En gros, j'ai mis un certain temps avant de me résoudre à poster, mais j'ai un problème qui ne m'était jamais arrivé à ce point-là. En fait, je suis quelqu'un d'assez passionné, optimiste, idéaliste etc. (d'ailleurs je suis ENFP), et j'ai eu une sacrée période de mojo vers avril-mai dernier si je me souviens bien, puis quand je suis parti en vacances tout s'est plutôt bien passé, j'avais plein de projets, plein d'idées...et depuis environ 10 jours après la rentrée, ça va mal. J'avais déjà remarqué une perte d'humour, de lâcher-prise, et c'est allé en empirant, j'angoissais, ce qui n'arrangeait rien, mais j'angoissais encore de ne plus retrouver mon niveau d'avant, ma motivation...
J'ai plus vraiment de passion dans ce que je fais, je n'ai plus d'envie particulière. A un moment, je m'étais quasiment convaincu que c'était une déréalisation, et j'en ai quasiment fais une du coup (par effet placebo contre-productif quoi : je pense être malade, donc je me rends malade), et je me demandais toutes les cinq secondes, contre mon gré, comme une question lancinante : "Qu'est ce qui a pu provoqué ça ?" et autres questions du genre. Je précise que quand je suis avec des gens, je n'y pense plus trop, mais dès que je rentre, ça me reprend parfois. Et encore, c'est moins pire qu'avant.
En fait, une multitude de choses auraient pu provoquer "ça", mais je sens que ça sert à rien de les chercher, et de toute façon je suis pas sûr que ça vienne de l'extérieur, ni de l'intérieur. Du coup, je suis un peu perdu. En fait, la question, c'est aussi : est-ce que je ne ressens pas grand-chose à cause de moi-même, où est-ce par ce qu'il n'y a rien à ressentir ?
Voilà, pour finir, ça vient peut-être d'un brusque retour à la réalité : en Terminale, je me rends compte que beaucoup de gens au lycée sont très fermés, ou bien peu sympatoches...je me permets de faire ce constat étant moi-même actif au sein du lycée (au CVL), et ayant partagé ces observations avec pas mal de potes. Qui étaient considérés avant comme assez populaire, sympas, cool etc. Donc, je doute : est-ce qu'on ne serait pas une bande de rageux dégoûtés timides frustrés ? Je pense pas, mais alors...j'ai l'impression de perdre mon humour, ma sociabilité, n'ayant plus le loisir de l'exercer comme avant...
Bref, je vous demande juste votre avis : ça vous est déjà arrivé ? Qu'en pensez-vous, déprime de la rentrée, coup de blues, ou plus grave ? Simple angoisse persistante ?
P.S. : si ça vous intéresse, ou que vous voulez des détails sur les évènements perturbateurs qui me sont arrivés qui auraient pu me déstabiliser, je vous les dirais, mais pour l'instant j'ai pas envie de rajouter trente lignes de longues plaintes passées.
Merci, à plus !
