Je ne suis pas né en France mais dans un pays pauvre ancienne colonie française. Je suis arrivé en France à l'âge de huit ans. Grand choc, grand traumatisme, trop de changements. Enfant hypersensible, cible facile pour les autres. Mais je grandis vite. Ma taille devient mon armure. La compagnie, je la trouve dans les livres que je dévore.
Famille dysfonctionnelle, coups, mensonges et dénonciations. Atmosphère de peur permanente, je me cloitre de plus en plus, la réalité m'effraie.
Je vieillis et je comprends. Les rapports humains deviennent de plus en plus clairs, le monde redevient de nouveau habitable. Mais je reste spectateur. Rien ne m'intéresse, rien ne m'excite. Je passe d'intello de la classe à surdoué en échec scolaire. Je n'aime pas beaucoup les gens.
17 ans. La vie solitaire ne me sied plus. Je fais des efforts, je sors de ma bulle. Pour une fois je m'intéresse à la gent féminine. Encore une fois, je m'y intéresse de loin.
Passif. Toute ma vie se résume à ce mot. C'est ce qui cloche. Dès mon début de puberté à 13 ans jusqu'aujourd'hui à 23 ans je sais ce qui cloche. Et je ne fais rien pour y remédier. Pourquoi?
Parce que la vie me semble être une farce. Ma propre existence semble être une longue blague sans dénouement. Je ne suis heureux qu'en écoutant de la musique et en dansant. Mais ça ne dure pas. Je vois les rapports humains avec le même œil morne chaque jour et les contours de cette vie en tant que "je-personne-existante-sentimentale" se flouent. D'ailleurs je suis myope.
Pour revenir au sujet qui nous intéresse, la séduction. J'en suis dénué en profondeur. Oh une jeune femme peut me voir une fois, deux fois ou une dizaine de fois superficiellement et me trouver à son goût. Mais là où ça compte, là où il faut être connecté, je suis absent. Même les rares fois où la jeune femme en question me plaît, je n'arrive pas à trouver de terrain commun. Et ce n'est pas seulement avec les femmes mais avec tout le monde. C'est comme si l'on ne vivait pas dans le même monde. Ce qui a du sens pour le commun n'en a aucun pour moi. Ce qui a de l'importance, des bagatelles à mes yeux.
Je suis sans doute la personne la plus superficielle qui soit en apparence. Je me demande quand j'arriverai jamais à me connecter aux autres.
Connaître ses faiblesses... et ne rien y faire.
Je crois que les solutions, tu ne les trouvera pas ici, mais dans toi-même, avec l'aide d'un bon thérapeute 
Envisager la séduction, c'est prendre en compte ta vie intérieure, tes émotions, tes rapports humains en général, etc. et tout ceci semble te poser soucis.
Il te faut de bonnes bases pour être heureux, dans un premier temps. Et un bon thérapeute pourra t'aider dans ce chemin.
Et si ça te fait peur, beaucoup sont passés par là, moi le premier. ;)
Envisager la séduction, c'est prendre en compte ta vie intérieure, tes émotions, tes rapports humains en général, etc. et tout ceci semble te poser soucis.
Il te faut de bonnes bases pour être heureux, dans un premier temps. Et un bon thérapeute pourra t'aider dans ce chemin.
Et si ça te fait peur, beaucoup sont passés par là, moi le premier. ;)
Parce que la vie me semble être une farce
De fait. Elle n'a aucun sens, et la comédie humaine non plus : juste des individualités qui se croisent et s'entrechoquent, portées par leurs pulsions, aspirations et illusions.
Tu voulais du sens ?
Le sens ne viendra pas d'en haut, et pas de l'extérieur : il sera celui que tu décideras d'avoir.
Tu l'évoques plusieurs fois dans ta présentation : tu es spectateur désabusé. Deviens acteur - et aussi, ton propre scénariste, et metteur en scène.
Ou continue de t'ennuyer en regardant passer les trains.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] +1 le 27.08.13, 10h27 par Mr_Orange
Longtemps j'ai été dans ton cas, passif.
Non pas acteur de ma vie mais spectateur.
J'ai cherché le pourquoi pour finalement le résumer à une simple phrase qu'on a tous entendu ,de la part de nos parents, nos profs, nos patrons, notre entourage, etc...
Cette phrase c'est: "dans la vie, on ne fait pas ce qu'on veut".
Cette croyance limitante fait de gros dégats et finalement, on subit sa vie.
Donc oui, il y a un travail à faire sur toi mème, pas grace au forum mais avec un thérapeute.
Non pas acteur de ma vie mais spectateur.
J'ai cherché le pourquoi pour finalement le résumer à une simple phrase qu'on a tous entendu ,de la part de nos parents, nos profs, nos patrons, notre entourage, etc...
Cette phrase c'est: "dans la vie, on ne fait pas ce qu'on veut".
Cette croyance limitante fait de gros dégats et finalement, on subit sa vie.
Donc oui, il y a un travail à faire sur toi mème, pas grace au forum mais avec un thérapeute.
Nonchalance,
Pour être encore dans ton cas, malgré que j'ai fait des progrès relativement important si je dois me baser sur des retours de personnes qui ont connu l'avant-après, je peux te dire par expérience qu'il fasse :
- d'apprendre à mieux percevoir la vie comme elle est, cesser de l'idéaliser
- de ne pas idéaliser les relations. L'homme est égocentrique et on le voit partout
- de sortir de ta zone de confort. Spectateur c'est ton rôle où tu te sens à l'aise. Ose quitter ce terrain connu et agis, deviens acteur comme dit ci-dessus
- Essaye de prendre les initiatives (scénariste comme dit FK) dans des choses qui te plaisent, dans un environnement social où tu te sens plus à l'aise pour ouvrir des conversations avec des gens dont tu partages des trucs en commun.
Je sais pas si tu peux te le permettre financièrement, mais un psy te permettra de voir dans ton passé ce qui cloche. Si c'est pas le cas, ton travail sur toi même sera plus long et plus désordonné mais c'est aussi possible sans.
Fait petit à petit ce changement révolutionnaire. On casse pas les (mauvaises) habitudes d'un coup, cela se fait progressivement. Sois volontaire et patient vis-à-vis des résultats dont tu aspires. Plus tu interagis, plus tu as de la possibilité d'apprendre à dialoguer et donc à te sentir bien dans ce monde, avec ces gens égocentriques
Bon courage.
Pour être encore dans ton cas, malgré que j'ai fait des progrès relativement important si je dois me baser sur des retours de personnes qui ont connu l'avant-après, je peux te dire par expérience qu'il fasse :
- d'apprendre à mieux percevoir la vie comme elle est, cesser de l'idéaliser
- de ne pas idéaliser les relations. L'homme est égocentrique et on le voit partout
- de sortir de ta zone de confort. Spectateur c'est ton rôle où tu te sens à l'aise. Ose quitter ce terrain connu et agis, deviens acteur comme dit ci-dessus
- Essaye de prendre les initiatives (scénariste comme dit FK) dans des choses qui te plaisent, dans un environnement social où tu te sens plus à l'aise pour ouvrir des conversations avec des gens dont tu partages des trucs en commun.
Je sais pas si tu peux te le permettre financièrement, mais un psy te permettra de voir dans ton passé ce qui cloche. Si c'est pas le cas, ton travail sur toi même sera plus long et plus désordonné mais c'est aussi possible sans.
Fait petit à petit ce changement révolutionnaire. On casse pas les (mauvaises) habitudes d'un coup, cela se fait progressivement. Sois volontaire et patient vis-à-vis des résultats dont tu aspires. Plus tu interagis, plus tu as de la possibilité d'apprendre à dialoguer et donc à te sentir bien dans ce monde, avec ces gens égocentriques
Bon courage.
J'ai malheureusement rencontré plusieurs praticiens (toujours gratuitement) et ai pu constater que les disciplines psychiatriques, psychologiques ou psychanalytiques ne se valent pas.
Le premier, un psychologue scolaire, parlait à mes parents derrière mon dos et était persuadé que toutes les réponses se trouvaient au sein de la famille. J'ai passé un sale mois.
La seconde, une psychanalyste lacanienne, ne disait jamais rien. Quand je lui ai fait remarquer que j'avais l'impression de parler à un mur, elle m'a finalement sorti ses conclusions. Conclusions que je connaissais déjà et dont je lui avais fait part durant nos séances.
Le troisième, un psychiatre avait apparemment lui même des problèmes irrésolus. En plus d'enchaîner clope sur clope toutes les cinq minutes, allant même jusqu'à écourter la séance pour fumer, il semblait persuadé que mes problèmes n'en étaient pas et insistait sur le fait de rester moi même. Je lui ai fait remarquer qu'être moi même à ce moment là consistait en majeure partie en de la procrastination et une solitude qui m'était insoutenable. Il est parti en vacances trois semaines et je ne suis plus allé le revoir.
Finalement, la plus grande aide m'est venue de moi même et viendra toujours de moi même quoi qu'il en soit. Mais arrive un moment où l'on a besoin d'aide, d'une personne qui prend vos problèmes à cœur afin de nous aider à les surmonter, parce que tout seul, c'est impossible.
La forme de thérapie la plus proche de mes besoins que j'ai pu trouver est l'IFS (Internal Family System) mais il semble y avoir très peu de pratiquants en France.
Le premier, un psychologue scolaire, parlait à mes parents derrière mon dos et était persuadé que toutes les réponses se trouvaient au sein de la famille. J'ai passé un sale mois.
La seconde, une psychanalyste lacanienne, ne disait jamais rien. Quand je lui ai fait remarquer que j'avais l'impression de parler à un mur, elle m'a finalement sorti ses conclusions. Conclusions que je connaissais déjà et dont je lui avais fait part durant nos séances.
Le troisième, un psychiatre avait apparemment lui même des problèmes irrésolus. En plus d'enchaîner clope sur clope toutes les cinq minutes, allant même jusqu'à écourter la séance pour fumer, il semblait persuadé que mes problèmes n'en étaient pas et insistait sur le fait de rester moi même. Je lui ai fait remarquer qu'être moi même à ce moment là consistait en majeure partie en de la procrastination et une solitude qui m'était insoutenable. Il est parti en vacances trois semaines et je ne suis plus allé le revoir.
Finalement, la plus grande aide m'est venue de moi même et viendra toujours de moi même quoi qu'il en soit. Mais arrive un moment où l'on a besoin d'aide, d'une personne qui prend vos problèmes à cœur afin de nous aider à les surmonter, parce que tout seul, c'est impossible.
La forme de thérapie la plus proche de mes besoins que j'ai pu trouver est l'IFS (Internal Family System) mais il semble y avoir très peu de pratiquants en France.
Salut,
tu peux déjà exploiter un des trucs que tu aimes faire. Par exemple la musique. En jouer ou l'écouter mais développer cette facette à fond. Avant de parler d'interactions plus compliquées, tu apprendras à partager avec quelques uns sur un sujet qui te fait plaisir et sur lequel tu as des éléments. Tu deviendras ainsi acteur progressivement, d'abord par un pan social qui te plais.
Step by step.
tu peux déjà exploiter un des trucs que tu aimes faire. Par exemple la musique. En jouer ou l'écouter mais développer cette facette à fond. Avant de parler d'interactions plus compliquées, tu apprendras à partager avec quelques uns sur un sujet qui te fait plaisir et sur lequel tu as des éléments. Tu deviendras ainsi acteur progressivement, d'abord par un pan social qui te plais.
Step by step.
Oui il est important de trouver la bonne personne qui pourra t'aider ... et ce n'est pas forcément facile.
J'en ai vu plusieurs moi-même ...
Une psychothérapeute, qui parlait peu, à part quelques questions ici et là pour me faire avancer dans mes réflexions. Plus un soutien et un défouloir qu'une thérapeute au final.
2 psychiatres ... les deux m'ont fait la même impression : aucune empathie, peu d'écoute ... J'ai fait 2 séances avec chaque. Je les fuis désormais.
1 psychologue comportementaliste, qui m'a pas mal aidé tout de même. J'y voyais déjà plus clair.
Puis enfin un 'coach bien-être' , qui touchait à l'hypnose ericksonienne et la PNL, et lui m'a fait passé un cap incroyable. Il y a définitivement un "avant" et un "après" lui.
Bref, ne désespère pas
J'en ai vu plusieurs moi-même ...
Une psychothérapeute, qui parlait peu, à part quelques questions ici et là pour me faire avancer dans mes réflexions. Plus un soutien et un défouloir qu'une thérapeute au final.
2 psychiatres ... les deux m'ont fait la même impression : aucune empathie, peu d'écoute ... J'ai fait 2 séances avec chaque. Je les fuis désormais.
1 psychologue comportementaliste, qui m'a pas mal aidé tout de même. J'y voyais déjà plus clair.
Puis enfin un 'coach bien-être' , qui touchait à l'hypnose ericksonienne et la PNL, et lui m'a fait passé un cap incroyable. Il y a définitivement un "avant" et un "après" lui.
Bref, ne désespère pas
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Intéressant le 29.08.13, 01h42 par Blusher