http://naughtynomad.com/2011/02/21/port ... ide-haiti/
Voyager, c'est trop bien, et c'est encore mieux quand on fait du game. Surtout avec des jeunes filles d'une culture diamétralement opposée.
Port-au-Prince est une ville assez tarée mais assez fun (bon si on met de côté la misère et tous les problèmes, mais c'est pas le propos de ce report, et les haïtiens sont très forts pour arriver à mettre de côté ce qui ne va pas et essayer d'être heureux).
Dater en Haïti est assez marrant aussi. Pour ce qui est de la qualité des filles, là je ne suis pas d'accord avec Naughty Nomad, elles sont vraiment magnifiques. Les Haïtiens ont leurs racines de l'Afrique de l'Ouest, surtout du Bénin. Les hommes sont beaux, et les filles sont très belles. Visages fins, yeux en amandes, bouches pulpeuses, très gros seins (j'ai renommé Haïti le pays de la loche, ou loche-land). Ne portent évidemment que des débardeurs. Lorsqu'on circule dans la rue, on fait la rencontre de tout le calendrier de Playboy.
Bref, j'ai lâché un peu l'accélérateur sur le boulot, et consacré un peu de temps à draguer. J'ai une logistique pas top, et en plus je sors pas draguer dans les bars et boîtes la nuit. Chopper des bombasses et les ramener à l'hôtel à une heure du matin est le meilleur moyen de baiser, mais c'est aussi le meilleur moyen de tomber sur des professionnelles. Je préfère draguer en plein jour, par grand beau temps. Dans la rue et les lieux publics, au hasard des rencontres, à l'ancienne. Alors que j'attendais à la banque, une superbe demoiselle s'assoit à côté de moi. Je lui parle. Numclose. Bon, donc je date une haïtienne super canon. Un peu jeune.
La date : elle arrive chez moi, dans ma petite maison dans un quartier poussièreux, et avec sa tante !


Bon. Alors je me démonte pas, je déconne avec la tante, qui est très cool par ailleurs. Je fais la conversation, les dames parlent pas trop. On boit, et de temps en temps, il y a des moments de silence, malgré ma volubilité. C'est comme ça en Haïti, et c'était pareil en Afrique, on est pas obligé de parler, on se pose, on savoure le moment. Moi j'aime bien. Les blancs, ça nous fait stresser ce genre de choses, faut qu'on meuble. La fillle a l'air vraiment de me kiffer. Après 30 minutes (!), elles repartent. Visite de courtoisie, à l'africaine. Je les ai fait rire, elles m'ont apprécié, j'ai passé le premier test.
La miss revient un autre jour. Me fait des compliments, je suis beau, et tout et tout. On discute un peu, je l'embrasse. Elle fait un peu de résistance, je l'embrasse plus. Elle se laisse un peu aller. Me prend dans ses bras. Puis au bout de 30-45 minutes, se barre. J'ai pas réussi à la mettre dans le lit. Mélange de câlins et de distance. A l'africaine. C'est bizarre, mais faut pas s'en faire.
Je laisse un peu filer quelque jours elle me rappelle, "Tu ne m'as pas appelé !". Les africaines.
On se refixe rendez-vous. Elle revient avec sa tante !

Soit. Quand je suis dans la cuisine à servir à boire, allumer des bougies parce que encore une coupure d'électricité, la fille vient me voir, veut câliner, faire des bisous. Me dit, toute câline, qu'elle a dit à sa tante que j'étais son copain, pour pouvoir me voir plus facilement. Mais qu'elle est sûre que j'ai une copine en France. Bon attitude différente de la dernière fois, où elle était plus froide. J'ai l'habitude avec les africaines, elles ont l'air de se faire chier, mais ça ne veut rien dire. Elles rappellent un jour après, jusqu'à 15 fois, te donne du chéri et autre, et font des crises de jalousie. Dans la culture africaine, on ne montre pas ses émotions. Mais on peut aussi s'emporter, leur laisser libre court. Pour l'amour, faut savoir lire entre les lignes. C'est pas les occidentales.
Bref, elles sont reparties, après 30 minutes. La tante a proposé qu'elles viennent "cuisiner pour moi" plus tard dans la semaine. La vache. C'est gentil. Mais là, je sens que je gravis les échelons. Si je fais pas gaffe, je sens que je vais finir par faire partie de la famille, et qu'on me va foutre devant l'autel

Prochains épisodes : dater dans les zones rurales indiennes, chinoises, et pakistanaises
