Vos pires actes manqués.

Note : 15

le 20.08.2013 par Phoebus13

32 réponses / Dernière par Constant99 le 27.08.2013, 11h21

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Je lance ici un topic pour raconter ces moments où l’on ne conclut pas malgré tous les « feux verts », et que l’on regrette après.

Quand j’avais 20 ans je faisais un chantier de jeunesse en Italie durant l’été. Un chantier où tout le monde travaillait torse nu / les femmes en maillot de bain, chaleur étouffante toute la matinée jusqu'à 14h, puis sieste l’après-midi (nous dormions dans des dortoirs mixtes), puis fiesta et beuveries tous les soirs. Un chantier international où il y avait à peu près toutes les nationalités européennes, plus de femmes que d’hommes, notamment plein de Scandinaves.
Bref : l’endroit rêvé…

J’y étais allé avec un groupe de Français de ma fac, dont une fille sur laquelle j’avais fait un one itis durant toute l’année. On va l’appeler Valérie. Une fille finalement assez quelconque avec le souvenir, et comparaison établie avec les autres femmes que j’ai pu connaître par la suite dans ma vie. Valérie me méprisait et me considérait comme le dernier des AFC. Enfin, c’était une de ces formes de mépris teinté de gentillesse – « on est potes quand même » - bref le pire des mépris possibles.
Dans le dortoir, j’avais choisi mon lit à côté de celui de Valérie (« Sur un malentendu, on ne sait jamais », dixit Jean-Paul Dusse).
Sur le chantier dans la même équipe que moi (et dormant dans le dortoir d’à-côté) il y avait une Scandinave, je vais l’appeler Ana. Elle avait 25 ans, petite, blonde, très très sexy, une vraie bombe en fait. Elle faisait bander tous les mecs, mais en même temps elle était très spéciale (très à cheval sur certains trucs, très maniaque, et elle ne parlait que de sa passion : la géologie), donc elle ne parlait à personne, sauf à moi. On parlait de géologie tous les deux : super, non !? Elle me montrait ses cours de géologie en anglais, je lui traduisais en français : « telle roche en français ça se dit comme ci, telle roche ça se dit comme ça ». Génial comme échange, very cute, isn’t it ?

Un jour, pendant le repas et juste avant la sieste, je ramais en train d’essayer d’alimenter la conversation avec Valérie (comme d’hab). Lorsqu’Ana s’approche de moi (donc, important : sous les yeux de Valérie).
Et là elle me dit, avec un grand sourire :
« Phoebus ! It’s so boring to make the siesta alone ! Do you want to sleep with me ?”
Moi : je la regarde, je regarde Valérie, je regarde à nouveau Ana, et là je lui dis :
« Heuh… No, thanks ».
Bref, je suis passé pour un con.
Y compris aux yeux de Valérie.

Tous les week-ends nous allions en voiture à la plage, avec notre petit groupe de Français. Valérie ne supportait pas Ana, elle trouvait qu’elle faisait pétasse, etc. Mais Ana s’est invitée dans notre groupe.
Sur la plage, Ana m’a proposé de me mettre de la crème solaire, puis elle m’a demandé de lui faire un massage. Sous les yeux de Valérie qui disait en français (donc l’autre ne comprenait pas) : « Mais quelle pétasse, celle-là ! »
Mais là non plus, rien. Je n’ai RIEN fait, tout cela parce que je pensais que cela prouverait mon amuuur pour Valérie.

Alors mon « amuuuur » pour Valérie a disparu d’un coup, cet été là en Italie. Bizarrement d’ailleurs.
Je rappelle que mon lit était à côté du sien. Il faisait très chaud, on dormait tous presque nus sous nos draps. Une nuit, vers les 3 heures du mat, je n’arrivais pas à dormir. Et là j’entends un bruit étrange… Je me tourne discrètement vers Valérie : elle avait relevé son drap pour se caresser la jambe. Puis elle relevait délicatement le drap encore un peu plus, en direction de son entrejambe.
Puis elle s’est longuement caressé l’entrejambe en silence, croyant ne pas être vue. Elle a joui dans un spasme assez discret.
Bizarrement, je ne sais pas pourquoi, mais c’est ça qui me l’a faite considérer comme une fille absolument normale. Elle était descendue de mon piédestal.
(Sauf que bon, Ana, elle était déjà repartie vers son pays nordique et froid, sniff…)

Hélas, dans un déménagement j’ai perdu la photo qu'Ana m’avait envoyée par la suite, photo où je lui faisais le massage sur la plage…
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bonne idée le 20.08.13, 16h26 par BigBenX
  • [0] Encore le 21.08.13, 13h01 par The_PoP
Allez, ça va faire du bien pour l'égo de se rappeler ces moments de gloire :)

J'avais 21 ans, je sortais d'une relation qui s'était mal finie, et lors d'une soirée de rentrée en novembre de mon école sur paris, j'avais pour wingman un ami "natural". Il aborde une jolie jeune fille, C, puis décidant de continuer à papillonner, il me laisse en plan avec elle. Elle est prof de maths, plus vieille que moi de 4 ans, et intéressante. Du coup on discute, on blague, on danse un peu, le tout tranquillement. Un autre ami à moi se joint à nous, et nous commençons à être passablement éméchés. On s'amuse bien, puis vient l'heure pour nous de nous éclipser. La demoiselle me retient et me demande mon numéro de téléphone en me donnant le sien. Heu.. ok 8)

Le lendemain je relance tranquillement pour la voir, elle me répond sans me dire non mais pas plus, puis la semaine qui suit pas de relance de sa part. J'en déduis qu'elle ne veut pas me revoir. Je relance, pas de news. J'abandonne.

Retour des vacances de Noël un petit sms venu d'ailleurs me sort de ma torpeur pour me demander et me donner des nouvelles ! Je relance, cette fois-ci rendez-vous est pris pour un café.

J'y vais, en toute discrétion bien sur, car je ne tenais pas à ce que cette info soit connue dans mon école. Le rendez-vous se passe bien, mais rien de plus. Je ne sexualise pas du tout, je suis juste sympa. Puis je rentre. Je relance le lendemain et je comprends vite que de son côté ça s'est bien passé mais sans plus, donc bon il n'y aura pas vraiment de suite.

Mon année scolaire avance et début février je dois me préparer à quitter Paris pour aller faire mon projet de fin d'étude à Lille. Deux jours avant mon départ et l'avant veille de mes exams, alors que j'étais avec mes amis, je croise donc la demoiselle. Ayant un peu peur de me faire griller, une sorte d'ambiguïté plane entre nous et quand elle apprends que je pars de Paris bientôt elle me relance pour qu'on se voit avant mon départ. Je ne lui promet rien, je dois bosser pour mes exams. Le lendemain, je me dis ok, tant pis pour les exams, va pour la jolie demoiselle. Ignorant que je suis, je la rencarde pour un petit cinéma. Ok. Cinéma agréable et on enchaîne sur un resto. Là je fais ce que je n'avais pas fait plus tôt et commence vraiment à la séduire. Soirée nickel, on se rentre en métro, et bien évidemment j'oublie de l'embrasser.

Deux mois se passent, où l'on se donne assez fréquemment des nouvelles et où l'on se débrouille pour se voir à chacun de mes passages sur Paris.
Je lui propose enfin une sortie un peu originale à l'un des galas dansants de mon école dans une autre région. Elle accepte d'être ma cavalière et nous prévoyons de passer le weekend ensemble.

Arrivé chez elle le vendredi soir sur Paris, on discute, plaisante, et tout va bien. A ce moment là, elle sait que je suis clairement intéressé. Au moment de se coucher elle me dit que c'est pas la peine que je sorte mon matelas, on va dormir ensemble. Heu... Ok. 8) N'étant pas la moitié d'un abruti je ne tente rien évidemment.

Samedi matin, départ pour le gala, journée idyllique, tout va bien. La soirée arrive et là madame commence à m'envoyer chier gaiement car je ne danse pas assez bien pour elle. Une connaissance (10 ans de plus que moi) l'invite alors à danser et ils passent une bonne partie de la soirée ensemble : je vois bien qu'elle lui plait et c'est peut être réciproque. Je décide alors de m'en foutre royalement et vais passer la soirée avec mes potes, la posant en plan comme elle m'a posé en plan. Fin de soirée (7h du mat'), dormant dans la même chambre d'hôtel (twin beds) on rentre ensemble tout de même. Vraiment vexé, en colère, et bien saoul, je lui bats froid tout le trajet.

Arrivé à la chambre, je ne m'occupe pas d'elle, j'me fout en calebut et je me pieute. Là j'ai eu droit à un magnifique "tu peux pas me prêter un caleçon ? j'ai oublié mon pyjama". Suite à quoi elle se pose à moitié nue dans le lit collé au mien. Je lui tourne alors le dos et m'endort. Réveil pareil, je file à la douche, verrouille et me prépare.

Lendemain retour sur Panam puis Lille en voiture, je lui bats froid tout le trajet. Arrivé chez elle, je lui règle un soucis sur sa voiture (je lui avais dit que je le ferai) et me rentre sur Lille.

Quelques mails plus tard, elle me confirme que j'ai rien compris du début à la fin. Il n'y a jamais eu de suite.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Like ! le 21.08.13, 19h34 par Phoebus13
Je sais pas si ca rentre dans les actes manqués, mais j'avais piqué la petite culotte d'une anglaise en thailande pendant qu'on se chauffait.

Finalement, on n'a trouvé nulle part ou aller plus loin (flics sur la plage, dortoir pour moi, d'autres filles dans son appart, on a failli entrer dans le commissariat en pensant que c'était un building abandonné ou on pourrait...).

En bas de chez elle, en se disant au revoir, j'avais paumé la culotte.

Revanche inconsciente?
Soirée Afterwork, alors que je connaissais deja un peu la seduction a priori

Je vois une fille mignonne un peu loin en face, nos regards se croisent, je tire la langue, elle rigole, on va se parler, 15 minutes plus tard on est en train de s'embrasser.

Elle me propose d'aller boire un verre ailleurs, pas loin. Elle commande un verre de champagne, je fais une tête bizarre, genre en fait elle va m'arnaquer, mais elle me rassure en payant direct (c'est ce qui m'a bloqué pour la suite je pense après coup, j'étais peut etre mefiant vu la vitesse de l'operation)
Bref, 10 minutes plus tard, elle me dis, je vais au toilette, tu viens ?
Et elle s'en va devant.
Je reste bloqué sans trop comprendre son invitation.
Elle reviens 5 minutes plus tard trop enervé, prend son sac et pars en ralant.
:yuno:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est balot le 21.08.13, 17h18 par BernardLama
  • [+1] le 21.08.13, 19h35 par Phoebus13
  • [0] Lol le 22.08.13, 08h18 par The_PoP
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The_PoP a écrit :Au moment de se coucher elle me dit que c'est pas la peine que je sorte mon matelas, on va dormir ensemble. Heu... Ok. 8) N'étant pas la moitié d'un abruti je ne tente rien évidemment.
Excellent !
The_PoP a écrit :Quelques mails plus tard, elle me confirme que j'ai rien compris du début à la fin. Il n'y a jamais eu de suite.
Ben oui évidemment...

On ne se rend jamais compte des loupés qu'on a fait dans nos périodes AFC-cucul (moi mon problème étant que j'ai sans arrêt fait des allé-retour entre les phases de conquêtes rapides et les périodes "retour en case AFC").

Une autre pour la route...

Une ancienne collègue que j'avais rencontrée lorsque je vivais à l'étranger. Une très belle latina. A l'époque elle était maquée, moi aussi. J'ai changé de pays et nous sommes restés en contact par mail. C'était une période assez faste pour moi, et très difficile pour elle (elle se faisait avoir par un mec, puis tombait sur un autre connard, etc).
Puis j'ai eu une période de "creux", relativement dépressive, je me préparais à passer le réveillon seul. Surprise : on chat ensemble, elle m'apprend qu'elle est en Espagne chez des amis, de fil en aiguille elle m'invite à venir passer le réveillon avec eux.
Par contre elle ne peut pas m'héberger car ses amis trop nombreux dans la baraque. Pas grave : je décide de louer un hôtel pas très loin.
Donc je passe au supermarché, j'achète du foie gras, et je prends la route direction l'Espagne.

Arrivé sur place, elle me fait plein de compliments : elle me trouvais rajeuni, mieux qu'avant (on ne s'était pas vus depuis deux ans), me fait des compliments sur mon nouveau look, etc. J'avais à peine déposé mes valises qu'elle me demande d'aller faire un tour tous les deux dans la ville. Nous voilà partis. Dans la voiture elle me dit qu'elle veut trouver un magasin de lingerie, parce que la tradition chez elle veut que pour le Nouvel An, on porte un string neuf, ça porte chance pour l'année qui vient.
Donc moi pas décontenancé Ok on va trouver un endroit où acheter un string le 31 décembre.
On fait différents magasins, Melle trouve enfin le string qui lui plaît.

Sur le chemin du retour, elle me dit :
"Attends, il faut que j'essaye d'abord le string avant d'arriver à la maison de mes amis. Ton hôtel est où ?
Donc, on monte à ma chambre d'hôtel.
Elle me demande de me retourner et quand je me suis à nouveau retourné, elle avait un petit haut, et son string, c'est tout, et se matait dans le miroir ('Tain ! en plus j'avais un gigantesque miroir face à mon lit ! grrrr !). J'avais tantôt une vue sur son cul, tantôt sur sa fente (ça bougeait dans tous les sens pour se mater devant le miroir, et histoire que je n'en perde pas une miette).
Et là elle me demande :
"Tu me trouves comment ?"
Moi :
Ben heuh... Bon tes amis doivent nous attendre, non ?
Voili-voilou... :roll:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] OMG le 21.08.13, 21h24 par Blusher
  • [0] Mdr !! le 21.08.13, 22h11 par Weeler
  • [0] EPIC FAIL le 22.08.13, 00h59 par speed12567
  • [0] OMG le 22.08.13, 01h01 par Hydrogene
  • [0] OMG le 22.08.13, 08h21 par The_PoP
  • [0] Mdr !! le 22.08.13, 14h40 par Reborn
  • [0] WTF le 22.08.13, 23h19 par fifkos
Ca me rappelle une reprise douloureuse de M.Pokora ce titre de topic.
Vraiment dure la dernière Phoebus. :P
Ben, on se demande si les filles te font envie à la lecture de ces récits assez similaires.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pertinent le 23.08.13, 00h25 par FK
Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Blusher a écrit :Ben, on se demande si les filles te font envie à la lecture de ces récits assez similaires.
Hou là je pourrais t'en raconter d'autres !
Y compris une fois où la fille, le lendemain, devant un café, me dit :
Au fait, t'es pas homo par hasard ?
(Genre la fille recherchait une explication plausible à son grand désarroi de la veille)

Cet après midi j'ai compris un truc.

Une fille que je connais à peine. Physique d'ex-mannequin (je dis "ex-mannequin" parce que fin trentaine, mais très bien conservée). Réputation de nympho mais aussi de fille qui apporte des emmerdes à n'en plus finir. Donc le genre de fille où je mets plein de panneaux "attention danger".
Ce qui agace cette fille depuis quelques temps, c'est que je dois être l'un des rares mecs avec qui elle n'a pas couché. Ca l'agace tellement qu'elle a même prétendu auprès de certains amis avoir déjà couché avec moi (ce qui est faux).
Donc là je suis dans une situation "hard to get"... et à vrai dire ça m'amuse un peu.

Il y a quelques mois, j'avais un service à lui demander (pour raisons professionnelles), je la connaissais à peine et je la contacte (SMS, puis phone). Je lui propose un café en ville (pour discuter du service à lui demander), elle me propose plutôt de passer chez elle. Puis elle ajoute :
Viens chez moi, je t'attendrais en petite tenue
J'ai dit oui bien sûr. Puis le jour J je lui ai posé un lapin.

Pourquoi ?

Je parlais du "terrain" sur un autre post.
Certains rencontrent des nanas uniquement en terrain "ouvert". Parce que leur métier, le genre de sorties qu'ils font, les met en terrain "ouvert" (tout est possible, que le meilleur gagne, et si on perd sur un coup, il n'y a qu'à se rattraper le coup suivant mais il n'y a pas mort d'homme).
La plupart des personnes que je rencontre sur un plan professionnel sont dans un microcosme très fermé, où tout le monde connaît tout le monde. Comme mes activités professionnelles me prennent beaucoup de temps, j'ai rarement l'occasion d'aller en dehors de ce "microcosme" (ce n'est pas que je ne veux pas, c'est que je n'ai vraiment pas le temps).
Lorsqu'on vit dans un microcosme, que ce soit pour une raison x ou y, que ce soit "choisi" ou pas (le fait de vivre dans un petit village, ou dans un milieu professionnel qui te bouffe tout ton temps), il faut faire très attention à sa réputation : on ne couche pas avec n'importe qui, parce qu'on sait que telle personne peut apporter telles inimitiés avec d'autres personnes ou telles emmerdes. Donc c'est ce que j'appelle un terrain "fermé".

Certaines de mes connaissances féminines sont en terrain "ouvert" (hors de mon microcosme : youpi !), d'autres sont en terrain "fermé" (où tout le monde connaît tout le monde).

Donc cette nana, non seulement elle fait partie du "terrain fermé", mais surtout sa réputation la met dans un terrain "glissant".

Bref : il y a quelques mois : lapin. Pourtant elle ne m'en a pas voulu (je l'ai souvent revue après, dans des soirées).

Dernièrement j'avais un autre service d'ordre professionnel à lui demander. On se fixe un rdv aujourd'hui dans un café... et comme je m'y attendais, au dernier moment elle me dit que c'est mieux que je monte chez elle.
Donc bon je me lance. Avec la règle n°1 : quitte à passer pour un homo, surtout ne céder à aucune avance.

Cet après midi j'ai eu droit à :
- Elle me reçoit chez elle en petite culotte (sisi).
- "Je suis fatiguée, d'un coup, là, j'ai envie d'aller m'allonger sur mon lit, tu viens avec moi ?"
- Une heure de discussions à côté d'elle sur son lit, à parler de notre problème d'ordre professionnel. Puis elle m'a parlé de son dernier mec qui l'a plaquée, que c'était un connard, que je suis un type bien, que j'ai la réputation d'être réglo, que si tous les mecs étaient comme moi, blablabla, blablabla.
Je ne me suis pas démonté.
Puis une de ses amies est venue, j'en ai profité pour la laisser et je lui ai dit ciao bye-bye.

Et là je me suis rappelé l'histoire de la latina, que j'ai postée sur FTS en revenant.

Dans l'histoire de la latina, j'ai manqué de couilles (c'est clair, c'est net).
Dans l'histoire de cet après midi, je lui ai volontairement mis un râteau : je suis resté sur un registre exclusivement professionnel. C'est très différent.
Mais pourtant en y repensant j'y ai vu un point commun.

Je m'explique...

Je fais partie de ces mecs qui, pour sortir avec une nana, ont besoin que tous les feux soient mis au vert, sinon ils ne se lancent pas (désolé si pour toi ça fait bizarre parce que tu n'es pas comme ça, peut-être, mais je connais beaucoup de mecs qui sont comme ça... sauf que très peu l'assument).
De ce fait, pratiquement toutes les nanas avec qui je suis sorti, sont des nanas qui m'ont mis tous les feux verts + des filets + finalement ce sont elles qui ont pris l'initiative. Les cas où c'est moi qui ai pris l'initiative, c'était uniquement mes plans cul : j'avais cette tendance bizarre à me concentrer pour mes relations à long terme, uniquement sur des cas psychologiques. Ou alors c'étaient des nanas très très loin de mon "microcosme" (terrain ouvert ++, exemple aventures de vacances ou en déplacement).
La plupart des nanas avec qui je suis sorti (je parle de relations à plus ou moins long terme) étaient des nanas vraiment en manque de mec, genre des canons mais avec un défaut caché (chieuses, etc). Pourtant, pendant très longtemps je me disais : "C'est royal, je sors avec des filles très jolies, et en plus il n'y a rien à faire !"
Maintenant, je rêve d'avoir une fille moins canon, mais plus "normale" dans son caractère. Les LSE extraverties ou "attention whores", pour parler clair, j'en ai fait une overdose, c'est bon. Un jour j'ai compris que ça venait en grande partie de moi, et de moi seul. 99% de filles bien, et je pourtant ne me concentrais que sur les 1% de "cas", pour une raison très simple : je me suis trop habitué à ce que tout me soit apporté sur un plateau et sans efforts, en fait je n'ai pratiquement aucune expérience en terme de "filles biens" (sinon je l'aurais gardée... enfin j'espère !).

Certaines femmes sont attirées exclusivement par les "bad boys", certains hommes sont attirés exclusivement par les "attention whores" : j'en ai fait partie.

Lorsqu'on se retrouve dans des histoires à répétition avec des "cas à problème", que l'on soit un homme ou une femme, il y a plusieurs phases de prise de conscience :

1. On pensait "de toute façon se sont "toutes des salopes" / "tous des salauds", puis on finit par se rendre compte que les "cas" ne représentent qu'une infime minorité des gens du sexe opposé. (NB : malheureusement beaucoup de femmes et d'hommes en sont restés à cette étape de "tous des salauds" / "toutes des salopes", n'ayant pas compris que, non-non, les salauds en question ou les salopes en question, on les a vraiment trié sur le volet).

2. On commence à comprendre que, s'il y a "histoires à répétition", c'est que quelque part le problème vient de nous. Mais d'où ça vient ? Prendre conscience que ça vient de nous c'est une chose, mais comprendre d'où ça vient exactement, il y a encore une marge.

3. Puis on comprend qu'on est un peu trop attiré par ce qui brille, ce qui est en surface, ce qui fait "fun". A cette étape là on se dit "Oui, mais c'est pas écrit sur sa gueule, au départ, que c'est un salaud !" (phrase entendue x fois de la part d'amies féminines qui se sont spécialisées dans les bad boys) ... En fait sisi, on peut apprendre à reconnaître, à distinguer le vrai du faux.

4. Puis on comprend qu'il y a aussi un manque de courage à affronter les "vraies" personnes (celles qui ne sont pas dans les catégories susdites de "salauds" ou de "salopes"). Mais ça ne donne toujours pas les clés sur "Comment, maintenant, aller vers les "mecs bien" / "filles bien" ?

5. Arrive un moment où l'on comprend pourquoi on n'arrive pas à aborder les "mecs bien" / "filles bien", ou pourquoi ça foire tout le temps lorsqu'on les aborde.
Je connais x nanas qui, se révélant des billes pour aborder des "mecs bien" alors qu'elles avaient un choix infini de prétendants, se sont rabattues à nouveau sur les 1ers bad boys qui traînaient dans les parages, et retour à la case départ... idem version masculine. Je connais aussi des nanas collectionneuses de plans merdiques avec des bad boys, qui ont éconduit un type parfaitement nickel pendant des mois voire des années, mais le type ayant été très persévérant, elles lui ont donné une chance, pensant le jeter rapidement ("de toute façon c'est un salaud comme les autres"), et ça a changé leur vie. (J'ai une amie qui, autrefois un cas désespéré d'addiction aux bad boys, a vraiment trouvé le mec de sa vie... mais le type a vraiment ramé, le pôvre).
La caractéristique de la "fille à bad boys" est de placer la barre beaucoup plus haut que d'habitude pour un "type bien" / la caractéristique du "mec à attention whores" est de placer la barre beaucoup plus haut que d'habitude pour une "fille bien". Là je parle de l'intérieur, l'ayant vécu...
Donc ça, il faut d'abord le comprendre et l'intégrer pour se changer soi-même.

6. Un jour on comprend pourquoi on a besoin d'autant de "feux verts", et comment agir sans qu'il y ait tous les "feux verts".

Là je développe...

Ma croyance était : "Tu ne peux agir que si tous les feux sont au vert" (NB : beaucoup de personnes ont ce type de croyance, malheureusement).
Dans les cas que j'ai cité (la scandinave et la latina), tous les feux étaient au vert sauf un : elle ne s'est pas jetée sur moi. Dans la plupart de mes "relations à long terme", le jour de notre rencontre c'était plutôt "tous les feux sont au vert + 1" (en gros la nana se jetait sur moi).
D'autre part une autre de mes croyances était "Si une nana se jette sur moi, c'est cool ça prouve que je plais". Erreur fatale.

Une femme saine d'esprit, elle ne met que la moitié des "signaux" au vert. Au mec de faire le reste du boulot !
1° Parce que c'est son rôle de mec.
2° Question d'égalité des sexes.
3° C'est un critère pour tester si le mec "en a" ou pas.

Cet après midi je voyais l'ex-mannequin en petite culotte sur son lit, et je repensais à la latina il y a des années auparavant, et j'ai eu une impression de gâchis :
Mais pourquoi dans certains cas c'est si facile, alors que quand je tombe sur "la fille que je veux", je rame comme un malade !?
Et là j'ai compris un truc.
Tous les râteaux que je me suis pris dans ma vie avec des "filles bien", c'est parce que, justement, j'attendais un peu trop que tous les signaux soient au vert. Tout simplement parce que d'autres femmes (pas forcément les plus intéressantes) m'ont habitué à ne pas faire trop d'efforts. J'ai compris que les "actes manqués" cités ci-dessus, relevaient plutôt de l'enfant gâté à qui il faut tout lui apporter sur un plateau.
Lorsqu'on comprend qu'on est capable de refuser les "feux verts - 1", on comprend mieux pourquoi on se plante et on se prend un râteau lorsqu'il y a "quelques feux verts seulement mais pas plus".

La plupart des histoires de "mise en friend zone", les miennes ou celles d'autres personnes, sont des histoires où le mec plaît à la nana, mais qu'il n'a pas su être suffisamment entreprenant au bon moment. Pourquoi ? Parce qu'il a attendu trop de "feux verts", et parce qu'il n'a pas compris que la femme attend de son côté, qu'il prenne un minimum de risques.

Certains mecs fonctionnent sans aucune "validation" : ils foncent, ça marche, ça ne marche pas, ils foncent voir ailleurs. Ce genre de drague peut se faire en "terrain ouvert", mais pas en "terrain fermé" (vous faites ça dans votre milieu professionnel, vous êtes grillé).
Or tous les mecs n'ont pas cette "capacité" et sont embousés par tout un tas de "croyances" ("il faut quand même un minimum de validation"). Ou alors, autre cas possible, ces mecs se trouvent dans des situations de "microcosme" assez fermé, où il faut faire attention à ne pas se "griller" (ex : vous avez un poste avec un minimum de responsabilités, vous ne pouvez pas vous permettre de griller votre réputation pour des histoires de cul).
Mais d'autres mecs ont besoin de tous les feux verts possibles : ils passent pour des poules mouillées auprès de la plupart des nanas, ne se rendent pas comptent que s'il y a tous les feux verts, c'est qu'il y a de fortes chances qu'il y ait anguille sous roche (genre la LSE totalement désespérée).

Donc, il y a quelques années, j'ai décidé d'arrêter les "attention whores" comme d'autres arrêtent de fumer. D'où, par exemple, le fait que je sois resté distant cet après midi devant toutes les sollicitations : un peu comme un ex-fumeur est fier d'avoir passé une soirée entière en compagnie de fumeurs sans céder à la tentation.
Ne pas se dire "Ouais mais bon, allez, un petit coup pourquoi pas ?", mais plutôt se dire que, si on veut aller jusqu'au bout de la démarche (se fixer comme objectif un autre genre de fille), il faut tenir bon. Dans mon "microcosme", je me suis donné la réputation d'un "hard to get" : tant mieux puisque ce n'est pas là que je veux "chasser". (Et en plus je mesure de mes propres yeux, toutes les occases qu'on a, quand on se met en position de "hard to get" :mrgreen: )

Mais ça ne me donnait pas les clés pour aller vers les autres femmes.
Maintenant je pense avoir compris où et quand être plus entreprenant.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 22.08.13, 02h57 par Onmyoji
  • [0] Pas convaincu le 22.08.13, 08h39 par BernardLama
  • [0] Douteux / Malsain / Toxique le 22.08.13, 13h39 par Blusher
  • [0] le 22.08.13, 23h23 par fifkos
Ce qui agace cette fille depuis quelques temps, c'est que je dois être l'un des rares mecs avec qui elle n'a pas couché. Ca l'agace tellement qu'elle a même prétendu auprès de certains amis avoir déjà couché avec moi (ce qui est faux).

Donc là je suis dans une situation "hard to get"... et à vrai dire ça m'amuse un peu.
On sent une véritable jubilation à leur faire payer d'avoir été sexuellement entreprenantes.
Maintenant, je rêve d'avoir une fille moins canon, mais plus "normale" dans son caractère. Les LSE extraverties ou "attenton whores", pour parler clair, j'en ai fait une overdose, c'est bon.
Une fille moins belle est plus "normale" dans sa tête donc...
Un jour j'ai compris que ça venait en grande partie de moi, et de moi seul. 99% de filles bien, et je pourtant ne me concentrais que sur les 1% de "cas"
On va bien leur trouver une appellation à ces "cas". J'en suis sûr.
Malheureusement beaucoup de femmes et d'hommes en sont restés à cette étape de "tous des salauds" / "toutes des salopes", n'ayant pas compris que, non-non, les salauds en question ou les salopes en question, on les a vraiment trié sur le volet).
Puis on comprend qu'il y a aussi un manque de courage à affronter les "vraies" personnes (celles qui ne sont pas dans les catégories susdites de "salauds" ou de "salopes"). Mais ça ne donne toujours pas les clés sur "Comment, maintenant, aller vers les "mecs bien" / "filles bien" ?
Ah ben, voilà. Les filles bien d'un côté et les salopes de l'autres.
Chaque catégorie avec son mode d'emploi.
Notons que les "salopes" ne sont même pas de "vraies" personnes. Pourquoi s'embarrasser à vouloir leur reconnaître un modicum d'humanité?

Au passage, salopes et salauds, ce n'est pas du tout connoté pareil.
Double-standard toussa...

D'ailleurs phoebus, continue à nous instruire... A quoi reconnaît-on une "salope"?
Une femme saine d'esprit, elle ne met que la moitié des "signaux" au vert. Au mec de faire le reste du boulot !
1° Parce que c'est son rôle de mec.
2° Question d'égalité des sexes.
3° C'est un critère pour tester si le mec "en a" ou pas.
Un fille saine d'esprit donc... Et si elle affiche trop franchement ses envies sexuelles sans se conformer au petit jeu de rôle genré que tu viens de décrire : "salope".

ou puisé dans ton dernier post:

post332577.html#p332577
J'avais il y a bien longtemps une petite amie qui était actrice de théâtre. Elle avait su jouer exactement le bon rôle à chaque étape de notre rencontre : très timide lors de notre rencontre à la terrasse d'un café, puis suffisamment allumeuse lors du 2ème rdv pour bien me signifier que les feux étaient au vert, puis une vraie s..... au lit.
Décidément, une fille qui aime le sexe. Elle mérite que tu la traites de salope.

Perso, je ne sais pas pourquoi mais ce qui crève l'écran dans ton message c'est:
Donc bon je me lance. Avec la règle n°1 : quitte à passer pour un homo, surtout ne céder à aucune avance.
Mais de grâce, cesse de leur faire payer.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Lol le 22.08.13, 15h59 par Marshall Ombre
  • [+1] Lol le 22.08.13, 20h03 par amelia
  • [+1] Mdr !! le 23.08.13, 09h20 par Serial
  • [+1] Encore le 27.08.13, 15h15 par wayl
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