Ca fait un petit bout de temps que j'suis pas passé par là, moi...
Il est temps de revenir écrire un petit quelque chose (pas très petit, en fait).
La semaine passée, c'était les vacances. J'ai jamais vu une semaine passer aussi vite.
Alors voilà. Y'a cette fille. On s'était rencontré sur AUM. J'en avais parlé dans mes posts précédents mais un petit résumé s'impose.
Si j'pensais que l'AFC en moi me permettrait un jour de séduire une fille et d'en tomber amoureux... Comme quoi, c'qui compte, c'est pas ce qu'on pense, ce qu'on dit ou ce qu'on fait qui importe. Ce qui compte, c'est d'assumer le tout. D'avoir les couilles d'être qui on est, et d'accepter les risques qui accompagnent nos actes et nos paroles.
Ca fait deux moi que je l'ai rencontrée. Elle s'était NC toute seule, et depuis pas un jour avait passé sans qu'elle ne m'envoie de message.
Au début, je l'ai trouvée intéressante. Et surtout, différente. De toutes les autres qui balançaient des trucs banals et à qui je finissais par ne plus répondre (que ce soit en rencontre IRL ou sur le site). Y'a même ces folles qui t'envoient un message au bout d'une semaine parce que tu leur a pas répondu, puis toutes les deux semaines en espérant avoir enfin une réponse où je leur dirais que c'est parce que mon portable s'est fait écrasé par un train ou que le réseau ne passait pas parce que j'étais parti dans un temple tibétain. Whatever, elles finissent par comprendre...
Non, là c'était des conversations riches en émotions, peu importe les mots. C'était, dés le début, à grandes bases de patterns et d'ancrages, de PNL.
C'est là que je vois que j'ai évolué. Dans le fond, j'ai pas changé, mais dans la forme, oui. Je réfléchis moins à ce que je fais. J'dis ce que j'ai envie de dire quand j'en ai envie, même si c'est une grosse connerie. J'balance mes mots, et je ne réfléchis à leur impact qu'après. Et en changeant uniquement la forme (bon, le fond change perpétuellement hein), c'est totalement différent.
Elle a commencé par me dire que j'étais intéressant, différent des autres mecs. Et ça n'a fait que monter, graduellement. Je parle de ce que les filles adorent appeler le "feeling", même si aucun n'arrive à décrire ce que c'est pour elle. Notre connexion émotionnelle augmentait de jour en jour. Alors qu'on ne s'était jamais vu encore. Elle a finit par me lâcher qu'elle tenait de plus en plus à moi, puis un "je t'aime" tout mignon. Là, j'ai hésité à fuir, comme je l'aurais fait avec n'importe quelle autre fille, surtout à ce stade et dans ces conditions. Mais au lieu de me faire fuir, ça m'attirait encore plus. Allez savoir pourquoi... L'AFC en moi était tout content, tout heureux. Il allait enfin pouvoir resurgir après toutes ces années !
Et petit à petit, le mec sans trop de sentiment au fond de moi, avec un max de contrôle, qui se protège constamment de ses émotions depuis 2 ou 3 ans, s'effaçait peu à peu. Pour laisser place au jeune AFC qui s'étalait de plus en plus.
Tout ça, ça a donné des échanges de déclarations d'amours et de trucs romantiques et niais à souhait. Des deux côtés. Et ça a donné des patterns d'à peu près toutes nos "futures premières fois". Scénario du premier baiser, des premières caresses. De notre première maison, qu'on obtiendra après qu'elle se marie avec un vieux shnock milliardaire pour qu'on ramasse toute sa fortune. De notre première nuit. Je me suis découvert un talent pour l'écriture érotique, et je dois dire qu'elle est vraiment douée aussi.
Bien sûr, dés le début je sais que c'est une LSE introvertie. Mais on attire un peu toujours le même genre de fille. Et ces filles m'ont toujours attiré plus que les autres. Parce que j'ai été comme elles. Parce que je sais ce que c'est que d'être timide et de ne pas avoir confiance en soi.
Pourtant, elle n'est pas vraiment timide. Je dirais plutôt réservée. Elle a un petit grain de folie, et un petit "plus" qui m'attire beaucoup. Elle ne s'était jamais intéressée trop aux garçons avant moi. Elle est assez difficile. Elle les trouvait soit moche, soit immature... Toujours un truc qui n'allait pas. Du coup, avant moi, elle a toujours remballé les mecs qui essayaient de la draguer. Et souvent, c'était des AFCs, ou des gros kékés.
Là par exemple, y'a un mec qui la drague en la mettant constamment sur un piédestal. Il lui dit qu'elle a de la chance d'avoir un copain, que lui les filles ne font que l'écouter mais ne sortent jamais avec. J'le connais pas ce mec, mais il m'a fait marré. C'est peut-être lui qu'on a pris comme exemple lorsqu'on nous parlait de Bob l'AFC.
Bref. On avait donc conclu qu'il fallait qu'on se voit. Mais elle me faisait trop de déclarations d'amour, et même si j'aimais ça, je lui répondait en lui parlant du risque qu'y avait de pas se plaire. Je doutais surtout de moi. J'avais vraiment peur qu'elle ne me plaise pas. J'sais pas pourquoi, j'avais l'intuition que j'allais lui plaire de toute façon.
Ca a été compliqué, parce qu'elle va faire 18 ans dans trois mois, et que ses parents sont très trèèèss protecteurs. On habite à 3h de route, et si je voulais la voir, il fallait que j'y aille et que je rencontre ses parents pour les rassurer. Je suis donc allé la voir en début de semaine dernière, pendant les vacances.
En arrivant, j'avais super peur. D'avoir fait tout ce chemin pour rien, pour qu'au final elle ne me plaise pas, ou même que je ne lui plaise pas, ce que j'aurais pu encaissé. Mais quand je l'ai vue, toutes mes peurs sont parties. Elle m'a fait la bise et on a rejoint sa mère qui nous a déposé en ville.
J'ai pas cherché à lui plaire, dans l'aprem. J'étais moi-même, avec toutes les conneries qui vont avec. On a pas vu passer l'aprem.
Quand j'ai essayé de l'embrassé, elle ma fait un smack et a tourné sa tête.
"Désolée, j'suis pas encore prête..."
Oui parce que du coup, elle n'avait jamais embrassé de mec. J'étais son premier. Son premier en tout du coup. Mais bon, ça ne me dérangeait pas. Au contraire, j'aime bien l'idée.
J'ai rencontré quelques unes de ses amies, qui m'ont bien aimé. Et le soir, toute sa famille (famille nombreuse, plein de frères et soeurs). Eux aussi m'ont aimé. Ses parents aussi. Même s'ils ont du mal à accepter que leur fille soit amoureuse et que ça aille si vite.
Le soir, on a attendu que tout le monde dorme, puis elle m'a rejoint dans le lit où je créchais. S'en est suivi le premier baiser.. Et les première petites préliminaires. J'adore son corps. Y'a juste un truc, elle a des petits seins, mais même ça ça ne me dérange pas plus que ça. C'est une HB7 ou 8, je dirais. Et tous les soirs depuis, on se voyait comme ça, en cachette. Et un peu avant l'aube, elle repartait dans son lit. Ni vu ni connu.
Elle est ensuite venue chez moi. Avec son frère. Ils sont repartis avec moi. Son frère a été cool de venir. C'était la condition de ses parents pour la laisser repartir avec moi jusqu'à hier soir où on s'est quitté. Fin de vacances pour moi. Chez moi, pareil. On se voyait tous les deux en cachette de son frère. Quand il dormait. Ca allait toujours de plus en plus loin. C'est la première fois qu'une fille m'excite autant. Mais elle préfère attendre pour sa première fois, ce que je comprends. Et je préfère attendre un peu aussi. Pas facile de se contrôler pourtant. Pour tous les deux.
Au final, j'vais vous faire chier avec mes réflexions d'AFC. Mais c'est spécial. Y'a une connexion entre nous. C'est assez fort. Que ce soit dans les dits ou les non-dits.
Cette relation représente tout ce que j'ai toujours fuit. Relation à distance. Début de relation entièrement virtuel. Elle est jalouse. Elle me rend jaloux, sentiment que j'avais encore jamais éprouvé. C'est excessif, passionnel. Pas de place pour une quelconque raison. D'un point de vue extérieur, c'est pas trop compréhensif.
J'pense que dans une relation, le temps importe peu. Tout est question de connexion émotionnelle. Tout dépend de son ampleur. Et là, ça ne cesse de croître.
On a officialisé le tout. Sur facebook notamment. Alors que j'avais jamais voulu me mettre "en couple" sur facebook. J'trouvais ça con. Là non. Je la rends folle, et elle me rend fou. En si peu de temps. Deux mois de discussions intenses, et une semaine ensemble.
Le week-end prochain je lui ai demandé de venir. Maintenant, ça repose sur ses parents et le fait qu'ils doivent accepter tout ça. Cette rapidité y compris.
On verra bien par la suite comment gérer cette relation. Comment gérer la distance surtout.
C'est différent de mes précédentes relations. Parce que cette fois, on se dit tout. Ca repose sur la confiance. Ce qu'on aime ou non. Ce qu'on veut, ce qu'on ressent. Nos envies, nos folies, nos idées bizarres. Nos petites déclarations d'amour et notre romantisme. (Pourtant, ni elle ni moi n'était romantique avant, au contraire. Je trouvais tout ces trucs niais et j'me foutais de la gueule de ces couples à l'eau de rose.)
On se fait confiance. Je lui ait même parlé de mes exs, des filles qui me tournent autour... J'adore la rendre jalouse d'ailleurs.
Bref, je suis attiré par tout ce qu'elle représente. Alors qu'avant c'était limite l'inverse. Elle a remis en question tout ce que je pensais rechercher. Et c'est bien comme ça.
J'ai toujours été moi-même et je continuerai à l'être. Etrangement, j'ai pas peur de la perdre. Je ne la considère pas comme acquise. Loin de là. J'ose prendre des risques, et c'est à chaque fois concluant. Je ne joue pas de rôle comme je l'ai toujours fait dans mes précédentes relations (et ça a foiré à cause de ça à chaque fois, d'ailleurs. Faute au manque de congruence). J'suis amoureux. Elle aussi. Le tout est complètement démesuré. C'est pas rationnel, pas logique. J'contrôle ni mes sentiments ni les siens.
Elle me fait être moi-même, plus qu'avec les autres. Et c'est ce que j'aime par dessus tout. Avec elle, je suis moi. Et seulement moi. Et j'aime comment je suis. Parce que cette fois, tout semble concorder et s'accorder. Même le garçon rationnel au fond de moi, qui émettait perpétuellement des doutes, des peurs. Ce garçon pied-à-terre qui sait très bien que je peux la perdre n'importe quand. Mais qui prend ce risque.
Depuis que je l'ai rencontrée, j'ai plus envie de draguer. Mais je vais continuer simplement d'être moi-même, sans conclure avec les filles que je séduis. Juste pour préserver la fibre sociale. Ca c'est le garçon rationnel qui me le dicte. Et je l'écoute, parce qu'il vit en harmonie avec le nice guy AFC, et les autres facettes de ma personnalité.
Y'a certains trucs dont je me rends compte, et que je dois partager avec vous.
Être soi-même :
Je pense qu'il y a des erreurs d'interprétation sur le forum. Dans le sens où quand on parle d'AFCisme, de jerkisme, whatever... C'est surtout la façon d'être qui importe. Pas ce qu'on est. On peut être qualifié d'AFC, de connard, de nice guy, de gentleman... ce qui compte c'est simplement de l'assumer. D'assumer ce qu'on est.
Quand on parle d'AFC, c'est en fait un nice guy qui ne s'assume absolument pas. Qui essaye de changer son comportement, de changer ce qu'il est, de faire dans l'excès uniquement dans le but de plaire aux filles. Sauf qu'il en oublie le plus important : se plaire à lui avant tout. L'erreur qu'il fait n'est pas dans ses pensées, dans ses convictions, mais dans sa façon de vouloir le transmettre. Il pense qu'il ne peut pas plaire comme il est, et donc il essaye de le cacher en jouant un rôle. Et c'est ça qui fait tout foirer.
"En couple" ; "Célibataire" ; "Plan cul" ; "Sex friends" .... :
Ensuite, pour ce qui est des relations, je pense que chacune est unique. On met des noms dessus, des étiquettes : relation libre, en couple, plan cul etc... mais chaque relation est différente et unique. On peut pas les classer en fonction du temps passé ensemble ou du nombre de fois où l'on a trompé ou eu envie de tromper son/sa partenaire. Ce qui compte, c'est d'écouter ses émotions, ses ressentis. D'accepter ses sentiments, ou à l'inverse son absence de sentiments, et de les assumer pleinement. D'accepter que pour aimer, il faut prendre le risque de souffrir. Et plus l'amour est grand, plus la souffrance qui pèse de l'autre côté de la balance est grande. Mais sans ce risque d'être malheureux, pas de possibilité d'être heureux.
Devient-on plus attirant quand on est casé ?
Ah oui, encore un truc. Depuis que tout ça est officiel, on va dire, j'me suis aperçu que plusieurs filles me draguaient, étaient jalouses, essayaient de me récupérer même après plusieurs mois... Alors que je fais plus rien pour. J'm'en fous des autres justement, puisque j'ai même décidé d'être fidèle, et que je ne pense plus qu'à "ma copine".
Ca c'est un point qui a été soulevé pas mal de fois dans le forum. Quand on est en couple, souvent, on plait beaucoup plus aux autres femmes, en faisant beaucoup moins de choses pour ça. Pourquoi ? Je pense que la notion qui est importante là est le
prizing. Si on est maqué, c'est qu'une fille nous considère comme son prix quelque part (sauf pour Bob, mais c'est une autre histoire), et donc qu'on a les éléments suffisants pour lui plaire et la séduire. Et donc les autres deviennent curieuses de savoir ce que sont ces éléments. Et inutile de dire qu'une fille curieuse est une fille intéressée.
J'pense aussi que c'est grandement dû à l'état interne qui en découle. On cherche plus à draguer. Donc on joue plus de rôle pour ça. On est plus soi-même, et les filles le ressentent. Elles ressentent d'un coup le manque d'intérêt pour elles. Et elles le comblent par leur intérêt qui grandit pour nous.
Enfin, ce point est à développer.
N'hésitez pas à partager vos avis sur ces quelques questions. Ca peut être intéressant et aider pas mal de personnes
