Nous ne sommes pas ce que nous faisons (ou pas trop).

Note : 9

le 26.12.2012 par Owen

13 réponses / Dernière par Sand le 05.01.2013, 21h07

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
ailether a écrit : Il n'y a pas de normal ou pas normal, ce sont simplement deux courants philosophiques différents. Formulés avec les termes plus… habituels :
Je fais donc je suis → l'existence précède l'essence. (utilisée sous cette forme pour la 1ère fois par Sartre)
C'est le fondement de l’existentialisme et des idées dérivées.
Elle implique un grand niveau de choix, par l'absence de toute destinée humaine. Chaque homme crée son propre destin par ses choix et ses actes. C'est à l'homme de donner un sens à sa vie.
À noter que c'est plus ou moins incompatible avec l'idée de l'existence d'un Dieu, ou en tous cas d'un Dieu qui ne soit pas passif.

Je fais parce que je suis → l'essence précède l'existence.
C'est le courant de pensée plus traditionnel, qui présuppose une certaine essence, une nature intrinsèque qui détermine ensuite nos choix et nos actes. Ça suppose généralement une supériorité de l'homme sur l'animal, de par l'existence de la nature humaine.
Je pense que tu m'as mal compris. Je ne parlais pas de normal dans le sens "conforme à la norme".

J'ai utilisé "en temps normal" pour désigner "la majorité du temps et pour la plupart des gens". Car c'est ce que j'ai observé sur ceux qui m'entourent.

Il est rare de voir des gens vivre majoritairement dans le "Je fais donc je suis", car ça demande beaucoup d'énergie sur la durée et une forte tolérance au changement.

Bien sûr je peux me tromper, mais je trouve que le "Je fais parce que je suis" est amplement majoritaire à la fois sur la population et sur le temps (durant leur vie). D'où le "en temps normal".

Concernant les courants philosophiques, je ne pourrai pas vraiment argumenter, je n'ai jamais fait de philosophie, mais une chose est sûre, je ne me référais pas à ces courants que tu as cité avec les modes dont je parlais, ne les connaissant pas, et de ce que j'ai pu lire, je ne pense pas qu'ils correspondent avec ce que je voulais dire. Les modes dont je parlais correspondent à une façon de se définir soi-même temporairement, pas à une façon de voir le monde.
Merci à tous pour vos remarque, je trouve ca tres intéressant.

Effectivement, il faut savoir coupler les deux choses qui sont "Je fais donc je suis" et "Je suis donc je fais".

Après, le risque c'est de trop se définir soi même par ses actes, et puis chassez le naturel, il peut revenir au galop.

Ma période de doute s'est installée apres 3 mois de changement intenses qui je le pensais au moment ou je m'y suis mis ne pouvaient qu'aller dans le bon sens. Or, au final, je m'étais privé de certaines choses (du type la chouille entre potes dont tu te remet difficilement), certes pour en améliorer d'autre (je ne suis pas sûr que j'aurais autant géré mon semestre si j'avais trop fait la fête).

La difficulté c'est de trouver un équilibre, mais - et c'est là que je pense que la dynamique de changement propre a FTS a ses limites - on ne peut aller a l'encontre de certaines choses, et parfois on a l'impression de n'être plus soi-même.

Du genre le Owen branleur qui aime faire la fête et a qui ca réussit pas mal qui tâche de ne pas boire pendant 3 mois pour bien gérer ses études mais qui finit par broyer du noir car trop de contrôle tue le naturel.

Amusant non? Depuis que j'ai lâché du lest j'ai déjà emballé trois minettes dans les deux dernieres semaines alors qu'en 3 mois de M. Perfect rien ne s'est produit. Je pense que j'ai tué mon mojo a force de prendre "la bonne voie".

L'objectif de mon post c'est finalement : "il faut savoir rester soi même". Mais ca peut être difficile quand "etre soi même" et "devenir ce qu'on veut être" ont du mal à être compatible (genre arrêter la clope quand on évolue dans des milieux étudiants).
Cellar Door a écrit : Exactement. Agir, passer à l’action, faire de nouvelles rencontres, tout ceci n’a pas de sens si tu n’es pas en paix et en confiance avec toi-même.
J'aime tellement ce que tu viens de dire que je t'en f-closerais, si t'étais un membre du sexe opposé.

C'est inutile de sortir à un débutant paumé d'aller sarger la HB10 du coin. Il faut d'abord et avant tout faire un travail sur soi même (je paraphrase pour ne pas avoir l'impression de faire un message vide :mrgreen: )
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Sympa :) le 06.01.13, 23h18 par Cellar Door
Owen a écrit : Ma période de doute s'est installée apres 3 mois de changement intenses qui je le pensais au moment ou je m'y suis mis ne pouvaient qu'aller dans le bon sens. Or, au final, je m'étais privé de certaines choses (du type la chouille entre potes dont tu te remet difficilement), certes pour en améliorer d'autre (je ne suis pas sûr que j'aurais autant géré mon semestre si j'avais trop fait la fête).
Pour moi le problème du changement que tu as opéré réside dans ce qui est en gras.

J'ai comme l'impression que tu as réagis un peu comme beaucoup de gens qui veulent faire un régime. Ils décident que pour arriver à leur objectif de 10 kilos perdus en 3 mois, il leur faut manger uniquement des légumes sans sauce alors qu'ils adorent la viande et le poisson et ils font ça du jour au lendemain.
Ce n'est pas un équilibre, ce serait plutôt un extrême.
En diététique comme dans le reste, les changements doivent se faire en douceur pour être acceptés par le corps et l'esprit. Et quand bien même on arrive à ce changement, lorsqu'il fait partie d'une contrainte, faire des écarts est nécessaire, quel que soit notre motivation ou nos objectifs.

Est-ce que tu penses avoir fait ça progressivement ? Est-ce que tu t'es permis assez de temps de décompression pour penser à autre chose qu'à tes objectifs ?

Je suis loin d'être un expert en changement, mais après avoir échoué de nombreuses fois sur diverses choses, j'ai appris que c'était deux choses qui étaient indispensables pour réussir.
Owen a écrit : La difficulté c'est de trouver un équilibre, mais - et c'est là que je pense que la dynamique de changement propre a FTS a ses limites - on ne peut aller a l'encontre de certaines choses, et parfois on a l'impression de n'être plus soi-même.
Je crois que tu te méprends, FTS n'est qu'un boost, pas une méthode de changement. Le contenu provoque une envie de changement, grâce aux nouvelles façons de voir les choses qui sont proposés et aux connaissances qu'on acquiert, mais c'est ensuite à nous de savoir opérer et gérer ces changements.

L'impression de ne plus être soi-même arrivera à chaque fois que tu effectueras un changement trop brutal.
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