Après près de vingt-cinq ans de vie commune, voilà que me tombe dessus la pire phrase que je croyais pouvoir entendre: 'Je ne t'aime plus'. C'est le vertige, le brouillard: tous mes points de repère tombent. La femme de ma vie ne m'aime plus: je devrais me faire une raison ? J'ai espéré pendant près d'un an que ces mots s'appaisent, se dissipent... Je croyais naivement que le temps allait arranger les choses peu à peu, en lui laissant un peu plus d'air, d'espace, en prolongeant mes heures de travail par exemple... Il m'était difficile de ne plus pouvoir l'embrasser, la prendre dans mes bras, comme un amant, un amoureux, un mari, de ne plus pouvoir entendre de sa bouche les mots d'amour, de ne plus goûter ses lèvres... Mais j'ai accepté ce prix, cette douleur, juste pour rester encore avec elle, parce que j'étais incapable de m'imaginer sans elle. J'essayais de voir s'il était possilble de passer de l'amour à l'amitié, d'un couple à une relation de colocataire: pour atténuer nos soufffrances, épargner notre fille et quoi encore. Puis, il y a deux mois, elle revient à la charge: c'est définitif, je ne t'aime plus. Mon univers s'effronde. On convient de se séparer temporairement, de planifier cette séparation, même si ce ne sera pas facile. On annoncera plus tard notre situaiton à notre fille, le temps qu'elle ait terminé son stage à l'étranger.
Puis je me planifie un voyage, un court voyage, juste pour amorcer cette sépartion, en mesurer la réalité. Je dois dire que je n'en ai pas vraiment profité. Je ruminais les mêmes idées tristes; je devais me faire violence pour sortir, marcher... Heureusement que j'avais prévu un voyage organisé: cela aide à sortir un peu de soi. À mon retour, nous pleurions de joie de nous retrouver: mais elle ne m'aime pas plus pour autant. Elle voudrait qu'on devienne 'amis': je ne sais pas comment. J'ai envie de plus; j'ai besoin de plus. Et le pire, c'est que je ne m'en sens de moins en moins la force. Je n'aime pas l'homme que je suis en train de devenir : triste, dépressif, perdant peu à peu l'appétit de la vie. J'en suis même à remettre en question ma propre virilité: peut-être ne suis-je tout simplement plus désirable ? En tous cas, down comme je suis depuis les coups de semonce, je peux comprendre ! Je dois me sortir de cette torpeur douloureuse, mais j'ignore comment. J'ai résisté
à son idée de partir pour un road trip avec elle, parce que j'ai besoin de me retrouver. N'avions-nous pas prévu expérimenter la séparation ? J'ai peine à la suivre en fait. Je l'aime encore, et ce, malgré le dernier coup de semonce qu'elle m'a asséné hier. Elle a su avec certitude qu'elle ne m'aimait plus le jour où elle a éprouvé de l'amour pour son thérapeute de 10 ans plus jeune. Elle reconnait que cela est absurde, qu'elle ne pourra pas vivre cette amour, mais les sentiments ne se controlent pas: elle croit que c'est vraiment la preuve qu'elle ne m'aime plus dans le sens où je le souhaiterais.
Ma femme est très malade: elle est invalide depuis quelques années déjà. Elle n'a pas d'emploi; son état de santé l'a contrainte trop souvent à rester à la maison. En raison de son état de santé, nos sorties se sont espacés, jusqu'à devenir très sporadiques. Par le fait même, mon cercle d'amis s'est réduit à presque rien. J'ai bien des collègues de travail, mais des amis ? Non.
J'ai commencé à rencontrer une psychologue. J'ignore où ces rencontres vont me mener. J'espère juste sortir de cette douleur, me libérer de cette boule à la gorge qui m'empêche de respirer. Je me trouve ridiculement pathétique.
Je vous partage ce moment de détresse, sans trop savoir pourquoi, avec un peu de crainte, je l'avoue. Peut-être ai-je besoin d'entendre qu'il y a quelqu'un quelque part qui s'en est sorti ? Enfin.
Le classique 'elle ne m'aime plus' si dévastateur
Bonjour,
Déjà je te conseillerais d'aérer un peu ton post, de sauter des lignes histoire de faciliter sa lecture.
Ensuite, je te souhaite du courage, une rupture n'est jamais simple et pour toi c'est sans doute d'autant plus dur que ton couple a duré longtemps.
Je te conseillerais déjà de réellement prendre de la distance. Elle a rompu, elle a été claire.
Toi de ton coté, tu as du mal à vivre cette situation un peu ambigue, sans amour mais avec affection, attachement.
CE N'EST PAS PARCE QU'ELLE LE VIT BIEN QUE TOI TU DOIS SUBIR CETTE SITUATION.
Je n'écris jamais en majuscule, mais pour le coup c'est la phrase à retenir. Tu le dis toi même, cette histoire te mine, il ne te reste plus grand chose, tu as besoin de te reconstruire. Tu n'avanceras pas tant que tu n'auras pas eu le courage d'intégrer le fait que cette relation est finie et de prendre tes distances pour une durée indéterminée, de faire le deuil et de recommencer à reconstruire ta vie.
Les amis ça va ça vient. Tu as un travail, c'est déjà la base de la vie sociale, je pense que tu devrais commencer par voir s'il est possible de faire des activités avec certains de tes collègues. On se fait des amis en rencontrant du monde, et bien que ce ne soit que des collègues, ces collègues connaissent sans doute des gens avec qui tu pourrais créer des liens.
Pour le psychologue, c'est une bonne chose, mais ni un psychologue, ni nous sur ce forum ne pouvons faire des choix à ta place. C'est à toi de prendre tes décisions, le meilleur moyen de se retrouver, c'est aussi de s'écouter, quand on a conscience que quelque chose ne va pas mais que l'on a du mal à s'en séparer, prendre une décision, c'est aussi le début de la RE-AFFIRMATION de soit, le début du "pu*** c'est ma vie, je vais mal à cause de cette histoire, je dois y mettre un terme et aller de l'avant, faire ce que j'aime".
Et ça reviendra doucement, mais bien plus vite que tu te l'imagines.
Déjà je te conseillerais d'aérer un peu ton post, de sauter des lignes histoire de faciliter sa lecture.
Ensuite, je te souhaite du courage, une rupture n'est jamais simple et pour toi c'est sans doute d'autant plus dur que ton couple a duré longtemps.
Je te conseillerais déjà de réellement prendre de la distance. Elle a rompu, elle a été claire.
Toi de ton coté, tu as du mal à vivre cette situation un peu ambigue, sans amour mais avec affection, attachement.
CE N'EST PAS PARCE QU'ELLE LE VIT BIEN QUE TOI TU DOIS SUBIR CETTE SITUATION.
Je n'écris jamais en majuscule, mais pour le coup c'est la phrase à retenir. Tu le dis toi même, cette histoire te mine, il ne te reste plus grand chose, tu as besoin de te reconstruire. Tu n'avanceras pas tant que tu n'auras pas eu le courage d'intégrer le fait que cette relation est finie et de prendre tes distances pour une durée indéterminée, de faire le deuil et de recommencer à reconstruire ta vie.
Les amis ça va ça vient. Tu as un travail, c'est déjà la base de la vie sociale, je pense que tu devrais commencer par voir s'il est possible de faire des activités avec certains de tes collègues. On se fait des amis en rencontrant du monde, et bien que ce ne soit que des collègues, ces collègues connaissent sans doute des gens avec qui tu pourrais créer des liens.
Pour le psychologue, c'est une bonne chose, mais ni un psychologue, ni nous sur ce forum ne pouvons faire des choix à ta place. C'est à toi de prendre tes décisions, le meilleur moyen de se retrouver, c'est aussi de s'écouter, quand on a conscience que quelque chose ne va pas mais que l'on a du mal à s'en séparer, prendre une décision, c'est aussi le début de la RE-AFFIRMATION de soit, le début du "pu*** c'est ma vie, je vais mal à cause de cette histoire, je dois y mettre un terme et aller de l'avant, faire ce que j'aime".
Et ça reviendra doucement, mais bien plus vite que tu te l'imagines.
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Bin voilà puisque tu veux l'entendre : Je suis passé par là et je m'en suis sorti.
29 ans de vie commune etc...je te passe tout ce que j'ai vécu puisque, bien que toute histoire soit différente et que chacun vit les choses différemment, je me retrouve vraiment dans ce que tu décris.
Non seulement je ne suis pas "mort" mais aujourd'hui, 3 ans après, je suis heureux j'ai rencontré il y a un an quelqu'un et pour rien au monde je ne reviendrais en arrière.
Ce que j'ai fait : couper les ponts, ils l'étaient déjà de fait, mais dans ma tête j'ai renforcé cela, m'ouvrir aux autres, parler, vivre, forger mon mental à travers des lectures et des expériences que j'étais seul responsable de mon bonheur et de mon malheur, j'ai repris ma vie en main et j'ai retrouvé la confiance en moi.
Cela a lasser des traces...positives je me suis découvert une énergie que je ne me connaissais pas, j'ai découvert ce qu'était "faire confiance à la vie". Mais aussi négatives, aussi paradoxale que cela puisse paraitre le fait de m'ouvrir aux autres m'a bcp aidé pour autant je ressens que ma vision des relations humaines a évoluer et que j'ai bcp de mal à faire confiance sentimentalement.
J'ai appris que rien n'est acquis, rien n'est écrit dans le marbre, que les sentiments humains sont "instables"
29 ans de vie commune etc...je te passe tout ce que j'ai vécu puisque, bien que toute histoire soit différente et que chacun vit les choses différemment, je me retrouve vraiment dans ce que tu décris.
Non seulement je ne suis pas "mort" mais aujourd'hui, 3 ans après, je suis heureux j'ai rencontré il y a un an quelqu'un et pour rien au monde je ne reviendrais en arrière.
Ce que j'ai fait : couper les ponts, ils l'étaient déjà de fait, mais dans ma tête j'ai renforcé cela, m'ouvrir aux autres, parler, vivre, forger mon mental à travers des lectures et des expériences que j'étais seul responsable de mon bonheur et de mon malheur, j'ai repris ma vie en main et j'ai retrouvé la confiance en moi.
Cela a lasser des traces...positives je me suis découvert une énergie que je ne me connaissais pas, j'ai découvert ce qu'était "faire confiance à la vie". Mais aussi négatives, aussi paradoxale que cela puisse paraitre le fait de m'ouvrir aux autres m'a bcp aidé pour autant je ressens que ma vision des relations humaines a évoluer et que j'ai bcp de mal à faire confiance sentimentalement.
J'ai appris que rien n'est acquis, rien n'est écrit dans le marbre, que les sentiments humains sont "instables"