Flottement et interrogations...

Note : 2

le 25.10.2012 par BlackThunder

8 réponses / Dernière par Qdes le 22.11.2012, 21h26

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Répondre
Salut à tous, tout d'abord, pour une fois, je vais essayer de faire court :

En gros, j'ai mis un certain temps avant de me résoudre à poster, mais j'ai un problème qui ne m'était jamais arrivé à ce point-là. En fait, je suis quelqu'un d'assez passionné, optimiste, idéaliste etc. (d'ailleurs je suis ENFP), et j'ai eu une sacrée période de mojo vers avril-mai dernier si je me souviens bien, puis quand je suis parti en vacances tout s'est plutôt bien passé, j'avais plein de projets, plein d'idées...et depuis environ 10 jours après la rentrée, ça va mal. J'avais déjà remarqué une perte d'humour, de lâcher-prise, et c'est allé en empirant, j'angoissais, ce qui n'arrangeait rien, mais j'angoissais encore de ne plus retrouver mon niveau d'avant, ma motivation...

J'ai plus vraiment de passion dans ce que je fais, je n'ai plus d'envie particulière. A un moment, je m'étais quasiment convaincu que c'était une déréalisation, et j'en ai quasiment fais une du coup (par effet placebo contre-productif quoi : je pense être malade, donc je me rends malade), et je me demandais toutes les cinq secondes, contre mon gré, comme une question lancinante : "Qu'est ce qui a pu provoqué ça ?" et autres questions du genre. Je précise que quand je suis avec des gens, je n'y pense plus trop, mais dès que je rentre, ça me reprend parfois. Et encore, c'est moins pire qu'avant.

En fait, une multitude de choses auraient pu provoquer "ça", mais je sens que ça sert à rien de les chercher, et de toute façon je suis pas sûr que ça vienne de l'extérieur, ni de l'intérieur. Du coup, je suis un peu perdu. En fait, la question, c'est aussi : est-ce que je ne ressens pas grand-chose à cause de moi-même, où est-ce par ce qu'il n'y a rien à ressentir ?

Voilà, pour finir, ça vient peut-être d'un brusque retour à la réalité : en Terminale, je me rends compte que beaucoup de gens au lycée sont très fermés, ou bien peu sympatoches...je me permets de faire ce constat étant moi-même actif au sein du lycée (au CVL), et ayant partagé ces observations avec pas mal de potes. Qui étaient considérés avant comme assez populaire, sympas, cool etc. Donc, je doute : est-ce qu'on ne serait pas une bande de rageux dégoûtés timides frustrés ? Je pense pas, mais alors...j'ai l'impression de perdre mon humour, ma sociabilité, n'ayant plus le loisir de l'exercer comme avant...


Bref, je vous demande juste votre avis : ça vous est déjà arrivé ? Qu'en pensez-vous, déprime de la rentrée, coup de blues, ou plus grave ? Simple angoisse persistante ?

P.S. : si ça vous intéresse, ou que vous voulez des détails sur les évènements perturbateurs qui me sont arrivés qui auraient pu me déstabiliser, je vous les dirais, mais pour l'instant j'ai pas envie de rajouter trente lignes de longues plaintes passées.

Merci, à plus ! :wink:
Bon, je me réponds à moi-même, pour préciser un truc : je crois enfin savoir ce que j'ai. En effet, après pas mal de temps passé sur le Net et dans ma tête à cogiter (ce qui m'a fait plus de mal que de bien), j'ai trouvé ça : http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 8605_1.htm. Ce qui est intéressant, c'est que j'ai vécu (et je vis encore un peu) la même chose que la fille, c'est à dire absence d'émotion, déception, sentiment de n'être plus la même personne, et surtout, surtout, le fait d'avoir longtemps cru que ça venait d'une quelconque névrose/psychose.

Donc en fait, mon problème, c'est juste que je suis en train de passer à l'âge adulte. Mais j'en profite pour demander à la communauté : comment ça s'est passé, pour vous ? Est-ce qu'on change radicalement, est-ce qu'il y a un risque de changer de personnalité ? Auriez vous des conseils personnels pour que cette sorte de crise se passe le mieux possible ?

Et je pense que c'est à rapprocher de la fameuse "crise de la quarantaine", et vu l'âge moyen du membre de FTS, c'est encore une épreuve à venir :)

Merci d'avance :wink:
Mêmes symptômes à la même période l'année dernière.
Solution : 5000 UI de Vitamine D / jour.
A voir si cela améliore ton cas ou si le mal est plus profond :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Il y'a du vrai... le 26.10.12, 14h36 par FreeMan
  • [0] C'est pas faux le 26.10.12, 14h49 par Reborn
  • [+1] +1 le 26.10.12, 19h14 par BlackThunder
  • [0] Pas convaincu le 22.11.12, 21h28 par Qdes
JohnnyPepere a écrit :Mêmes symptômes à la même période l'année dernière.
Solution : 5000 UI de Vitamine D / jour.
A voir si cela améliore ton cas ou si le mal est plus profond :)
Ça mérite un sujet à part la vitamine D (j'en suis à 3000 UI par contre), tellement c'est une vitamine ultra importante pour le bon fonctionnement de l'organisme et la prévention d'une flopée de maladies relativement graves.

Juste une petite parenthèse, en revanche je ne pense pas que ça résolve entièrement le problème de BT, mais ça peut aider à coté d'une bonne hygiène de vie pour contrer la morosité de l'automne et de l'hiver.
Il est vrai que j'ai tendance à blueser un coup pour l'automne, par contre j'adore l'ambiance cocoon de l'hiver. Bref, en fait je crois bien que j'ai trouvé : tout est là http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 8605_1.htm

Ce qui est marrant, c'est que ça arrive apparemment à plein (sinon tous) d'ados, et en fait je trouve que c'est un sujet sur lequel on ne communique pas du tout assez. Pour moi c'est à classer dans la même catégorie que la fameuse "crise de la quarantaine", et faites pas les malins, par ce que vous allez tous y passer :mrgreen: . En gros, c'est une remise en question existentielle. Mais en même temps, ils sont marrants les éducateurs et tout ça, mais ce passage là, j'en avais jamais entendu parler moi ! Et croyez bien que si j'avais pas eu la présence d'esprit de cherchez de ce côté-là, j'aurais continué à cogiter dans mon coin...

Bref, du coup, une autre question s'impose. Puisque mon moment de déprime est essentiellement du au passage à l'âge adulte, est-ce que vous, qui êtes déjà passé par là pour la plupart, pourriez-me dire (et dire à tous les jeunes hommes qui sont et seront confrontés à ce problème) :
- Comment cela s'est passé pour vous ?
- S'il est possible de changer de personnalité (que ce soit en bien ou en mal) ? Si oui, dans quelle mesure et dans quels cas ?
- Et enfin, comment négocier ce passage du mieux possible.

Je tiens à dire que ça va déjà bien mieux, effectivement le blues hivernal y était pour quelque chose, et puis la Terminale, le boulot, les potes qui se barrent etc...
Toujours est-il que si vous avez un avis, donnez-le, autant on parle beaucoup de la crise de la quarantaine, autant ce passage là est je trouve totalement négligé. Suffit de lire le lien que j'ai posté, et ma propre expérience, beaucoup se croient atteints de déréalisation, de dépression voire de névrose !

Merci, au plaisir :wink:
Tu dis que ça dure depuis 10 jours, c'est quand même très court pour juger si il y a un vrai problème grave ou si c'est juste une passade. A priori, t'as l'air de te poser beaucoup de questions aussi, ça doit jouer...

Fais des nouvelles rencontres (en dehors du lycée à la rigueur), commence une nouvelle activité que ton côté "passionné" adorerait et essaye la méditation/l'auto-hypnose : ça résout énormément de problèmes.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 28.10.12, 09h00 par FreeMan
Non, pas du tout, je dis que ça dure depuis 10 jours après la rentrée : soit un mois et demi.
J'espère que c'est bien la crise de passage à l'âge adulte, le détachement de mes valeurs d'enfant et tout ça...le problème, c'est que je n'ai vu aucun pote rencontrer ce type de passage.
Après, peut-être qu'ils l'ont déjà fait, après tout, mes potes ont tous 17 ans en moyenne.

Donc je relance les questions :
- Comment cela s'est passé pour vous ?
- S'il est possible de changer de personnalité (que ce soit en bien ou en mal) ? Si oui, dans quelle mesure et dans quels cas ?
- Et enfin, comment négocier ce passage du mieux possible.
Merci, à la prochaine ! :wink:
Bon les gars, là j'ai vraiment besoin d'un avis, au pire si ça va pas j'irais voir un psy, mais j'ai surtout besoin d'être rassuré.

En fait, je traverse une période de transition je pense, une sorte de crise existentielle, mais je pense l'avoir presque fini. J'en ressens encore quelques symptômes, et y'a un truc vachement bizarre qui se passe :

En gros, quand je me pose de questions genre "Ai-je encore des passions" et tout, ça me fait comme un vide dans le coeur, une angoisse directe, et je commence à partir en vrille. C'est hyper rapide. Par contre quand je vis l'instant présent sans me poser de questions, là ça va.
Donc, je voulais savoir si à votre avis : je ne dois pas refouler ce mal, aller voir un psy et accepter cette période quitte à être triste et tourner en rond ; ou si je devrais continuer à vivre l'instant présent sans me poser de questions et espérer que le mal, qui est en fait une angoisse existentielle, disparaisse avec le temps.

Est-ce qu'il vous ai déjà arriver d'essuyer une phase de remise en question plus ou moins existentielle, j'entends sur votre personne ?

Un autre détail : ma réalité s'est considérablement appauvri, je sais pas pourquoi mais au lycée les gens avec qui je peux parler ne sont plus nombreux, contrairement à l'année dernière, et ma filière me saoule (j'ai pris S et ça me convient, j'aurais du prendre ES).

Si vous pouviez vraiment me donner un témoignage, un avis, n'importe quoi, ce serait HYPER sympa. Merci d'avance :o
Tu pourrais tout simplement aller voir ton médecin traitant, et lui parler.
De ta vie, tes ambitions, tes relations.

C'est ce que j'ai fais il y a à peine 10 jours. Dû a un gros manque de confiance en moi ponctuel, par rapport à mes études, ( Je vais pas y arriver etc.. ) plus l'accumulation de petit problème personnel.
Du coup, grosse remise en question sur moi même et également plein de questions existentielle.

Résultat, sais-tu que des gens déprime sans s'en rendre compte ?
C'était mon cas et ça se soigne comme n'importe quel maladie.

Bon courage !

PS: Si tu veux plus de détail, je suis open. :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 22.11.12, 21h31 par BlackThunder
Répondre