J'ai pu constater qu'il existait un débat quant à savoir si la catégorisation "LSE" était légitime ou non, hé bien je peux vous assurer que j'en possède toutes les caractéristiques. Plusieurs étiquettes diagnostiques peuvent recouvrir une même réalité, le trouble que vous appelez LSE est équivalent en psychanalyse au trouble de la personnalité borderline avec aménagement hystérique (histrionnique, plus précisément), qui se caractérise principalement par une faille narcissique d'où découle une angoisse d'abandon et des comportements à valeur de séduction/manipulation mis en place pour contrer cette angoisse.
Je me suis inscrite sur ce forum pour répondre à vos questions de la manière la plus honnête qui soit si cela vous intéresse de comprendre ce trouble vécu de l'intérieur. Mon but n'est pas de me poser en tant que victime mais d'ouvrir un débat par le biais duquel je pourrais également réfléchir sur mon mode de fonctionnement, car oui j'aimerais changer.
Je suis ce que vous nommez une LSE extravertie.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Très intéressant le 28.10.12, 22h42 par Defx
- [0] Bienvenue le 29.10.12, 01h01 par Vinsanity
- [0] Bienvenue le 29.10.12, 15h55 par Aristophane
- [0] le 29.10.12, 16h55 par Blusher
- [0] Bienvenue le 29.10.12, 20h14 par michel10
- [0] Inutile le 31.10.12, 23h25 par Serial
- [0] Bienvenue le 04.11.12, 18h29 par TyMaR78
Bonjour à toi et bienvenue sur FTS tout d'abord 
.
Bon, alors je vais me lancer et te demander trois choses.
Ensuite, pourquoi vouloir changer ?
Enfin, je voulais savoir ce que tu attends de cette démarche sur FTS.
. Bon, alors je vais me lancer et te demander trois choses.
Pourrais-tu si possible nous dire les ou l'évènement qui t'a fait te mettre dans cette "catégorie".Sunya a écrit :J'ai pu constater qu'il existait un débat quant à savoir si la catégorisation "LSE" était légitime ou non, hé bien je peux vous assurer que j'en possède toutes les caractéristiques.
Ensuite, pourquoi vouloir changer ?
Enfin, je voulais savoir ce que tu attends de cette démarche sur FTS.
J'ai une question:
qu'est-ce que tu pense de l'idée qu'un mec et toi soyez sur un pied d'égalité
Est-ce quelque chose que tu as recherché activement ou au contraire as-tu voulu "bouffer" tel ou tel mec, fantasmé sur LE mec à poigne qui te dompterait, etc...
qu'est-ce que tu pense de l'idée qu'un mec et toi soyez sur un pied d'égalité Est-ce quelque chose que tu as recherché activement ou au contraire as-tu voulu "bouffer" tel ou tel mec, fantasmé sur LE mec à poigne qui te dompterait, etc...
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Pour closer les filles dans ton genre, vaut-il mieux :
- être plus méchant qu'elles ?
- les comprendre au point de s'apitoyer sur leur sort ?
- les recadrer avec fermeté, tout en étant compréhensif ?
Et aussi, pourquoi vouloir changer ? Quel a été l'élément déclencheur ? En tout cas c'est une bonne initiative, bienvenue parmi nous
- être plus méchant qu'elles ?
- les comprendre au point de s'apitoyer sur leur sort ?
- les recadrer avec fermeté, tout en étant compréhensif ?
Et aussi, pourquoi vouloir changer ? Quel a été l'élément déclencheur ? En tout cas c'est une bonne initiative, bienvenue parmi nous
Ne pas rentrer dans leur jeu.minamimoto a écrit :Pour closer les filles dans ton genre, vaut-il mieux :
- être plus méchant qu'elles ?
- les comprendre au point de s'apitoyer sur leur sort ?
- les recadrer avec fermeté, tout en étant compréhensif ?
Et aussi, pourquoi vouloir changer ? Quel a été l'élément déclencheur ? En tout cas c'est une bonne initiative, bienvenue parmi nous
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 29.10.12, 20h16 par michel10
- [+3] 100% d'accord le 30.10.12, 09h36 par LittleNeapolis
- [0] +1 le 30.10.12, 21h35 par bridget
- [+3] Ca va mieux en le disant le 31.10.12, 22h53 par Iskandar
- [0] +1 le 04.11.12, 18h30 par TyMaR78
- [+1] Absolument le 02.04.13, 23h49 par Barton
Pour Iskandar,
Pourrais-tu si possible nous dire les ou l'évènement qui t'a fait te mettre dans cette "catégorie".
Il serait trop fastidieux pour moi d’expliquer tout ce qui caractérise mon mode de fonctionnement. Mais d’une manière globale, je souffre d’un manque de confiance en moi et en l’autre qui se traduit par un besoin énorme de validation sociale et une impossibilité à lâcher prise lorsque je suis en relation. Quelques traits comportementaux en vrac :
- Je pense pouvoir dire que je suis ce que vous appelez une HB. Je fais toujours en sorte de m’habiller très sexy pour que tous les regards se tournent sur moi lorsque j’entre dans un bar ou marche dans la rue. Si je m’habille de façon « banale », j’ai l’impression de passer totalement inaperçue. En réalité, ma valeur à mes yeux dépend de la façon dont je me présente physiquement. Je connais quels sont mes atouts, par exemple le fait que je danse sensuellement, et en abuse.
- Peu importe mon interlocuteur, je suis sans cesse dans un jeu de séduction. Toutes les techniques que vous apprenez sur FTS, je les ai toujours mis en place naturellement sans apprentissage.
- Je suis toujours entourée de mecs qui me courent après et que je fais gentiment espérer de façon à les maintenir "dépendants". Par ailleurs, les seules copinEs que je peux avoir sont des filles qui ont confiance en elles et qui, de ce fait, ne me considèrent pas comme une menace (rare !).
- Une fois en relation, je me montre très instable. Je peux apparaitre passionnée et sensible, puis indifférente voire arrogante la minute d’après. Le pire est que je ne le fais pas seulement paraitre, je le suis réellement.
- Je suis constamment en train de jouer à des jeux psychologiques pour déstabiliser mon partenaire. Je cherche par là des preuves de son attachement.
- Je suis infidèle et entretient souvent plusieurs relations à la fois, même si je ne couche qu’avec mon « principal » (ce qui n’a pas toujours été le cas).
- Et souvent oui, je me barre après deux ou trois mois sans donner d’explications. Il faut dire que je passe très facilement à autre chose, ce qui ne veut pas dire que je ne pense plus à la personne.
Ensuite, pourquoi vouloir changer ?
Parce que je suis en grande souffrance, tout simplement. Pour être tout à fait honnête, je suis bien consciente du mal que j’ai créé autour de moi et je ne pourrais même pas citer le nombre de mecs que j’ai fais grandement souffrir jusqu’ici, mais ce n’est pas la raison première de mon envie de changer. Vous pouvez me blâmer en me disant que je suis égoïste, égocentrique, que je n’ai aucune empathie, etc. Vous auriez certainement raison, mais j’ai dans l’idée qu’au moins je leur aurais fait vivre quelque chose d’intense. De mon côté, lorsque je m’engage dans une relation, même si je sais d’avance qu’elle se soldera par un échec et de la souffrance, je ne décide pas pour autant de me préserver en refoulant mes émotions. J’aime penser que je peux vivre et offrir des moments intenses sans pour autant devoir à tout prix penser à où cela va nous mener. De plus, je refuse de changer mon mode de vie dans le seul but d’être certaine de ne blesser personne.
Non, la raison pour laquelle je veux changer est que j’aimerais pouvoir m’ouvrir vraiment à la relation, il n’est plus ici question que d’émotions, mais de sentiments. J'ai toujours une foulée de mecs à mes basques, et pourtant je suis la nana la plus seule au monde. A partir du moment où un gars m’intéresse réellement, je suis victime de mon sentiment d’insécurité et met un tas de mécanismes de défense en œuvre pour me protéger => infidélités, jeux de pouvoirs, mise à distance, etc.
Enfin, je voulais savoir ce que tu attends de cette démarche sur FTS.
Je considère cette discussion comme un support par lequel je pourrais réfléchir sur moi-même de manière plus concrète. Enchainant relations sur relations depuis mes 14 ans, souvent plusieurs en même temps, j’ai beaucoup de mal à dégager le schéma général de mon mode de fonctionnement. Il me semble que la première démarche pour entamer un changement, c'est la compréhension.
Pourrais-tu si possible nous dire les ou l'évènement qui t'a fait te mettre dans cette "catégorie".
Il serait trop fastidieux pour moi d’expliquer tout ce qui caractérise mon mode de fonctionnement. Mais d’une manière globale, je souffre d’un manque de confiance en moi et en l’autre qui se traduit par un besoin énorme de validation sociale et une impossibilité à lâcher prise lorsque je suis en relation. Quelques traits comportementaux en vrac :
- Je pense pouvoir dire que je suis ce que vous appelez une HB. Je fais toujours en sorte de m’habiller très sexy pour que tous les regards se tournent sur moi lorsque j’entre dans un bar ou marche dans la rue. Si je m’habille de façon « banale », j’ai l’impression de passer totalement inaperçue. En réalité, ma valeur à mes yeux dépend de la façon dont je me présente physiquement. Je connais quels sont mes atouts, par exemple le fait que je danse sensuellement, et en abuse.
- Peu importe mon interlocuteur, je suis sans cesse dans un jeu de séduction. Toutes les techniques que vous apprenez sur FTS, je les ai toujours mis en place naturellement sans apprentissage.
- Je suis toujours entourée de mecs qui me courent après et que je fais gentiment espérer de façon à les maintenir "dépendants". Par ailleurs, les seules copinEs que je peux avoir sont des filles qui ont confiance en elles et qui, de ce fait, ne me considèrent pas comme une menace (rare !).
- Une fois en relation, je me montre très instable. Je peux apparaitre passionnée et sensible, puis indifférente voire arrogante la minute d’après. Le pire est que je ne le fais pas seulement paraitre, je le suis réellement.
- Je suis constamment en train de jouer à des jeux psychologiques pour déstabiliser mon partenaire. Je cherche par là des preuves de son attachement.
- Je suis infidèle et entretient souvent plusieurs relations à la fois, même si je ne couche qu’avec mon « principal » (ce qui n’a pas toujours été le cas).
- Et souvent oui, je me barre après deux ou trois mois sans donner d’explications. Il faut dire que je passe très facilement à autre chose, ce qui ne veut pas dire que je ne pense plus à la personne.
Ensuite, pourquoi vouloir changer ?
Parce que je suis en grande souffrance, tout simplement. Pour être tout à fait honnête, je suis bien consciente du mal que j’ai créé autour de moi et je ne pourrais même pas citer le nombre de mecs que j’ai fais grandement souffrir jusqu’ici, mais ce n’est pas la raison première de mon envie de changer. Vous pouvez me blâmer en me disant que je suis égoïste, égocentrique, que je n’ai aucune empathie, etc. Vous auriez certainement raison, mais j’ai dans l’idée qu’au moins je leur aurais fait vivre quelque chose d’intense. De mon côté, lorsque je m’engage dans une relation, même si je sais d’avance qu’elle se soldera par un échec et de la souffrance, je ne décide pas pour autant de me préserver en refoulant mes émotions. J’aime penser que je peux vivre et offrir des moments intenses sans pour autant devoir à tout prix penser à où cela va nous mener. De plus, je refuse de changer mon mode de vie dans le seul but d’être certaine de ne blesser personne.
Non, la raison pour laquelle je veux changer est que j’aimerais pouvoir m’ouvrir vraiment à la relation, il n’est plus ici question que d’émotions, mais de sentiments. J'ai toujours une foulée de mecs à mes basques, et pourtant je suis la nana la plus seule au monde. A partir du moment où un gars m’intéresse réellement, je suis victime de mon sentiment d’insécurité et met un tas de mécanismes de défense en œuvre pour me protéger => infidélités, jeux de pouvoirs, mise à distance, etc.
Enfin, je voulais savoir ce que tu attends de cette démarche sur FTS.
Je considère cette discussion comme un support par lequel je pourrais réfléchir sur moi-même de manière plus concrète. Enchainant relations sur relations depuis mes 14 ans, souvent plusieurs en même temps, j’ai beaucoup de mal à dégager le schéma général de mon mode de fonctionnement. Il me semble que la première démarche pour entamer un changement, c'est la compréhension.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Instructif le 29.10.12, 18h33 par Terrigan
- [+1] Intéressant le 29.10.12, 20h34 par Mr.Smooth
- [+1] Sympa :) le 30.10.12, 00h26 par Démosthène
- [0] Merci ! :) le 31.10.12, 19h07 par Iskandar
Réponse à minamimoto et à Terrigan :
C’est peine perdue d’essayer de nous closer si on ne possède pas d’entrée un minimum d’intérêt pour vous. Imaginons que j’arrive à une soirée où il y a vingt mecs que je ne connais pas. D’un coup d’œil je vais les placer dans trois catégories :
- Les 17 premiers sont ceux qui ne m’intéressent absolument pas, ce sont des gars que je considère comme banals et ayant une intelligence moyenne. En général, ce sont les plus faciles à séduire : je tiens un discours arrogant tout en ayant un regard lubrique, un petit pull&push et c’est dans la poche. Je fais donc en sorte qu’ils s’intéressent à moi, qu’ils me gravitent autour (validation sociale) tout en les relançant un minimum dès qu’ils s’éloignent un peu trop. En gros ce sont ceux qui me servent juste à flatter mon égo et à me rassurer.
- Les 18 et 19èmes seront ceux qui sortent un peu du lot. Le profil type est un gars qui me ressemble : fragile, paumé, marginal, émotif, d’une intelligence un peu au dessus de la moyenne.
- Enfin, le dernier mec sera ma cible. Ce ne sera pas le plus beau ni le plus séducteur (en général ceux-là me révulsent ;-)), mais le plus intéressant, le plus intelligent. Là ça se complique et commence la descente aux enfers. Ce qui va m’attirer chez lui est le fait qu’il soit différent de la norme. C’est celui qui ne se laissera pas aussi facilement séduire que les 19 autres et qui représentera un défi. Et oui en effet j’ai toujours fantasmé sur LE mec qui arrivera à être plus subtil que moi et à déjouer mes attaques, comme si j’attendais mon maitre.
Mais chercher à faire partie de cette dernière catégorie n’est pas la solution pour approcher une LSE extravertie. Ou plutôt si, mais pour l’approcher seulement. Le souci avec ce type de relation est qu’on entre dans un cercle vicieux où l’on maintient l’autre en dépendance en le faisant vibrer. Si l’un décide de se laisser réellement aller à la relation, l’autre considère le défi relevé, voit son intérêt diminuer et fini par se barrer.
Les mecs de la deuxième catégorie sont entre les deux. Ils s’intéressent réellement à moi, sont sensibles à mes jeux de séductions mais ne se laissent pas non plus marcher sur les pieds. Ce sont des personnes que j’ai en estime, à qui je tiens beaucoup, mais pour lesquels je ne ressentirai malheureusement pas de passion. Ils savent qu’ils ne m’auront jamais complètement à eux et ont su se faire une raison. J’essaye de les maintenir dans une espèce d’amitié amoureuse où plane l’ambiguïté, mais dès l’instant où ils tombent trop amoureux, je coupe les ponts. En réalité, c’est exactement le genre de mec de qui je pourrais potentiellement tomber amoureuse, si je ne me protégeais pas autant.
C’est peine perdue d’essayer de nous closer si on ne possède pas d’entrée un minimum d’intérêt pour vous. Imaginons que j’arrive à une soirée où il y a vingt mecs que je ne connais pas. D’un coup d’œil je vais les placer dans trois catégories :
- Les 17 premiers sont ceux qui ne m’intéressent absolument pas, ce sont des gars que je considère comme banals et ayant une intelligence moyenne. En général, ce sont les plus faciles à séduire : je tiens un discours arrogant tout en ayant un regard lubrique, un petit pull&push et c’est dans la poche. Je fais donc en sorte qu’ils s’intéressent à moi, qu’ils me gravitent autour (validation sociale) tout en les relançant un minimum dès qu’ils s’éloignent un peu trop. En gros ce sont ceux qui me servent juste à flatter mon égo et à me rassurer.
- Les 18 et 19èmes seront ceux qui sortent un peu du lot. Le profil type est un gars qui me ressemble : fragile, paumé, marginal, émotif, d’une intelligence un peu au dessus de la moyenne.
- Enfin, le dernier mec sera ma cible. Ce ne sera pas le plus beau ni le plus séducteur (en général ceux-là me révulsent ;-)), mais le plus intéressant, le plus intelligent. Là ça se complique et commence la descente aux enfers. Ce qui va m’attirer chez lui est le fait qu’il soit différent de la norme. C’est celui qui ne se laissera pas aussi facilement séduire que les 19 autres et qui représentera un défi. Et oui en effet j’ai toujours fantasmé sur LE mec qui arrivera à être plus subtil que moi et à déjouer mes attaques, comme si j’attendais mon maitre.
Mais chercher à faire partie de cette dernière catégorie n’est pas la solution pour approcher une LSE extravertie. Ou plutôt si, mais pour l’approcher seulement. Le souci avec ce type de relation est qu’on entre dans un cercle vicieux où l’on maintient l’autre en dépendance en le faisant vibrer. Si l’un décide de se laisser réellement aller à la relation, l’autre considère le défi relevé, voit son intérêt diminuer et fini par se barrer.
Les mecs de la deuxième catégorie sont entre les deux. Ils s’intéressent réellement à moi, sont sensibles à mes jeux de séductions mais ne se laissent pas non plus marcher sur les pieds. Ce sont des personnes que j’ai en estime, à qui je tiens beaucoup, mais pour lesquels je ne ressentirai malheureusement pas de passion. Ils savent qu’ils ne m’auront jamais complètement à eux et ont su se faire une raison. J’essaye de les maintenir dans une espèce d’amitié amoureuse où plane l’ambiguïté, mais dès l’instant où ils tombent trop amoureux, je coupe les ponts. En réalité, c’est exactement le genre de mec de qui je pourrais potentiellement tomber amoureuse, si je ne me protégeais pas autant.
Aucune réponse sur l'égalité. Aurais-tu refoulé cette thématique? 
Plus sérieusement, si tu n'as aucun avis sur la question ou si tu trouve que ce n'est pas le coeur du problème, merci de me le dire, rien que ça, ce serait déjà une réponse à mes yeux.
edit: en fait je n'avais pas vu ton second texte, sans doute écrit en même temps que je rédigeais. Mais en effet tu peux encore préciser un peu les choses si tu veux.
Plus sérieusement, si tu n'as aucun avis sur la question ou si tu trouve que ce n'est pas le coeur du problème, merci de me le dire, rien que ça, ce serait déjà une réponse à mes yeux.
edit: en fait je n'avais pas vu ton second texte, sans doute écrit en même temps que je rédigeais. Mais en effet tu peux encore préciser un peu les choses si tu veux.
Terrigan,
J'y ai en partie répondu mais je vais essayer d'être plus explicite
J'y ai en partie répondu mais je vais essayer d'être plus explicite
Pour être honnête, non je n'arrive pas à maintenir une relation d'égal à égal. En général, les LSE possèdent une intelligence sociale élevée, elles connaissent les règles de la manipulation sur le bout des doigts et vont s'en servir pour utiliser l'autre afin de combler leur sentiment d'insécurité interne.
Dès l'entrée en relation, on crée un hyper-contrôle dont le but premier sera de faire naitre des sentiments chez l'autre en déclenchant telle ou telle émotion chez lui, car cela nous rassure sur notre propre valeur. Mais cela ne suffit pas, et on finit par ne plus laisser de place à l'autre, on le phagocyte en imposant nos propres désirs, car laisser une marge d'imprévisibilité dans le désir de l'autre, ce serait prendre le risque de découvrir qu'ils ne nous soient pas à 100 % destinés, et là notre monde s'écroulerait. Se laisser aller à la relation en faisant confiance à l'autre, cela nous effraie tellement qu'on érige un tas de barrières qui vont non seulement nous préserver de nos propres sentiments, mais qui en plus vont amener l'autre à tomber amoureux.
Il m'est arrivé de penser je tomberais sincèrement amoureuse le jour où je rencontrerai un homme qui parviendrait à me recadrer en m'imposant des limites. J'ai mis du temps à le comprendre, mais c'est un leurre car on parviendra toujours à trouver la petite faille qui déstabilisera l'autre. De plus comme je l'ai expliqué dans mon post précédent, une relation basée sur les jeux de pouvoirs finira toujours pas s'effriter. Le problème c'est en nous-même que l'on se doit de le régler. Il faudrait apprendre à faire confiance en admettant de pouvoir ressentir des sentiments sans chercher le moindre prétexte pour s'enfuir à toutes jambes.
Dès l'entrée en relation, on crée un hyper-contrôle dont le but premier sera de faire naitre des sentiments chez l'autre en déclenchant telle ou telle émotion chez lui, car cela nous rassure sur notre propre valeur. Mais cela ne suffit pas, et on finit par ne plus laisser de place à l'autre, on le phagocyte en imposant nos propres désirs, car laisser une marge d'imprévisibilité dans le désir de l'autre, ce serait prendre le risque de découvrir qu'ils ne nous soient pas à 100 % destinés, et là notre monde s'écroulerait. Se laisser aller à la relation en faisant confiance à l'autre, cela nous effraie tellement qu'on érige un tas de barrières qui vont non seulement nous préserver de nos propres sentiments, mais qui en plus vont amener l'autre à tomber amoureux.
Il m'est arrivé de penser je tomberais sincèrement amoureuse le jour où je rencontrerai un homme qui parviendrait à me recadrer en m'imposant des limites. J'ai mis du temps à le comprendre, mais c'est un leurre car on parviendra toujours à trouver la petite faille qui déstabilisera l'autre. De plus comme je l'ai expliqué dans mon post précédent, une relation basée sur les jeux de pouvoirs finira toujours pas s'effriter. Le problème c'est en nous-même que l'on se doit de le régler. Il faudrait apprendre à faire confiance en admettant de pouvoir ressentir des sentiments sans chercher le moindre prétexte pour s'enfuir à toutes jambes.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 30.10.12, 09h43 par Terrigan