J'écris ce post suite à une réflexion interne qui a suivi une crise violente de remise en question sur mes 20 derniers jours. J'aimerais en parler même si je ne sais pas si c'est pour avoir une aide quelconque, plus un avis, un retour. Je pense que ca peut servir.
Youpi !
Ok, alors j'ai découvert le game il y a une paie et je reviens parfois sur ce site, souvent dans des périodes de questionnement (genre souvent en couple en fait

Reste que depuis ce jour (ca doit faire 7 ou 8 ans), je n'ai cessé de me prendre en main sur presque tous les aspects :
- Je me suis mis au sport.
- J'ai pris le temps de faire un break et de voyager pendant un an.
- J'ai trouvé une nouvelle vocation professionnelle.
- J'ai du sexe (pas assez a mon gout mais bien quand même)
- J'ai des potes
- J'ai une famille qui m'aime
Le quasi rêve si j'en crois une bonne partie de mes contemporains. Je précise que je suis parti du stade geek asocial sans nana en conflit avec son père et avec en tout et pour tout deux potes. Ceci est un message d'espoir : le changement c'est maintenant (qu'il commence).
Mais...
Et voilà que j'arrive dans une nouvelle ville, étudiante, gorgée de minettes et de bars super cool, je peux aller chanter dans des bars, picoler de la bonne biere, faire des études sans m'inquiéter de mon budget car j'ai une bourse etc.
Et bizarrement, là j'ai eu un coup de bad apres trois mois sur place. Côté sexe : 0, nada. Côté pote ca allait mais bon au début ca reste superficiel, temps pourri etc. J'arrive chez moi, et lors d'un épisode de grippe sévère je commence a sérieusement déprimer : pourquoi est-ce que je me sens si triste quand tout va bien? Pourquoi apres m'etre hissé si haut à partir de si bas ca ne va pas. Je commence a ressasser tout ce que je considere de pourri dans ma vie actuelle, et je trouve une liste évidemment démesurément grande par rapport à ce que je pensais.
J'arrive en soirée, un mec me vanne méchamment et je ne suis pas capable de répliquer tant il a mis le doigt sur le probleme. J'étais en train de parler de moi depuis pas mal de temps, comme si j'avais besoin qu'on sache que j'étais super cool. Précisons que pendant cette courte période, la remise en question a été la plus violente de toute ma vie je crois. J'ai même cru que j'étais en train de finir schizo a force de cogiter. Même si elle semble apaisée, c'est aussi parce que j'ai un peu peur d'un retour de tous ces questionnements que je viens poster ici.
Bref, en méditant tout ca dans la chaleur de Noël, je me dis : "Putain Owen, le truc c'est que ton égo se place n'importe ou : tu donnes plus d'importance à tes actes qu'a toi même et tu voudrais que tout le monde le lise sur ta figure. Quand tu es en terrain connu, ca va. Mais des que tu rencontres de nouvelles personnes, tu es destabilisé hyper vite".
Ajoutons à ceci que cette année, j'avais décidé un mode de vie plus sain (pas d'alcool pendant 3 mois que j'ai fait) et qu'un constat politique amer m'a fait perdre confiance en ma position quand à cet échiquier complexe.
Bref : le constat est simple --> Owen, tu t'es mis à juger les gens et toi même sur ce qu'il font et non sur ce qu'ils sont. Et là, le bât blesse. Car frenchtouchseduction fout souvent un coup de pied au cul des gens en leur suggérant de s'activer. Et ce constat est sain. Mais insuffisant au bout d'un moment.
Conclusion
Aujourd'hui, je réalise qu'il faut apprendre une certaine indulgence envers soi même et ne pas se mettre trop de pression. Apprendre aussi la patience et réussir à garder la tête haute coute que coute. Mais je crois que c'est un truc qu'on ne peut obtenir par l'effort. Je compte partir dans cette nouvelle perspective, mais je me demandais ce que vous en pensiez.
PS : J'ai eu l'occasion d'essayer la psychanalyse (pour une courte durée) et je n'y ai pas trouvé grand chose, a part qu'une bonne discussion avec papa maman était tout aussi efficace.