Si à 40 ans t'as pas d'enfants, t'as rien construit?

J'ai trouvé mon jumeau sur FTS

Pete je t'aime.

Ce qui est intéressant à mon sens Cutter c'est la manière dont tu réagis à ce qu'elles t'ont dit.

Est-ce que leur point de vue t'a simplement surpris, ou t'es-tu trouvé affecté par cette réflexion ?

Si tu es à l'aise avec ta situation ce sera la première réponse.

Dans le cas contraire il y a matière à creuser, sans pour autant donner raison aux deux trentenaires.

Comme l'a dit Reborn, l'important est d'être en phase avec ce que l'on est et ce à quoi on aspire.
A partir de là, peu importe ce qu'en pensent les autres.

Le débat "il faut se marier et faire des enfants / il n'est pas nécessaire de se poser pour être heureux" me paraît stérile.

Plutot surpris.
Tu te doutes bien qu' à 38 ans, mème si je n'ai pas d'enfants, j'ai vécu pas mal de trucs (et je ne parles pas que de rencontres amoureuses ), j'ai eu plusieurs vies qui m'ont construit ( heu... construites? Help, accord de genre).
Je suis parfaitement heureux comme ça et ne ressens aucun manque.
Je n'ai pas développé plus que ça avec ces 2 nanas, les prises de tète psy le samedi soir, très peu pour moi, j'ai preferé finir ma soirée avec des gens plus légers.

Dommage que tu refuses le débat sur l'idée du quadra célib non père dans notre société.

Cutter a écrit :Le débat "il faut se marier et faire des enfants / il n'est pas nécessaire de se poser pour être heureux" me paraît stérile.

L'idée était plutôt de débattre sur comment cela est perçu.

Je crois qu'on est tous d'accord pour dire 'chacun doit faire ce qui le rend heureux'.

Par contre, quand tu choisis un chemin moins conventionnel, comment cela joue sur tes relations, tes rencontres, ta séduction .. ?

Et ça c'est plutôt intéressant.

Le problème de ce genre de débat, c'est qu'il tourne très vite à vide, avec un clivage conformisme/anti qui ne permet souvent pas de le faire avancer.

Cf citations prises au fil, à opposer très certainement à des remarques dogmatique de la part de personnes souhaitant imposer une vision des choses très famille/norme, mais qui dénotent une vision très limitée et manichéenne de votre vision des choses (en gros on fonde une famille par conformisme/manque de recul ou d'intelligence) loin de faire preuve d'ouverture d'esprit nécessaire à la tenue d'un débat.

Malgré tout, on va essayer

.

Cutter a écrit :Bien évidemment, ces 2 nanas étaient séparées.

Cutter a écrit :...mère célibataires qui titraient dans leurs annonces " je recherche un père pour mes enfants".
Bien sur, je fuyais ce genre de profil, un peu détraquées ces dames.

Pete Foolish a écrit :Pour l'anecdote, mes potes dont la plupart sont mariés et ont des enfants ( contrairement à moi donc) ne cessent de me répéter qu'ils m'envient et me conseillent souvent " surtout , ne te marie pas et n'ai jamais d'enfant !"........y compris face à deux dindes trentenaires qui , semble t'il, n'étaient pas "très fortes à l'école"...

Pete Foolish a écrit :...il faut vivre en tant qu'Homme et pas en tant qu'esclave ( esclave des conventions).
Il faut être le lion qui dicte sa loi et non le mouton qui la subit.
Aaah comme j'aurais aimé rencontrer ces filles pour me moquer de leur éducation !

Quel argument opposer à votre principe/idéal de vie? Aucun et ce serait très malvenu de le faire d'ailleurs, chacun trouvant dans sa vie et "sa conduite" le prolongement de ses valeurs, principes et désirs.

Et il faut bien reconnaitre que la pression "normative" peut être énervante, soit pour des hommes comme vous qui avez choisi cette "absence de lien familial" ou pire encore pour ceux qui la subissent.

Pour autant, et que vous le vouliez ou non, vous êtes en dehors de la norme (au sens nombre/génération). Et donc malheureusement vous aurez toujours le droit à la phrase de merde (mariage/enfants). Et également pour réaction possible du plus grand nombre de femmes de votre âge (norme), qu'est ce qui cloche pour qu'il ne soit pas casé/père (caractère, physique, physio...). Et peut être que pour aborder une relation stable (mais ce n'est peut être pas votre souhait) cette problématique Peter Pan / pbm perso risque de s'imposer.

J'aurais pour finir 1 question, pas par jugement mais pour poursuivre la réflexion :

- pour le cas où cette absence de besoin d'enfant serait définitive, comment vit on l'absence de relation parent/enfant qui peut se transformer à terme en "solitude sentimentale", le lien amical ne remplaçant pas tout à fait celui de la famille?

Faut pas se poser autant de questions, ça sert à rien , contrairement à l'idée actuelle selon laquelle on peut tout maîtriser par la rationalité ( c'est cela la modernité), la vérité est qu'on maîtrise pas grand chose dans la vie. Comme le navigateur qui ne choisit pas le vent mais qui fait avec pour avancer, il faut savoir tirer parti de toutes les situations.
Avoir des enfants par peur d'être seul est une pure illusion dans la mesure où si l'on fait des enfants c'est aussi pour les éduquer afin qu'ils trouvent un jour leur autonomie.
Le bonheur est une force intérieure, on peut se sentir seul en étant entouré et avoir de sentiment de plénitude en vivant en ermite.
Les génies n'ont , en général , pas d'enfants car leurs pensées sont leurs progénitures et , eux, accedent à l'éternité...pas ceux qui se contentent d'avoir une femme , une maison, des enfants et un chien.

Pete Foolish a écrit :Avoir des enfants par peur d'être seul est une pure illusion dans la mesure où si l'on fait des enfants c'est aussi pour les éduquer afin qu'ils trouvent un jour leur autonomie.
Le bonheur est une force intérieure, on peut se sentir seul en étant entouré et avoir de sentiment de plénitude en vivant en ermite.

Le sens de la question n'était pas de faire des enfants pour se sentir moins seul mais plutôt, au bout de la route, ne vous sentirez vous pas seul? Et elle ne se voulait pas universelle mais bien interrogative et personnelle.

Pete Foolish a écrit :Les génies n'ont , en général , pas d'enfants car leurs pensées sont leurs progénitures et , eux, accedent à l'éternité...pas ceux qui se contentent d'avoir une femme , une maison, des enfants et un chien.

Cela rejoint en filigrane les précédentes remarques et ce que j'en avais lu et compris. Je me satisfais pleinement de n'être pas un génie dans ce cas (et j'en suis loin, mais il paraît que c'est le début de la sagesse.......) et surtout de ne pas accéder à la postérité (même si j'accèderais à celle de mes proches) en échange de ma vie. Et je n'envie nullement les formes d'autisme qui accompagnent bien souvent (pas dans tous les cas certes) le génie

Notre corps est déjà une barrière, ainsi que nos émotions, nos sentiments...on est toujours seul, du berceau jusqu'au cercueil.
Un génie n'est pas forcément un autiste, la plupart d'entre eux ont une vie sociale dense. Un ermite sent l'intensité de sa vie intérieure par l'ascétisme et ses réflexions...il n'est pas seul, il dialogue avec lui même et éprouve un sentiment de bien être que l'on peut éventuellement envier.

Pour raven :
Juste illustrer le fait qu'on peut être heureux à 40 ans sans avoir d'enfants et en vivant en dehors de toute convention sociale. Le bonheur ne peut se résumer à vivre en fonction des conventions...la raison pour laquelle bcp de gens sont malheureux.

Pete Foolish a écrit :Pour raven :
Juste illustrer le fait qu'on peut être heureux à 40 ans sans avoir d'enfants et en vivant en dehors de toute convention sociale. Le bonheur ne peut se résumer à vivre en fonction des conventions...la raison pour laquelle bcp de gens sont malheureux.

Certes, pour la première partie de la phrase, on peux être heureux en vivant, à n'importe quel âge, de la manière qui nous correspond, convention sociale ou pas.

Mais tu rajoutes de nouveau le couplet : vivre en fonction des conventions = malheureux.

Ce n'est pas le fait de vivre dans/hors les conventions le problème, c'est bien souvent ne pas donner d'autre sens à sa vie que la convention. Voire même souvent ne pas faire coller ses actes à ses valeurs. Et enfin souvent ne pas savoir apprécier ce que l'on a.... Et même de ne vivre son bonheur que par le prisme du regard/jugement des autres.

Pour le laïus ermites/génies, certes, on peut les envier, ou pas. Et pour moi, c'est pas.

Mais pour en revenir à la thématique de départ, au delà de savoir passer au delà de la convention (et là je conviens qu'elle peut être pénible), je m'interroge vraiment sur l'évolution de cette volonté de vivre sans attache au delà d'un certain âge. Et même si la solitude des plus âges fait aussi des ravages chez ceux qui ont des enfants et/ou de la famille, ne peut il pas être dur de se contenter d'être sentimentalement seul?

Enfin, il me vient à l'instant une réflexion, tu parlais tout à l'heure de postérité, mais donner une suite à sa vie n'est ce pas déjà avoir un petit bout de postérité, certes limitée mais présente?