Le mythe du lait.
Oh, tu trouveras bien une étude scientifique qui te diras que les bouddhistes végétaliens ont un organisme différent du notre et que c'est pour ca qu'ils n'en meurent pas... - Fin de l'ironie.
Effectivement, tout ceci nous ramène à la grande question de nos propres préjugés et autres tabous alimentaires, c'est une réflexion qui est toujours intéressante. Je me rappelle avoir aidé mon pote vegan à militer contre l'élevage industriel et la corrida... Le simple fait d'être assimilé à un végétarien (alors que point du tout) m'a valu beaucoup d'hostilité de la part des passants, alors que la démarche du stand n'était pas franchement propagandiste ou agressive.
Quand on touche a la bouffe, ca devient sensible...
Effectivement, tout ceci nous ramène à la grande question de nos propres préjugés et autres tabous alimentaires, c'est une réflexion qui est toujours intéressante. Je me rappelle avoir aidé mon pote vegan à militer contre l'élevage industriel et la corrida... Le simple fait d'être assimilé à un végétarien (alors que point du tout) m'a valu beaucoup d'hostilité de la part des passants, alors que la démarche du stand n'était pas franchement propagandiste ou agressive.
Quand on touche a la bouffe, ca devient sensible...
Le problème, c'est que dès qu'on demande des preuves d'affirmations, on passe pour un intégriste qui n'a "foi" qu'en la science. Pour être "ouvert d'esprit", apparemment il faut être prêt à croire à quelque chose sans que ses défenseurs soient capable d'avancer de preuves de ce qu'ils avancent.Owen a écrit : [Apparté : le problème avec la science, c'est aussi qu'on se réfère tellement à elle qu'on oublie parfois que d'autres choses fonctionnent [...] Ne pas trop avoir une foi aveugle en cette science.]
En réalité, la science ne nie pas par principe l'efficacité des médecines alternatives: elle les étudie aussi. Il y en a pour lesquelles elle mesure un effet (par exemple l'acuponcture) et d'autres pour lesquelles elle n'observe rien (par exemple l'homéopathie). Le type qui croit aveuglément en l'homéopathie reproche au scientifique sa foi aveugle, est-ce qu'il faut souligner l'ironie ? (*)
La science n'est pas un dogme, c'est simplement vérifier les affirmations avant de les accepter. Quand la science rejette une affirmation, ça ne veut pas dire qu'elle est bornée, mais qu'elle n'a pas pu vérifier l'affirmation, ce qui la rend douteuse. (Il y a évidemment des scientifiques obtus, mais c'est autre chose)
Ceci mis à part, concernant ta remarque sur la médecine chinoise qui saurait depuis longtemps que le lait c'est mal, je me permet de souligner que les asiatiques sont particulièrement sujets à l'intolérance au lactose. Notre médecine le sait aussi.
(*): je ne parle pas d'Owen, mais en général. L'homéopathie est juste un exemple pour lequel je connais un peu les résultats scientifiques publiés.
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- [+2] 100% d'accord le 26.02.13, 10h41 par ailether
Hm disons que sans être anti-science, j'ai toujours un peu peur des présupposés parfois non scientifiques qui sous tendent certaines études, voire d'une certaine pression lobbyiste qui biaiserait lesdites études.
Quand aux chinois, me sachant plus proche d'un chinois que d'une vache, je me permet de douter des vertus du lait de vache sur mon organisme. Que ca ne l'atteigne pas (trop), oui, mais ne pas trop en manger, effectivement.
Quand aux chinois, me sachant plus proche d'un chinois que d'une vache, je me permet de douter des vertus du lait de vache sur mon organisme. Que ca ne l'atteigne pas (trop), oui, mais ne pas trop en manger, effectivement.
L'intolérance au lactose dont souffrent notamment les asiatiques est très simple: il leur manque l'enzyme permettant de digérer le lactose. Si, comme de nombreux européens, tu as un organisme qui continue de produire de la lactase après l'enfance, alors de ce point de vue là tu es plus proche de la vacheOwen a écrit : Quand aux chinois, me sachant plus proche d'un chinois que d'une vache, je me permet de douter des vertus du lait de vache sur mon organisme.

MEUH !
(Pas de mauvais esprit... je ne pouvais pas résister
)
(Pas de mauvais esprit... je ne pouvais pas résister

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- [0] Chelou le 25.02.13, 16h50 par Vinsanity
Quand on parle de lait de vache
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html
*le thème principale de cet article n'est pas le lait de vache
http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html
*le thème principale de cet article n'est pas le lait de vache
Je ne prends plus de lait depuis des lustres.
Si on croit le programme national de promotion du lait ( et meme les pub pour les laitages ), je devrais être une grand mère qui se casse en deux dés qu'elle tombe.
Heureusement ce n'est pas le cas.
Si on croit le programme national de promotion du lait ( et meme les pub pour les laitages ), je devrais être une grand mère qui se casse en deux dés qu'elle tombe.
Heureusement ce n'est pas le cas.
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- [0] Facepalm le 26.02.13, 04h20 par Iskandar
bidera a écrit : http://www.lemonde.fr/idees/article/201 ... _3232.html
C'est flippant de se dire qu'il y a plus de gens morts d'avoir mangé des surgelés Findus que du SIDA.Le SARM joue un rôle fondamental dans les infections nosocomiales, celles qui surviennent dans les hôpitaux. Bien que des chiffres indiscutables n'existent pas, on pense que les trois quarts des 7 000 à 10 000 décès annuels de ce type en France sont le fait de bactéries résistantes aux antibiotiques, au tout premier rang desquelles le SARM.
Des chiffres officiels américains font état de 19 000 morts dans ce pays en 2005, soit davantage que le sida. L'enjeu de santé publique est donc considérable.

Eh oui Syd, on peut même supposer, et là je n'ai pas d'études pour le prouver mais je crois que ca se trouve, qu'en bouffant mieux, on a moyen d'éviter un bon nombre de saloperies (cancer, arrêts cardiaques).
En fin de compte le vrai problème c'est surtout qu'on mange n'importe quoi en trop grande quantité.
Concernant le lait, ce qui me déprime un peu, c'est surtout que tous les autres laits coutent la peau du cul car ils sont fait de manière éthiques (et encore, c'est pas toujours si simple).
Bon soyons honnêtes avec nous mêmes : si c'est pour se priver tout le temps de profiter de la vie, ca ne vaut pas toujours le coup. Mais réapprendre à s'alimenter fait partie pour moi de la même dynamique qu'apprendre à se saper, avoir une vie sociale, apprendre à sarger : mieux dans son corps, mieux dans sa tête.
En fin de compte le vrai problème c'est surtout qu'on mange n'importe quoi en trop grande quantité.
Concernant le lait, ce qui me déprime un peu, c'est surtout que tous les autres laits coutent la peau du cul car ils sont fait de manière éthiques (et encore, c'est pas toujours si simple).
Bon soyons honnêtes avec nous mêmes : si c'est pour se priver tout le temps de profiter de la vie, ca ne vaut pas toujours le coup. Mais réapprendre à s'alimenter fait partie pour moi de la même dynamique qu'apprendre à se saper, avoir une vie sociale, apprendre à sarger : mieux dans son corps, mieux dans sa tête.
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- [0] Prends un peu de recul le 26.02.13, 04h21 par Iskandar
- [0] 100% d'accord le 26.02.13, 09h20 par FK
J'aimerais pas dire, mais on mélange un peu deux sujets, ici. Celui qui porte sur le lait (et sur sa prétendue nocivité) et celui qui porte sur la mauvaise qualité en général des aliments qu'on consomme.
Le fait que le lait produit actuellement soit truffé d'antibiotiques n'est en rien un argument contre le lait en soi. Pas plus qu'il n'est un argument contre la viande, et pas plus que l'utilisation de pesticide n'amène qui que ce soit à condamner en bloc la consommation de légumes.
Le fait que le lait produit actuellement soit truffé d'antibiotiques n'est en rien un argument contre le lait en soi. Pas plus qu'il n'est un argument contre la viande, et pas plus que l'utilisation de pesticide n'amène qui que ce soit à condamner en bloc la consommation de légumes.