de la toute importance de la sacro sainte vérité

J'ai lui le post, j'ai survolé les reponses, pour être franc. Alors qu'on m'excuse si ca à deja etait dit.

Je pense que la question "dois-je lui dire?" est pas toujours la meilleure...

Apparemment ca s'est passé aprés une rupture... Je poserais la question "Qu'a t-il besoin de savoir?". Parce que mentir, c'est pas cool, mais "balancer des vérités a la gueule de..." c'est pas beaucoup beaucoup plus constructif je pense...

Peut-être vous êtes tout juste sortis de rupture, n'empêche que faut savoir se reconstruire, et aller voir un mec, même si c'est pas forcement une relation "sérieuse", c'est déjà un pas vers la reconstruction.

Alors effectivement, vis a vis des gosses, ton absence le regarde... Mais les raisons de celle-ci, et dans une certaine mesure, l'endroit ou tu part, ne le regarde pas tellement... Il y a des choses qui ne le regarde plus, et c'est d'ailleurs avec ce genre de truc qu'on a tendance a "compliquer les choses et les rendre invivable pour tout le monde. C'est un peu comme ca aussi qu'on se retrouve avec des séparations, des divorces qui durent 7 ou 10 ans d'ailleurs. Et si y a des enfants, ca non plus c'est pas cool du tout du tout.

Le fait que tu ailles voir ailleurs, c'est pas une vraiment une verité interessante en soi, c'est juste un evenement qui le regarde pas tellement. Les verités ici, c'est que vous devez vous reconstruire
et que tu t'eloignes géographiquement pour X temps.

Bonne chance tout de même, il y a certaines situations pas facile a gérer...

Mr.Smooth a écrit :Déjà, je n'aime pas trop le fait de mentir "pour protéger", car c'est partir du principe que tu connaît mieux les besoins de l'autre que lui même. Je parle d'une discussion entre personnes capables au sens juridique du terme.

On peut retourner le problème dans l'autre sens: dire la vérité à l'autre est dans un certain sens également partir du principe que l'on connait mieux ses besoins que lui-même.

Voici un exemple concret: j'ai un ami qui a quelques soucis au niveau hygiène. A ma connaissance, lui-même n'y voit aucun problème. Et en ce qui me concerne, ça ne me pose pas de problème non plus, c'est pas moi qui couche avec. Et je n'ai pas l'impression que ça lui pose un problème dans sa vie sociale ou avec les filles avec qui il couche. En apparence tout va bien, néanmoins on peut supposer qu'en réalité il a manqué certaines choses à cause de cela. Alors que faire ? Le lui le dire quand même, avec toutes les précautions du monde ? Est-ce vraiment ce dont il a besoin ? Est-ce que je ne me mêle pas de ce qui ne me regarde pas ? Là non plus, on ne saurait répondre.

Autrement dit, interagir avec d'autres personnes, c'est souvent déjà partir du principe qu'on connait ses besoins. Je préfère suivre une autre voie: faire ce que je crois mieux pour l'autre (est-ce qu'il vivra mieux / plus heureux), que ce soit dire la vérité ou pas, et m'accorder le droit de me tromper. Sans doute que j'aurais parfois mieux fait de dire la vérité et parfois mieux fait de la cacher. Mais au fond, j'utilise mon libre arbitre. Au fond, toujours dire la vérité est le choix de la facilité, parce que ça permets de répondre de manière simple et universelle par rapport à un problème, en se dégageant des conséquences morales (c'est pas de ma faute, j'ai suivi la règle en disant la vérité).

Toujours dire la vérité, c'est aller dire aux petits enfants que le père Noël n'existe pas. Bien sûr qu'il faudra le leur dire un jour, mais ne vaut-il pas mieux attendre d'estimer qu'ils sont suffisamment matures (donc croire que l'on connait mieux leurs besoin qu'eux-même) pour le leur dire et en attendant les laisser rêver ?

Je fuis ici les rangs des posts débattant de la vérité.

Je te poserai une seule question, car je crois que tu as déjà pu réfléchir à beaucoup de choses grâce à ce qui a été déjà écrit.

Cette question est la suivante:

Si, au début de ta relation, tu avais instauré une entente (un accord/une règle, appelle cela comme tu le souhaites) sous laquelle chaque partenaire se devait de dire la vérité des faits (chacun à sa façon), quand ils avaient eu lieu, tout ne se serait-il pas mieux passé ?

J'entends par là qu'à ta place, j'aurais préféré que mon partenaire m'avoue le lendemain qu'il m'a trompé, plutôt que d'attendre plusieurs semaines/mois/années que des vérités vengeresses éclatent au grand jour pour l'apprendre. Car ce n'est, à mon sens, ni le bon moment, ni la bonne façon.

Certes, chaque situation est différente, et je comprends qu'une relation amenant à devenir parent est d'une maturité bien plus importante qu'un coup d'un soir.

Cependant, et parce que le coup d'un soir peut justement amener à la relation d'une vie, expliquer simplement et clairement mes attentes vis à vis de mes partenaires, et mon comportement vis à vis d'elles, reste pour moi une phase obligatoire.

Donc oui, une relation basée sur la vérité, même si elle blesse, est la plus saine. Elle n'apporte pas plus de succès que d'échec. Cependant, elle te gratifie de la paix de l'esprit, et de la confiance en l'autre.

Le doute, la méfiance, sont les poisons d'une relation. Dés qu'ils apparaissent, c'est pour toujours demeurer.

Indéniablement.
Maintenant, un couple en construction, ou déjà construit, c'est quand même différent d'un couple séparé (qui n'en est plus un, donc). Je pars juste du principe qu'il y a une différence entre la vérité saine, et la vérité plus malsaine, celle que l'on étale devant des personnes que ça ne regarde pas ou peu.

En fait, rappeler a son ex qu'on s’envoie en l'air juste pour "dire la vérité" et pour "pouvoir se regarder dans la glace", c'est quand même bien plus hypocrite (notamment envers soi-même) que de préférer garder pour soi une vérité qui ne regarde que soi.

EDIT: Évidement, je parle pour Henso.
Le mec évidement, est un menteur, purement et simplement. Dans tout les cas d'ailleurs. Ça se trouve, le mensonge, c'est son aveu, qui aurait pour seul but de faire souffrir en contre-attaque au "je vais voir un autre mec". Dans ce dernier cas, c'est compréhensible, le mec cherche a se défendre contre une vérité qui le dépasse largement. Et là on en revient toujours à cette de vérité qui ne devrait pas le concerner.

Ou sinon il l'a vraiment trompé, d'ailleurs on le saura peut-être jamais.