Arrivé au point de rendez-vous, le temps de faire connaissance avec les membres présents et me voila parti avec Clint, Jibril, KBSH, Luptal et Schmecno. Direction Les bords de Seine avec Paris-Plage pour background. Sur le chemin la discussion avec les membres me détend peu à peu tandis que Jibril démontre que la règle des 3 secondes n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Je tente quelques approches avec le photo opener et quelques mises en situation sur les spectacles de rue mais rien a faire, la machine n'est pas amorcée. Je dois d'ailleurs un mea culpa à Luptal qui a courageusement ouvert un set de 3 petites rebeus et que j'ai abandonné au moment où ça commençait à sentir mauvais pour lui

Dans le FR qui va suivre il n'est pas question d'opener mordant ni de de situation burlesque, mais juste de beaucoup de rateaux et quelques #close rondement menés. Bref, en attendant (souvent) Jibril j'ai mis en oeuvre mon Indirect Game, dans les situations que voici :
La belle et la bête
Monique est une grande blonde qui promène son chien dans la foule de Paris-Plage (quand je dis "son chien", je veux plutôt dire "le fruit du viol d'un chiwawa femelle par un bouledogue, un gnou et un phacochère"). Elle se fait d'abord aborder par Schmecno, puis Luptal, et enfin par moi, qui voyait là l'illustration d'un relais-sarge.
Il faut dire que le passage de l'accoste au gros délire grillé m'a fait beaucoup de bien, après l'avoir quittée j'étais bien décrispé et mort de rire, je lui dois peut-être quelques remerciements pour ce qui suit.M : Salut, c'est quoi la marque de ton chien ?
E : la marque ? lol !
M : oui tu sais la marque, le modèle... ce n'est pas une bête courante que tu as là.
E : lol c'est un [marque de chien].
M : Ah ça doit être typiquement le genre de chien à faire des crottes plus grosses que lui.
E : mé non il ne fais pas de grosse crottes, et il est très gentil.
M : je ne veux surtout pas savoir ce que tu fais avec ton chien.
(nota : Connaissez-vous la légende urbaine ? celle de la fille chez elle toute nue et de son chien...)
E :
oops boulette, vite quelque chose pour sauver le désastre
M : Tu peux me prendre en photo ?
elle prend l'appareil
E : comment ça marche ?
je n'ai pas pu m'en empêcher, tant qu'à être grillé autant l'être jusqu'au bout:
M : ah oui c'est vrai j'oubliais que tu es blonde
E :
elle prend la photo, je la prends en photo avec son chien, et elle s'en va drapée dans sa dignité.
Le #close du courage
On se regroupe pour discuter, je lance quelques photo opener sur des passantes (à revoir cet opener), puis en scrutant les alentours je répère une B/B+ assise juste en face qui lit le journal avec des lunettes noires opaques. Il me semble la voir me jeter un EC et esquisser une moue peu avenante. Restant prudent après tant de rateaux je ne relève pas le défi. C'est à ce moment là que Jibril revient et demande si quelqu'un a sargé la brune. Je lui raconte l'Ec et il sait trouver les mots justes pour motiver un Urashimakun plus que circonspect. Deux inspirations pour faire le vide et j'arrive un peu de biais, sans rebondir sur l'EC.
Je dois préciser que de loin c'est une B voire B+, mais de près certains détails dentaires plombent sa notation à C. C'est une déception mais je continue pour voir jusqu'où je peux aller, vu qu'elle est beaucoup plus sympathique que ne l'aurait laissé présager l'EC. Je continue l'opener sur le journal, et la discussion dévie sur ses études [Fluff]. La discussion est trop sérieuse et je change de sujet pour quelque chose de moins sérieux.M : Salut, il faut que tu m'expliques quelque chose.
E : oui quoi ?
M : tu es la seule personne qui lit un journal sérieux alors que tout le monde s'amuse, se détend, quel est ton secret ?
E : mé non c'est un journal qui parle de témoignages d'habitants de la ville de Paris, il n'y a pas d'actualités dedans
Elle était très gentille, mais j'étais un peu mal à l'aise et il fallait en finir donc je tente un gros coup de H2G :M : Je viens de m'installer à Paris et je recherche des bonnes soirées à faire dans la capitale, que me conseillerais-tu ?
E : Fluff soirées, apparemment on est allé aux mêmes boîtes à Paris.
I got the MojoM : Je suis désolé, je passe un très bon moment mais je dois y aller j'ai un rendez-vous avec des amis. Ca te dirait d'aller boire un verre la semaine prochaine ?
E: OK
#close
Evidemment après le #close, je me sens comme béni par le Feu Sacré. Je rattrappe la moitié de la bande et nous attendons Jibril, et à ce moment je vois une jeune fille qui prend un journal sur un présentoir (le même que celui de mon #closes précédent). Porté par le Feu Sacré je lui parle immédiatement :
Fluff soutenu sur son métier, et C&F oblige elle se fait gentiment traiter de fénéante. Ayant insisté sur le personnage du jongleur, celui-ci deviendra mon ancrage et reviendra au cours de la conversation pour assurer la bonne humeur. Porté par le numclose précédent je déroule mon game en douceur. Evidemment elle me demande mon âge (Pas loin de la retraite), mon métier (Gogo dancer - un classique) et mes origines, que je ne cache pas. Bien m'en a pris car elle connaissaît le sujet, d'où un fluff fourni sans trop d'efforts. La conversation se sexue par quelques allusions à ses sorties (Tu dragues souvent les mecs dans la rue ?), et un pattern sur nos futures sorties.M : Salut je cherche des amis qui sont à Paris-Plage, ils m'ont dit qu'ils sont à côté d'un jongleur, l'aurais-tu vu ?
E : non je n'ai fait qu'une petite partie de la plage.
M : comment ? tu sors à Paris-Plage juste pour fair 50 m ? apparemment tu n'as pas compris le concept.
E : [excuse bidon]
M : wèwèwè c'est ça les étudiantes insouciantes et tête en l'air (affirmation totalement gratuite)
E : Je ne suis pas étudiante, devine mon métier...
M : donne un indice
Bref quand je l'écris ça ne rend pas trop mais sur le coup j'étais bien content de mon effetM : N'es-tu jamais allée dans un bar à l'ambiance feutré, où tu peux t'installer dans un fauteuil confortable... goûter à des cocktails, des sensations...

Je retrouve la bande au point de départ et on se pose à une terrasse pour faire le point. Jibril chaud comme la braise propose de continuer les approches, nous voila donc partis quelquepart dans le 1er. On marche un peu en abordant les miss croisées sur le chemin mais rien de concret, jusqu'à ce qu'une black au teint parfait munie d'un décolleté prometteur me tende un flyer promouvant une soirée dans une boîte de nuit à ambiance tropicale.
L'opportunisme calculé
Je considère que sarger les filles qui distribuent/vendent des items dans la rue un exercice assez difficile car :
- Généralement elles font depuis longtemps et elles sont fatiguées,
- elles sont dans la rue donc elles sont font souvent aborder par d'autres concourrents plus ou moins lourds,
- avec l'habitude d'aborder les gens elles sont pas facile à convaincre, elles ont l'avantage de la pratique
S'ensuit le dîner au resto avec la bande de FTS, après lequel on planifie une sortie mais... que des touristes en couples et des homos (en couple aussiM : tiens on ne me l'a jamais fait comme technique de drague... avec un flyer...
E : mais non ce n'est pas une technique de drague, c'est juste de la promo pour une soirée
M : enfin tu avoueras qu'avec une photo pareille il n'y a pas de doute. C'est toi qui a posé ?
E : lol non
M : ah c'est dommage je commençais à être intéressé... disons que si tu avais 5mn pour me convaincre d'aller à cette soirée que m'aurais tu dit ? attention je ne veux pas les faux trucs que tu dis à tout le monde je veux être convaincu.
E : prise de court elle vend sa soirée
M : et si je veux sortir plus tôt pour par exemple aller boire un verre avant, il y a-t-il des pubs des bars à côté ? des resto où on peut dîner ?
E : Ah ben je ne sais pas trop, je ne suis pas souvent allé souvent dans cette boîte.
M : Ah ben bravo ! c'est du propre
E :
FLuff sur l'animation à proximité
M : Bon donc si je veux dîner avant je peux compter sur toi ?
E : quand même pas un dîner ...
M : Et bien on peut toujours aller boire une verre la semaine prochaine.
E : OK
M : Ton num ?
#close du pied dans la porte...

Ceux qui ont lu mes précédents FRs se souviennent sûrement que je suis un inconditionnel du kino, mais je n'en fait aucune mention dans celui-ci... et bien c'est parce que j'ai tout simplement oublié d'en faire, comme quoi c'est utile mais pas indispensable.