Le rejet.

Note : 3

le 19.04.2013 par Loodyx

9 réponses / Dernière par Loodyx le 04.06.2013, 13h57

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Hey !

J'ai longtemps été sujet à la peur du rejet. Apparemment dû à une connerie durant les premières années de ma vie.
Bref, toujours est-il que, pour moi, cela à toujours été une facette importante des relations sociales et amoureuses.

J'ai fait beaucoup de recherches, acheté des livres, écouté des conférences, lu des articles, réfléchi au sujet.

Aujourd'hui, ma peur du rejet à tellement diminué que je la considère comme étant absente.
Je suis passé d'un mec qui se torturait pendant des jours voire des SEMAINES parce qu'un pote avait oublié de venir lui dire bonjour à un mec qui est relativement peu affecté par un râteau.
(ouais bon okay, la j'exagère. Mais vous avez compris l'idée)

Mon but en écrivant cet article est de vous aider à atteindre le même point que moi.

Attention : Je ne vais développer que les points qui me semblent les plus importants. Étant donné les centaines d'heures passées à essayer de résoudre ce problème, je ne peux pas vous faire passer TOUTE mon expérience du sujet. Simplement les points clefs.
Aussi, je recommande à ceux qui souffrent beaucoup de la peur du rejet de s'informer par eux même, de réfléchir à ce sujet et, surtout, de mettre en application le résultat de leurs recherches et de leurs réflexions.

Les deux points clefs, selon moi :

- Rejection is God protection (idée tirée du bouquin de Currie : Mode One)
L'idée est simple.
On peut catégoriser les femmes comme suit : quand vous exprimez à une femme votre désir d'entretenir une relation avec elle (potes de cul, couple, peu importe), il y a celles qui seront claires avec vous (vous diront OUI ou NON) et celles qui voudront tirer profit de la situation.
Ces dernières voudront utiliser votre intérêt pour que vous leur offriez des choses : fringues, dîners ou tout simplement des boosts pour leur égo.
La théorie du nice guy en friend zone.
L'idée ici est qu'elle vous fait penser qu'il y a moyen. Qu'il est possible qu'elle cède à vos avances SI vous lui donnez ce qu'elle veut.
Bref. De ce point de vue la, se prendre un râteau violent (elle vous dit NON) est un gain de temps, d'énergie, d'argent et vous permettra peut-être de remarquer une autre fille avec qui vous aurez une belle aventure.
Le rejet permet donc ici d'éviter de se faire manipuler, de tomber en one itis et de finir le chien chien d'une fille en priant pour qu'elle se rende compte qu'on est une belle âme.

- Le rejet est juste un test (idée tirée du dernier bouquin de Mystery : The pick up artist : the new and improved art of seduction)
Mystery dit que, souvent, les filles refusent le baiser pour tester l'homme et voir comment il réagit.
Ainsi, ce n'est pas que vous êtes trop moche, trop laid, que vous ne lui plaisez pas.
C'est juste qu'elle veut s'assurer que vous n'êtes pas un mec bizarre et que vous n'allez pas faire une scène.
Ce qui compte ici, ce n'est pas le refus du baiser, c'est la façon dont vous y réagissez !
Si vous réagissez tranquillement, comme si ce n'était pas important pour vous, elle se sentira plus en sécurité : elle saura que, quoi qu'il arrive entre vous, si elle dit "stop" alors vous arrêterez et que l'ambiance restera détendue.

Bien sûr, je ne dis pas que le refus d'embrasser est toujours un test. Il y a des cas où la fille n'est tout simplement pas intéressée. Mais savoir qu'il y a une chance pour que ça ne soit qu'un test, que ce n'est pas NOUS qui est remis en cause, ça aide.

Ce qui m'a permis d'INTEGRER ces croyances à été la façon dont les auteurs ont présenté leurs idées. Leur style et l'enchaînement logique qui découle de leur ouvrage.

Je ne suis pas un écrivain. Je ne manie pas l'écrit aussi bien qu'eux. Aussi, j'ai peut-être échoué à faire passer le message correctement. Dans ce cas, je vous suggère de vous procurer ces bouquins. Ou de les pirater :mrgreen:

Et si vous avez vous aussi des astuces, des réflexions, si vous avez eu des déclics ou que vous avez une expérience à partager : allez-y !

Je suis toujours preneur quand il s'agit de faire disparaître cette saloperie.

Ah, et, au passage, petit coup de gueule à propos de l'industrie du pick-up.
On n'arrête pas de dire que le rejet n'est pas quelque chose qu'il faut prendre trop au sérieux, qu'on ne devrait pas trop être affecté par ça et penser en terme de chiffres..... ouais.
Et d'un autre côté on a "une méthode INFAILLIBLE pour EVITER LE REJET !", "you should have the best opener you can in order to avoid rejection", etc.... C'est contradictoire.
Certains gourous alimentent la peur du rejet pour pouvoir vendre ensuite des solutions (en disant au passage, bien sûr, que c'est pas bien et pas normal de sentir la peur du rejet !).

Moi je dis, le rejet est inévitable. Il est inutile de vouloir l'éviter (ou alors on ne sort plus).
La seule chose à faire est d'y répondre correctement.

(c'est d'ailleurs la seule chose sur laquelle on ait prise : NOTRE réaction, pas l'attitude de la cible, du genre : aaaah il faut tout faire pour qu'elle ne me rejette pas !!! Bullshit, on n'a aucune prise sur son comportement)

Peace
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 19.04.13, 22h52 par Citeriae
  • [+1] Intéressant le 20.04.13, 17h24 par Naka
  • [0] Constructif le 20.04.13, 17h25 par JohnDiaryn
  • [0] Intéressant le 20.04.13, 19h32 par corwin
  • [0] Ca va mieux en le disant le 26.04.13, 17h34 par fingar
  • [0] Intéressant le 28.04.13, 18h23 par amelia
Et après cette douce branlette intellectuelle, n'oubliez pas de ...



mettre en pratique !


:fuckyeah:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bonne idée le 04.06.13, 15h42 par Terrigan
Je crois qu'il y a aussi un autre facteur dans la peur du rejet, c'est la peur des conséquences de celui-ci. (Personnellement, c'est de cet aspect de la peur du rejet dont je souffre et c'est pareil pour mon meilleur pote)
La principale crainte c'est la peur que notre Valeur Social perçu (lire le très bon article de FK) chute. Bref, on craint le ridicule. Il m'est arrivé de ne pas osé dragué une fille parce que je craignais surtout d'avoir l'air con en cas d'échec même si le fait de close ou non n'avait pas d'importance pour moi.
Je pense qu'on peut faire la distinction entre deux situations, celle ou l'on est amené à revoir régulièrement la fille en question et ou se dit que les rapport vont se dégrader, devenir bizarre en cas de fail et qu'en plus vos ami(e)s en commun seront mis au parfum et le cas d'une inconnue devant d'autre inconnus.
Dans le cas 1 c'est la gestion au quotidien de ce fait qui effraie, on à peur de baissé dans l'estime de notre cercle social, d'être rejeté par les amies de la fille (même en tant que pote) etc....
Dans le cas 2 c'est simplement la peur du ridicule, d'avoir l'air con devant pas mal de gens.
Je connais pas mal de gars dans cette situation, c'est à dire qu'il ne souffre pas de la peur que la fille rejette (un peu en mode si oui tant mieux sinon pas grave) mais ils sont très inquiet à l'idée que leurs "statut social" en prenne un coup. Du coup on se retrouve attendre un signe d’intérêt suffisamment franc pour prendre un "risque" voire carrément attendre que la fille fasse un pas en avant. (Quand on à une apparence suffisante c'est bon mais perso si je me bouge pas ça marche pas donc > Mauvaise idée)
Je pense qu'on peut liée ça un besoin de validation extérieur qui se réglerait alors par un travail sur la confiance et l'estime de soi. Mais aussi à ce fait global à l'être humain, qu'on à toujours plus peur de perdre ce qu'on à déjà que le courage d'essayer d'obtenir ce qu'on veut.
Perso, je commence à mieux me sentir vis à vis du cas n°1 même si je n'aborde pas les filles que je voie trop souvent (exemple même classe ), toujours mal à l'aise dans le deuxième.
>Alors comment juguler cette peur de perdre en "valeur social", d'être ridicule ?

Voilà, pour le pavé mais j'avais envie de l'écrire depuis un ptit moment.
Urso
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  • [+1] Pertinent le 20.04.13, 10h33 par Loodyx
Un point vachement important, merci, je l'avais oublié !

Perso, je l'ai réglé en étant moi même.

Quand tu sais qui tu es, ce que tu aimes, ce pour quoi tu te bats, quels sont tes rêves, que tu as des principes et que tu les respectes avant tout, tu t'en fous des autres, de ce qu'ils pensent ou de ce qu'ils racontent dans ton dos.

Et ça peut aussi te faire gagner des points.

C'est comme pour le baiser : ce qui compte, ce n'est pas que tu te tapes la honte devant tout le monde ou que tout le monde te charrie avec ça, c'est la façon avec laquelle tu réagis à tout ça.

Et si tu réagis bien, ça peut te faire gagner des points.

C'est normal de se taper la honte de temps en temps, de risquer de perdre du statut social (notamment dans tes cercles) : la séduction, c'est aussi prendre des risques. Même les AFC font ça de temps en temps. Faut arrêter de penser que c'est un gros problème : c'est déjà arrivé à tout le monde. Ceux qui se "moqueront" de toi sauront ce que tu vis car ils seront passé par la aussi. Et, la plupart du temps, ça ne dépassera pas le stade de la raillerie paillarde entre couille. (sauf si tu réagis très mal, évidemment)
Et la fille peut justement accentuer cette pression, cette honte qu'elle te met pour voir si tu résistes, comment tu réagis. Encore un test.
Yo! Déjà merci d'avoir écrit ce sujet Loodyx. Il m'inspire une réflexion qui je pense peut évoluer sur un changement de mentalité par rapport au rejet, et donc une + grande résilience par rapport à celui-ci.

Ton point 1. Rejection is God protection. Je pense que la fille manipulatrice ne dira pas non, à part si tu ne lui plaîs vraiment pas ou que tu lui fais peur. Et c'est là que ça devient pervers: elle cherche un neuneu et il se pourrait que ça soit toi. Dans ce cas, la peur du rejet pourrait se transformer en.... peur de l'acceptation?! "Hypothèse la + pessimiste, je te l'accorde" comme dirait Doc.

Point 2. Le rejet est un test. Je suis d'accord avec ce que tu dis, mais j'aimerais revenir + en amont de la relation, avant le baiser, avant qu'il y ait le moindre truc établi, au moment de la rencontre, ou abordage en street pickup. Les femmes font bien souvent preuve d'une froideur et d'une méfiance extrêmes à ce moment là. Ce qui m'amène à me poser la question: est ce un vrai rejet, un grand "Non casse toi!" que la fille n'articule pas, mais tente de te faire comprendre par son ton et son body language? Ou est ce un test pour voir si tu vas t'accrocher et si elle t'intéresse vraiment?
Je pense avoir été confronté aux deux cas, mais comment les différencier dans le feu de l'action? Je me le demande.

sinon pour l'industrie du pickup, je dois dire que je n'y connais pas grand-chose,. En dehors de FTS (déjà bien complet) je ne fréquente pas trop ce genre de trucs. Mais le fait que tu parles de "gourous" qui vendent leurs techniques miracles me donne encore moins envie de m'y intéresser. Qu'est ce qu'on ferait pas pour de la thune?
Il y a tout de même des choses très intéressantes du côté des gourous Américains.

Par exemple : le concept des Negs de Mystery, ou des Frames de Swinggcat.

Le truc, c'est que le nombre de "gourous" qui proposent des produits de qualité est très faible devant le nombre de gourous qui te vendent du vent.

Pour le cas où la fille est froide avec toi : okay, j'ai tout interprété ici comme étant des tests plutôt que des rejets. Et c'est bien parce que ça permet de dépasser la peur du rejet.

Mais restons réalistes : comment réagirais une femme réellement intéressée ?
Pas en restant froide tout du long de la conversation ...

Après, ça peut aussi être dû au fait qu'elles ont l'habitude d'être abordées par des gros lourds et qu'elles sont donc en mode "rejet automatique" jusqu'à ce que tu montres que tu es différent -> CF bitchshield

J'sais pas. Je ne suis pas compétent pour répondre à ta question de manière tranchée.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Inutile le 21.04.13, 17h12 par JohnDiaryn
Ton article est assez intéressant.

Ce que je pourrais rajouter c'est aussi la "réaction face au rejet". Je suis plutôt en mode, pour te reprendre, "Rejection is God protection" quand je suis avec une fille qui me plaît.
Après un jeu de séduction, je tente le baiser assez rapidement. Là, comme tu l'écris, on peut se manger (on se mange d'ailleurs) de gros rateaux. C'est ici qu'il faut avoir une bonne réaction face au rejet. Car si on est dans le doute (de soi, de sa séduction...) on peut avoir une réaction explosive.
J'en parle avec connaissance de cause car après avoir été éconduit par une femme il n'y a pas longtemps, une fois qu'elle fut partit, j'ai explosé dans une colère noire, je n'ai pas supporté d'être rejeté (j'ai plus de télécomande c'est malin).
Donc pour un comportement de "Rejection is God protection" il faut avoir un état d'esprit solide.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 20.04.13, 21h40 par Loodyx
  • [+1] Oui le 21.04.13, 11h01 par El Flo
Loodyx a écrit : - Le rejet est juste un test (idée tirée du dernier bouquin de Mystery : The pick up artist : the new and improved art of seduction)
Mystery dit que, souvent, les filles refusent le baiser pour tester l'homme et voir comment il réagit.
Ainsi, ce n'est pas que vous êtes trop moche, trop laid, que vous ne lui plaisez pas.
C'est juste qu'elle veut s'assurer que vous n'êtes pas un mec bizarre et que vous n'allez pas faire une scène.
Ce qui compte ici, ce n'est pas le refus du baiser, c'est la façon dont vous y réagissez !
Si vous réagissez tranquillement, comme si ce n'était pas important pour vous, elle se sentira plus en sécurité : elle saura que, quoi qu'il arrive entre vous, si elle dit "stop" alors vous arrêterez et que l'ambiance restera détendue.

Bien sûr, je ne dis pas que le refus d'embrasser est toujours un test. Il y a des cas où la fille n'est tout simplement pas intéressée. Mais savoir qu'il y a une chance pour que ça ne soit qu'un test, que ce n'est pas NOUS qui est remis en cause, ça aide.
Intéressant.
Cela dit, il y a une différence entre comprendre et intégrer. Se dire qu'un rejet c'est pas grave est une chose, se retrouver en face de la fille et oser l'embrasser en est une autre :wink:

Ah, et, au passage, petit coup de gueule à propos de l'industrie du pick-up.
On n'arrête pas de dire que le rejet n'est pas quelque chose qu'il faut prendre trop au sérieux, qu'on ne devrait pas trop être affecté par ça et penser en terme de chiffres..... ouais.
Et d'un autre côté on a "une méthode INFAILLIBLE pour EVITER LE REJET !", "you should have the best opener you can in order to avoid rejection", etc.... C'est contradictoire.
Certains gourous alimentent la peur du rejet pour pouvoir vendre ensuite des solutions (en disant au passage, bien sûr, que c'est pas bien et pas normal de sentir la peur du rejet !).
Bienvenue dans le monde réel.
Je rajoute une découverte récente :
Imagine some guy walks by a girl, smiles, and says “Hey how’s it going tonight?”. First, our natural human response is to at least smile back, not throw a drink in his face. But imagine your fear is actually correct and she flips the fuck out out on him, shouting shit like “Did you think I would sleep with YOU? You’re just fat and ugly and pathetic! What made you think you were good enough for me? Everybody look at this loser!!” Most people looking on would be thinking “who invited that crazy bitch?” and would quickly distance themselves from her. Although our insecurities never think about these things logically, it’s pretty obvious that this kind or reaction is way over the top and is completely out of line. Anyone who saw a girl acting like that would conclude that she lacks basic social intelligence, or that there is something very wrong with her. And who wants to be around someone like that? And since most girls are far more socially intelligent than us, this kind of thing will likely never actually happen to you.

When my wings and I first did the newbie drill years and years ago, we would spend an entire night early on just focusing on purposely getting blown out. When we would open sets and try to overneg, we would do strange things with our body language, we would even purposely show way too much interest with over-the-top Peppy Le Pew-style advances. It was all just to see a) what would happen, and b) what we could get away with before being blown out. And what we learned was that we could say and do a LOT of crazy things before girls would actually get fed up. And after experiencing all that, living to tell the tale, and even laughing at some of the ridiculous situations we found ourselves in, the fear of being rejected when approaching NORMALLY was practically non-existent.
Donc point N°3 :
Le rejet violent et traumatisant a peu de chance de nous arriver.
Et
Allez sur le field, tentez et constatez que vous ne mourrez pas.
Et
Allez sur le field, exhibez un comportement extrême et remarquez que vous ne vous faites pas tuer par la fille

Auteur : Prophet, sur le site de Mystery : http://www.venusianarts.com/
Encore un autre point de vue :
I’ve had a massive turnaround on a subject, and I’m going to share it with you here so that you can benefit from it as well. If I had known this when I was in the learning stages, I believe it would have improved my results by twenty percent.

It’s about rejection.

My attitude used to be to avoid rejection at all costs. That’s why I developed things like the opinion opener, the time constraint, rooting, and the interactive value demonstration. They were designed to make those difficult first few minutes of an approach as flawless and rejection-free as possible.

But, through a number of recent successes, I had an epiphany: rejection is not a black-and-white concept. In other words, the game is not over if you are rejected. Nor does this even mean that you need to recover and are now in damage-control mode.

A rejection can actually be a planned part of the game.

Let me explain this in the form of a story: Recently, I was with a girl. She had read The Game, and knew all about the evolution phase-shift routine. She was also very high-energy, and difficult to get to slow down to do proper kino escalation.

However, I knew she was attracted. So what I decided to do is to get rejected in order to succeed. I purposely made an AFC attempt to kiss her, so that she pulled away. When that happened, I ignored it as if nothing had happened. Then, three minutes later, I moved in to kiss her, and we began making out passionately.

Why did this happen?

Because the first kiss attempt was actually a statement of intent. It informed her that I was interested in making this a physical relationship. Then, after I withdrew, it gave her time to think about whether she too was interested. And the answer, which she already knew, was yes.

Here’s another way to think about it: turning away from the kiss was an autopilot response. Once an autopilot response is triggered, and the context is changed, it doesn’t necessarily occur again. Not unlike one of those wooden mousetraps, once triggered, it doesn’t automatically reload.

Mostly out of curiosity, I tested this two other times in the following week. Both were successful. However, in all cases, attraction must be present (and the attempt must not make her uncomfortable or cross any lines of decency or respect). I discussed this with a close friend in the community, and he thought that it was necessary to punish after the rejection in order to encourage compliance. However, being unaffected and going neutral seemed to be enough to give her time to think.

The bigger idea is that this is perhaps more useful for approaching than making out. There were many times when I saw guys who got rejected initially on the approach stick with it or return, and then get accepted. In some cases, it was because the guy returned later after earning social proof through the attention of other women in the room. In other cases, it was because by returning or barreling through, the guy made it socially awkward for her to say no twice in addition to demonstrating his confidence and lack of fear.

At a stretch, another reason can be found in the book Influence, which states that if someone turns down a big request, he or she is more likely to accept a second, smaller request.

However, the bigger point to remember is this: a rejection is nothing to be afraid of. It is not a permanent no. It can be simply temporary, and your job is to be cool and charming enough to make her feel like she made a mistake the first time.
Par Neil Strauss : https://www.neilstrauss.com/neil/rethinking-rejection
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] A lire le 19.06.13, 14h44 par Marshall Ombre
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