Le soucis d'une vie.

Note : 3

le 02.07.2013 par MadWorld

14 réponses / Dernière par MadWorld le 02.07.2013, 17h11

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Bonjour à tous,

Veuillez m'excuser si ce sujet ne se trouve pas dans la section appropriée. Sachez aussi que le message qui va suivre n'a aucun rapport direct avec la séduction. C'est un soucis sans l'être, mais qui va me pénaliser à coup sûr. On pourrait appeler ça un problème d’assistanat.

Il faut d'abord savoir que contrairement à la majorité des autres enfants, je n'ai jamais connu les garderies, les nounous, les colonies. Dès que je faisais quelque chose, je le faisais avec mes parents. Ils m'ont couvé d'amour. Tant mieux, me direz-vous. A ce sens, j'ai été privilégié. Il y avait eu comme un accord avec eux depuis que je suis capable d'aller à l'école *: Tu n'as juste qu'à gérer tes études. Chose que j'ai faite. C'est ma cam, c'est la seule chose qui ne me pose pas tant de problèmes à faire, je peux bosser des heures, pour qu'il y ait du résultat. Le problème, c'est après. En effet, j'ai toujours vécu dans cette optique du «*Tu t'occupes de toi, et de tes études*». Resté ancré dans cette idée, cela fait 18 ans qu'on peut dire que je ne fais rien, et que je ne sais rien faire. J'ai toujours marché avec le «*Maman, fais mon lit*», «*Maman, tu peux faire le ménage dans ma chambre*», «*Maman, je veux ça à manger*», «*Maman, mon linge est sale, je veux mettre ça demain*», «*Maman, je veux ce dernier habit*», «*Maman, je veux ce jeux vidéos*», «*Maman, on va au restaurant*» etc … J'exagère à peine. (Cela marche aussi avec «*Papa*»). Du coup, c'est quoi le bilan des 18 années passées*? Certes, je gère mes études et je m'occupe de moi à juste prix, mais à côté, je ne fais rien. Tout le monde s'en veut, mes parents de ne pas plus m'avoir fait goûté à la vraie vie, et moi de ne pas avoir essayé de changer. Et là, je rentre dans le monde des adultes, alors certes on peut avoir la maturité sur ce que l'on dit, mais de telles incompétences doivent au final me donner l'image d'une personne immature. Parce que oui, demain, tu me mets dans un appartement où je dois gérer ma vie, je serai incapable de gérer mes finances, mon loyer, ma nourriture etc … Et tout ceci, autre le fait que je sois incompétent, entraîne un autre problème*: je suis gauche/malhabile/maladroit/pas dégourdi ce que vous voulez. Je vais exagérer la chose, mais pour la simple cuisson d'un steack, je pense (même si inconsciemment, je me dis que je sais le faire) pouvoir faire pas mal de conneries. Ne parlons pas de mon côté manuel où cela doit encore être pire pour bricoler. Alors que certains savent déjà se nourrir, s'entretenir, sont consciencieux de leurs dépenses, ils sont prêts à rentrer dans la vie actif, quoi, bah moi, outre bosser mes études, j'ai déploré l'autre facette de la vie caractéristique d'un adulte. Oui pas mal de choses me sont tombées toutes cuites (Non, je ne suis pas né dans une famille aisée, loin de là) mais je me rends de plus en plus compte que finalement, cela fut néfaste pour moi. Par-exemple, avec mon problème de gaucherie aiguë, j'ai la chance (ou pas) de ne pas travailler durant ces vacances. En soit, je ne vais pas grand chose de ma vie (Mes études, moi, mes potes, mon confort). Mais je me mens à moi-même. Je ne reproche rien à mes parents, tant mieux j'ai eu la chance que d'autres personnes n'ont pas eu, mais le fait que je sois resté figé dans ce stéréotype va me nuire à court terme les 18 piges passées. Pour ceux qui me connaissent, finalement, cette partie de moi peut expliquer le fait que je puisse poser plein de questions, dès qu'un élément nouveau vient s'ajouter à la pyramide, venir connaître vos avis sur la chose. Je suis un assisté. Ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres, mais prenons le cas du permis. J'ai beau avoir eu mon code sans trop de problème (La théorie c'est ma cam), je n'arrive pas avec la pratique*: la conduite. Idem pour ceux qui connaissent la terminale S avec les épreuves pratiques de physique et bio. La théorie sur le papier, ça va, mais dès qu'on doit prendre des pipettes, faire des manipulations, il n'y a plus personne. Je pense que tout cela découle du fait que je ne me sois jamais vraiment débrouillé seul. Rien que le fait de poster un tel topic, montre que je dois me faire assister et ne peut remédier seul au problème … Je ne sais pas par quel bout corriger ce problème. Et je me dis que modifier quelques trucs, être plus dans le vrai (cuisiner, suivre l'actualité & co') pourrait donner une autre image de moi, me forçant finalement à quitter Papa/Maman. Mais surtout dans plein de domaines (Rien qu'être consciencieux de son argent, ne pas payer 10000 cours de conduite me forcerait à mettre toutes mes tripes pour avoir le permis plus vite, cela améliorerait sans doute mon côté social, avec les filles etc …).

Donc voilà, je voulais poster ce sujet. Je verrai bien ce que cela donnera. Merci à vous pour vos retours. Bonne journée.
Au risque de dire une évidence, peut-être que la première étape devrait être d'emménager seul.
C'est clair. Mais, continuent normalement mes études dans la même ville, je doute qu'un loyer supplémentaire soit le bienvenu.
ça m'énerve ces gamins qui signent des chèques sans provision avec leur avenir. Ils partent du principe que leurs études vont réussir toutes seules, et ils brodent autour...

Mon point, c'est de ne pas tout envoyer balader. Notamment, fais attention à tes études. Tu nous dis que tu es très fort sur ce plan, mais pour le moment tu as juste obtenu le bac. Tu n'as rien prouvé. Et les études vont devenir beaucoup plus un défi que ce que tu as connu par le passé.

Quand on te lit on te sent désinvolte par rapport à ça. Et si tu te plantais comme une merde? Tu as envisagé cette possibilité?

Et donc ne perds jamais de vue l'objectif des études. Considérer que c'est un fait acquis et que le plus important dans ta vie est d'apprendre à avoir l'air cool, repasser tes chemises ou que sais-je encore, ce serait un caprice d'enfant gâté. Je parle au conditionnel car tu ne vois pas les choses comme ça, bien entendu.

Pour le dire autrement, habiter chez tes parents et faire des études supérieures, ce n'est pas une malédiction en soi.

Et je te répète que c'est un contrat avec tes parents qui pour le moment n'a pas été honoré. Ce sera différent quand tu sortiras de telle ou telle école supérieure, avec tel ou tel diplôme prestigieux. Sans compter les stages que tu auras fait en chemin, qui t'auront fait un bien fou.

Si ça te gêne de te voir comme une machine à étudier et à glander, à toi de te transformer à machine à étudier ET faire des choses constructives, dans la marge que te laissent tes études.

Et encore, ça ne prend pas en compte les prépas ultra-violentes dans lesquelles on doit presque être une machine qui ne fait rien d'autre pendant deux ans que manger dormir et étudier, avec une ou deux heures par jour consacrées à une balade à vélo ou regarder un DVD pour éviter de péter un câble.

Si tu t'engages dans ce genre de prépa, pense à tes concurrents. Ils seraient heureux de lire tes états d'âme. Ils se diraient "cool. En voilà un qui va se crâmer tout seul à essayer de courir après l'illusion d'une vie et d'une identité parfaite. Il va bien se planter au concours. Parfait. Un de moins."

Tu vas te retrouver en concurrence avec des bourrins. Des vrais bourrins. Des gens qui se foutent pas mal d'être ci ou d'être ça, parce qu'ils ont UN objectif. Pas deux, pas trois, UN SEUL: réussir leurs études.

Si tu crois que c'est en te regardant le nombril que tu vas les battre dans les concours nationaux à 3% de réussite, tu es dans le fantasme.

Ce côté "manchot" qui te gêne tant, c'est anecdotique par rapport aux enjeux que je viens de citer.
Un vieux proverbe indien, à moins que ce ne soit une phrase bricolée à l'arrache, a écrit :Une fois qu'elle est lancée, la flèche se fout pas mal de la main qui tenait l'arc
Fais comme la flèche: un but, une trajectoire.

Les gens qui réussissent ne sont pas parfait. Mais ils réussissent. Alors si ça t'intéresse d'essayer de visualiser un toi-même parfait, qui aura réussi ses études et qui sera un homme d'action avec les pieds sur terre, car ce genre de gens existent, soit. Mais le plus important ce n'est pas d'être parfait, c'est de réussir. Et après on fait les comptes.

L'autre revers de la médaille: des docteurs en physique quantique poussiéreux et incapables de survivre sans une gentille petite femme (mère ou épouse) qui s'occupe d'eux, il y en a. Ils ne sont pas comme ça à cause de leur parcours étudiant et professionnel. Des gens comme ça il y en a des tas, qui ne sont que d'obscurs gratte-papier dans un bureau sans couleurs ni perspectives.

Autre-chose: les études supérieures c'est un idéal. C'est l'idée que n'importe qui peut gérer son courrier et entretenir son appartement, mais que certaines connaissances, les diplômes qui les valident et les opportunités que ça offre, tout ça n'est pas donné à tout le monde.
N'oublie jamais ça et agis toujours dans le respect de cet idéal.

Tout ça te paraîtra plus clair quand tu auras repris les cours.

***

Ceci dit tu peux déjà faire pas mal de choses. Pense à tes vacances de l'année prochaine. Oui, je sais, c'est loin. Cette année tu vas juste kiffer grave. Mon pauvre choupinou... :blbl: Et donc l'année prochaine tu pourras travailler pour financer quelque chose qui te tient à cœur, partir pour pas cher faire du camping, etc...

Même chose chez toi. Il doit y avoir des tas de corvées à faire et de trucs à bricoler à la maison. Alors? Tu t'y mets ou tu fantasmes sur une vie différente? :wink:

***

Autorise-toi à être fier de toi-même, à supporter tes points faibles, et à garder le cap.

C'est facile de voir ses propres défauts et de se sentir malheureux.

C'est facile de regarder les camarades qui ont tout pour eux en bavant de jalousie.

Ils font quoi à ton avis les gens qui ont tout ce que tu n'as pas, et qui ne sont pas allés plus loin que le bac? Ils s'accrochent, et ils commencent par ne pas se voir comme des handicapés de la vie. Surtout quand ils ont encore l'avenir devant eux pour progresser.
Comme tu l'as dit, sans forcément déménager (ce qui reste un très bon conseil même si dans ton cas ça ressemble à un saut dans le grand bain direct :) ), commencer à faire par toi-même les choses que l'on fait pour toi, par exemple lit et ménage de ta chambre vu que t'en as parlé (mais j'espère que c'est déjà le cas), bref reprendre un peu de contrôle sur ta vie, ça te permettra de reprendre un peu confiance en toi et tes capacités dans des domaines autres que les études.
Merci.

@Terrigan : Je kiffe toujours autant tes réponses Terrigan. Vu que tu me connais pas mal pour les différentes conversations qu'on a eu, c'est un peu là que je parle d'assistanat. Je vais répondre aux différents éléments.
ça m'énerve ces gamins qui signent des chèques sans provision avec leur avenir. Ils partent du principe que leurs études vont réussir toutes seules, et ils brodent autour...

Mon point, c'est de ne pas tout envoyer balader. Notamment, fais attention à tes études. Tu nous dis que tu es très fort sur ce plan, mais pour le moment tu as juste obtenu le bac. Tu n'as rien prouvé. Et les études vont devenir beaucoup plus un défi que ce que tu as connu par le passé.

Quand on te lit on te sent désinvolte par rapport à ça. Et si tu te plantais comme une merde? Tu as envisagé cette possibilité?

Et donc ne perds jamais de vue l'objectif des études. Considérer que c'est un fait acquis et que le plus important dans ta vie est d'apprendre à avoir l'air cool, repasser tes chemises ou que sais-je encore, ce serait un caprice d'enfant gâté. Je parle au conditionnel car tu ne vois pas les choses comme ça, bien entendu.
Attention, je suis loin de dire "Je suis un génie". (Accessoirement, je sais si j'ai le bac Vendredi). Ce que je voulais dire par là, c'est que d'une certaine façon, c'est la seule part du contrat que je remplis avec mes parents. Je n'ai pas des notes mirobolantes. Mais ils savent que je travaille, je donne tout de ce côté pour faire le mieux. Je travaille des heures et des heures. (C'est souvent à cause de ça qu'après j'ai envie de rien foutre). Et que, vu que je parlais de pas mal de choses que je ne savais point faire, je mettais en avant le fait que bouffer de la théorie, je savais faire. Les résultats c'est autre chose.
Et je te répète que c'est un contrat avec tes parents qui pour le moment n'a pas été honoré. Ce sera différent quand tu sortiras de telle ou telle école supérieure, avec tel ou tel diplôme prestigieux. Sans compter les stages que tu auras fait en chemin, qui t'auront fait un bien fou.

Si ça te gêne de te voir comme une machine à étudier et à glander, à toi de te transformer à machine à étudier ET faire des choses constructives, dans la marge que te laissent tes études.

Et encore, ça ne prend pas en compte les prépas ultra-violentes dans lesquelles on doit presque être une machine qui ne fait rien d'autre pendant deux ans que manger dormir et étudier, avec une ou deux heures par jour consacrées à une balade à vélo ou regarder un DVD pour éviter de péter un câble.

Si tu t'engages dans ce genre de prépa, pense à tes concurrents. Ils seraient heureux de lire tes états d'âme. Ils se diraient "cool. En voilà un qui va se crâmer tout seul à essayer de courir après l'illusion d'une vie et d'une identité parfaite. Il va bien se planter au concours. Parfait. Un de moins."

Tu vas te retrouver en concurrence avec des bourrins. Des vrais bourrins. Des gens qui se foutent pas mal d'être ci ou d'être ça, parce qu'ils ont UN objectif. Pas deux, pas trois, UN SEUL: réussir leurs études.

Si tu crois que c'est en te regardant le nombril que tu vas les battre dans les concours nationaux à 3% de réussite, tu es dans le fantasme.
Hum ... Je ne sais pas si on s'est bien compris. La notion de travail "scolaire" fut abordée dans l'unique but de présenter une sorte de "qualité", de ce que je rends à mes parents. J'aurais pu rien foutre du tout et là, ça serait encore pire. Je m'en fous de vivre chez eux, perso'. Ce qui me gêne, c'est qu'il me rabâche que je ne fous rien. Et ils n'ont pas tort. En effet, je mets les pieds sous la table, je fais autre chose que leurs corvées ménagères etc ... ET, si je suis pris dans l'une de ces prépas, je n'aurais pas le temps d'apprendre tout ça. D'où mon inquiétude imminente. Prépa' c'est logiquement deux ans, donc bon, à 20 ans, si je ne sais toujours pas me démerder. D'où mon alarme-ment.
Fais comme la flèche: un but, une trajectoire.

Les gens qui réussissent ne sont pas parfait. Mais ils réussissent. Alors si ça t'intéresse d'essayer de visualiser un toi-même parfait, qui aura réussi ses études et qui sera un homme d'action avec les pieds sur terre, car ce genre de gens existent, soit. Mais le plus important ce n'est pas d'être parfait, c'est de réussir. Et après on fait les comptes.

L'autre revers de la médaille: des docteurs en physique quantique poussiéreux et incapables de survivre sans une gentille petite femme (mère ou épouse) qui s'occupe d'eux, il y en a. Ils ne sont pas comme ça à cause de leur parcours étudiant et professionnel. Des gens comme ça il y en a des tas, qui ne sont que d'obscurs gratte-papier dans un bureau sans couleurs ni perspectives.

Autre-chose: les études supérieures c'est un idéal. C'est l'idée que n'importe qui peut gérer son courrier et entretenir son appartement, mais que certaines connaissances, les diplômes qui les valident et les opportunités que ça offre, tout ça n'est pas donné à tout le monde.
N'oublie jamais ça et agis toujours dans le respect de cet idéal.

Tout ça te paraîtra plus clair quand tu auras repris les cours.
J'ai pas un peu de mal à saisir. Je te l'avoue.
Ceci dit tu peux déjà faire pas mal de choses. Pense à tes vacances de l'année prochaine. Oui, je sais, c'est loin. Cette année tu vas juste kiffer grave. Mon pauvre choupinou... :blbl: Et donc l'année prochaine tu pourras travailler pour financer quelque chose qui te tient à cœur, partir pour pas cher faire du camping, etc...

Même chose chez toi. Il doit y avoir des tas de corvées à faire et de trucs à bricoler à la maison. Alors? Tu t'y mets ou tu fantasmes sur une vie différente? :wink:

***

Autorise-toi à être fier de toi-même, à supporter tes points faibles, et à garder le cap.

C'est facile de voir ses propres défauts et de se sentir malheureux.

C'est facile de regarder les camarades qui ont tout pour eux en bavant de jalousie.

Ils font quoi à ton avis les gens qui ont tout ce que tu n'as pas, et qui ne sont pas allés plus loin que le bac? Ils s'accrochent, et ils commencent par ne pas se voir comme des handicapés de la vie. Surtout quand ils ont encore l'avenir devant eux pour progresser.
Ainsi, je ne pense plus que j'agis ? C'est vrai. Je suis d'accord pour les corvées, je vais essayer de m'y mettre au lieu de glander. Eh oui, l'an prochain, travail. xD

Par-contre, t'aurais une explication à ma gaucherie ? Je ne sais pas d'où ça provient exactement.

@Andre : Oui, c'est ce que je vais essayer de m'y tenir durant ces deux mois.

Merci.
MadWorld a écrit : Par-contre, t'aurais une explication à ma gaucherie ? Je ne sais pas d'où ça provient exactement.
On devient dégourdi en apprenant de ses erreurs. Moins tu sors de ta zone de confort, moins tu fais d'erreurs, et donc moins tu apprends. Est-ce que tu as fait des colonies de vacances / camps scout ? Des centres aérés ? Des vacances type camping entre potes ?

Si la réponse est non, et si t'as pas les moyens de déménager pour l'instant, rien que passer quelques temps en camping, sans les parents, ça peut te faire le plus grand bien. Trouver comment cuisiner une boîte de haricots quand tu as un réchaud à gaz mais que tu as oublié l'ouvre boites, c'est très formateur :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Absolument le 02.07.13, 15h22 par Blusher
Merci. Comme tu l'as deviné, je n'ai jamais fait ça. En gros, vu que 90% du temps j'ai eu Papa et Maman sur le dos, je n'ai jamais fait les choses par moi-même, du coup, quand je les fais seul, le résultat est mauvais ? On peut traduire ça ainsi, non ?
MadWorld a écrit :je n'ai jamais fait les choses par moi-même, du coup, quand je les fais seul, le résultat est mauvais ? On peut traduire ça ainsi, non ?
Moui, mais c'est une manière un peu négative de voir les choses. Tout le monde apprend de ses erreurs. La première fois que tu fais cuir un steak, il rate. Ou il crame. Ou tu fais fondre le manche de la poëlle. Ou tu oublies d'enlever le cellophane avant de mettre un truc au four. Du coup, ton problème à toi semble être que tu n'as pas encore eu l'occasion de faire ces erreurs qu'on fait tous à un moment.

Le point positif, c'est que c'est facile à rattraper, si tu fais l'effort de sortir de ta zone de confort, et de te mettre dans des situations où tu ne peux pas te reposer sur quelqu'un d'autre. Mais surtout, il ne faut pas voir les erreurs que tu fais comme quelque chose de mauvais, c'est juste une étape d'apprentissage.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] le 02.07.13, 15h23 par MadWorld
Merci. Putain, j'aime ta vision des choses. Elle est tellement vraie. Cela fait pas mal de choses à rattraper, mais en gros, sur chaque nouveau truc, l'Homme sera maladroit. Du coup, faut que j'expérimente en masse, c'est comme avec les filles, finalement, pour que ça devienne une habitude. De ce fait, ça casse un peu le mythe des pas manuels et manuel, ou pas ?
Répondre