Comment ne plus se prendre la tête ?
J'te l'ai dit, tout seul quasiment.
J'avais appris un atelier relaxation a faire aux ados dans le cadre de mon BAFA spé théatre, et j'ai chopé un bouquin avec un cd qui te guide. Checke youtube, ca doit exister des vidéos de 10 - 15 minutes avec un type qui te dis quoi faire et une petite musique (vérifie qu'il essaie pas de te faire envoyer un cheque de 1000 euros a une adresse bizarre).
J'avais appris un atelier relaxation a faire aux ados dans le cadre de mon BAFA spé théatre, et j'ai chopé un bouquin avec un cd qui te guide. Checke youtube, ca doit exister des vidéos de 10 - 15 minutes avec un type qui te dis quoi faire et une petite musique (vérifie qu'il essaie pas de te faire envoyer un cheque de 1000 euros a une adresse bizarre).
Salut,
C'est normal de se poser des questions. C'est comme ça qu'on évolue.
Le vrai problème n'est pas de penser, mais c'est si la surchauffe du cerveau inhibe l'action.
C'est un problème de stress et d'anxiété. Pour se soustraire à l'anxiété, on se rassure en échafaudant des stratégies et en se donnant une illusion de contrôle.
En fait il faut gérer le stress et la nervosité.
Je plussoie ce qui a été dit au dessus. De plus :
Une activité physique régulière libère des endorphines et aide à gérer le stress, et à évacuer la nervosité.
Et la pratique sportive avec d'autres personnes amène également du plaisir, donc calme la nervosité. Et c'est bon pour la vie sociale : une pierre deux coups.
Il y a également chanter, crier, rire, .danser sur un morceau prenant, jouer de la musique, boire modérément, ...
Pour ce qui est de la focalisation qui a été évoquée par d'autres personnes, j'aime bien :
- Nager ou faire un footing et me concentrer sur le rythme de ma respiration et mes mouvements (1, 2, 3, 4... 1, 2, 3, 4, ...)
- Ecouter un morceau bien rythmé et prenant (salsa, électro).
- Me promener dans un bois, fermer les yeux et visualiser l'environnement à partir des sons que j'entends (oiseaux, voiture, promeneurs, vent dans les arbres, etc...)
C'est normal de se poser des questions. C'est comme ça qu'on évolue.
Le vrai problème n'est pas de penser, mais c'est si la surchauffe du cerveau inhibe l'action.
C'est un problème de stress et d'anxiété. Pour se soustraire à l'anxiété, on se rassure en échafaudant des stratégies et en se donnant une illusion de contrôle.
En fait il faut gérer le stress et la nervosité.
Je plussoie ce qui a été dit au dessus. De plus :
Une activité physique régulière libère des endorphines et aide à gérer le stress, et à évacuer la nervosité.
Et la pratique sportive avec d'autres personnes amène également du plaisir, donc calme la nervosité. Et c'est bon pour la vie sociale : une pierre deux coups.
Il y a également chanter, crier, rire, .danser sur un morceau prenant, jouer de la musique, boire modérément, ...
Pour ce qui est de la focalisation qui a été évoquée par d'autres personnes, j'aime bien :
- Nager ou faire un footing et me concentrer sur le rythme de ma respiration et mes mouvements (1, 2, 3, 4... 1, 2, 3, 4, ...)
- Ecouter un morceau bien rythmé et prenant (salsa, électro).
- Me promener dans un bois, fermer les yeux et visualiser l'environnement à partir des sons que j'entends (oiseaux, voiture, promeneurs, vent dans les arbres, etc...)
Merci !
@Owen : Je vais voir ça. Cela me semble pas mal du tout.
@Alex : En gros, c'est une sorte de "porte de sortie". "Penser à tout" tendrait à "enlever le stress" or ici, ça le renforce. C'est ce que tu veux dire ? Pas bête. Je suis d'accord avec la musique & sport, mais le problème, c'est que t'es à fond sur ça que lors de l'instant où tu écoutes ta musique, fais ton footing, après, retour à la normal ...
@Owen : Je vais voir ça. Cela me semble pas mal du tout.
@Alex : En gros, c'est une sorte de "porte de sortie". "Penser à tout" tendrait à "enlever le stress" or ici, ça le renforce. C'est ce que tu veux dire ? Pas bête. Je suis d'accord avec la musique & sport, mais le problème, c'est que t'es à fond sur ça que lors de l'instant où tu écoutes ta musique, fais ton footing, après, retour à la normal ...
Il y a pas mal de bon dans "le pouvoir du moment présent" de Eckart Tolle. Tout n'est pas à prendre dans son livre( qui est assez chelou je trouve ) mais il y a deux trois trucs bon je trouve. Notamment sur le sujet du lacher prise. Ca peut peut-être valoir le coup que tu le lises?1) Le lâcher-prise: en fait, il s'agit de bloquer les pensées envahissantes, les arrêter net lorsqu'elles viennent. J'ai l'image d'un lecteur de cassettes sur lequel on appuye sur la touche "stop". Je le fais surtout au moment de m'endormir. Maintenant, je m'aperçois depuis quelque temps que le mieux n'est pas forcément de tenter d'arrêter les pensées, mais de les laisser, en quelque sorte, "glisser" sur nous (ou mieux, à travers nous), sans s'y arrêter et sans commencer à intellectualiser dessus. L'idée est, ainsi, en quelque sorte, de baisser l'intensité de la pensée. En le faisant, tu peux t'apercevoir que tu deviens plus détendu aussi physiquement.
Une technique est de prendre conscience de ces pensées négative et de "faire un dialogue interne" en disant" OK, c'est vrai j'ai peur" ou une autre pensée négative et puis se persuader d'aller au delà et d'agir.
(désolé si je réponds mal à tes attentes, j'ai lu le topic en diagonale )
Non, penser à tout ici c'est une manière de gérer son stress... Qui a ses limites et finit par saturer.
Comme une cuve pleine de stress qui finit par entrer en ébullition. Faut trouver d'autres trucs pour se défouler : le sport, la bouffe, le théâtre... Tout dépend de la nature du stress que tu as a évacuer.
Je n'ai pas de théorie derriere, mais par exemple, se promener c'est relaxant, courir aussi mais pas de la même manière, il faut - je pense - varier ces trucs là. D'autant que ca t'amene à une certaine richesse intérieure / sociale.
Perso quand je me colle sur mon mémoire, j'évacue toute ces prises de tête, c'est limite si je devrais pas faire un taff hyper intellectuel pour évacuer tout cela. Ca marche pas avec le sport (ou moins bien). Y'a plein de trucs, ca dépend des gens. Pour les prises de tête mentales, peut être trouver une occupation mentale.
Comme une cuve pleine de stress qui finit par entrer en ébullition. Faut trouver d'autres trucs pour se défouler : le sport, la bouffe, le théâtre... Tout dépend de la nature du stress que tu as a évacuer.
Je n'ai pas de théorie derriere, mais par exemple, se promener c'est relaxant, courir aussi mais pas de la même manière, il faut - je pense - varier ces trucs là. D'autant que ca t'amene à une certaine richesse intérieure / sociale.
Perso quand je me colle sur mon mémoire, j'évacue toute ces prises de tête, c'est limite si je devrais pas faire un taff hyper intellectuel pour évacuer tout cela. Ca marche pas avec le sport (ou moins bien). Y'a plein de trucs, ca dépend des gens. Pour les prises de tête mentales, peut être trouver une occupation mentale.
Merci !
@veja : Intéressant ce livre dont tu parles. Ton conseil est donc de lutter contre ces pensées en les acceptant ? En fait, ce n'est pas tant ces pensées "négatives" qui me gênent, j'en ai pas tant que ça. C'est d'arrêter toutes ces pensées sur X choses, une sorte de contrôle, si tu préfères.
@Owen : Je pense que c'est une sorte de prévention. Tu visualises, imagine des scénarios, pense à tout, pour vouloir tout contrôler, de ce fait, inconsciemment tu penses que ça va limiter ton stress et te faire mieux appréhender l'épreuve à venir. Ce qui n'est pas le cas. Et a un effet inverse. Le truc, c'est que toutes ces techniques marchent vachement bien sur le moment : Se concentrer sur un exo' à fond, courir, etc ... Mais après, ça repart de plus belles !
@veja : Intéressant ce livre dont tu parles. Ton conseil est donc de lutter contre ces pensées en les acceptant ? En fait, ce n'est pas tant ces pensées "négatives" qui me gênent, j'en ai pas tant que ça. C'est d'arrêter toutes ces pensées sur X choses, une sorte de contrôle, si tu préfères.
@Owen : Je pense que c'est une sorte de prévention. Tu visualises, imagine des scénarios, pense à tout, pour vouloir tout contrôler, de ce fait, inconsciemment tu penses que ça va limiter ton stress et te faire mieux appréhender l'épreuve à venir. Ce qui n'est pas le cas. Et a un effet inverse. Le truc, c'est que toutes ces techniques marchent vachement bien sur le moment : Se concentrer sur un exo' à fond, courir, etc ... Mais après, ça repart de plus belles !
Cf ma premiere réponse, en fin de compte.
Salut 
Méditation :
Je te conseille vraiment.. C'est fou ! Moi j'ai adoré direct et je la pratique régulièrement, vraiment essais sa aide énormément tu verras en plus c'est gratuit
Bye

Méditation :
Je te conseille vraiment.. C'est fou ! Moi j'ai adoré direct et je la pratique régulièrement, vraiment essais sa aide énormément tu verras en plus c'est gratuit


Bye
En fait trop penser est une stratégie d'évitement de la peur. A court terme ça permet de fuir le risque. Sur le long terme ça renforce le stress parce que plus on évite ce qui nous fait peur, plus on l'appréhende.MadWorld a écrit : @Alex : En gros, c'est une sorte de "porte de sortie". "Penser à tout" tendrait à "enlever le stress" or ici, ça le renforce. C'est ce que tu veux dire ? Pas bête.
Après, le cerveau est fait pour penser. On peut pas ne pas penser. Ton cerveau produira toujours des pensées. C'est à toi de trier ces pensées. C'est toi qui choisis l'importance que tu leur accordes.
Par exemple ton cerveau peut produire plein de scénarii sur le futur RDV. Tu ne peux pas empêcher la survenue de ces pensées. Mais tu peux ne les considérer que comme un bruit de fond sans importance, comme une télé allumée, et attendre qu'elles passent.
En fait il faut prendre du recul sur ses propres pensées. Ce n'est qu'à l'intérieur de ta tête. C'est pas la réalité.
Oui au début l'efficacité sera limitée dans le temps. Mais le cerveau est plastique et malléable. Tu seras un peu plus calme qu'avant face aux situations stressantes, et ton cerveau va l'imprimer jusqu'à en faire une habitude. L'équilibre biochimique de ton cerveau va évoluer aussi. Au fur et à mesure du temps, t'auras moins d'hormones de stress et plus d'hormones de bien-être. Ce qui va modifier tes pensées et comportements. Qui eux-mêmes vont modifier l'équilibre biochimique de ton cerveau. Etc...MadWorld a écrit :Je suis d'accord avec la musique & sport, mais le problème, c'est que t'es à fond sur ça que lors de l'instant où tu écoutes ta musique, fais ton footing, après, retour à la normal ...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Absolument le 06.05.13, 13h13 par Marshall Ombre
Bonjour à tous. Aujourd'hui nous allons apprendre à nous concentrer pendant une interrogation écrite. Ouvrez vos cahiers, ouvrez vos oreilles et fermez vos gueules.

A l’extrême limite, je trouve que jouer aux échecs ou aux dames avec une pendule est excellent, car pour peu que tu joues en blitz (5 minutes pour chaque adversaire) le facteur temps force à la concentration. Et encore, ce n'est qu'un début. Dans la vie de tous les jours, faut-il que tu aies une pendule qui fait tic tac pour te consacrer à l'instant présent?

Mais bon voilà quoi. Attendre d'un loisir qu'il augmente tes capacités de concentration ou de lâcher prise sans t'impliquer dans l'activité, c'est illusoire. C'est une démarche de consommateur. Un peu comme se payer un abonnement à la salle de muscu du coin et passer son temps à glander dans le sauna. C'est pas comme ça que tu vas prendre en muscle. Pardon pour cet exemple absolument évident. C'est tout simplement moins facile de voir où on en est au niveau mental, bien que le mécanisme d'implication soit le même.
Autrement dit, le fait est qu'au niveau des qualités mentales beaucoup trop de gens croient "qu'il suffit d'être là." Bah non. Si on se comporte comme un plot on progresse comme un plot.
D'ailleurs:
Nous y voilà: Comment est-ce qu'on vit l'activité
L'exemple du bon vieux contrôle de maths est loin d'être con. En fait c'est extrêmement important. Il y a deux manières de le vivre:
--> Tu regardes le truc de loin, tu vois qu'il y a des exercices que tu vas gérer à l'aise, d'autres te paraissent moins évidents. L'un dans l'autre tu es dans la course pour un bon gros 12/20, voire 14 si le vent est favorable. La routine quoi... tu commences à essayer de résoudre le premier problème, et puis tu lèves le nez, tu regardes les voisins, tu regardes à la fenêtre, tu penses à ce tournant déterminant de ta vie, hier soir à 21h 55 devant la télé, où tu t'es dit "tiens, j'ai les ongles des pieds un peu trop long en ce moment, ce serait pas mal que je me les coupe tout en regardant le film." A part que la pince à ongles était dans la salle de bain et que tu as eu la flemme d'aller la chercher, parce que tu étais super bien dans le canapé du salon. (j'espère que l'exemple est parlant, et j'espère que tes ongles des pieds trop long ne te font pas trop mal dans tes chaussures
)
--> Tu prends le contrôle à bras-le-corps et tu consacre chaque fraction de seconde de l'heure qui t'es donnée pour lui défoncer la gueule. Tu griffonnes ton brouillon, tu démontes les exercices un à un, tu revérifies, tu surveilles ta montre, et tu remets tout au propre avec la ferme intention de bien expliquer ton cheminement afin de ne pas laisser passer le moindre demi-point, tout en évitant les ratures dégueu.
On notera au passage que tout ceci n'a absolument rien à voir avec les connaissances nécessaires afin d'avoir une bonne note. Je ne parle que de concentration.
Pour rester dans les examens, dans pas mal de concours juridiques et administratifs, il y a un exercice absolument admirable qui s'appelle la note de synthèse. Tu as une liasse de documents de 40 à 60 pages, et 4 heures pour tout résumer de façon impeccable. C'est un pur exercice de concentration. C'est facile sur le fond mais le temps joue contre toi, chaque minute compte, et tu as intérêt à mettre ton cerveau en mode haute performance... Mais franchement, faut-il attendre des moments cruciaux dans ce genre pour se donner à fond?
C'est pareil dans le sport: tu joues au tennis? Rien de plus facile que de rêvasser pendant un entraînement ou un match.
Tu veux t'essayer à la capoeira? Rien de plus facile que de bouger vaguement en rythme sous le nez de ton partenaire en levant la patte de temps en temps...
J'ai envie de t'inviter à te mobiliser quand tu joues au tennis, plutôt que de te tâter en pensant à telle ou telle autre activité.
Essaye de ressentir la balle dès l'instant T où elle sort de la raquette de ton adversaire.
Essaye de calibrer soigneusement tes déplacements pour être pile au bon endroit, bien en appui à l'instant où tu frappes la balle.
Essaye de maîtriser le mécanisme de relâchement dans le début du coup, contraction à l'impact et relâchement quand tu finis ton mouvement.
Essaye de sentir le placement de ton adversaire afin de repérer l'endroit le plus propice où envoyer la balle. ça se joue en une fraction de seconde, c'est très difficile, mais c'est cet effort qui va te rapprocher du lâcher prise.
A force ton esprit va se contracter, se concentrer sur ton corps, ta raquette, la balle, le terrain, tout ce qui fait le jeu et rien d'autre. Ta conscience va disparaître ta vue va se troubler et tout deviendra blanc (ah non, ça c'est quand on fait l'amour
)
Le stress et l'anxiété dans tout ça? Rien à foutre. Ce sont des mécanismes naturels qui mobilisent les hormones avant un moment important. C'est très désagréable, ça fait parfois un mal de chien, mais une fois qu'on est dans l'action, si on est concentré ça disparaît purement et simplement.
Bref. C'est à toi de mobiliser ta volonté pour consacrer l'intégralité de ta conscience à ce que tu es en train de faire. Tu commences quand tu veux, au tennis ou pendant le plus petits des contrôles sans importance.
Amuse-toi bien
***
PS: je suis sidéré du nombre de gamins incapables de se concentrer sur un cours. A croire qu'ils n'ont jamais passé une seule heure de cours avec la ferme détermination d'absorber intégralement ET immédiatement ce que dit le professeur. C'est toujours du "mouais bof c'est chiant", c'est toujours de la superglande avec le voisin, c'est toujours de la longue rêverie en regardant par la fenêtre, c'est toujours du "je prends des notes à la cool et on verra plus tard pour comprendre et apprendre le truc, mais attention hein, sur le moment je calibre soigneusement mon niveau d'attention pour ne rien retenir. Mode dactylo activé" à part qu'en phase de révision ce sera le même délire de fuite éternelle.
Oups, pardon j'avais oublié: "le lycée c'est caca, ça ne sert qu'à obtenir le bac, le diplôme inutile et offert, et donc ça sert à rien" (wuihuuuuuu, 88% de réussite en 2012 pour les garçons dans les filières générales, impressionnant en effet. Le retour de la vengeance de la dernière bataille...)
Dans ce contexte, heureusement qu'il y a le théâtre, les échecs et guitar zhero pour apprendre à se concentrer (parce que jouer de la vraie guitare c'est trop dur. ça fait mal aux doigts, les partitions sont hors de prix, tout ça tout ça...)
...
Je ne vais même pas parler du retour d'expérience de mes amis profs en formation post bac, face à des élèves qui passent les cours avec les bras sous la table à textoter ou jouer sur leur smartphones, ce serait tout simplement indécent...
...
Ho les gars, avant de vous faire démonter la gueule dans des concours à 3% de réussite, ou de vous orienter vers des formations pros parce que les études c'est pas votre truc, ça vous dirait pas de vous mettre les doigts dans la prise à l'occasion de vos interminables heures de cours? Histoire de voir si ça vous muscle pas un peu la cervelle ???

Oui mais pas uniquementOwen a écrit :... Et plus tu pratiqueras d'activités qui t mettrons "malgré toi" dans cet état, plus il sera facile de le recréer automatiquement !
La question n'est pas l'activité mais la manière dont on la vit.MadWorld a écrit :@Owen : Tu l'as dit. Et ça se trouve dans les sports co', si j'ai bien compris ?
A l’extrême limite, je trouve que jouer aux échecs ou aux dames avec une pendule est excellent, car pour peu que tu joues en blitz (5 minutes pour chaque adversaire) le facteur temps force à la concentration. Et encore, ce n'est qu'un début. Dans la vie de tous les jours, faut-il que tu aies une pendule qui fait tic tac pour te consacrer à l'instant présent?

Mais bon voilà quoi. Attendre d'un loisir qu'il augmente tes capacités de concentration ou de lâcher prise sans t'impliquer dans l'activité, c'est illusoire. C'est une démarche de consommateur. Un peu comme se payer un abonnement à la salle de muscu du coin et passer son temps à glander dans le sauna. C'est pas comme ça que tu vas prendre en muscle. Pardon pour cet exemple absolument évident. C'est tout simplement moins facile de voir où on en est au niveau mental, bien que le mécanisme d'implication soit le même.
Autrement dit, le fait est qu'au niveau des qualités mentales beaucoup trop de gens croient "qu'il suffit d'être là." Bah non. Si on se comporte comme un plot on progresse comme un plot.
D'ailleurs:
ça signifie à penser à chaque élément du contrôle. A chaque élément de chaque exercice. Sinon tu restes en surface à regarder le sujet et à rêver que ce serait vachement bien que tu aies 20/20... Mais n'anticipons pas.MadWorld a écrit :@kero : Ainsi, dans ces situations, tu ne penses plus ? Ou au-contraire, tu penses, mais à la situation actuelle ? Exemple tout con, dans un cours de maths, ce que tu dis signifie ne plus penser, ou penser à la résolution de l'exo' ? (Au lieu de penser à ce que tu vas dire à X ou Y après ce cours) ? Parce que souvent, ces dernières pensées reviennent à toi.
Nous y voilà: Comment est-ce qu'on vit l'activité
L'exemple du bon vieux contrôle de maths est loin d'être con. En fait c'est extrêmement important. Il y a deux manières de le vivre:
--> Tu regardes le truc de loin, tu vois qu'il y a des exercices que tu vas gérer à l'aise, d'autres te paraissent moins évidents. L'un dans l'autre tu es dans la course pour un bon gros 12/20, voire 14 si le vent est favorable. La routine quoi... tu commences à essayer de résoudre le premier problème, et puis tu lèves le nez, tu regardes les voisins, tu regardes à la fenêtre, tu penses à ce tournant déterminant de ta vie, hier soir à 21h 55 devant la télé, où tu t'es dit "tiens, j'ai les ongles des pieds un peu trop long en ce moment, ce serait pas mal que je me les coupe tout en regardant le film." A part que la pince à ongles était dans la salle de bain et que tu as eu la flemme d'aller la chercher, parce que tu étais super bien dans le canapé du salon. (j'espère que l'exemple est parlant, et j'espère que tes ongles des pieds trop long ne te font pas trop mal dans tes chaussures

--> Tu prends le contrôle à bras-le-corps et tu consacre chaque fraction de seconde de l'heure qui t'es donnée pour lui défoncer la gueule. Tu griffonnes ton brouillon, tu démontes les exercices un à un, tu revérifies, tu surveilles ta montre, et tu remets tout au propre avec la ferme intention de bien expliquer ton cheminement afin de ne pas laisser passer le moindre demi-point, tout en évitant les ratures dégueu.
On notera au passage que tout ceci n'a absolument rien à voir avec les connaissances nécessaires afin d'avoir une bonne note. Je ne parle que de concentration.
Pour rester dans les examens, dans pas mal de concours juridiques et administratifs, il y a un exercice absolument admirable qui s'appelle la note de synthèse. Tu as une liasse de documents de 40 à 60 pages, et 4 heures pour tout résumer de façon impeccable. C'est un pur exercice de concentration. C'est facile sur le fond mais le temps joue contre toi, chaque minute compte, et tu as intérêt à mettre ton cerveau en mode haute performance... Mais franchement, faut-il attendre des moments cruciaux dans ce genre pour se donner à fond?
C'est pareil dans le sport: tu joues au tennis? Rien de plus facile que de rêvasser pendant un entraînement ou un match.
Tu veux t'essayer à la capoeira? Rien de plus facile que de bouger vaguement en rythme sous le nez de ton partenaire en levant la patte de temps en temps...
J'ai envie de t'inviter à te mobiliser quand tu joues au tennis, plutôt que de te tâter en pensant à telle ou telle autre activité.
Essaye de ressentir la balle dès l'instant T où elle sort de la raquette de ton adversaire.
Essaye de calibrer soigneusement tes déplacements pour être pile au bon endroit, bien en appui à l'instant où tu frappes la balle.
Essaye de maîtriser le mécanisme de relâchement dans le début du coup, contraction à l'impact et relâchement quand tu finis ton mouvement.
Essaye de sentir le placement de ton adversaire afin de repérer l'endroit le plus propice où envoyer la balle. ça se joue en une fraction de seconde, c'est très difficile, mais c'est cet effort qui va te rapprocher du lâcher prise.
A force ton esprit va se contracter, se concentrer sur ton corps, ta raquette, la balle, le terrain, tout ce qui fait le jeu et rien d'autre. Ta conscience va disparaître ta vue va se troubler et tout deviendra blanc (ah non, ça c'est quand on fait l'amour

Le stress et l'anxiété dans tout ça? Rien à foutre. Ce sont des mécanismes naturels qui mobilisent les hormones avant un moment important. C'est très désagréable, ça fait parfois un mal de chien, mais une fois qu'on est dans l'action, si on est concentré ça disparaît purement et simplement.
Bref. C'est à toi de mobiliser ta volonté pour consacrer l'intégralité de ta conscience à ce que tu es en train de faire. Tu commences quand tu veux, au tennis ou pendant le plus petits des contrôles sans importance.
Amuse-toi bien
***
PS: je suis sidéré du nombre de gamins incapables de se concentrer sur un cours. A croire qu'ils n'ont jamais passé une seule heure de cours avec la ferme détermination d'absorber intégralement ET immédiatement ce que dit le professeur. C'est toujours du "mouais bof c'est chiant", c'est toujours de la superglande avec le voisin, c'est toujours de la longue rêverie en regardant par la fenêtre, c'est toujours du "je prends des notes à la cool et on verra plus tard pour comprendre et apprendre le truc, mais attention hein, sur le moment je calibre soigneusement mon niveau d'attention pour ne rien retenir. Mode dactylo activé" à part qu'en phase de révision ce sera le même délire de fuite éternelle.
Oups, pardon j'avais oublié: "le lycée c'est caca, ça ne sert qu'à obtenir le bac, le diplôme inutile et offert, et donc ça sert à rien" (wuihuuuuuu, 88% de réussite en 2012 pour les garçons dans les filières générales, impressionnant en effet. Le retour de la vengeance de la dernière bataille...)
Dans ce contexte, heureusement qu'il y a le théâtre, les échecs et guitar zhero pour apprendre à se concentrer (parce que jouer de la vraie guitare c'est trop dur. ça fait mal aux doigts, les partitions sont hors de prix, tout ça tout ça...)
...
Je ne vais même pas parler du retour d'expérience de mes amis profs en formation post bac, face à des élèves qui passent les cours avec les bras sous la table à textoter ou jouer sur leur smartphones, ce serait tout simplement indécent...
...

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Pertinent le 06.05.13, 13h08 par Marshall Ombre
- [+1] A lire le 07.05.13, 16h21 par Marco Polo