Carnet de séducteurs/FRs avant FTS
Quatrième de couverture
Henry Chinaski, c'est Bukowski lui-même, un écrivain alcoolique et grand amateur de femmes. Elles défilent dans ce récit, véritables créatures felliniennes : Lydia Vance qui se révèle d'une jalousie féroce, Mercedes la capiteuse, Dee Dee la mère célibataire, Joanna la camée, Katherine la Texane incendiaire, et bien d'autres encore ; les occasions pleuvent sur un poète en vogue ! La norme est triste pour Bukowski, alors vive les mots orduriers, l'ivresse et la débauche sexuelle ! Le célèbre auteur des Contes de la folie ordinaire crie à nouveau son mal de vivre, son désir sans cesse renaissant de tendresse et de sexe.
Mon avis
Très largement autobiographique (l'est il entièrement?), ce livre retrace une partie de la vie sentimentale et sexuelle de Bukowski. Il s'agit d'une suite de tranches de vie passées en compagnie de femmes (et de bières). Le style est cru, brut, lucide avec quelques éclairs poétiques mais il dépeint très bien la vie quotidienne. D'ailleurs ça ne plaira pas à tout le monde, choquera les enfants, mais ça n'est pas sa préoccupation première. Il apprécie la compagnie des femmes mais n'arrive pas à les garder dans sa vie, les relations ne durent pas, elles sont éphémères et la plupart du temps chaotiques. Quelque chose que j'apprécie chez Bukowski, c'est qu'il sait décrire la vie de tous les jours avec son style qui fait qu'on ne s'ennuie pas (il peut vous raconter comment il a mis un pack de 6 au frigo en slip après avoir lu le journal et ça se tient). Peut être que certains le trouveront répétitif sur la fin? Enfin, moi j'ai adoré
Pour ce qui ne connaissent pas Bukowski, ce livre est un des premiers à lire pour se familiariser avec son œuvre.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas!