Si à 40 ans t'as pas d'enfants, t'as rien construit?

Je n'ai pas encore 40 ans.
Je ne me sens pas hors norme à ce point.
Juste je ne vis ni en couple et je n'ai pas d'enfants, pour le reste, j'ai une vie toute ce qu'il y a de plus banale mais pas chiante.

N'allez pas vous engueuler pour ces 2 gourdasses.

Et je ne ressens pas vraiment de sentiment de solitude car mème si j'ai eu des relations longues, nous vivions chacuns sous nos toits respectifs, et j'ai toujours gardé une vie sociale riche.

J'ai des amis , dont un noyau dur de 6 amis que je connais depuis plus de 20 ans.

Cutter a écrit :Je n'ai pas encore 40 ans.
Je ne me sens pas hors norme à ce point.
Juste je ne vis ni en couple et je n'ai pas d'enfants, pour le reste, j'ai une vie toute ce qu'il y a de plus banale mais pas chiante.

N'allez pas vous engueuler pour ces 2 gourdasses.

Et je ne ressens pas vraiment de sentiment de solitude car mème si j'ai eu des relations longues, nous vivions chacuns sous nos toits respectifs, et j'ai toujours gardé une vie sociale riche.

J'ai des amis , dont un noyau dur de 6 amis que je connais depuis plus de 20 ans.

Merci du retour, pas de souci pour s'engueuler, on peut ne pas partager la vision des choses, échanger et s'enrichir de ce qui se dit.

McClure a écrit : - pour le cas où cette absence de besoin d'enfant serait définitive, comment vit on l'absence de relation parent/enfant qui peut se transformer à terme en "solitude sentimentale", le lien amical ne remplaçant pas tout à fait celui de la famille?

C'est une question que je me pose très souvent. Je suis quelqu'un d'assez solitaire: le couple ne me passionne pas plus que ça (mon rêve dans la vie serait de tomber sur une femme qui accepterait de vivre dans deux appartements séparés) et je ne suis pas du tout fan des enfants.

Mais je me dis aussi que c'est un choix: je suis heureux actuellement, mais est ce que je ne devrais pas accepter d'etre un peu moins heureux, me mettre en couple et faire des enfants, pour préparer mon avenir ? Je sais que quand je serais vieux, j'aurais des problèmes de santé: à 33 ans, j'ai déjà des problèmes bénins aux niveaux des articulations et j'ai un glaucome qui a de grandes chances de me rendre aveugle vers 50/60 ans.
J'ai vu des personnes agées qui finissent leur vie seuls, et c'est très triste. Mais en même temps, le couple aujourd'hui n'est plus une protection face à l'avenir: aujourd'hui, un couple sur deux divorcent sur Paris et les enfants ressentent de moins en moins l'intérêt de s'occuper de leurs parents et grands parents. Alors que choisir ? Je me dis que parfois il vaut mieux vivre le moment présent, accepter que la vieillesse est un naufrage et qu'il ya de grande chance de mourir seul et malheureux. On va tous perdre, mais ça nous empêche pas de mener un beau combat, selon nos règles.

Je te trouve vachement pessimiste.
J'ai dans ma famille des tantes et oncles assez agés qui ont tjrs vécus seuls
Bien sur ils ont leurs soucis de santé, mais ils ont des activités de séniors.
Quand à leurs passé sentimentaux, le vieux tonton qui te dit qu'il allait faire de petits tours ds les vignes avec la fille des voisins, ne finit jamais l'histoire par pudeur mais te fait un petit clin d'oeil, c'est assez drôle
Il est vrai que j'ai une très grande famille, et que c'est un véritable clan.

Qui te dit que tu va vieillir en te dégradant petit à petit et finir branché de partout dans un lit médicalisé?

Mon arrière grand-père est décedé à 91 ans, bon pied bon oeil, couic, une crise cardiaque en allant chercher des légumes dans le jardin.

Pete Foolish a écrit : Les génies n'ont , en général , pas d'enfants car leurs pensées sont leurs progénitures et , eux, accedent à l'éternité...pas ceux qui se contentent d'avoir une femme , une maison, des enfants et un chien.

Il y a tout un tas de génies, que ce soit dans l'art, la science ou la littérature, qui ont une famille.
ça c'est une vision romantique qui existe mais qui est loin d'être majeure.

Attention, ce n'est pas parce que t'as des enfants qu'ils ne te laisserons pas vieillir comme une merde dans un mouroir sans visites, il n'y a pas de manichéisme dans ma question. Et il y a des personnes qui ont toujours vécu sans famille au sens premier du terme et qui seront plus entourées que la plupart d'entre nous......

Mais c'est vrai que ce manque se développe plus tard.

@Peter Foolish, pour revenir sur le laïus des génies, je pense malheureusement qu'il y a plus de solitude subie que de solitude "voulue" du côté des personnes seules. Certaines le font par souhait (ermites) mais je pense aussi que ce soit du côté des gens simples (dont je me revendique) qui ont subit l'absence de conjoint ou du côté des génies qui ne trouvent peut être pas tout simplement le répondant (intellectuel/artistique/autre) dont ils ont besoin, et in fine, certains le vivent bien ou s'en renforcent, d'autres moins.

Je comprends ce que tu veux dire Mc mais tu sais , en psycho on apprend que les choix sont inconscients..il n'y a pas de différences entre solitude subie et solitude choisie. Si l'on demeure seul, c'est parce qu'au fond on le veut ...sans parfois en avoir conscience ( on adopte alors des schémas d'évitements, on répète des situations insatisfaisantes, on choisit les "mauvais partenaires"etc....)

Pete Foolish a écrit :Je comprends ce que tu veux dire Mc mais tu sais , en psycho on apprend que les choix sont inconscients..il n'y a pas de différences entre solitude subie et solitude choisie. Si l'on demeure seul, c'est parce qu'au fond on le veut ...sans parfois en avoir conscience ( on adopte alors des schémas d'évitements, on répète des situations insatisfaisantes, on choisit les "mauvais partenaires"etc....)

Un dictionnaire mettra rapidement en évidence la différence entre « subie » et « choisie ».
Tu omets dans ton raisonnement les raisons qui sont derrière ces choix et qui font la différence justement:
1) On peut être seul parce qu'on se sent entier et heureux seul, auquel cas on peut choisir consciemment de le rester.
2) On peut également être seul parce que, bien que l'on se sente mal, on ne s'adapte pas, on a du mal à communiquer ou un problème d'estime de soi et dans ce cas c'est subi. Que la pression soit endogène ne change rien au caractère subi et au mal-être qui en résulte.

Ce qu'on apprend en psychologie c'est que dans le cas n°2, on fait en inconsciemment des choix mauvais. Par exemple on évite de se confronter à une peur, quitte à rester insatisfait. Il n'en reste pas moins que le cas n°2 est très différent du cas n°1. Dans le premier cas, on est heureux, dans le second on ne l'est pas.

(sinon, même si je ne suis pas sûr de comprendre comment est arrivé le sujet des « génies », un petit tour sur wikipedia pour voir leur biographie montre que la plupart avaient une vie sociale et familiale normale — évidemment il y des exceptions, comme pour tout le monde. Le mythe du génie autiste, on le doit principalement aux films et aux médias).

ces nanas étaient sans doute deux grosses connes qui ne voyaient leur vie de femme que par la ponte de mioches en nombre. ( oui je suis méchant)

donc d'après les deux greluches, tout les gars et les nanas de la terre qui n'ont pas de gosses à 40 balais sont des blaireaux.

voilà qui va faire plaisir aux personnes stériles, à ceux qui ne veulent pas de morveux par choix, mais aussi à tout ceux qui n'on jamais rencontré la bonne personne avec qui faire des gosses, parce que ou,i faire des gosses on ne le répétera jamais assez, c'est avant tout un désir et ça ne doit pas être pris à la légère ( il y a déjà trop de mioches issus de connes de 20 piges et d'une soirée trop arrosé).

et puis ya les religieux et ceux qui se consacrent aux autres , tout ces domaines, et qui par ce biais font quelques chose de leur vie, les gens qui réussissent leur vie autrement que par la "reproduction" de l'espèce.

il y a diverse façons de réussir sa vie, de construire quelque chose, à chacun de voir en fonction de ses aspirations et de ses désirs.

Je pense qu'on peut construire plein de choses, même quand on n'a pas eu d'enfants... Ça me rappelle Simone de Beauvoir à qui une journaliste avait demandé : "écrivez-vous des livres parce que vous n'avez pas eu d'enfants ?"... elle lui avait répondu cash : "peut-être faites-vous des enfants parce que vous n'êtes pas capable d'écrire des livres".

Je rejoins Reborn : il faut trouver ce qui nous épanouit, et si les enfants ne nous épanouissent pas, autant s'abstenir d'en faire. Je ne jugerai jamais un homme ou une femme sur ce critère.