Let the skyfall.

Note : 32

le 10.10.2012 par Katsu

69 réponses / Dernière par Katsu le 20.01.2013, 15h33

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Quelle étrange chose de passer du rôle de victime à celui de bourreau en si peu de temps...

Il y a 2 mois, ma copine me quittait pour un autre.

Aujourd'hui je suis en phase avec une fille en couple, les flammes dévorantes d'un petit coup de foudre étouffé cet été se ravivant d'elles mêmes.

Si je me suis fait une raison concernant le principe d'arracher une femme aimée a un homme qui va souffrir, la plus grande cause de mon trouble vient de moi.

Cette fille c'est du top level. Belle, brillante, élégante. J'ai eu un choc en la revoyant, elle était vraiment bien. Elle pourrait parfaitement être ma copine.

Mais j'ai peur de moi, je ne me fais pas confiance pour le moment. J'ai l'impression d'être trop instable. J'ai peur d'entreprendre quelque chose avec elle, et réaliser que je n'étais pas prêt, que mon envie en ce moment était illusoire et éphémère. Le problème c'est que me mettre en couple avec elle a des tonnes de conséquences pour elle, et je ne veux pas la mettre dans une sale situation pour changer d'avis ensuite. J'ai trop d’estime pour elle pour ça.

Comment savoir si je suis prêt? Si mes ressentiments vis a vis d'elle ne sont pas que la traduction de l'agonie d'une fierté et d'un amour déchu? C'est vraiment délicat...

Je pense qu'il va falloir que je la revois un bon nombre de fois avant, pour être sur. Mais je sais que mon attraction, mon affection, se forgent avec le temps et les habitudes... Or se voir est délicat en ce moment, vu son statut... Encore une situation compliquée.

Katsu

Edit iphone : il y a ces chansons qui me font penser a mon excopine. Hallelujah de Jeff burkley en ce moment meme. C'est bizarre, j'imagine ces yeux bleues au dessus de moi, qui me regarde souriant. Tout ça aurait ete plus simple si on etait encore ensemble. Ses joues douce, ses cheveux qui touche mon visage et son sourire. Ça ne m'appartiens plus. Mais depuis toujours je crois aux belles histoires et aux miracles, c'est pas de ma faute. C'est comme un petit espoir secret que je terre dans un coin, parce qu'il ne m'aidera pas. Mais peut etre qu'elle reviendra. Je suis fort, je suis désirable. J'ai changé. Peut etre qu'un jour elle repensera a moi comme ça, en ecoutant une chanson, en voyant un paysage. Et un jour peut etre je le lirais dans ces yeux. Et c'est drole j'ai que l'oeil droit qui pleure. C'est de la melanco, quoi que. Je sais pas trop ce que c'est.
Bon allez, allons dormir. Bonne nuit Gentlemen.
Peut être une réponse. Je me suis aussi beaucoup demandé comment elle avait pu en venir à me quitter aussi facilement. Comment après avoir tant compté pour elle, je pouvais n'être plus rien.
La piste que j'ai trouvé est celle-ci : la culpabilité de son adultère. Tellement forte qu'elle l'empêche de regarder en arrière. Le sentiment d'insécurité de la rupture est compensé par la sécurité apporté par sa nouvelle relation. Aller en arrière c'est pour elle retourner vers la culpabilité, bien trop douloureux. Ne pas retourner en arrière, c'est aussi justifier après coup ses actes: ce n'est pas sa faute, la fin de cette relation était inéluctable.

Pour ta problématique actuelle : comment pourras-tu faire confiance à cette nouvelle nana si c'est toi qui est à l'origine de la rupture ? Ne crois-tu pas que tu risques de toujours penser qu'elle sera capable de recommencer avec toi pour un autre ? C'est toi que le venin du doute risque de contaminer.
Ce qui est en jeu, ce n'est pas juste sa relation avec son mec, mais la future votre aussi. Laisse-là faire le ménage dans sa relation, laisse-là solder complètement ses comptes et elle sera 10x plus disponible pour toi par la suite. Et si elle ne le fait pas, passe ton chemin avant de t'accrocher trop. Sauf si tout ce qui t'intéresse, c'est une relation courte. Là, c'est pas ton problème. Mais la façon tu en parles, ce ne semble pas être ça.
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Hello Icetree,

Toujours un plaisir de te lire.
Peut être une réponse. Je me suis aussi beaucoup demandé comment elle avait pu en venir à me quitter aussi facilement. Comment après avoir tant compté pour elle, je pouvais n'être plus rien.
La piste que j'ai trouvé est celle-ci : la culpabilité de son adultère. Tellement forte qu'elle l'empêche de regarder en arrière. Le sentiment d'insécurité de la rupture est compensé par la sécurité apporté par sa nouvelle relation. Aller en arrière c'est pour elle retourner vers la culpabilité, bien trop douloureux. Ne pas retourner en arrière, c'est aussi justifier après coup ses actes: ce n'est pas sa faute, la fin de cette relation était inéluctable.
Probablement, j'aurais tendance à avoir la même théorie que toi. (Ah ces femmes, on ne saura jamais vraiment ce qu'il a bien pu se passer dans leurs têtes, nous sommes contraint à théoriser.)

Je dirais même plus : on peut repartir sur le shema qu'on s'est nous même appliqué concernant les deuils de la relation, même si dans la réciproque l'étape du déni n'a pas sa place : on peut penser qu'elles ont brûlé les étapes, j'ai l'impression que ma copine s'est précipitée pour rejeter la faute sur moi, dissimuler sa culpabilité derrière l'idée que j'ai mal agis, que j'ai une grande responsabilité dans les évènements. Elle n'admet plus un partage honnête des responsabilités comme on en parlait, et encore moins l'idée d'un 60% pour elle, et 40% pour moi. Je sais qu'au fond d'elle, elle le sait. Mais j'ai l'impression qu'elle le renie. C'est aussi pour ça que je crois à l'idée qu'un jour, lors d'un moment calme, elle regardera l'horizon le regard vide pour se rappeler les souvenirs et réaliser aussi que j'étais loin d'être le mal incarné, et qu'elle a mal agi. Admettre l'ampleur de sa responsabilité.
En attendant, elle se réfugie dans les bras de l'autre pour ne pas avoir à y penser, comme nous nous jetons avidement dans des activités pour y penser le moins possible. Je ne sais pas si ça la hante comme nous avons été hanté, je ne pense pas, je pense qu'elle refoule ça vraiment profondément, tente absolument d'oublier.
Mais lorsqu'elle croise mon regard glacial, mon visage impassible par hasard dans une gare, elle devient écarlate, de honte. C'est aussi pour ça qu'elle me fuit autant que je la fuis.

Mais je suis aussi convaincu par l'adage : "On récolte ce que l'on sème." et que réellement un jour viendra ou ça lui retombera dessus, et elle devra faire son deuil de façon honnête. Je ne sais pas si on peut renier pour toujours, mais il y a un moment ou on sait que ça devient ridicule, que si on y croyait nous même au début, maintenant le ridicule nous saute au yeux. Alors soit on s'obstine a vouloir y croire en sachant pertinemment qu'on a tord ce qui nous conduit aussi au remord et à la honte, seulement on tente de ne pas l'afficher (mais ça transparaît), soit on revient franchement sur les faits pour tracer un trait droit sur l'histoire.

Katsu
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Putain. Ça fait deux mois.

Depuis hier soir, j'ai la rage. Je suis é-n-e-r-v-é. TRES.

Quand je me couche, je frappe mon matelas, quand je me réveil, je frappe mon matelas, quand je rentre de cours, je frappe mon matelas. J'ai les dents qui grincent, les poings qui se serrent, je tape sur mon clavier, et les mains qui se crispent.

J'ai envie de tout défoncer, d'écraser les verres dans mes mains, de frapper dans des murs.

Putain de rage de merde. Cet énervement est d'autant plus stupide et d'autant plus énervant qu'il est confus.

J'arrête pas de penser a mon ex. J'arrête pas de l'imaginer en face de moi, d'imaginer le dialogue que je lui tiendrais, et j'alterne d'attitude toutes les 10 minutes. J'ai envie de lui jeter un regard haineux et plus glaciale que la mer de Sibérie, de la voir écarlate et de ne pas lui adresser un seul mot et partir. Mais j'ai aussi envie de lui parler, qu'elle me parle, qu'elle se confie, qu'elle revienne. J'ai envie qu'elle revienne pour lui dire "Regarde ce que ta fais, OUVRE TES YEUX MAINTENANT", la faire pleurer de regret, qu'elle réalise et s'horrifie de ce qu'elle m'a fait subir. A moi, qui fut son premier amour, son meilleur ami, son confident, son Tout.

Et ça m'énerve d’écrire des trucs comme ça alors que je l'ai déjà fait, que je sais pertinemment que ça mène a rien, que le temps fera son oeuvre. Mais j'ai besoin d'expier cette foutu rage, de Souffler.

Peut être que c'est réaliser que la fille dont je parlais avant, celle qui était très bien mais en couple, ne m'a dans le fond pas redonner l'envie qui m'enerve. C'est de voir que je ne suis pas prêt a me mettre en couple, a aimer a nouveau. Que quand ma copine m'a quitté, je lui avais dis ça : "Je comprend pourquoi tu te met en couple, car tu aimais notre relation et tout ce qu'elle t'apportait, je ferais exactement la même chose si je trouvais une de ces rares et bonnes personnes.". Mais que réaliser que je n'ai pas envie de cette fille bien, qui m'avait pourtant tapé dans l'oeil cet été, démolie cette phrase, que je ne Peux pas retrouver mon couple et tout ce qu'il m'apportait. Ma copine avait dit "Oui, c'est exactement ça..." mais c'est IMPOSSIBLE. Pourquoi ça dure alors ? Qu'est ce qui se passe?

Et l'imaginer avec ce mec, a ma place. Au creux de ses bras quand les mieux sont vides quand je me couche le soir. Sa nuisette rose que je lui ai offert plaqué contre le corps d'un autre. Putain de bordel.

Comment ça a pu se passer comme ça? Sérieusement. Comment elle a pu me faire ça?

"Is this how we say goodbye?" "I feel like I'm losing my best friend" Toutes les putains de chansons parlent de ça, pourquoi elle a pas exprimé le moindre remord? Alors que tout était bien, qu'elle a toujours été heureuse auprés de moi, qu'elle m'estimait? Qu'est ce que c'est que cette connerie énorme. Qu'est ce qu'elle cache.

Excusez moi d'étaler ma haine ici, c'est pas constructif et instructif, mais j'en ressens le besoin la maintenant.

Katsu
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Prends un peu de recul le 05.12.12, 19h59 par Raven
Salut à vous !

Te lire, c'est toujours un putain de plaisir, on comprend tous ce qui t'arrives, on sait que c'est dur, mais tu ne risques pas de surmonter tout ça comme ça. Le mieux à faire, c'est de tranquillement savourer une bonne glace dans le parc le plus près de chez toi, et de passer à autre chose. Ca fait mal, demain, ça fera mal, et ça fera toujours mal dans une semaine, peut-être un mois, mais ça passera.

J'ai mis "Prends un peu de recul", parce que de ce que j'ai lu sur ton journal à présent, tu m'as l'air intelligent, posé, calme, tes réflexions sont constructives, et là, tu exploses littéralement. Fallait que ça sorte, mais maintenant, reprends-toi en main, courage Katsu ! Je sens rien qu'à te lire que t'es un vrai bonhomme, et que tu vas y arriver !

Et il nous manque franchement ce motif "Courage !", FrenchKiss, si tu passes par ici, je t'en conjure, ajoute-le ! Je t'en serais reconnaissant à vie !

Et enfin, pauvre matelas tout de même, il a l'air de s'en prendre de sacrées.
De mon côté, j'ai préféré vivre mes émotions pleinement, et seul. Besoin de pleurer je pleure et laisse aller. Besoin d'hurler de rage, j'hurle de rage chez moi, dans ma bagnole (pas dans la rue par contre, je ne veux pas de que 2 types baraqués en blanc viennent me chercher !).
Souvent un deuil, ça dure bien 1 an. Pour moi c'est l'équivalent et il faudra bien ça. Peut être pour toi aussi ?

Le recul est plus facile à prendre au calme. Je suis souvent plus calme après les émotions que je ne l'étais avant.

Le calme, c'est aussi après la tempête. Alors tiens bon.
Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Merci Raven, encore une fois.

Je comprends bien l'idée de la glace dans le parc, mais en ce moment il fait grave froid et j'ai pas de glacier dans mon village de banlieue. :D Mais ça a le mérite de me faire rire a chaque fois, ce qui est déjà bon en soit. Toi & moi on va militer pour l'ajout du motif "Courage".


En ce qui me concerne, franchement... C'est pas le top depuis quelques jours.
La première résolution serait d'arrêter de me plaindre. (Cette résolution ne prendra effet qu’après ce message, je peux me lacher!) Mais en vérité, je ne me plains pas du tout. A vrai dire, je suis muet sur le sujet de mes ressentiments, de mon moral et de mon ex copine auprès de mes proches. Ils en ont tellement bouffé ces derniers temps... Et dés que j'en parle avec eux ça m'emporte et je me focalise dessus pour des heures. Mes amis savent que le sujet est encore brûlant et évite d'en parler, ils dévient la conversation dés que je fais un écart. Je pense que c'est ce qu'il y a de mieux a faire. Le seul endroit ou je me vide l'esprit et qui me donne une bouffée d'air frais, comme une séance de psy, c'est ce carnet.

Mais j'y pense beaucoup. J'ai de nouveau cette petite pression dans le ventre, rien à voir avec la déchirure que j'ai eu pendant 1 mois, que je sentais comme une blessure physique, tous les jours. Cette pression dans l'abdomen me rappel vicieusement que je ne suis pas encore rétabli.

J'ai terriblement de mal a accepté que le couple de ma copine puisse marcher, encore après 2 mois. J'admet l'avoir perdu, mais j'arrive pas a accepter la défaite. La défaite de savoir qu'un autre réussi mieux que moi. Pourquoi je dis mieux que moi? C'est même pas la réalité, c'est une relation différente, mais ce sont les mots qui me viennent quand j'y pense, je le vis vraiment comme une défaite.
Je leurs souhaite tout le mal du monde honnêtement, j'ai profondément envie que leur couple s'écrase la gueule contre le sol. C'est pas gentil je sais.

J'ai sevré l'envie de consulter son profil Facebook, que j'ai pas vu depuis 1 mois puisque je l'ai bloqué, en passant par le compte d'un ami. La tentation me torturait, il fallait que je vois ce qu'il se passe, que j'ai des indices. Une curiosité morbide mais que j'essayais de contenir depuis des jours. Bilan : rien à signaler... pas de nouvelles photos, pas de messages, sa vie à l'air morne à la vue de son mur facebook, bien plus mort qu'à notre époque... Tandis que ma page fleurit de message, de photos, de nouveaux contacts.
Y'a pas matière a comparer des vies via un mur facebook, clairement. Mais ça alimente le faisceau d'indice disons.

Les filles autours de moi m’intéressent pas, ni même sexuellement, ni quoi que ce soit. Concernant le sexe, je ressens aucun manque, pas d'attrait, j'ai perdu ma libido. Mon modddjoooo.

La jolie fille en couple, pour l'instant je temporise, je reviendrais peut être vers elle plus tard. Mais la c'est clairement trop tôt, et comme j'ai pas envie, je vais pas gâcher cette carte que je pourrais jouer plus tard quand je serais motivé.

En somme, à l'Ouest rien de nouveau et flotte le brouillard obscure de reliques du passé.

EDIT : Ha si, quand même. Je voulais finir sur cette belle phrase de ma composition, mais tant pis. Deux choses : j'ai du rattraper un exposé en tête a tête avec une prof de TD. Ça devait durer 10 minutes, ça en a duré 30. Elle m'a encensé malgré un demi hors-sujet, c'était assez énorme. Je me suis bien marré, on finissait par débattre alors que c'était pas du tout le but.

Du coup, j'étais en forme ensuite, donc j'ai laissé le num d'un ami dans le trousse d'une meuf au hasard a la BU, quand elle nous a demandé de gardé ses affaires. Surprise surprise.

Katsu
Sa ... ah ... ah ... tchoum ! ... lut à vous !
Katsu a écrit :Merci Raven, encore une fois. (Merci à toi. Lire ce journal est toujours un plaisir.)

Je comprends bien l'idée de la glace dans le parc, mais en ce moment il fait grave froid et j'ai pas de glacier dans mon village de banlieue. :D Mais ça a le mérite de me faire rire a chaque fois, ce qui est déjà bon en soit. Toi & moi on va militer pour l'ajout du motif "Courage".

(Quand tu veux on milite. Pour le coup de la Glace, c'est vrai qu'il fait un peu froid. Mais des idées comme ça, j'en ai des caisses. Tu prends un Mercredi matin juste pour toi, tu passes la matinée dans ton salon à regarder les dessins animés les plus pourris sur TF1, même ceux sur Maya l'Abeille, en buvant un bon chocolat, emmitouflé dans ta couette, c'est vraiment agréable, je te le recommande.)

[...]

J'ai terriblement de mal a accepté que le couple de ma copine puisse marcher, encore après 2 mois. J'admet l'avoir perdu, mais j'arrive pas a accepter la défaite. La défaite de savoir qu'un autre réussi mieux que moi. Pourquoi je dis mieux que moi? C'est même pas la réalité, c'est une relation différente, mais ce sont les mots qui me viennent quand j'y pense, je le vis vraiment comme une défaite.
Je leurs souhaite tout le mal du monde honnêtement, j'ai profondément envie que leur couple s'écrase la gueule contre le sol. C'est pas gentil je sais.

(C'est pas gentil, mais c'est légitime. Tu as le droit de le vouloir, de le souhaiter de tout ton coeur. C'est normal. On a tous eu envie que le couple d'une Ex se casse la gueule pour qu'elle comprenne notre valeur, c'est déjà courageux de l'avouer. L'attitude la plus classe que tu puisses avoir, c'est encoure de lui souhaiter plein de bonheur et de tourner les talons. De ce côté, je trouve que tu t'en tires honorablement bien, il y a pas mal de mecs qui auraient déjà tapé un scandale, ou cassé du sucre sur le dos du concurrent. Continue à garder la tête haute, c'est ça être un bonhomme.)

J'ai sevré l'envie de consulter son profil Facebook, que j'ai pas vu depuis 1 mois puisque je l'ai bloqué, en passant par le compte d'un ami. La tentation me torturait, il fallait que je vois ce qu'il se passe, que j'ai des indices. Une curiosité morbide mais que j'essayais de contenir depuis des jours. Bilan : rien à signaler... pas de nouvelles photos, pas de messages, sa vie à l'air morne à la vue de son mur facebook, bien plus mort qu'à notre époque... Tandis que ma page fleurit de message, de photos, de nouveaux contacts.
Y'a pas matière a comparer des vies via un mur facebook, clairement. Mais ça alimente le faisceau d'indice disons.

Les filles autours de moi m’intéressent pas, ni même sexuellement, ni quoi que ce soit. Concernant le sexe, je ressens aucun manque, pas d'attrait, j'ai perdu ma libido. Mon modddjoooo. (J'ai le sentiment que tu vas tomber sur une fille, au détour d'un heureux hasard, et que tu vas retomber amoureux, d'un coup. Un peu comme Baudelaire qui tomba amoureux d'une passante.)

En somme, à l'Ouest rien de nouveau et flotte le brouillard obscure de reliques du passé. (Ouais, mais j'fais partie des gens qui ont peur quand tout va bien que ça se croûte et que ça finisse mal. Du coup, quand ça va pas, je sais que ça ne peut aller que mieux. Non ? :mrgreen: )

[...]

Du coup, j'étais en forme ensuite, donc j'ai laissé le num d'un ami dans le trousse d'une meuf au hasard a la BU, quand elle nous a demandé de gardé ses affaires. Surprise surprise. (Je suis intimement persuadé que toutes les femmes vont à la B.U en espérant se faire draguer par un bel inconnu. Si c'est pas le cas, j'ai perdu pas mal d'heures, je dirais au moins dans les ... Ah merde, j'y suis encore jamais allé à la B.U.)

Katsu
Je crois avoir entendu je ne sais où que le physique et le psychique sont intimement liés. En témoigne l'effet de "Placebo" dans la médecine.

Je ne saurais l'expliquer, mais quand je te lis, j'ai toujours une bonne impression pour toi. Cette "Skyfall", ça va être l'épreuve qui va faire de toi un conquérant.

Dans mon village, il y a une histoire qui circule. Il y a une quinzaine d'années, une figure locale du village, un quadra' est tombé malade. Le couperet tombait quelques semaines plus tard, un cancer. Pendant plusieurs années, le type a lutté. Il s'en est sorti. Quand il est revenu s'installer, il était heureux. Il venait d'affronter l'une des pires choses qui pouvaient lui arriver en tant qu'homme, mais il était heureux. Et depuis, ce mec est un vieil alcoolique qui répare des bécanes dans son garage, dans un appart' miteux, mais il est heureux à un point qui me dépasse.

Tu vas vaincre cette "Skyfall", et tu vas te relever, et tu seras encore plus fort. Tu as un avatar de Naruto, c'est con, j'ai une métaphore de Dragon Ball, quand un Sayen est à la frontière entre la vie et la mort, et qu'il finit par vivre, sa force est décuplée. Et toi, t'es un putain de Sayen. Un Sayen de l'Akatsuki, mais un Sayen quand même.

Bref, bonne chance Katsu. Et que la force soit avec toi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Like ! le 06.12.12, 23h09 par Katsu
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La fin de ton message est juste mythique. :D Le mélange des références est excellent et part dans tous les sens, j'adore!Toi t'es un Sayen avec le demon chaud lapin (ou tortue génial) scellé en toi, puissant!
En tout cas vraiment merci pour l'espoir que tu places en moi, ça fait chaud au coeur, c'est motivant, bref que du positif. Je pense comme toi que cette Skyfall est brutale, cruelle, injuste, mais qu'elle me permettra de lisser les traits qui m'ont fait défaut et qui l'ont causé. En résumé : j'en ressortirais plus fort, c'est une conviction.

(Concernant la BU, même constat, donc les très rares fois ou j'y vais, j'en profites pour chiner au passage, ça fait des pauses.)

Ecoute, encore une fois merci, j'attend de la grosse action de ta part avec la meuf au poncho de ton TD, quand j'y pense j'ai encore rien fait de sexuel à la Fac contrairement au lycée.
Tiens: défi FAC+Sexe, que le meilleur gagne. (Je te laisse de l'avance, le temps du rétablissement de l'envie, je vais pas me forcer mais quand ça reviendra... Rien ne pourra m'arrêterrrr, ça va être le déchaînement des kaméa-sutra!)

Katsu
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The Monster inside me.

On dit souvent que les apparences sont trompeuses, et il est vrai que parmi les phrases qu’on m’a le plus adressées il y a : "Je te pensais pas comme ça!".

Pas prononcée sur le ton du reproche mais plutôt de la surprise, cette phrase m'a souvent interloquée. Dans le fond, c'était plutôt positif : mon visage aux traits fins & mon attitude de prime abord polie, smooth & mesurée laissaient penser aux filles que j'étais un ange.
Puis les conversations devenaient plus profondes, et quand on en venait à parler de soi, je laissais apparaitre les traits sombres & cachés de mon visage. Je ne mentais pas quant à mes idées, mes points de vue, ma personnalité, et malgré le contenu je pense que ça ne m’a jamais desservie.

J’ai toujours cette image du Julien Sorel de Stendal dans le Rouge & le Noir, derrière un portrait angélique, fragile, se cache une ombre très noire. En fait, je pense que ce sont des contrastes qui plaisent aux filles, qui les intriguent, et les attirent malgré le danger. C’est le goût du risque.

On pourrait parler d’absence de morale, mais je n’ai jamais considéré la fidélité comme « normale » au sens de justifiée. J’ai trompée toutes mes copines avec d’autres. Mais il y a une évolution notable à ce sujet : au début, je le faisais par ennuie, lassitude. Aucune de mes copines, aussi bien & belle soient elles, ne valait la peine de se restreindre. Et j’avais besoin de ma dose hebdomadaire de conquête, c’était rentré dans ma constitution pour me maintenir équilibré et confiant. (C’était évidemment nuisible, mais on peut le considérer comme un passage pour acquérir la confiance, et s’affranchir petit à petit de ce besoin permanent de valorisation via les conquêtes.)
Ensuite, j’ai eu ma copine, dont j’ai été, après quelques temps, vraiment amoureux. Pour autant, ça a continué. Au début, car on était peu attaché. Mais ensuite, je l’expliquais par la dissociation : il y a deux univers physique & sentimental. Je considérais que l’un et l’autre était indépendant, et qu’à partir du moment où nos écarts envers d’autres étaient uniquement physique (caractérisé ainsi : spontanée, pas prémédité, rapide et unique), c’était complétement excusable puisque ça n’entachait en aucun point les sentiments envers elle. Ca a mené à des conversations avec elle notamment, qui comprenait ce point de vue mais la concernant, elle ne pouvait tromper lorsqu’elle était amoureuse, il n’y avait pas l’envie.

Mais rapidement s’est dessiné un problème puis beaucoup d’autres: cela créait un déséquilibre entre nous. Elle n’allait jamais voir ailleurs, tandis que ça m’arrivait régulièrement dès que mon sang goutait à l’alcool. Elle subissait seule, endurait pour moi mes écarts, qu’elle savait aussi justifier par la fébrilité de la confiance que je me portais. Avec du recul désormais, en plus du déséquilibre, c’était insultant pour elle. Dans L’Insoutenable légèreté de l’être, la femme de Tomas se regarde nue dans le miroir et se maudit que son corps ne puisse suffire à Tomas, qui côtoie d’autres femmes malgré son amour. Elle en déduit donc que puisqu’elle ne le satisfait pas, puisqu’elle n’a pas réussie à l’affranchir complétement des autres, elle n’est pas assez bien pour lui. Ce sont des remises en questions absolument atroces que je n’avais pas imaginé, me limitant au « Ce n’est absolument pas contre toi, c’est indépendant, autre chose. ». Même si elle savait mes sentiments indéfectibles, je lui infligeais sans en avoir conscience une souffrance qu’elle n’aurait jamais méritée subir.

Puis il y a eu des facteurs externes amenant d’autres problèmes : le regard des autres. Si ma position à ce sujet était connue aux yeux de ma copine, j’avais totalement sous-estimé l’impact du regard des autres. La pensée générale n’allait évidemment pas du tout dans mon sens, et outre mon environnement très proche, personne ne pouvait réellement comprendre que mon attitude n’était pas volontairement irrespectueuse ou traductrice d’un manque d’intérêt. (Elle était irrespectueuse, mais involontairement, ce qui ne l’excuse pas de toute façon.). Ainsi il y a eu une crise il y a un an. Le bruit de mes écarts s’est répandu parmi tout notre entourage. Résultat, je passais pour un monstre mais en vérité, qu’on ait une mauvaise opinion de moi m’importait peu. Non, le véritable problème, c’est qu’on disait qu’elle se faisait manipuler, elle passait pour une fille faible, aveuglée par son amour, flouée. J’étais en train de la ridiculiser aux yeux de tous. Cette révélation m’a profondément heurté. Qu’est-ce que j’ai pu être stupide. Je l’aimais, en étais fier, et étais en train de lui infliger une peine incommensurable, une humiliation publique. Cette période a permis de faire évoluer de nouveau mon point de vue : j’avais égoïstement pensé. Je savais que mes écarts n’avaient rien à voir avec les explications que les gens leurs donnaient, que mon amour était profond et réel, mais j’étais le seul à le savoir, ou tout au plus, nous étions deux. On pourrait dire qu’un couple conscient de son amour est plus fort que les rumeurs, les regards, les jugements. D’ailleurs, nous sommes passés au travers de cette période, ou devrais-je dire, Elle est passée au travers. Mais encore une fois, je lui infligeais une souffrance, une humiliation qu’elle ne méritait pas, qu’elle endurait pour moi, que personne ne mériterait de vivre, et surtout pas elle.

Alors pourquoi la fidélité. Si aujourd’hui je pense encore qu’il est possible de dissocier sentiment & physique, il y a bien d’autres facteurs qui rentrent en jeu et qui justifient complétement la fidélité, vous l’aurez compris. Il y a peu de chance à l’avenir que je sois a l’origine d’histoire semblable.
Ces constatations ont étendu mon empathie : aucune fille ne mérite de souffrir gratuitement, à cause de mon instabilité.

Ce gout de l’interdit était encore plus vicieux, presque pervers. Je ne pouvais m’empêcher pendant une période de désirer tout ce qui était précieux, interdit. Les filles en couple… Ce fut mon plus grand loisir pendant longtemps, c’était un challenge un peu plus corsé que les autres, en théorie. En pratique, c’était absolument aussi simple et n’apportait rien de plus qu’une fille célibataire. C’était pour l’ivresse de surclasser un autre, de l’humilier : tu es en couple avec elle depuis 1 an, je lui retourne le cerveau en une soirée et tu n’es plus là. Ce besoin d’être le meilleur, de me le prouver, et de le prouver aux autres. (Validation.)
Sans vous donner de détail, ces pulsions pour l’interdit m’ont mené à m’intéresser aux amies de mes copines, aux copines de mes amis… Et de réussir.

Si vous avez eu le courage d’arriver jusque-là, vous devez vous demander comment un monstre comme ça peut avoir été si longtemps en couple, ou comment se fait-il que j’ai encore des amis.
Cette monstruosité se limitait à ce domaine. Famille, amis, j’avais une véritable empathie et ai toujours été présent, exemplaire. J’étais toujours parti du principe que j’avais un cœur de pierre, que ma nature était immorale, monstrueuse, concernant les filles. (Mais supplantait le domaine amical parfois.). Mon ex-copine maintenant, m’a fait réaliser que ce n’était qu’un masque, une carapace, des armes pour me gorger de confiance, d’orgueil.
Ma véritable nature est profondément bonne. Gentil, rêveur, sentimental, sensible, attentionné.
Ce sont des vertus que j’avais en partie camouflé, car effectivement elle ne mène pas aux conquêtes, les gens ne me démontrait pas d’affection ou plutôt d’admiration.

La rupture brutale, violente de ma copine, m’a fait réaliser que je n’avais pas été assez ambitieux vis-à-vis d’elle, qu’elle avait enduré, supporté, énormément de malheur pour moi, par amour. Et que par amour, j’aurais dû faire bien mieux. Elle ne méritait pas de subir la moindre des choses qu’elle a subit par ma part. Même après la rupture et tout ce que j’ai aussi subi, je suis absolument désolé pour elle, d’avoir agi comme ça, je regrette profondément. Néanmoins, je ne pense pas avoir mérité non plus ce que j’ai subi. De façon générale, personne ne mérite de souffrir par la faute de l’être aimé. Souffrance tiré de l’humiliation, de l’abandon. Si je n’ai pas été fidèle dans les faits, elle n’a jamais pu douter de mes sentiments envers elle. Tandis qu’aujourd’hui j’en suis à remettre en question tout ce qu’elle a pu dire, ou faire pour moi, puisqu’elle a fini par me mentir, me trahir, en révélant une facette très décevante de son visage. Rien n’excuse mon comportement. Rien n’excuse le sien.
Un clair scepticisme pourrait apparaitre lorsque qualifie notre couple de « sain, stable, heureux », mais ça a été véritablement le cas. L’amour régnant était fort, en 3 ans les disputes se comptent sur les doigts d’une main, les rires, sourires, et la tendresse étaient omniprésents.

Aujourd’hui, mon cœur est nucléaire. Instable, dangereux, survolté. Il est emplie de haine, de colère, de regret, et à chaque seconde je supporte ce poids et le risque de l’explosion. Chacun de ses sentiments émanent autant de mon comportement, que du sien. Je ne suis pas un homme mauvais. Je ne suis pas toxique. Je ne veux pas l’être, et je ne le suis pas. Ces évènements ont eu un impact immédiat et profond : je ne veux plus être à l’ origine de souffrance, rien de tout ce que j’ai fait ne m’attire encore, je serais à l’avenir irréprochable, droit, serein. Non pas par nécessité, mais parce que c’est véritablement ce dont j’ai envie au fond de moi, mon équilibre en est ainsi composé.

Katsu
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 07.12.12, 13h48 par Raven
  • [+3] Très intéressant le 07.12.12, 18h55 par Trip Fontaine
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