...
Peut être comprendras-tu le message caché....Après avec la psyché de chacun on ne sait jamais...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Prends un peu de recul le 18.10.12, 12h55 par Mr.Smooth
- [0] Bonne idée le 18.10.12, 13h05 par Constant99
- [0] Il y'a du vrai... le 19.10.12, 09h52 par FreeMan
Je ne suis pas prosélyte.
Ce en quoi je crois n'engage que moi.
Déjà, je n'aime pas trop le fait de mentir "pour protéger", car c'est partir du principe que tu connaît mieux les besoins de l'autre que lui même. Je parle d'une discussion entre personnes capables au sens juridique du terme.
Du coup, je pense que ma valeur ajoutée (erk, j'aime pas parler comme un matérialiste, même si j'en suis un sur les bords) se situe plus au niveau d'une tentative décadrage, d'une discussion pour savoir ce que l'autre veut vraiment savoir, plutôt que de protection.
Et je peux vous jurer que les gens vous voient d'un autre oeil après ça, que ce soient les amis, la famille, les filles. Si tu n'es pas un servile, une personne qui se laisse marcher sur les pieds, c'est très fort. Et rassurant.
A vrai dire, je ne pense pas pouvoir developper plus que ça ce que j'ai dit, sans rentrer dans un truc du style pavé, avec des réfèrences partout pour faire style.
Nos amis grecs encore une fois.
EDIT: Le mieux, après ces déblatérations, c'est d'ajouter:
Keep it real.
Keep it true.
keep it simple.
J'ai un problème avec la notion de justice. Même, j'étudie ça, la seule chose que j'ai pu en tirer, c'est que le juste comporte un notion d'équilibre. De composition, je crois.
C'est l'apolinien de Nietzsche, la mesure ect...
Donc, je traduit juste par mesuré, voir adapté.
Mais bref. De toute façon, la visoin grecque est morale. (et c'est pas péjoratif non plus)
Je pense que la notion de bon et de vrai sont intraséquemment lié.
Le gros du travail étant, et c'est un gros travail, de savoir ce que l'on trouve Vrai, Bon, Beau et tout dans la vie. Et c'est pas un truc forcèment rationnel. Ca peut être instinctif, émotionnel, que sais-je.
Et une fois qu'on a fait ça, le faire, et ce faisant, continuer d'être à l'écoute, et multiplier les expériences.
Ca fait, en effet préchi précha, mais c'était pour relancer le débat, alors...
Il dit les choses telles qu'il les perçoit (autant s'éduquer, à partir de ce moment là, pour avoir un perception plus qualitative) sans craindre l'autre, mais en faisant l'effort de la rendre à peu près utile. S'il doit la délivrer.
C'est la diffèrence que je fait entre réel et vrai.
On dit d'un mec qu'il est "Vrai", quand il est honnête avec soi, et donc, à terme, j'en suis persuadé, honnête avec les autres. C'est subjectif. A chacun. Bien sûr
Le "réel", bah, c'est l'état des choses. Mais il n'est pas traité de façon à être un moteur;
Un mec réel, c'est tout simplement qu'il existe. Dans le monde.
Mais un mec réel n'est pas forcément un mec vrai.
Un mec vrai n'est pas forcément réel, mais ça on s'en fout, car on est pas des personnages de fiction.
Le vrai, c'est traiter le réel de façon à ce qu'il soit, utile et moteur. C'et un raffinement du réel par notre perception, nos envies, nos désirs, nos convictions.
Après, le vrai n'est pas forcément bon. ou juste.
Tout "vrai" ne se vaut pas.
Mais pour peu qu'on soit un minimum sain, je pense qu'être "Vrai" est une des clés d'une vie pas trop foirée
Pour éviter que notre "vrai" ne soit trop foireux, je vais prendre l'exemple de l'arbre de la philosophie de Descartes. Lui dit que la philo est un arbre (composé et batit sur diffèrentes matières, bref) qui pousse droit, grâce à la "méthode". Soit un garde fou.
Moi, je vais reprendre ça. Le vrai c'est un arbre, ou autre chose qui pousse et évolue, et pour qu'il reste droit et sain, il lui faut un tuteur.
Le tuteur du vrai c'est le Juste, la Mesure, l'adapté.
En cela, je rejoint nos amis les Grecs.
Ce en quoi je crois n'engage que moi.
Déjà, je n'aime pas trop le fait de mentir "pour protéger", car c'est partir du principe que tu connaît mieux les besoins de l'autre que lui même. Je parle d'une discussion entre personnes capables au sens juridique du terme.
Du coup, je pense que ma valeur ajoutée (erk, j'aime pas parler comme un matérialiste, même si j'en suis un sur les bords) se situe plus au niveau d'une tentative décadrage, d'une discussion pour savoir ce que l'autre veut vraiment savoir, plutôt que de protection.
Et je peux vous jurer que les gens vous voient d'un autre oeil après ça, que ce soient les amis, la famille, les filles. Si tu n'es pas un servile, une personne qui se laisse marcher sur les pieds, c'est très fort. Et rassurant.
A vrai dire, je ne pense pas pouvoir developper plus que ça ce que j'ai dit, sans rentrer dans un truc du style pavé, avec des réfèrences partout pour faire style.
Piqûre de rappel?Non, désolé ... avec le titre du sujet je pensais rentrer dans un débat "vérité" Aristotienne et /ou Kantienne. M'aurais plu. Tant pis.
Pour faire de l'esprit: ce qui est vrai, c'est ce qui est bon, juste et beau.Fais ce qui est bon pour toi.
Nos amis grecs encore une fois.
EDIT: Le mieux, après ces déblatérations, c'est d'ajouter:
Keep it real.
Keep it true.
keep it simple.
J'ai un problème avec la notion de justice. Même, j'étudie ça, la seule chose que j'ai pu en tirer, c'est que le juste comporte un notion d'équilibre. De composition, je crois.
C'est l'apolinien de Nietzsche, la mesure ect...
Donc, je traduit juste par mesuré, voir adapté.
Mais bref. De toute façon, la visoin grecque est morale. (et c'est pas péjoratif non plus)
Je pense que la notion de bon et de vrai sont intraséquemment lié.
Le gros du travail étant, et c'est un gros travail, de savoir ce que l'on trouve Vrai, Bon, Beau et tout dans la vie. Et c'est pas un truc forcèment rationnel. Ca peut être instinctif, émotionnel, que sais-je.
Et une fois qu'on a fait ça, le faire, et ce faisant, continuer d'être à l'écoute, et multiplier les expériences.
Ca fait, en effet préchi précha, mais c'était pour relancer le débat, alors...

Une personne vraiment équilibrée et forte (c'est rare) n'a aucun problème à être transparent dans ses intentions.Tu dis être franche, cherche pas midi à quatorze heure, reste cohérente avec toi-même sinon : refoulement => frustration => mal être.
Il dit les choses telles qu'il les perçoit (autant s'éduquer, à partir de ce moment là, pour avoir un perception plus qualitative) sans craindre l'autre, mais en faisant l'effort de la rendre à peu près utile. S'il doit la délivrer.
C'est la diffèrence que je fait entre réel et vrai.
On dit d'un mec qu'il est "Vrai", quand il est honnête avec soi, et donc, à terme, j'en suis persuadé, honnête avec les autres. C'est subjectif. A chacun. Bien sûr
Le "réel", bah, c'est l'état des choses. Mais il n'est pas traité de façon à être un moteur;
Un mec réel, c'est tout simplement qu'il existe. Dans le monde.
Mais un mec réel n'est pas forcément un mec vrai.
Un mec vrai n'est pas forcément réel, mais ça on s'en fout, car on est pas des personnages de fiction.
Le vrai, c'est traiter le réel de façon à ce qu'il soit, utile et moteur. C'et un raffinement du réel par notre perception, nos envies, nos désirs, nos convictions.
Après, le vrai n'est pas forcément bon. ou juste.
Tout "vrai" ne se vaut pas.
Mais pour peu qu'on soit un minimum sain, je pense qu'être "Vrai" est une des clés d'une vie pas trop foirée

Pour éviter que notre "vrai" ne soit trop foireux, je vais prendre l'exemple de l'arbre de la philosophie de Descartes. Lui dit que la philo est un arbre (composé et batit sur diffèrentes matières, bref) qui pousse droit, grâce à la "méthode". Soit un garde fou.
Moi, je vais reprendre ça. Le vrai c'est un arbre, ou autre chose qui pousse et évolue, et pour qu'il reste droit et sain, il lui faut un tuteur.
Le tuteur du vrai c'est le Juste, la Mesure, l'adapté.
En cela, je rejoint nos amis les Grecs.
Bonjour,
Tout d’abord un grand merci à Speedy Smile, je ne pensais pas être transparent à ce point ;o).
Je vois que tu as fais bon usage du « Ce membre débute sur le forum : il a posté moins de 10 messages, et / ou son inscription date d'il y'a moins d'un mois.
En effet, comme tu t’en es sûrement douté, j’avais terriblement peur que la première réponse à mon post soit un message invitant à se vouer une amitié éternelle.
Mais je m’égare (du sujet du post initial).
To(o)Smooth :
Je n’ai absolument pas senti de prosélytisme transpirer dans tes posts, voir l’inverse, fin bref.
Je pensais d’ailleurs avoir fait de même (en calant des « mon point de vue … » apparemment je n’ai pas ton don pour « adoucir » mes propos).
T’es pas très marrant car je pensais pouvoir titiller c’est aspect du Beau, du Juste, et du Vrai dans ce que tu disais avant, mais tu modalise toi même tes propos, cite Nietzsche, et te réfère à la pensée grecque. Dur d’être en désaccord.
L’adaptation est un maître mot.
Le débat n’a pas pu être lancé (je pense qu’on est trop du même côté).
Je vais ailleurs si j’y suis.
Pour revenir dans le cœur du sujet. Et comme tu l’aimes bien vraisemblablement, je crois que notre ami Friedrich disait : « Ce qui est vrai, c’est ce qui est utile ».
Et, comme je suis trop nouveau pour noter les posts, et que je pense quand même sincèrement que par rapport à la problématique posée par mlle Henso, c’est très pertinent :
A la revoyure.
Tout d’abord un grand merci à Speedy Smile, je ne pensais pas être transparent à ce point ;o).
Je vois que tu as fais bon usage du « Ce membre débute sur le forum : il a posté moins de 10 messages, et / ou son inscription date d'il y'a moins d'un mois.
».Il est possible que certaines subtilités de la communauté ou fonctionnalités du forum lui échappent encore. Soyez indulgents et compréhensifs, et n'hésitez pas à l'orienter pour faciliter son intégration.
En effet, comme tu t’en es sûrement douté, j’avais terriblement peur que la première réponse à mon post soit un message invitant à se vouer une amitié éternelle.
Mais je m’égare (du sujet du post initial).
To(o)Smooth :
Je n’ai absolument pas senti de prosélytisme transpirer dans tes posts, voir l’inverse, fin bref.
Je pensais d’ailleurs avoir fait de même (en calant des « mon point de vue … » apparemment je n’ai pas ton don pour « adoucir » mes propos).
T’es pas très marrant car je pensais pouvoir titiller c’est aspect du Beau, du Juste, et du Vrai dans ce que tu disais avant, mais tu modalise toi même tes propos, cite Nietzsche, et te réfère à la pensée grecque. Dur d’être en désaccord.
L’adaptation est un maître mot.
Le débat n’a pas pu être lancé (je pense qu’on est trop du même côté).
Je vais ailleurs si j’y suis.
Pour revenir dans le cœur du sujet. Et comme tu l’aimes bien vraisemblablement, je crois que notre ami Friedrich disait : « Ce qui est vrai, c’est ce qui est utile ».
Et, comme je suis trop nouveau pour noter les posts, et que je pense quand même sincèrement que par rapport à la problématique posée par mlle Henso, c’est très pertinent :
Je +1 donc !Keep it real.
Keep it true.
keep it simple.
A la revoyure.
Je crois qu'il voulait illustrer le fait d'asséner une vérité sans prendre de gants, sous prétexte que "les conséquences d'une information délivrée à une psyché sont imprévisibles".Sens a écrit : Tout d’abord un grand merci à Speedy Smile, je ne pensais pas être transparent à ce point ;o). [...]
Je vois que tu as fais bon usage du « Ce membre débute sur le forum : il a posté moins de 10 messages, et / ou son inscription date d'il y'a moins d'un mois.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 18.10.12, 16h24 par Speedy Smile
- [+1] Merci ! :) le 19.10.12, 09h54 par FreeMan
Le genre de choses déstabilisante mais très positives puisqu'au final ça te fera acquérir des comportements plus adaptés à ce type de situations. :-)Henso a écrit :Seulement voilà, une conversation eue il y a peu est en train petit à petit de faire une révolution dans mon cerveau.
Si tu perçois cette possibilité c'est qu'il y a surement un peu de ça. Maintenant ça ne veux pas forcément dire que tu es une personne égoïste. Ca veut dire que dans ce type de situation tendue que tu n'as forcément l'habitude de gérer, tu as privilégié tes besoins.Donc voilà depuis je m'interroge sur les raisons qui nous poussent à être honnêtes serait par réel respect de l'autre ou alors pour décharger sa conscience et donc dans un but plutôt égoïste.
C'est normal que tu n'arrive pas à te mettre d'accord puisque tu te limite à deux extrêmes.Bref je n'arrive pas à me mettre d'accord sur quelle est la bonne attitude à endosser:
Dire la vérité si peu plaisante qu'elle soit comme une forme de respect de l'autre
ou
Épargner l'autre en lui mentant de manière éhontée?
Dire la vérité, ne veux pas forcément dire de tout raconter de manière brute. Et tu peux amener les choses.
Ne pas dire la vérité, ne veux pas forcément dire mentir. Et tu peux t'abstenir de communiquer certains détails.
Maintenant, je te donne mon approche sur la situation :
1) Voir plus loin que la vérité
Déjà c'est trop réducteur dans les rapports humains de résumer la vérité a des faits.
Pour info, c'est une approche qualifiée de limitée et identifiée comme étant la conséquence de notre société moderne basée les ordinateurs. On parle souvent de paradigme cybernétique où on essaie de comprendre et de résoudre les problèmes humains en calquant notre logique sur celle des machines. A cela vient s'ajouter l'obsession des faits de notre société de sciences et de droit...
Ce que tu perçois comme la vérité peut être perçue comme une vérité différente pour un autre parce que chacun y rattache des besoins, du ressenti et des attentes. Et ces éléments sont beaucoup plus importants pour l'humain.
2) Eviter de mentir
Si la situation ne l'exige pas, je ne vois pas pourquoi tu devrais tout déballer. Ne pas faire plus que la situation n'exige est un bon moyen d'éviter que la situation ne dérape.
Si tu es obligé de parler d'un sujet sensible, le mensonge est à éviter deux raisons :
Avant tout parce que si la vérité est découverte, cela peut empirer la situation et te l'être rapproché. A partir d'un mensonge, on peut faire des mauvais, se sentir trahis ou avoir son entourage divisé entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas.
En plus, tu vas probablement entrainer d'autres personnes dans ta merde et leur imposer le choix de mentir pour te couvrir au détriment de ton ex ou de lui dire la vérité à ton détriment !
Ensuite parce que mentir pour protéger ne fonctionne pas. Déjà comme le disait Mr.Smooth "c'est partir du principe que tu connais mieux les besoins de l'autre que lui même", ce qui est présomptueux et qui n'est pas évident.
Mais surtout ça empêche l'autre de se confronter à la réalité et de gagner en maturité. Si tu le protège, tu lui enlève l'occasion d'apprendre à encaisser et de faire face aux dures réalités.
3) Communiquer à deux et pour les deux
Le truc le plus efficace qui est d'ailleurs utilisé dans les processus de paix c'est d'utiliser la technique de Communication Non-Violente.
La CNV est une manière de communiquer qui amène le respect mutuel tout en apaisant les tensions.
J'explique le principe plus en détail dans ce post : post284743.html