Petite causerie autour du sexe
Avant propos
Intentions
Mon ambition est de créer un post fleuve sur des discussions portant sur la sexualité. J’espère y ajouter régulièrement de courts articles qui correspondrait à des réflexions personnelles sur la question que j’espère être des départs de discussions générales. A priori, rien n’est hors sujet, tant que l’on parle de près ou de loin de sexe. En fait, j’ai hésité à en faire un blog, mais plusieurs raisons me poussent à en faire un fil de discussion sur FTS, notamment et principalement parce qu’après des années du butinage sur le site, j’avais envie de proposer un vrai contenu, léger, discutable et critiquable mais un contenu néanmoins. Je n’ai jamais pris ce qu’il y avait sur le site comme parole d’évangile, mais il m’a néanmoins aidé à évoluer dans ma vision de la séduction. A mon tour, j’ai envie d’apporter une contribution.
D’où je tire le conneries que je vais vous raconter.
Dès mes 6 ans, au moins, je pratique la masturbation et j’étais dès lors envahit de fantasmes sexuels. Depuis, mon intérêt pour la sexualité n’a fait que croître, et a travers des confidences sur l'oreiller et des témoignages récoltés sur Internet, je me suis construit une vision assez large et largement iconoclaste de la sexualité. (Petite anecdote: je sais qu’il de bon ton, ici de dénigrer Doctissimo. Et effectivement , c’est une source de conseil assez médiocre... Par contre, c’est un source de témoignages intimes inestimable! A travers l’anonymat d’internet, les gens peuvent raconter des choses qu’elles articuleraient difficilement devant une personne physique. J’ai pour ma part trouvé des richesse cachés a travers le monceau de message que j’ai pu lire et une plongée dans l’intime comme il en est rare d’en trouver par ailleurs.). Depuis maintenant quelques années, c’est à travers le libertinage que je peux découvrir d’autres sexualités et d’autres visions.
La guerre des sexes n’aura pas lieu : mon placement idéologique.
A priori, mes posts pourront avoir l’air de coup de gueule. Ils ne devraient certainement pas être lu comme une attaque envers un sexe ou l’autre. Dans ma construction mentale, l’essentiel des problèmes de la sexualité sont le produit de la civilisation patriarcale, avec deux points principaux:
1) La répression de la sexualité féminine et la négation (voir le déni) de leur désir.
Nous sortons de plusieurs millénaire de répression sexuelle de la femme. Cette affirmation ne doit évidement pas faire oublier que sa situation a été fluctuante à travers le époques, mais elle permet de rappeler vite fait d’où l’on vient, et quelle comportements plus ou moins fossilisés de cette période sont à l’oeuvre aujourd’hui. (D’autant que le 19ème siècle bourgeois fut un période atroce concernant cet aspect.) Rappelons aussi qu’aujourd’hui la liberté des femmes est une notion encore abstraite dans une portion conséquente de la population mondiale. Tout ça pour dire qu’encore aujourd’hui, le regard sur la sexualité féminine est très différent de celui porté sur celle des hommes. C’est un réalité complètement internalisée par les femmes et qu’elle retransmettent avec un enthousiasme fatiguant: les femmes qui cherchent a s’en extraire devront tout aussi bien se battre contre le regard de hommes machos que contre le jugement un tantinet moutonnier d’une partie conséquente de la gente féminine. C’est aussi un boulet qui va freiner la femme dans la découverte de son désir et de son plaisir, qui va bloquer sa parole et la pousser à s’auto-censurer.
2) L’homme virile et son impossible remise en cause.
La sexualité masculine est autant valorisée que la féminine a été combattue. La sexualité est, chez les hommes, un élément essentiel de leur construction sociale. Les concours de bite, celui qui pisse le plus loin, le récit de de ses conquêtes, la perte de sa virginité, les commentaires grivois sur les demoiselles sont des éléments essentiels de la construction d’un homme et du regard qu’il va hériter de la part des ses congénères. Les performances sexuelles sont ainsi un élément très important dans l’ego d’un homme. Et toute remise en question de ces fameuses performances sont vécues comme un attaque très profonde de sa valeur en temps qu’homme. Une discussion sérieuse autour du sexe peut ainsi devenir une source d’anxiété voire de souffrance.
Nous voici donc avec un couple typique où l’homme n’ose aborder le sujet du sexe par peur des remarques dévirilisantes qu’il pourrait recevoir, et où la femme cache ses fantasmes pour ne pas passer pour une nympho. Tu m’étonnes que les problèmes de discussion dans le couple soient si communs!
Note: Ce que je viens d’écrire est une caricature avec des éléments du réels que j’ai volontairement grossis et simplifiés. Elle n’est ni exhaustive, ni immuable. Mais je vous assure qu’elle reflète des situations bien réelles.
Tout ceci pour dire que je ne suis pas là pour jeter la pierre à l’un des deux sexes mais bien pour dénoncer (dans le confort de mon salon) un système de pensée que je rêve de voir disparaître aux oubliettes. Au moins, c’est dit.
Prochain épisode: l’initiation des femmes ou l’impossible casse-tête.
Intentions
Mon ambition est de créer un post fleuve sur des discussions portant sur la sexualité. J’espère y ajouter régulièrement de courts articles qui correspondrait à des réflexions personnelles sur la question que j’espère être des départs de discussions générales. A priori, rien n’est hors sujet, tant que l’on parle de près ou de loin de sexe. En fait, j’ai hésité à en faire un blog, mais plusieurs raisons me poussent à en faire un fil de discussion sur FTS, notamment et principalement parce qu’après des années du butinage sur le site, j’avais envie de proposer un vrai contenu, léger, discutable et critiquable mais un contenu néanmoins. Je n’ai jamais pris ce qu’il y avait sur le site comme parole d’évangile, mais il m’a néanmoins aidé à évoluer dans ma vision de la séduction. A mon tour, j’ai envie d’apporter une contribution.
D’où je tire le conneries que je vais vous raconter.
Dès mes 6 ans, au moins, je pratique la masturbation et j’étais dès lors envahit de fantasmes sexuels. Depuis, mon intérêt pour la sexualité n’a fait que croître, et a travers des confidences sur l'oreiller et des témoignages récoltés sur Internet, je me suis construit une vision assez large et largement iconoclaste de la sexualité. (Petite anecdote: je sais qu’il de bon ton, ici de dénigrer Doctissimo. Et effectivement , c’est une source de conseil assez médiocre... Par contre, c’est un source de témoignages intimes inestimable! A travers l’anonymat d’internet, les gens peuvent raconter des choses qu’elles articuleraient difficilement devant une personne physique. J’ai pour ma part trouvé des richesse cachés a travers le monceau de message que j’ai pu lire et une plongée dans l’intime comme il en est rare d’en trouver par ailleurs.). Depuis maintenant quelques années, c’est à travers le libertinage que je peux découvrir d’autres sexualités et d’autres visions.
La guerre des sexes n’aura pas lieu : mon placement idéologique.
A priori, mes posts pourront avoir l’air de coup de gueule. Ils ne devraient certainement pas être lu comme une attaque envers un sexe ou l’autre. Dans ma construction mentale, l’essentiel des problèmes de la sexualité sont le produit de la civilisation patriarcale, avec deux points principaux:
1) La répression de la sexualité féminine et la négation (voir le déni) de leur désir.
Nous sortons de plusieurs millénaire de répression sexuelle de la femme. Cette affirmation ne doit évidement pas faire oublier que sa situation a été fluctuante à travers le époques, mais elle permet de rappeler vite fait d’où l’on vient, et quelle comportements plus ou moins fossilisés de cette période sont à l’oeuvre aujourd’hui. (D’autant que le 19ème siècle bourgeois fut un période atroce concernant cet aspect.) Rappelons aussi qu’aujourd’hui la liberté des femmes est une notion encore abstraite dans une portion conséquente de la population mondiale. Tout ça pour dire qu’encore aujourd’hui, le regard sur la sexualité féminine est très différent de celui porté sur celle des hommes. C’est un réalité complètement internalisée par les femmes et qu’elle retransmettent avec un enthousiasme fatiguant: les femmes qui cherchent a s’en extraire devront tout aussi bien se battre contre le regard de hommes machos que contre le jugement un tantinet moutonnier d’une partie conséquente de la gente féminine. C’est aussi un boulet qui va freiner la femme dans la découverte de son désir et de son plaisir, qui va bloquer sa parole et la pousser à s’auto-censurer.
2) L’homme virile et son impossible remise en cause.
La sexualité masculine est autant valorisée que la féminine a été combattue. La sexualité est, chez les hommes, un élément essentiel de leur construction sociale. Les concours de bite, celui qui pisse le plus loin, le récit de de ses conquêtes, la perte de sa virginité, les commentaires grivois sur les demoiselles sont des éléments essentiels de la construction d’un homme et du regard qu’il va hériter de la part des ses congénères. Les performances sexuelles sont ainsi un élément très important dans l’ego d’un homme. Et toute remise en question de ces fameuses performances sont vécues comme un attaque très profonde de sa valeur en temps qu’homme. Une discussion sérieuse autour du sexe peut ainsi devenir une source d’anxiété voire de souffrance.
Nous voici donc avec un couple typique où l’homme n’ose aborder le sujet du sexe par peur des remarques dévirilisantes qu’il pourrait recevoir, et où la femme cache ses fantasmes pour ne pas passer pour une nympho. Tu m’étonnes que les problèmes de discussion dans le couple soient si communs!
Note: Ce que je viens d’écrire est une caricature avec des éléments du réels que j’ai volontairement grossis et simplifiés. Elle n’est ni exhaustive, ni immuable. Mais je vous assure qu’elle reflète des situations bien réelles.
Tout ceci pour dire que je ne suis pas là pour jeter la pierre à l’un des deux sexes mais bien pour dénoncer (dans le confort de mon salon) un système de pensée que je rêve de voir disparaître aux oubliettes. Au moins, c’est dit.
Prochain épisode: l’initiation des femmes ou l’impossible casse-tête.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] La suite, vite ! le 28.04.13, 20h23 par Fonk
- [+3] Intéressant le 29.04.13, 11h17 par FK
- [+1] Bonne idée le 30.04.13, 13h32 par Lanzana
- [+1] Intéressant le 30.04.13, 19h20 par Bouba
L’initiation des femmes ou l’impossible casse-tête.
En parcourant un fil de discussion ou des femmes parlent de leur découverte de l’orgasme, une réalité m’a soudainement frappée.
Une femme que je devine libre, autonome, conquérante et franchement avide de sexe expliquait ingénument qu’elle avait découvert l’orgasme vaginale à l’aide d’un homme qui lui a apprit à découvrir son corps. A priori c’est une histoire familière, très familière, voir trop familière. Évidemment, elle ne m’a pas surprise: j’ai été dans certains cas un initiateur qui a apprit à plusieurs femmes à découvrir leurs orgasmes.
L’idée générale est de réussir à créer un climat de décontraction qui permet à la femme d’assumer ses envies et de lâcher complètement prise, insouciante du jugement qu’elle sait bienveillant de son compagnon de lit. Il faut créer une ambiance de détente, encourager chaque évolution positive, se donner du temps, avoir toute la nuit devant soi et savoir qu’il y en aura d’autres pour recommencer et se perfectionner. Ne rien dramatiser, rester cool et zen, ne rien dire de blessant. Et prendre son temps. Beaucoup de temps.
C’est sympa, mais un peu casse-couille quand on le fait avec plusieurs filles à la suite: on s’en prend à rêver de tomber sur une prête à l’emploi... J’avais même fait le voeu, à un moment de ne plus me poser avec les femmes de moins de 25 ans, pour filtrer un peu. Finalement, quand j’ai rencontré ma compagne actuelle, elle avait 24 ans... et tout à apprendre en terme de sensation. Mais son enthousiasme pour le sexe (et mon envie de faire ma vie avec elle , qui n’était d’ailleurs pas étranger à ce dit enthousiasme) m’ont pousser à refaire ce chemin intérieur avec elle.
Mais revenons à mon propos initial.
Aujourd’hui, trop souvent une femme a besoin d’un homme pour découvrir son propre plaisir. Et laissez moi exprimer mon ressenti: “Non mais, c’est quoi ce bordel ?!”
Déjà qu’on est censé être moteur dans l’acte de séduction, mais il nous faudrait en plus être le précepteur es sexualité de ces dames? C’est trop demander qu’elle prennent les choses en main des fois? Surtout pour un truc aussi personnel! Bon, à leur décharge, j'admets qu’elles ne sont ni encouragées dans cette voie ni guidées. L’information est éparse, jamais réellement intelligemment rassemblée, et surtout complètement submergés par des bêtises et des fausses informations constituées d’a priori stupides et sexistes et de conseils répétées en boucles par des ignorants, le tout formant une espèce de sous-culture informelle qui tient lieu d'éducation sexuelle à une portion conséquente de la population.
Mais la situation est encore plus terrible pour les hommes. Non seulement l’accès à une relation sexuelle tient du parcours de combattant pour beaucoup au début de leur vie, mais ils ont aussi la tâche d’apprendre à la personne du sexe opposée comment apprivoiser son propre corps qu’ils doivent donc connaître mieux qu’elle! Et évidemment, les informations pour les aider ne sont pas plus disponibles que pour les femmes (par contre, et c’est un point important, leur ego et leur attachement à leur compagne vont être des moteurs puissant pour chercher à s’améliorer dans ce domaine. Je le sais, je l’ai fait...). Personnellement j’ai eu de la chance de faire les bonnes rencontres qui m’ont aiguillés dans les bonnes direction, mais je sais que ma découverte de la sexualité aurait été très différentes sans celles-ci.
Where do we go, from here?
Après ces observations que pouvons nous proposer?
1) Mesdames, prenez les choses en main. Vous êtes les premières responsables de votre sexualité, et votre plaisir ne fait pas exception à la règle.
2) Messieurs, nous n’en aurons jamais assez fait pour connaître ce monde qu’est la sexualité humaine. Gardons une attitude d’éternels apprentis en ce domaine en apprenant de concert avec nos partenaires
3) Il est plus que temps qu’une information de qualité émerge enfin pour guider les esprits curieux en ce domaine. Ce forum peut en être une partie du support.
A vous!
En parcourant un fil de discussion ou des femmes parlent de leur découverte de l’orgasme, une réalité m’a soudainement frappée.
Une femme que je devine libre, autonome, conquérante et franchement avide de sexe expliquait ingénument qu’elle avait découvert l’orgasme vaginale à l’aide d’un homme qui lui a apprit à découvrir son corps. A priori c’est une histoire familière, très familière, voir trop familière. Évidemment, elle ne m’a pas surprise: j’ai été dans certains cas un initiateur qui a apprit à plusieurs femmes à découvrir leurs orgasmes.
L’idée générale est de réussir à créer un climat de décontraction qui permet à la femme d’assumer ses envies et de lâcher complètement prise, insouciante du jugement qu’elle sait bienveillant de son compagnon de lit. Il faut créer une ambiance de détente, encourager chaque évolution positive, se donner du temps, avoir toute la nuit devant soi et savoir qu’il y en aura d’autres pour recommencer et se perfectionner. Ne rien dramatiser, rester cool et zen, ne rien dire de blessant. Et prendre son temps. Beaucoup de temps.
C’est sympa, mais un peu casse-couille quand on le fait avec plusieurs filles à la suite: on s’en prend à rêver de tomber sur une prête à l’emploi... J’avais même fait le voeu, à un moment de ne plus me poser avec les femmes de moins de 25 ans, pour filtrer un peu. Finalement, quand j’ai rencontré ma compagne actuelle, elle avait 24 ans... et tout à apprendre en terme de sensation. Mais son enthousiasme pour le sexe (et mon envie de faire ma vie avec elle , qui n’était d’ailleurs pas étranger à ce dit enthousiasme) m’ont pousser à refaire ce chemin intérieur avec elle.
Mais revenons à mon propos initial.
Aujourd’hui, trop souvent une femme a besoin d’un homme pour découvrir son propre plaisir. Et laissez moi exprimer mon ressenti: “Non mais, c’est quoi ce bordel ?!”
Déjà qu’on est censé être moteur dans l’acte de séduction, mais il nous faudrait en plus être le précepteur es sexualité de ces dames? C’est trop demander qu’elle prennent les choses en main des fois? Surtout pour un truc aussi personnel! Bon, à leur décharge, j'admets qu’elles ne sont ni encouragées dans cette voie ni guidées. L’information est éparse, jamais réellement intelligemment rassemblée, et surtout complètement submergés par des bêtises et des fausses informations constituées d’a priori stupides et sexistes et de conseils répétées en boucles par des ignorants, le tout formant une espèce de sous-culture informelle qui tient lieu d'éducation sexuelle à une portion conséquente de la population.
Mais la situation est encore plus terrible pour les hommes. Non seulement l’accès à une relation sexuelle tient du parcours de combattant pour beaucoup au début de leur vie, mais ils ont aussi la tâche d’apprendre à la personne du sexe opposée comment apprivoiser son propre corps qu’ils doivent donc connaître mieux qu’elle! Et évidemment, les informations pour les aider ne sont pas plus disponibles que pour les femmes (par contre, et c’est un point important, leur ego et leur attachement à leur compagne vont être des moteurs puissant pour chercher à s’améliorer dans ce domaine. Je le sais, je l’ai fait...). Personnellement j’ai eu de la chance de faire les bonnes rencontres qui m’ont aiguillés dans les bonnes direction, mais je sais que ma découverte de la sexualité aurait été très différentes sans celles-ci.
Where do we go, from here?
Après ces observations que pouvons nous proposer?
1) Mesdames, prenez les choses en main. Vous êtes les premières responsables de votre sexualité, et votre plaisir ne fait pas exception à la règle.
2) Messieurs, nous n’en aurons jamais assez fait pour connaître ce monde qu’est la sexualité humaine. Gardons une attitude d’éternels apprentis en ce domaine en apprenant de concert avec nos partenaires
3) Il est plus que temps qu’une information de qualité émerge enfin pour guider les esprits curieux en ce domaine. Ce forum peut en être une partie du support.
A vous!
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Intéressant le 29.04.13, 11h17 par FK
- [+1] Constructif le 29.04.13, 23h41 par Fonk
- [+1] A lire le 30.04.13, 13h35 par Lanzana
- [+1] Intéressant le 30.04.13, 18h32 par amelia
- [+1] A lire le 30.04.13, 19h21 par Bouba
- [+3] A lire le 21.08.14, 22h58 par wayl
Ton sujet m'a beaucoup interpellé, je ne savais si j'étais vraiment d'accord ou pas.
Et je crois que tu as raison, la plupart des femmes attendent qu'un homme connaisse mieux leur propre corps, leur fasse découvrir l'orgasme. Je pense que c'est en grande partie du au fait que nous sommes dans une importante période de transition dans la liberté sexuelle féminine.
En tant que jeune fille de 18 ans, je vais essayer de donner ma vision des choses, mes doutes, peut-être que ça aidera à comprendre certains aspects. ça risque d'être un peu brouillon, pas très organisé mais tant pis.
Tout d'abord, je place le contexte, parce que je pense que beaucoup de facteurs, sociaux, religieux, familiaux peuvent intervenir dans la construction de notre vécu et de notre vision de la sexualité, avec en prime le décalage entre les deux. Je viens d'un milieu social aisé, bon lycée, bon dossier scolaire, une famille très ouverte où je parle de tout, éducation religieuse catholique plus par tradition familiale que par véritable croyance (en tout cas à l'époque, mes questionnements métaphysiques et religieux ont pris une autre tournure cette année). Je ne me suis jamais trouvée très jolie, complexée (même si objectivement, y a pas de quoi, mais bref). J'attire sans le chercher, plus par le fait que j'ai le contact très facile qu'autre chose je pense. Surtout mon regard sur mon corps a été déformé par de nombreux problèmes de santé qui ont finit par me faire détester ce corps qui me faisait mal, que je ne controlais pas, dans lequel je ne me reconnaissais pas. Le sport m'aide, courir surtout, et le krav maga, qui est devenu une façon de me battre contre moi-même. J'ai touché le fond quand mes problèmes de santé ont commencé à m'empêcher le sport, là c'était de la haine, ni plus ni moins. J'explique tout ça, parce que je pense que l'image que l'on a de notre corps n'est pas constituée uniquement par le reflet du miroir, mais aussi par ce qu'on ressent, sur ce qu'il nous fait vivre, et le lien étroit qu'il existe entre physique et psychisme. Quand j'y réfléchis, j'ai toujours eu un rapport de force avec mon corps, le faire plier sous ma volonté, courir 2h par jour et toujours plus pour sentir la douleur, phénomène lié à mon rapport particulier à la nourriture, lui-même du à des insécurités affectives qui s'effacent de plus en plus. Donc, oui, tout est lié, il y a une rapport de cause à effet réciproque entre les deux. Sans oublier la pression des magazines, des filles très minces (presque anorexiques dans mon milieu), ce qu'on pense être l'idéal masculin. Et ce rapport au corps qui va influencer pour la majeure partie notre sexualité.
D'aussi loin que je me souvienne, le sexe n'a jamais été tabou chez moi, et j'en ai toujours parlé facilement. Et pourtant, je me suis souvent sentie tiraillée. J'en parle facilement avec mes amis, sans pour autant parler de moi, et ça choque, les jeunes de 18 ans que je rencontre n'en parlent pas, ils rigolent quand je commence une discussion là-dessus. Pour être plus précis, ils n'en parlent pas en conversation "mixte" (filles-garçons). J'en parle avec des copines et encore, c'est souvent difficile. Et j'en parle avec des mecs, parce qu'ils savent que je ne suis pas du tout gênée par le sujet. Et là, je suis obligée de constater quelque chose. Pour les filles, je suis délurée, extravertie, allumeuse aussi pour certaines, alors que je ne parle jamais de mes propres expériences. Mais rien que le fait que je puisse aborder le sujet devant des mecs, c'est déjà quelque chose. Pour les mecs, je suis libérée, extravertie, et une majorité croit que j'ai une sexualité complètement dingue, voire une fille facile, alors qu'une fois de plus, je ne parle jamais de moi. Toutes ces personnes ont entre 16 et 20 ans. Et ils sont finalement tous un peu à côté de la plaque me concernant. Je suis curieuse, ok, extravertie, ok, mais je n'ai pas une sexualité de dingue. Non, je suis plutôt du genre à attendre le bon mec, voire d'être amoureuse. Pourtant ce n'est pas l'envie qu'il me manque d'avoir des plans Q, mais c'est encore en contradiction avec ma vision des choses. Je suis restée ancrée dans mon monde des bisounours. Et d'un autre côté, j'ai plein de fantasmes, envie de tester des choses, je pense que le sexe est une composante essentielle du couple. Sauf que pour les gens que je côtoie, ces 2 principes ne sont pas associables. Alors quand je rencontre un mec qui me plait, je suis obligée de me demander quelle vision il va avoir de moi si je parle du fameux sujet. Je ne veux qu'il pense que je suis une sainte, mais je veux qu'il comprenne que c'est quand même quelque chose d'important pour moi, tout le problème est là, comme si une fille, encore aujourd'hui, doit choisir entre la putain et la fille sage et coincée. Et je ne me retrouve dans aucun des deux.
Pour faire le lien avec ton sujet, je pense que ce climat n'encourage pas à la découverte de soi. C'est dans l'idée générale qu'un mec se masturbe, ça ne choque personne. C'est dans le domaine du secret pour les filles. Pourtant, l'accès à l'orgasme, au plaisir, à la découverte du corps, de ses zones érogènes passent par la masturbation. Finalement apprendre à ne pas avoir honte de ça, que ça semble naturel devrait être entrer dans le mœurs, et pourtant on en est loin. La libération sexuelle s'est arrêté en chemin et les clichés ont la vie dure. Les filles sont vues comme de petits être fragiles, qui mangent une pomme et une salade, écoutent de la poésie et ne se touchent pas, attendant sagement le prince charmant qui leur fera découvrir le saint graal du plaisir en leur arrachant de petits gémissements tout mignons et féminins, juste ce qu'il faut dans la délicatesse pour encourager leur partenaire. De l'autre coté, il y a la fille voluptueuse, qui mangent sans problèmes des pates, du chocolat, qui danse le tango et crie de plaisir lors de la jouissance grâce à une sexualité pourquoi pas avec quelques tendances de domination. Je caricature complètement et malgré tout, j'ai la sensation que les hommes de ma génération ont ces deux modèles dans la tête. Et je suis bien embêtée parce que je me retrouve dans les 2 et que la plupart des hommes découvrent qu'on leur a menti, les femmes sont beaucoup plus complexes que cela, comme nous découvrons qu'il n'y pas que des connards et des mecs gentils, d'où création de grosses incompréhensions. Sur le plan sentimentale, sexuel et identitaire, parce qu'il est difficile de comprendre qui l'on est dans tout ça. Faire le tri entre notre identité propre et nos rôles sociaux. Sartre disait "L'enfer, c'est les autres", il n'avait pas tort. Nous sommes tous effrayés par l'image que nous renvoyons, nous correspond-elle? définit-elle ce que nous sommes? Parce que quand on se plie aux règles sociétales ou qu'on se révolte, qu'on le veuille ou non, il y a toujours un message inconscient pour ces autres. Parce que nous sommes des êtres de société et que nous avons besoin des autres. Alors je me sens tiraillée entre deux modèles, celui des magazines où l'on nous dit d'assumer notre sexualité et ce que ça impliquerait comme image. On nous parle de sextoys, et on rêve de cendrillon. Je crois que la réalité est là, on veut jouir et être respectée.
Donc se libérer de cette attente masculine du plaisir serait la découverte du plaisir seule. Et c'est évident que la pression serait surement moindre pour les hommes. Et là encore, contradiction quand tu nous tiens, j'entends beaucoup de mecs dire qu'ils sont perdus dans cette nouvelle société, de l'indépendance féminine. Qu'ils ne trouvent plus leur rôle de mâle, parce que les codes ont été bousculés. Ici, je ne peux répondre et si certains veulent réagir, c'est avec grand plaisir.
Tous ces chamboulements ont changé la donne, et ajouter à cela le fait que les féministes nous ont abandonnées. Oui, le féminisme n'a plus de modèle ou de visage contemporain. Je suis féministe, je suis pour la libération de la femme mais j'ai envie de vomir quand je vois ce qu'est le féminisme en France, une histoire de "mademoiselle", quand les femmes gagnent encore beaucoup moins que les hommes pour des postes équivalents, quand le mariage forcé existe, et je passe sur l'état déplorable de la condition féminine dans la plupart du monde. Ce mouvement qui devrait nous guider, nous aider dans ces bouleversements qui ont un impact sur toutes les sphères de nos vies, nous a lâchement abandonné, nous laissant seule à essayer de trouver une solution, parfois idéale pour nous-même, mais bien souvent bancale entre la lecture du Elle, de Cosmo et des grandes féministes historiques. Avec la sensation d'une révolution sexuelle arrêtée en cours de route, qui n'a pas vraiment réussi à se débarrasser des carcans qui nous empêchent de bouger librement.
Voilà pour mon coup de gueule. Mais pour en revenir, pour l'avoir vécu, j'ai eu le malheur de parler justement de masturbation une fois au lycée et bien tout le monde en parlait. Moi je m'en fichais, je n'avais pas avoir honte et on pouvait bien jacasser, ça ne m'atteignait pas. J'ai senti ce malaise et toutes ces filles qui disaient en public "ha non, moi jamais, je sais ce que je dois faire pour faire plaisir à mon copain, c'est l'essentiel", et ça, c'était le discours des plus téméraires qui osaient ouvrir la bouche. Les autres se taisaient. Je n'ai jamais vraiment compris ce qui était gênant. Pour moi, c'était l'une des clés pour accéder ensuite au plaisir à deux, avec mon copain quand je me sentirai assez en confiance.
Mais il faut croire que le plaisir doit avoir quelque chose de honteux pour les filles, élevées dans l'idée que la mesure est la façon correcte et acceptable de vivre. Donc jouis mais pas trop fort. Parce que si tu ne couches pas, tu es mal vu aussi. J'ai lu des témoignages de filles qui à 18 ans s'inquiètent d'être vierges, et c'est la réalité. Parce que s'il est de bon ton de ne pas trop se laisser aller, il est aussi socialement correct d'avoir des rapports pas trop tard. Savoir tout de suite comment faire une fellation, comment donner du plaisir à son copain. Si le porno fait des ravages chez les garçons, leur faisant adopter une image erronée de la sexualité, cette observation est de plus en plus vraie chez les filles.
Souvent dans FTS, je lis "arrêter d'idéaliser les femmes", et c'est un soulagement de lire ça. Nous avons nos défauts, nos doutes et nos contradictions, comme vous.
Au final, au milieu de tout ce chaos, partager entre mon image de fille romantique qui se délecte en lisant Bérénice, élevée à coup de Cendrillon, qui adore les comédies romantiques, et la fille que parle sexe sans complexe, le plus important est d'être en accord avec soi-même, ne pas perdre de vue que le sexe, c'est du partage mais aussi et surtout du respect.
Alors oui, les orgasmes c'est génial, non je n'attends pas un mec pour les découvrir, je suis indépendante, romantique, culcul, combattante, et j'ai envie d'un mec viril, gentil et respectueux, comme beaucoup de filles de ma génération, même si trop peu en parlent. Et au même titre qu'on ne peut pas demander à l'autre de nous aimer quand on ne s'aime pas soi-même, on ne peut pas demander à l'autre de tout nous apprendre. Il faut se prendre en main un minimum et être active dans sa propre sexualité.
Je me suis lachée sur ce post, il y avait beaucoup de choses que j'avais envie de dire depuis un moment, tout ceci n'est que ma vision des choses, j'ai encore beaucoup à apprendre et je suis sure que mon discours évoluera avec le temps, c'est à ça que servent les expériences après tout. Et je tacherai de ne pas oublier de me remettre en question. Désolée Spring, je suis certainement allée trop loin dans le racontage de vie et l'étalage d'opinion
, j'accepte les remontrances.
Amélia
PS: Tant qu'on y est, je tiens à remercier la majorité des forumers de FTS, j'apprécie la qualité de vos posts, la maturité, le respect et la capacité de remise en question dont la plupart font preuves. Au plaisir de vous lire encore longtemps
Et je crois que tu as raison, la plupart des femmes attendent qu'un homme connaisse mieux leur propre corps, leur fasse découvrir l'orgasme. Je pense que c'est en grande partie du au fait que nous sommes dans une importante période de transition dans la liberté sexuelle féminine.
En tant que jeune fille de 18 ans, je vais essayer de donner ma vision des choses, mes doutes, peut-être que ça aidera à comprendre certains aspects. ça risque d'être un peu brouillon, pas très organisé mais tant pis.
Tout d'abord, je place le contexte, parce que je pense que beaucoup de facteurs, sociaux, religieux, familiaux peuvent intervenir dans la construction de notre vécu et de notre vision de la sexualité, avec en prime le décalage entre les deux. Je viens d'un milieu social aisé, bon lycée, bon dossier scolaire, une famille très ouverte où je parle de tout, éducation religieuse catholique plus par tradition familiale que par véritable croyance (en tout cas à l'époque, mes questionnements métaphysiques et religieux ont pris une autre tournure cette année). Je ne me suis jamais trouvée très jolie, complexée (même si objectivement, y a pas de quoi, mais bref). J'attire sans le chercher, plus par le fait que j'ai le contact très facile qu'autre chose je pense. Surtout mon regard sur mon corps a été déformé par de nombreux problèmes de santé qui ont finit par me faire détester ce corps qui me faisait mal, que je ne controlais pas, dans lequel je ne me reconnaissais pas. Le sport m'aide, courir surtout, et le krav maga, qui est devenu une façon de me battre contre moi-même. J'ai touché le fond quand mes problèmes de santé ont commencé à m'empêcher le sport, là c'était de la haine, ni plus ni moins. J'explique tout ça, parce que je pense que l'image que l'on a de notre corps n'est pas constituée uniquement par le reflet du miroir, mais aussi par ce qu'on ressent, sur ce qu'il nous fait vivre, et le lien étroit qu'il existe entre physique et psychisme. Quand j'y réfléchis, j'ai toujours eu un rapport de force avec mon corps, le faire plier sous ma volonté, courir 2h par jour et toujours plus pour sentir la douleur, phénomène lié à mon rapport particulier à la nourriture, lui-même du à des insécurités affectives qui s'effacent de plus en plus. Donc, oui, tout est lié, il y a une rapport de cause à effet réciproque entre les deux. Sans oublier la pression des magazines, des filles très minces (presque anorexiques dans mon milieu), ce qu'on pense être l'idéal masculin. Et ce rapport au corps qui va influencer pour la majeure partie notre sexualité.
D'aussi loin que je me souvienne, le sexe n'a jamais été tabou chez moi, et j'en ai toujours parlé facilement. Et pourtant, je me suis souvent sentie tiraillée. J'en parle facilement avec mes amis, sans pour autant parler de moi, et ça choque, les jeunes de 18 ans que je rencontre n'en parlent pas, ils rigolent quand je commence une discussion là-dessus. Pour être plus précis, ils n'en parlent pas en conversation "mixte" (filles-garçons). J'en parle avec des copines et encore, c'est souvent difficile. Et j'en parle avec des mecs, parce qu'ils savent que je ne suis pas du tout gênée par le sujet. Et là, je suis obligée de constater quelque chose. Pour les filles, je suis délurée, extravertie, allumeuse aussi pour certaines, alors que je ne parle jamais de mes propres expériences. Mais rien que le fait que je puisse aborder le sujet devant des mecs, c'est déjà quelque chose. Pour les mecs, je suis libérée, extravertie, et une majorité croit que j'ai une sexualité complètement dingue, voire une fille facile, alors qu'une fois de plus, je ne parle jamais de moi. Toutes ces personnes ont entre 16 et 20 ans. Et ils sont finalement tous un peu à côté de la plaque me concernant. Je suis curieuse, ok, extravertie, ok, mais je n'ai pas une sexualité de dingue. Non, je suis plutôt du genre à attendre le bon mec, voire d'être amoureuse. Pourtant ce n'est pas l'envie qu'il me manque d'avoir des plans Q, mais c'est encore en contradiction avec ma vision des choses. Je suis restée ancrée dans mon monde des bisounours. Et d'un autre côté, j'ai plein de fantasmes, envie de tester des choses, je pense que le sexe est une composante essentielle du couple. Sauf que pour les gens que je côtoie, ces 2 principes ne sont pas associables. Alors quand je rencontre un mec qui me plait, je suis obligée de me demander quelle vision il va avoir de moi si je parle du fameux sujet. Je ne veux qu'il pense que je suis une sainte, mais je veux qu'il comprenne que c'est quand même quelque chose d'important pour moi, tout le problème est là, comme si une fille, encore aujourd'hui, doit choisir entre la putain et la fille sage et coincée. Et je ne me retrouve dans aucun des deux.
Pour faire le lien avec ton sujet, je pense que ce climat n'encourage pas à la découverte de soi. C'est dans l'idée générale qu'un mec se masturbe, ça ne choque personne. C'est dans le domaine du secret pour les filles. Pourtant, l'accès à l'orgasme, au plaisir, à la découverte du corps, de ses zones érogènes passent par la masturbation. Finalement apprendre à ne pas avoir honte de ça, que ça semble naturel devrait être entrer dans le mœurs, et pourtant on en est loin. La libération sexuelle s'est arrêté en chemin et les clichés ont la vie dure. Les filles sont vues comme de petits être fragiles, qui mangent une pomme et une salade, écoutent de la poésie et ne se touchent pas, attendant sagement le prince charmant qui leur fera découvrir le saint graal du plaisir en leur arrachant de petits gémissements tout mignons et féminins, juste ce qu'il faut dans la délicatesse pour encourager leur partenaire. De l'autre coté, il y a la fille voluptueuse, qui mangent sans problèmes des pates, du chocolat, qui danse le tango et crie de plaisir lors de la jouissance grâce à une sexualité pourquoi pas avec quelques tendances de domination. Je caricature complètement et malgré tout, j'ai la sensation que les hommes de ma génération ont ces deux modèles dans la tête. Et je suis bien embêtée parce que je me retrouve dans les 2 et que la plupart des hommes découvrent qu'on leur a menti, les femmes sont beaucoup plus complexes que cela, comme nous découvrons qu'il n'y pas que des connards et des mecs gentils, d'où création de grosses incompréhensions. Sur le plan sentimentale, sexuel et identitaire, parce qu'il est difficile de comprendre qui l'on est dans tout ça. Faire le tri entre notre identité propre et nos rôles sociaux. Sartre disait "L'enfer, c'est les autres", il n'avait pas tort. Nous sommes tous effrayés par l'image que nous renvoyons, nous correspond-elle? définit-elle ce que nous sommes? Parce que quand on se plie aux règles sociétales ou qu'on se révolte, qu'on le veuille ou non, il y a toujours un message inconscient pour ces autres. Parce que nous sommes des êtres de société et que nous avons besoin des autres. Alors je me sens tiraillée entre deux modèles, celui des magazines où l'on nous dit d'assumer notre sexualité et ce que ça impliquerait comme image. On nous parle de sextoys, et on rêve de cendrillon. Je crois que la réalité est là, on veut jouir et être respectée.
Donc se libérer de cette attente masculine du plaisir serait la découverte du plaisir seule. Et c'est évident que la pression serait surement moindre pour les hommes. Et là encore, contradiction quand tu nous tiens, j'entends beaucoup de mecs dire qu'ils sont perdus dans cette nouvelle société, de l'indépendance féminine. Qu'ils ne trouvent plus leur rôle de mâle, parce que les codes ont été bousculés. Ici, je ne peux répondre et si certains veulent réagir, c'est avec grand plaisir.
Tous ces chamboulements ont changé la donne, et ajouter à cela le fait que les féministes nous ont abandonnées. Oui, le féminisme n'a plus de modèle ou de visage contemporain. Je suis féministe, je suis pour la libération de la femme mais j'ai envie de vomir quand je vois ce qu'est le féminisme en France, une histoire de "mademoiselle", quand les femmes gagnent encore beaucoup moins que les hommes pour des postes équivalents, quand le mariage forcé existe, et je passe sur l'état déplorable de la condition féminine dans la plupart du monde. Ce mouvement qui devrait nous guider, nous aider dans ces bouleversements qui ont un impact sur toutes les sphères de nos vies, nous a lâchement abandonné, nous laissant seule à essayer de trouver une solution, parfois idéale pour nous-même, mais bien souvent bancale entre la lecture du Elle, de Cosmo et des grandes féministes historiques. Avec la sensation d'une révolution sexuelle arrêtée en cours de route, qui n'a pas vraiment réussi à se débarrasser des carcans qui nous empêchent de bouger librement.
Voilà pour mon coup de gueule. Mais pour en revenir, pour l'avoir vécu, j'ai eu le malheur de parler justement de masturbation une fois au lycée et bien tout le monde en parlait. Moi je m'en fichais, je n'avais pas avoir honte et on pouvait bien jacasser, ça ne m'atteignait pas. J'ai senti ce malaise et toutes ces filles qui disaient en public "ha non, moi jamais, je sais ce que je dois faire pour faire plaisir à mon copain, c'est l'essentiel", et ça, c'était le discours des plus téméraires qui osaient ouvrir la bouche. Les autres se taisaient. Je n'ai jamais vraiment compris ce qui était gênant. Pour moi, c'était l'une des clés pour accéder ensuite au plaisir à deux, avec mon copain quand je me sentirai assez en confiance.
Mais il faut croire que le plaisir doit avoir quelque chose de honteux pour les filles, élevées dans l'idée que la mesure est la façon correcte et acceptable de vivre. Donc jouis mais pas trop fort. Parce que si tu ne couches pas, tu es mal vu aussi. J'ai lu des témoignages de filles qui à 18 ans s'inquiètent d'être vierges, et c'est la réalité. Parce que s'il est de bon ton de ne pas trop se laisser aller, il est aussi socialement correct d'avoir des rapports pas trop tard. Savoir tout de suite comment faire une fellation, comment donner du plaisir à son copain. Si le porno fait des ravages chez les garçons, leur faisant adopter une image erronée de la sexualité, cette observation est de plus en plus vraie chez les filles.
Souvent dans FTS, je lis "arrêter d'idéaliser les femmes", et c'est un soulagement de lire ça. Nous avons nos défauts, nos doutes et nos contradictions, comme vous.
Au final, au milieu de tout ce chaos, partager entre mon image de fille romantique qui se délecte en lisant Bérénice, élevée à coup de Cendrillon, qui adore les comédies romantiques, et la fille que parle sexe sans complexe, le plus important est d'être en accord avec soi-même, ne pas perdre de vue que le sexe, c'est du partage mais aussi et surtout du respect.
Alors oui, les orgasmes c'est génial, non je n'attends pas un mec pour les découvrir, je suis indépendante, romantique, culcul, combattante, et j'ai envie d'un mec viril, gentil et respectueux, comme beaucoup de filles de ma génération, même si trop peu en parlent. Et au même titre qu'on ne peut pas demander à l'autre de nous aimer quand on ne s'aime pas soi-même, on ne peut pas demander à l'autre de tout nous apprendre. Il faut se prendre en main un minimum et être active dans sa propre sexualité.
Je me suis lachée sur ce post, il y avait beaucoup de choses que j'avais envie de dire depuis un moment, tout ceci n'est que ma vision des choses, j'ai encore beaucoup à apprendre et je suis sure que mon discours évoluera avec le temps, c'est à ça que servent les expériences après tout. Et je tacherai de ne pas oublier de me remettre en question. Désolée Spring, je suis certainement allée trop loin dans le racontage de vie et l'étalage d'opinion

Amélia
PS: Tant qu'on y est, je tiens à remercier la majorité des forumers de FTS, j'apprécie la qualité de vos posts, la maturité, le respect et la capacité de remise en question dont la plupart font preuves. Au plaisir de vous lire encore longtemps

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Post de qualité le 29.04.13, 21h57 par Brazil
- [+1] Constructif le 29.04.13, 22h12 par Bumble
- [+2] Intéressant le 29.04.13, 22h40 par Spring
- [+1] A lire le 30.04.13, 00h38 par NewStart
- [+2] Ca va mieux en le disant le 30.04.13, 02h02 par Démosthène
- [+1] Pertinent le 30.04.13, 17h14 par Kanna
- [+1] Très intéressant le 30.04.13, 19h19 par Bouba
- [+1] Intéressant le 02.05.13, 01h26 par michel10
- [+1] Intéressant le 03.05.13, 14h38 par Prune
- [+3] Merci ! :) le 21.08.14, 22h57 par wayl
- [+1] Intéressant le 23.08.14, 01h01 par Pignole
Merci pour ton post! Personnellement je suis ravi que tu viennes présenter en détail ta vision des choses et ton expérience. Si ce post peut provoquer ce genre de réaction, il aura remplie sa tâche à mes yeux.
Sinon, je te réponds très rapidement (plus demain, je pense):
à mes yeux, tu as une grande maturité pour ton âge. C'est normal que tu te sentes un peu décalé. Ceci dit, le temps joue pour toi: au fur et à mesure, tu vas voir évoluer tes congénères . Il est probable que ta vision sera partagé avec plus de gens à l'avenir :-)
Sinon, je te réponds très rapidement (plus demain, je pense):
à mes yeux, tu as une grande maturité pour ton âge. C'est normal que tu te sentes un peu décalé. Ceci dit, le temps joue pour toi: au fur et à mesure, tu vas voir évoluer tes congénères . Il est probable que ta vision sera partagé avec plus de gens à l'avenir :-)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 30.04.13, 02h02 par amelia
Sujet intéressant !
Je suis d'accord avec tes observations Amelia.. mais surtout je te souhaite très vite de quitter ce milieu étriqué et superficiel.
Oui il y a beaucoup de préjugés dans la tête des gens, tous ces espèces de codes sociaux liés à la sexualité. Ce qu'on peut dire ou non, ce qu'on peut faire ou non...
Ces gens ont l'impression de vivre une sexualité épanouie, grand bien leur fasse. Et s'ils ne ressentent pas le besoin ou l'envie d'aller plus loin, eh bien qu'ils restent dans leurs conventions.. après tout chacun fait ce qu'il veut de sa sexualité. Je sais bien que c'est plus complexe, qu'il est difficile de revendiquer ou d'assumer son point de vue parmi ce genre de personnes, ou encore de trouver quelqu'un qui ait le même que nous.
Cela dit.. ce n'est pas si omniprésent que cela. Peut-être, comme tu l'as dit, que c'est lié à ton milieu.
Mais qu'importe... après tout, qu'ont-ils besoin de savoir? Qui a besoin de savoir que toi, tu te masturbes? Que tu es curieuse, que tu veux découvrir et encore découvrir? Et, disons-le, jouir?
La sexualité est un choix personnel, qui se vit pour soi et non pour l'autre. C'est un choix que l'on prend seul, et l'on en dessine les courbes par nous-mêmes. C'est nous qui choisissons son orientation. Tu as envie de te faire plaisir ? Fais-le. Tout ce que tu sauras sur toi et ta sexualité seront tes "armes" dans la sexualité à deux. Au lieu d'offrir bêtement un corps "maléable" à ton partenaire (c'est une image bien sûr), tu offres une personnalité. Et ça, ça vaut bien mieux que tout, et c'est certainement pas tes partenaires qui s'en plaindront.
Si les gens de ton âge se contentent de ce qu'ils ont, eh bien cela les regarde. Mais une chose est sûre, il n'y a pas de normes, ni de catégories dans lesquelles on peut être classé. Même si, j'en conviens, le lycée est ce genre de communauté stupide qui ressent le besoin de classer les gens "comme moi"/"pas comme moi". Mais si tu as conscience de tout cela, je ne pense pas que ce soit un problème. Tu trouveras des gens avec qui en parler, crois-moi. Le monde est vaste.
Les premiers orgasmes que j'ai eus, c'était avec moi-même, et heureusement que j'ai été curieuse, parce que si j'avais attendu qu'un homme le fasse, eh bien je pense que je serais toujours en train d'attendre d'en avoir! Un homme expérimenté ça ne veut pas dire grand chose.. il ne saura jamais mieux que toi. Si j'ai des orgasmes avec des hommes aujourd'hui, c'est bien parce que je sais comment m'en procurer et qu'ainsi je peux prendre les choses en main pour orienter sa façon de faire.
Donc un seul conseil : écoute tes envies, découvre-toi et garde-le précieusement comme un secret, c'est une vraie force.
Et pour tes futurs partenaires, ne te tracasse pas trop quant à ce qu'ils vont penser. Tu es toi, ta sexualité fait partie de toi et c'est également une partie de toi que tu offres dans les relations, fais ce que tu as envie de faire et tu verras que si tu prends ton pied, ça vaudra pour ton partenaire. C'est en recherchant le plaisir qu'on l'obtient, pas en attendant les bras ballants.
Voilà qui donne également ma perception des choses sur le sujet de départ.
Décidément, je ne fais pas partie des femmes de ce monde.
Je savais que je devais être un homme!
:)
Je suis d'accord avec tes observations Amelia.. mais surtout je te souhaite très vite de quitter ce milieu étriqué et superficiel.
Oui il y a beaucoup de préjugés dans la tête des gens, tous ces espèces de codes sociaux liés à la sexualité. Ce qu'on peut dire ou non, ce qu'on peut faire ou non...
Ces gens ont l'impression de vivre une sexualité épanouie, grand bien leur fasse. Et s'ils ne ressentent pas le besoin ou l'envie d'aller plus loin, eh bien qu'ils restent dans leurs conventions.. après tout chacun fait ce qu'il veut de sa sexualité. Je sais bien que c'est plus complexe, qu'il est difficile de revendiquer ou d'assumer son point de vue parmi ce genre de personnes, ou encore de trouver quelqu'un qui ait le même que nous.
Cela dit.. ce n'est pas si omniprésent que cela. Peut-être, comme tu l'as dit, que c'est lié à ton milieu.
Mais qu'importe... après tout, qu'ont-ils besoin de savoir? Qui a besoin de savoir que toi, tu te masturbes? Que tu es curieuse, que tu veux découvrir et encore découvrir? Et, disons-le, jouir?
La sexualité est un choix personnel, qui se vit pour soi et non pour l'autre. C'est un choix que l'on prend seul, et l'on en dessine les courbes par nous-mêmes. C'est nous qui choisissons son orientation. Tu as envie de te faire plaisir ? Fais-le. Tout ce que tu sauras sur toi et ta sexualité seront tes "armes" dans la sexualité à deux. Au lieu d'offrir bêtement un corps "maléable" à ton partenaire (c'est une image bien sûr), tu offres une personnalité. Et ça, ça vaut bien mieux que tout, et c'est certainement pas tes partenaires qui s'en plaindront.
Si les gens de ton âge se contentent de ce qu'ils ont, eh bien cela les regarde. Mais une chose est sûre, il n'y a pas de normes, ni de catégories dans lesquelles on peut être classé. Même si, j'en conviens, le lycée est ce genre de communauté stupide qui ressent le besoin de classer les gens "comme moi"/"pas comme moi". Mais si tu as conscience de tout cela, je ne pense pas que ce soit un problème. Tu trouveras des gens avec qui en parler, crois-moi. Le monde est vaste.
Les premiers orgasmes que j'ai eus, c'était avec moi-même, et heureusement que j'ai été curieuse, parce que si j'avais attendu qu'un homme le fasse, eh bien je pense que je serais toujours en train d'attendre d'en avoir! Un homme expérimenté ça ne veut pas dire grand chose.. il ne saura jamais mieux que toi. Si j'ai des orgasmes avec des hommes aujourd'hui, c'est bien parce que je sais comment m'en procurer et qu'ainsi je peux prendre les choses en main pour orienter sa façon de faire.
Donc un seul conseil : écoute tes envies, découvre-toi et garde-le précieusement comme un secret, c'est une vraie force.
Et pour tes futurs partenaires, ne te tracasse pas trop quant à ce qu'ils vont penser. Tu es toi, ta sexualité fait partie de toi et c'est également une partie de toi que tu offres dans les relations, fais ce que tu as envie de faire et tu verras que si tu prends ton pied, ça vaudra pour ton partenaire. C'est en recherchant le plaisir qu'on l'obtient, pas en attendant les bras ballants.
Voilà qui donne également ma perception des choses sur le sujet de départ.
Cette phrase m'a absolument révoltée et choquée! Je ne m'attendais pas du tout à une telle constatation et je trouve cela affreusement triste. Comme le disait Amelia, c'est à déplorer ces femmes qui militent au nom du féminisme pour ceci ou cela et qui se révèlent incapables de s'adonner à ce qui s'avère être leur féminité la plus fondamentale...Aujourd’hui, trop souvent une femme a besoin d’un homme pour découvrir son propre plaisir. Et laissez moi exprimer mon ressenti: “Non mais, c’est quoi ce bordel ?!”
Décidément, je ne fais pas partie des femmes de ce monde.
Je savais que je devais être un homme!
:)
Aujourd'hui, je ne suis plus au Lycée, depuis bientôt 1 an maintenant, je suis à la fac et je cotoie des personnes qui viennent de milieux différents et je fais pourtant le même constatation. Médecine, c'est assez particulier, c'est assez hard et là encore le moule est catégorique dans un certains sens. Ce milieu dans lequel j'ai vécu mon lycée, je l'ai combattu au début, et j'ai commencé à l'accepter. Ces personnes sont peut-être prisonnières de leur éducation ou autres, je n'en sais rien, mais elles avaient chacune quelque chose à m'apprendre au final. Même les personnes pas toujours bienveillantes, m'ont permis d'avancer. J'ai appris que combattre tout le monde est fatiguant, il faut s'accommoder des défauts des autres parce qu'eux aussi le font avec nous après tout. J'y ai rencontré des amis géniaux, ma meilleure amie, des copines de boite... Comme tous les milieux, il a ses avantages et inconvénients, en passant l'étape lycée, j'y ai gardé le meilleur, oubliant les passages difficiles pour être sereine et en paix.
être un mec, idée intéressante :p, rien que pour connaitre l'orgasme masculin, apparemment différent du nôtre! Mais je crois qu'eux aussi ont leurs problèmes, et pas des moindres malheureusement. Je crois que pour une fois, la parité est respectée, hommes comme femmes, nous devons faire face à des pressions venant de toutes parts, et bien souvent de nous même.
Et oui la sexualité est quelque chose qu'on offre comme le reste dans un couple, mais il n'empêche que je me demande quel regard l'autre peut poser dessus, parce de par son altérité, expérience, histoire, il aura une image de cela, au même titre que j'ai souvent l'impression d'être en décalage avec le monde, trop romantique ou rêveuse et que je m'inquiète sur la façon dont cette partie de moi va être accueillie. Partie la plus cachée et que je dévoile difficilement parce que je considère cela comme une faille, une faiblesse que je préfère taire, sous peine d'effrayer. Mes doutes et peurs ne concernent pas que la sexualité finalement, mais tout ce que je suis, qui sonne parfois étrangement comme une accumulation de contradictions qui pose régulièrement une brume dans ma tête. Mon ouragan comme je l'appelle. J'ai un petit côté allumé à la Ally Mcbeal en fait, je n'ai plus qu'à chanter du Barry White et c'est bon ahah.
Mais je m'éloigne beaucoup trop du sujet. Dans la continuité de ma réflexion, apprendre à connaitre son désir et son plaisir est une chose capitale, comme je pense qu'il est important de se connaitre un minimum soi-même pour espérer construire une relation saine. Avant d'attendre ton sauveur, sauve toi toi-même, ça évite les relations destructrices, de dépendance affective où on ressort lessivée et plus aucune estime pour soi "il m'a sauvé, il n'est plus là, il ne me pense pas à la hauteur, mais alors qui suis-je? Est-ce que je vaux le coup?". Le sexe est souvent le reflet de ce que nous sommes.
En apprenant nos limites et nos gouts, je pense que nous devenons plus aptes à accueullir l'autre avec ses envies et fantasmes.
Amélia
être un mec, idée intéressante :p, rien que pour connaitre l'orgasme masculin, apparemment différent du nôtre! Mais je crois qu'eux aussi ont leurs problèmes, et pas des moindres malheureusement. Je crois que pour une fois, la parité est respectée, hommes comme femmes, nous devons faire face à des pressions venant de toutes parts, et bien souvent de nous même.
Et oui la sexualité est quelque chose qu'on offre comme le reste dans un couple, mais il n'empêche que je me demande quel regard l'autre peut poser dessus, parce de par son altérité, expérience, histoire, il aura une image de cela, au même titre que j'ai souvent l'impression d'être en décalage avec le monde, trop romantique ou rêveuse et que je m'inquiète sur la façon dont cette partie de moi va être accueillie. Partie la plus cachée et que je dévoile difficilement parce que je considère cela comme une faille, une faiblesse que je préfère taire, sous peine d'effrayer. Mes doutes et peurs ne concernent pas que la sexualité finalement, mais tout ce que je suis, qui sonne parfois étrangement comme une accumulation de contradictions qui pose régulièrement une brume dans ma tête. Mon ouragan comme je l'appelle. J'ai un petit côté allumé à la Ally Mcbeal en fait, je n'ai plus qu'à chanter du Barry White et c'est bon ahah.
Mais je m'éloigne beaucoup trop du sujet. Dans la continuité de ma réflexion, apprendre à connaitre son désir et son plaisir est une chose capitale, comme je pense qu'il est important de se connaitre un minimum soi-même pour espérer construire une relation saine. Avant d'attendre ton sauveur, sauve toi toi-même, ça évite les relations destructrices, de dépendance affective où on ressort lessivée et plus aucune estime pour soi "il m'a sauvé, il n'est plus là, il ne me pense pas à la hauteur, mais alors qui suis-je? Est-ce que je vaux le coup?". Le sexe est souvent le reflet de ce que nous sommes.
En apprenant nos limites et nos gouts, je pense que nous devenons plus aptes à accueullir l'autre avec ses envies et fantasmes.
Amélia
Je vais surtout répondre à amélia dans ce post, même si cela risque de rejoindre le sujet initial.
Je suis totalement d'accord avec toi spring, c'est un bon moyen pour discuter, exprimer sa vision etc.
Bon je suis un jeune de 18 ans, avant d'être dans le supérieur, j'étais dans un lycée privée catholique, donc autant vous dires que les mœurs et autre était très présent...
Je rejoindrais donc le point de vue d'amélia, où une fille qui vas parler de sexe assez facilement même sans raconter ses aventures, risque vite d'être "cataloguée" comme une fille facile voir une salope..
Beaucoup de mes copines (amies et girlfriend) quand je commençais à sexualiser la conversation et parler cul librement beaucoup se braquait, quand avec mes girlfriend j'évoquais la masturbation, directement un braquage "ah non je ne suis pas ce genre de filles, je sais ce que je dois faire pour faire plaisir à mon copain" Des réponses de ce genre, alors qu'il n'y a rien de dégradant ou "sale" à ce que une fille se masturbe et découvre ce qui lui fait plaisir... Beaucoup de mecs étant encore vierge au lycée, cela les mettraient en confiance car comme la dit spring, souvent on est jugés sur la taille de notre sexe, nos performances, ce qu'on fait comment on s'y prend, par les filles (je développe cela après)
Je me retrouve dans ce que dit amélia, car on remarque une certaine pression de la part des gens si on est pas comme eux, j'ai toujours été sportif, j'étais l'un des seul à pratiquer du rugby et de la boxe thaï dans un lycée où la majorité connaissait que le ballon rond
Donc quand arrivait le sport, y'avait un naturiste complètement décomplexer de son corps, qui en jouait énormément. J'étais le mec qu'on cherchait à descendre, car confiant, a l'aise avec son corps j'ai couru à poil devant l'internat des filles pour l'anecdote, j'étais le mec connu parce qu'on m'appelait "mi cuisse"
Par contre l'idée générale qu'un mec se masturbe, certains n'assument pas même en discutant qu'entre mecs pour eux c'est dégradant de faire ça. Je vois pas ce qu'il y a de dégradant que ça soit pour un mec ou une fille de découvrir son corps et savoir ce qui lui plaît, car on est tous différents..
A cause de cette pression sociale au lycée, souvent les mecs vont catalogués les filles d'étoile de mer, car beaucoup n'osent pas se lâcher comme la dit amélia "jouit mais pas trop fort"
Par contre les filles n'oublient aucun détail, et une fille aura tendance à parler plus facilement de cul a ses copines ou tout seul avec un mec notamment sur les sujets ce qu'un mec fait, si il fait sa bien, ce qu'elle a fait pour lui faire plaisir.. On en vient vite au rumeur qui touche l'égo d'un mâle..
J'ai trouvé un changement par rapport à cette année où je me suis retrouvé face à des filles qui couchait et parlait de leur sexualité facilement, même sans parler d'eux, mais c'était plus libéré, enfin une ambiance et une mentalité plus mure ce qu'il me fallait, contrairement au lycée où tout le monde est sur la réserve et que cela révèle du secret de polichinelle..
Je ne sais pas si en fait cela provient de la mentalité évoluant chez les filles?
Je pense aussi que beaucoup n'assument pas ce qu'ils sont, ça me fait penser au film sex list, où la fille dans le film ne veut pas dépasser les 20 mecs, car soit disant qu'un mec bien ne l'accepteras pas car elle aura eu une vie trop déluré, je trouve cela complètement puéril, chacun son livre arbitre, on ne va pas refuser une personne qui nous plaît juste car elle a eu plus de conquêtes que nous.
Enfin voilà je suis ouvert à développer certains points, à m'expliquer sur d'autres etc.
Guillaume
Ps : c'est pas très ordonné et structuré, mais j'ai écris sa avec tout ce qui me passait par la tête
Je suis totalement d'accord avec toi spring, c'est un bon moyen pour discuter, exprimer sa vision etc.
Bon je suis un jeune de 18 ans, avant d'être dans le supérieur, j'étais dans un lycée privée catholique, donc autant vous dires que les mœurs et autre était très présent...
Je rejoindrais donc le point de vue d'amélia, où une fille qui vas parler de sexe assez facilement même sans raconter ses aventures, risque vite d'être "cataloguée" comme une fille facile voir une salope..
Beaucoup de mes copines (amies et girlfriend) quand je commençais à sexualiser la conversation et parler cul librement beaucoup se braquait, quand avec mes girlfriend j'évoquais la masturbation, directement un braquage "ah non je ne suis pas ce genre de filles, je sais ce que je dois faire pour faire plaisir à mon copain" Des réponses de ce genre, alors qu'il n'y a rien de dégradant ou "sale" à ce que une fille se masturbe et découvre ce qui lui fait plaisir... Beaucoup de mecs étant encore vierge au lycée, cela les mettraient en confiance car comme la dit spring, souvent on est jugés sur la taille de notre sexe, nos performances, ce qu'on fait comment on s'y prend, par les filles (je développe cela après)
Je me retrouve dans ce que dit amélia, car on remarque une certaine pression de la part des gens si on est pas comme eux, j'ai toujours été sportif, j'étais l'un des seul à pratiquer du rugby et de la boxe thaï dans un lycée où la majorité connaissait que le ballon rond

Donc quand arrivait le sport, y'avait un naturiste complètement décomplexer de son corps, qui en jouait énormément. J'étais le mec qu'on cherchait à descendre, car confiant, a l'aise avec son corps j'ai couru à poil devant l'internat des filles pour l'anecdote, j'étais le mec connu parce qu'on m'appelait "mi cuisse"

Par contre l'idée générale qu'un mec se masturbe, certains n'assument pas même en discutant qu'entre mecs pour eux c'est dégradant de faire ça. Je vois pas ce qu'il y a de dégradant que ça soit pour un mec ou une fille de découvrir son corps et savoir ce qui lui plaît, car on est tous différents..
A cause de cette pression sociale au lycée, souvent les mecs vont catalogués les filles d'étoile de mer, car beaucoup n'osent pas se lâcher comme la dit amélia "jouit mais pas trop fort"

Par contre les filles n'oublient aucun détail, et une fille aura tendance à parler plus facilement de cul a ses copines ou tout seul avec un mec notamment sur les sujets ce qu'un mec fait, si il fait sa bien, ce qu'elle a fait pour lui faire plaisir.. On en vient vite au rumeur qui touche l'égo d'un mâle..
J'ai trouvé un changement par rapport à cette année où je me suis retrouvé face à des filles qui couchait et parlait de leur sexualité facilement, même sans parler d'eux, mais c'était plus libéré, enfin une ambiance et une mentalité plus mure ce qu'il me fallait, contrairement au lycée où tout le monde est sur la réserve et que cela révèle du secret de polichinelle..
Je ne sais pas si en fait cela provient de la mentalité évoluant chez les filles?

Je pense aussi que beaucoup n'assument pas ce qu'ils sont, ça me fait penser au film sex list, où la fille dans le film ne veut pas dépasser les 20 mecs, car soit disant qu'un mec bien ne l'accepteras pas car elle aura eu une vie trop déluré, je trouve cela complètement puéril, chacun son livre arbitre, on ne va pas refuser une personne qui nous plaît juste car elle a eu plus de conquêtes que nous.
Enfin voilà je suis ouvert à développer certains points, à m'expliquer sur d'autres etc.
Guillaume
Ps : c'est pas très ordonné et structuré, mais j'ai écris sa avec tout ce qui me passait par la tête

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- [+1] Intéressant le 30.04.13, 11h44 par amelia
Je tiens à préciser, que par "plaisir", je parlais plus précisément de l’orgasme vaginale.MaryeL a écrit :Cette phrase m'a absolument révoltée et choquée! Je ne m'attendais pas du tout à une telle constatation et je trouve cela affreusement triste. Comme le disait Amelia, c'est à déplorer ces femmes qui militent au nom du féminisme pour ceci ou cela et qui se révèlent incapables de s'adonner à ce qui s'avère être leur féminité la plus fondamentale...Aujourd’hui, trop souvent une femme a besoin d’un homme pour découvrir son propre plaisir. Et laissez moi exprimer mon ressenti: “Non mais, c’est quoi ce bordel ?!”
Décidément, je ne fais pas partie des femmes de ce monde.
Je savais que je devais être un homme!
Une grosse majorité de filles apprends toute seule à jouer avec leur clitoris. Par contre, très peu explorent leur vagin et essayent de découvrir seuls les sensations associées. C'est dommage, parce qu'elles ont l'air de passer à coté de quelque chose de dément...
Spring, et encore cela dépend des femmes, du milieu de vie qu'on côtoie, car j'en connais qui ne le font même pas eux même avec leur clitoris, elles attendent sagement qu'un homme joue avec
Alors pour l'orgasme vaginal, ce n'est même pas la peine de leur en parler... Notre point de vue, va quand même jouer suivant notre éducation et la communication vis à vis du sexe qu'on peut avoir avec nos parents, proche etc.

Alors pour l'orgasme vaginal, ce n'est même pas la peine de leur en parler... Notre point de vue, va quand même jouer suivant notre éducation et la communication vis à vis du sexe qu'on peut avoir avec nos parents, proche etc.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Intéressant le 30.04.13, 15h30 par Spring
Amélia, comme tu l'as bien expliqué, le rapport que chacun a du sexe est lié au contexte familial, social et religieux.
Je suis surpris toutefois des réactions de ton entourage du lycée ou de la fac pour qui les discussions liées sexe reste un tabou.
Ayant quelques années de plus que cette génération, je me faisais une vision beaucoup plus libérée des lycéens et étudiants d'aujourd'hui. Surtout quand on voit que le sexe est partout dans la société d'aujourd'hui.
J'ai l'image des filles beaucoup plus libérées, délurées et assumant plus facilement leur sexualité.
Je suis surpris toutefois des réactions de ton entourage du lycée ou de la fac pour qui les discussions liées sexe reste un tabou.
Ayant quelques années de plus que cette génération, je me faisais une vision beaucoup plus libérée des lycéens et étudiants d'aujourd'hui. Surtout quand on voit que le sexe est partout dans la société d'aujourd'hui.
J'ai l'image des filles beaucoup plus libérées, délurées et assumant plus facilement leur sexualité.