Voici mon « FR annuel » (quoique l'avant dernier remonte à 5 ans...). Si le dernier parlait de moments LFG, émotionnellement chargés et de « god mode », celui-ci parlera davantage de sexualisation, de l'importance des petits détails qui font la différence et sur comment fclose chez elle...faute de logistique. Il est un peu moins ressenti que l'autre...mais il est fun.
Day 1 - Open
Avec kee et un autre wing, nous décidons d'aller faire du night du côté de Bastille. Chose ultra-méga rare pour moi, je suis un pur oiseau de jour, 95% de DG en street. En réalité, c'est parce que la sarge est intégrée dans ma vie quotidienne et vu que je ne sors pas en bar de base (dates exclues), le night ne me vient pas comme ça.
Habitués (sévères) de la Triade Châtelet-Rivoli-St Mich, c'est donc en terrain presque nouveau mais fun que je me retrouve à Bastille de nuit. Nous nous dirigeons vers un bar quand j'aperçois une blonde châtain, yeux bleus, visage d'ange, la ligne fine en sablier et une poitrine superbe. Vraiment mon style. Je suis à un point dans mon game où plus la fille me plaît et plus mon corps et mon état d'esprit semblent élever leur niveau, naturellement. Comme si à l'approche d'un danger encore plus grand, mon instinct de survie me rendait plus alerte, plus sensible et vif. Sauf qu'il ne s'agit heureusement pas de survie mais juste de rencontres... Du coup l'anxiété d'approche (s'il en reste) se transforme en «papillons» et je sais que je «dois» y aller. (A l'inverse, les filles qui m'attirent moins...j'ai beaucoup plus la flemme de les aborder maintenant.)
A mon sens, plus une fille vous plaît et plus il faut se forcer (au début) à y aller. Le corps est bien fait, on peut être tétanisé les premières fois mais arrive un moment où, pour les filles qui nous plaisent réellement, c'est l'inverse qui se produit: « on ne voit pas comment on pourrait ne pas aborder », tout le corps semble s'ajuster et se mettre sur son 31 pour préparer l'approche. Alors pourquoi hésiter?
L'open est un DG très classique de mon crû, fait notable: la rue des bars étant assez bondée, lorsque je l'arrête je suis plus près de la fille que d'habitude, ajoutant un degré d'intimité à l'interaction. De jour, même si vous devez les arrêter, laissez-leur quand même un peu d'espace! Plutôt que de retranscrire mot à mot l'interaction (dont en réalité je ne me rappelle quasiment pas, elle était rapide), je vais tenter d'expliquer la vibe. Nous étions face à face, entourés des bruits d'une rue piétonne parisienne et poivrote un vendredi soir, les yeux dans les yeux. Mon ton de voix était relativement bas et j'ai tout simplement délivré observation après observation en étant sincère, mais avec une furieuse envie de la déshabiller dans le regard. Parfois la fille est réceptive et il est important de le reconnaître. Pas la peine d'en faire des tonnes si elle est déjà intéressée.
Je la close avec ma phrase classique: « J'aimerais bien te revoir » puis -pause- et attente de réaction. Honnêtement, toutes les techniques existantes pour closer sont assez inutiles, il suffit de mentionner que vous voulez la revoir et vous verrez si c'est réciproque. Simple. Elle me répond « Oui, d'accord » et deuxième fait important qui m'a fait comprendre qu'elle était bien investie, elle m'a donné son prénom ET son nom quand j'ai sorti mon téléphone. Ça m'a d'ailleurs un peu désarçonné du coup je lui ai répondu en rigolant de ralentir un peu, je n'ai besoin que de son numéro. Close, moins de 5 minutes, done.
Day 2 - Kiss
Mardi dernier, je la date (4 jours plus tard). Les sms avant sont très light, un petit échange de 4-5 textes et je lui propose de me rejoindre. Dans mon dernier FR je disais qu'il ne fallait pas s'éterniser et juste proposer la date le plus rapidement possible (donc pourquoi pas dés le premier sms?), seulement il faut aussi savoir calibrer parfois. Cette semaine il pleut sur Paris, rendant mon date plan « framboises et vin blanc sur les quais de Seine » un peu impossible, du coup je me rabats sur le happy hour classique. Auto-pilote encore vers mon bar QG et sur le chemin je sens encore que l'interaction est plus smooth que d'habitude. D'ordinaire, je profite des boutiques dans la rue qui mène au bar pour fluffer sur ce qu'ils y vendent, la taquiner, la faire s'arrêter à telle ou telle vitrine, etc...mais là nous sommes déjà dans une conversation plus intéressante, alors que ça fait moins de 5 min. Encore une fois, je pense qu'il est important de reconnaître quand « en faire moins ».
Une fois dans le bar, en terrasse, nous sommes l'un en face de l'autre séparés par une petite table ronde. En temps normal, je ne suis pas contre cette disposition mais j'ai réalisé lors de cette date que c'est parce que les filles d'avant s'avançaient d'elles-mêmes (en posant par exemple les coudes sur la table). Facile alors de leur prendre les mains, jouer avec, etc. Là, ma date était bien calée dans son siège, sa cigarette à la main et je n'allais pas me pencher en avant. Du coup, exit le kino, tout va se jouer sur l'interaction et le regard. On parle de tout et de rien, de voyages, d'expériences inédites, de rêves, d'ambitions...la vibe est séductrice plutôt que sexuelle et alors que le cocktail descend, je me décide à augmenter un peu la température. En ce qui me concerne, je pense que le plus efficace pour sexualiser (autrement que non-verbalement par le regard, la proximité, etc) est tout simplement...de parler de sexe. Mais, important, pas avec elle (pas tout de suite). Petite pirouette que j'ai utilisé qui fait des miracles:
Là, le secret est de rentrer dans les détails (émotionnels! Pas graphiques! Quoique), dans le but de l'émoustiller, lui faire ressentir l'excitation, l'interdit, la folie du souvenir que vous racontez...Vous saurez tout de suite si: 1) c'est une fille à l'aise pour parler sexe 2) si c'est une fille folle sexuellement 3) elle est intéressée sexuellement. Quoique pour le 3, si elle en date avec vous, c'est que son intérêt est sexuel. Point.M: Quel est le truc le plus fou que t'aies fait?
E: Si pas de réponse immédiate
M: Hoho, si tu me le dis pas...c'est que ça doit être sexuel , avec un GRAND sourire en coin.
E: Oui/ Non/ What??/ Haha/ Whatever
M: Hmm, un truc qui implique plusieurs personnes! ...Ou alors en extérieur c'est ça hmm.
E: Rebelote ou elle raconte
M: Si elle raconte, alors c'est parti vous parlez de sexe. Sinon:
Bon, je vais te raconter un des trucs les plus fous que j'ai fait...mais pas le top, pas encore...
Le cocktail se termine et mes souvenirs m'avaient trahi sur le happy hour de ce bar (qui est pourtant mon QG!), puisqu'il n'y en avait pas. Je décide de bounce et elle doit rentrer de toutes façons. Toujours pas de kclose mais je n'ai pas « besoin » d'en faire, la frame est claire et l'attirance mutuelle aussi. Mais en la déposant au métro, après un détour pour allonger un peu la marche, elle me fait la bise. Joue 1, joue 2...et comme une grande le petit baiser sur mes lèvres. Je l'attrape par la base du crâne et s'ensuit un make-out très intense.
J'ai tout au long de la date parlé d'en faire une autre dans le futur, où on aurait tous les deux plus de temps, ce qui rend le rdv au vendredi, quelques jours après, complètement naturel.
Day 3 – Fuck
Cette fois, elle invite et veut me faire connaître le White Russian (liqueur au café + lait ). On entre dans son fief: Bastille. Je sais qu'elle habite à quelques stations de là, et inconsciemment je sais qu'elle a choisi cet endroit pour faciliter la logistique.
NB: Je n'ai pas d'appart sur Paris et je lui ai volontairement bien mentionné ça lors de la date précédente pour qu'elle ne soit pas surprise si nous allons chez elle plutôt que chez moi. D'expérience, pour ceux qui galèrent sans appartement sur Paris: si elle en possède un, et qu'elle a réellement envie de coucher avec vous, elle trouvera le moyen pour que cela se fasse chez elle (quitte à virer sa coloc une soirée...mais pas ses parents). Donc tout n'est pas perdu si vous n'avez pas d'appartement et qu'elle en a un, il « suffit » d'augmenter la température et lui faciliter sa "propre extraction", en ne prenant pas un verre à l'autre bout de Paris par exemple.
Petite bise sur la joue à la sortie du métro où elle m'attend, je la laisse faire mais 30 mètres plus loin je l'arrête, lui dit de me regarder, et l'embrasse fougueusement. Il est très important de remettre les pendules à l'heure et ses lèvres au bon endroit rapidement, ou alors vous faites marche arrière. Si elle ne vous embrasse pas dés le début...faites le vous-même peu de temps après.
La configuration dans le bar côte à côte sur une banquette est tout de même mieux pour tout ce qui est kino et intimité. La date se déroule avec plus d'alcool (2 White Russian et 1 piña chacun...happy hour cette fois!). Nous en commandons deux d'un coup (elle préfère) et elle me fera comprendre qu'elle « en a envie/besoin d'un 3e ».
Voici un autre point qui m'a semblé important et qui l'est d'autant plus si vous espérez pouvoir aller chez elle: boire pour les filles n'est parfois pas dans le but de se mettre une cuite mais simplement pour se débrider et se donner une excuse. Je n'ai jamais mentionné expressément que nous allions chez elle ensuite, mais j'ai fait des allusions au fait que nous prendrions des sushi « à emporter », que je lui ferais écouter telle et telle musique absolument etc. Elle n'a ensuite plus eu qu'à reconstituer le puzzle (et en réalité, dans sa tête il est déjà constitué, mon rôle est juste de ne pas le détruire dans tous les sens).
Cependant, j'ai quand même augmenté la température pour qu'émotionnellement elle soit si excitée qu'il ne reste plus qu'à « sortir d'ici », un peu comme en night finalement. Et puisque j'ai disséminé mes petits cailloux de logistique en route, je n'ai plus à la convaincre d'aller chez elle, elle s'est peu à peu convaincue toute seule!
L'augmentation de la température se fait par des phrases distillées au creux de son oreille (« j'ai envie de te déshabiller là tout de suite, devant tout le monde », « je vais te manger », « je vais te basculer sur le comptoir... ») mais a été quand même grandement facilitée par les sujets sexe lancés lors de la première date. J'apprends ici qu'elle a couché la semaine dernière avec une de ses meilleures amies, qu'elle a un plan à trois en possible préparation (M/F/F) et du coup je saute sur l'occasion pour évoquer l'idée d'en faire un avec sa copine. Elle me répond « pourquoi pas, on verra », en me la décrivant comme étant encore plus belle qu'elle

Bref, je sens réellement le fclose se profiler, le tout maintenant est de lead puisqu'elle a passivement accepté qu'on aille chez elle (à aucun moment elle ne me dira , « euh, est-ce qu'on va chez moi? »). Autre petit truc fun que j'ai fait qui ajoute à cette idée que j'assume qu'elle a accepté: Je lui autorise à un moment de me poser n'importe quelle question sans retenue. Elle me demande combien j'ai eu de partenaires et elle me propose de lui en poser une aussi. J'ai réfléchi une seconde, j'aurais pu lui demander n'importe quoi mais je n'ai pas pu m'empêcher de murmurer au creux de son oreille "à ton avis, combien de positions on va faire ce soir?". Assumer, à fond.
Le 3e cocktail descendu (j'avoue alors me sentir un peu pompette), je la sors main dans la main au chinois en face, prends à emporter en payant pour deux et direction métro. Pour éviter tout revirement de situation (improbable), j'engage la conversation sur des sujets divers et sans même le réaliser on est dans son appart. Petite séance de plaquage contre les murs, pause dîner chinois, puis lumières tamisées et direction lit en mezzanine qui manque de s'écrouler à chaque va et vient...
En somme, je retiens de ce lay report qu'il ne faut pas hésiter à diminuer son énergie quand il faut, à lancer le sujet du sexe comme si on parlait du beau temps et à toujours toujours prendre les devants et le lead (rien de bien nouveau). Enfin, si vous tombez sur ces filles qui vous font valser, en plus d'avoir un appartement à elles, le plus simple pour augmenter vos chances d'aller chez elles est de:
1) bien leur faire comprendre que ce n'est pas possible chez vous quitte à la perdre
2) en assumant qu'elle a déjà accepté en décrivant juste ce qu'il va se passer après la date dans le bar/café. Elle va faire le lien elle même que ça se passera chez elle.
Si résistance il y a, ce ne sera pas vraiment de la « last minute resistance », vous n'essayez pas de la convaincre au dernier moment de bounce chez elle puisque vous le lui faites accepter tout au long de la date par petits bouts. Sa résistance sera alors bien plus d'ordre logistique et donc réelle (ex: sa coloc est là, c'est vraiment mal rangé, elle reçoit des gens, son appart est en feu, etc).
Voilà voilà, my 2 cents pour ceux qui n'ont pas de logistique. Et une superbe blonde châtain, yeux bleus, perfect for me, qui va peut être me présenter sa meilleure amie (encore plus bonne selon elle!) pour un threesome. Le tout chez elle. WTF. LFG.
PS: Résultats nightgame – les pieds nickelés plantés par 3 russes à un bar/lounge en instant date dés les premières 5 min, dans l'obligation de payer les cocktails,et kee qui open des vieilles sur le dancefloor.