En arriver là : comment on en vient à tromper l'autre

Note : 16

le 25.10.2013 par Sathinelilly

49 réponses / Dernière par Ash le 06.11.2013, 19h45

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
Mes parents sont morts quand j'étais ado (ne soyez pas désolés, je vais bien :wink: ), mais de ce que je crois me rappeler ( on a tendance à idéaliser un peu ses souvenirs dans ces cas là..) il étaient très amoureux et plutôt démonstratifs.

Je trouve le couple que forme les parents de mon mari un peu bizarre et peu démonstratif mais je n'ai pas vraiment de point de repère donc j'ai du mal à me faire une idée.

En raison de mon histoire personnelle, j'ai forcément une vision de la famille particulière.
Salut,
j'ai sans doute un peu plombé l'ambiance avec ma réponse à Ash au sujet de mes parents.
C'était une info importante qui peut permettre de comprendre pourquoi je redoute ce qui pourrait me faire perdre ma famille.

Une dernière précision à ce sujet, on est tenté en général, quand on sait, d'expliquer l'origine du moindre de mes tracas par mon histoire familiale. J'avais déjà commencé à me construire avant dans un environnement sain donc je ne suis pas forcément toujours d'accord avec ceux qui croient m'aider en me disant "ah ben oui forcément, avec ce qui t'est arrivé.." ou " tu devrais faire une thérapie".
Non, je n'irai pas voir un psy parce que j'en ai vu plein, ceux qu'on m'a obligée à voir jusqu'à ma majorité. On est pas très "copains" eux et moi, trop de mauvais souvenirs, de longs silences dans leurs bureaux tristes. Je crois qu'ils n'ont fait que m'enfoncer. J'ai commencé à aller mieux quand je me suis prise en main toute seule.

Bref, des news!

Avec mon mari, on parle, on parle, j'en prends pour mon grade : je suis trop indépendante, trop absente, je donne l'impression que je n'ai pas besoin de lui, mon attitude trop sociable avec les autres lui déplait (autres = hommes). C'est vrai, je suis comme ça : fière de savoir m'assumer et besoin d'être rassurée sur ma capacité de séduction. Je ne peux pas changer ce que je suis.
Il nous ferait pas une petite crise lui aussi? lol

Bon en tous cas on discute, c'est pas très agréable mais j'espère qu'on va pouvoir avancer.
Merci encore à tous ceux qui m'ont lue et qui m'ont aidée à ouvrir un peu les yeux.

PS : j'ai zappé le SF (en mode break pour l'instant).
Step by step :wink:
Vous parlez vous parlez oui, mais et côté sexe !?!

:mrgreen:

Blague a part, c'est pas tant une question de qui traverse une crise ou pas mais que vos envies et vos manières de vivre se sont écartées un peu trop depuis un peu trop longtemps sans y faire face.

Certes, rien ne peut dire que votre couple va y survivre ou pas, mais vous - et pas que toi - avez ouvert les yeux sur ce problème. Et ça c'est parce que tu as eu le courage de tenter quelque chose et de lui parler de son attitude en réaction.

Comme quoi, câlin du matin coquin, fin des non-dits malsains (et mains de retour sur tes seins...).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Lol le 05.11.13, 13h31 par Blusher
  • [+1] Mdr !! le 06.11.13, 10h41 par Sathinelilly
Avec mon mari, on parle, on parle, j'en prends pour mon grade : je suis trop indépendante, trop absente, je donne l'impression que je n'ai pas besoin de lui, mon attitude trop sociable avec les autres lui déplait (autres = hommes). C'est vrai, je suis comme ça : fière de savoir m'assumer et besoin d'être rassurée sur ma capacité de séduction. Je ne peux pas changer ce que je suis.
Il nous ferait pas une petite crise lui aussi? lol
Chouette, il t'a donné la solution à vos problèmes!

Sois plus dépendante
Aie davantage besoin de lui
Sois moins sociable (ne parle plus aux hommes, seulement aux femmes)

Soit ça, soit tu lui trouves une machine à remonter dans le temps pour trouver une femme dans les années 50. :mrgreen:
Une machine à remonter le temps... ou de tenter de partager un peu plus ta vie sociale riche avec lui. Certes, de par ton travail mais aussi par ton caractère tu rencontres plus de monde que lui, qui semble nettement plus casanier.
Mais cela ne signifie pas pour autant qu'il n'apprécierait pas lui aussi de rencontrer de temps à autre d'autres personnes, de ton cercle social en particulier. En avez vous déjà parler ?

Quand à ton besoin d'être rassurée sur ma capacité de séduction, t'es-tu demandez pourquoi tu ressentais ce besoin ? Envie du plaisir de voir les regards continuer de se poser sur toi ou est-ce plutôt le signe d'un manque de confiance en toi, incidence d'une crise de la quarantaine approchante ?

Ou encore le fait d'avoir finalement très peu vécue en célibataire et l'impression d'un manque de ce côté là alors que tu te sens en plein capacité de séduction ?
Ash a écrit :On vit pour soi, pas pour les autres. La responsabilité qu'on a envers ses enfants ne va pas jusqu'à s'imposer une absence de vie sexuelle et amoureuse.
S'imposer, non.
Mais on peut *choisir* de vivre pour les autres, pas que pour soi. Devenir parent, je pense, c'est un peu ça quand même quelque part (au niveau du vécu ah ah) : accepter désormais qu'on ne vit plus uniquement que pour soi ou pour le couple mais pour une famille également.
Chacun cherche sa raison d'être qui lui convient (quand on en trouve une, ce qui ne va pas de soi d'ailleurs), et déclarer que la raison d'être est fatalement individualiste me semble un peu arbitraire.
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  • [0] Intéressant le 26.11.13, 16h56 par Bartholome
NeverEnough a écrit :
Ash a écrit :On vit pour soi, pas pour les autres. La responsabilité qu'on a envers ses enfants ne va pas jusqu'à s'imposer une absence de vie sexuelle et amoureuse.
S'imposer, non.
Mais on peut *choisir* de vivre pour les autres, pas que pour soi. Devenir parent, je pense, c'est un peu ça quand même quelque part (au niveau du vécu ah ah) : accepter désormais qu'on ne vit plus uniquement que pour soi ou pour le couple mais pour une famille également.
Chacun cherche sa raison d'être qui lui convient (quand on en trouve une, ce qui ne va pas de soi d'ailleurs), et déclarer que la raison d'être est fatalement individualiste me semble un peu arbitraire.
C'est être individualiste que de se refuser une absence de vie sexuelle et amoureuse pour ses enfants?
C'est être un bon exemple pour ses enfants que de choisir une vie monacale juste pour eux? D'abandonner sa propre vie pour eux?

Je n'ai en aucun cas diminué la responsabilité d'un parent envers ses enfants. Je dis simplement qu'il ne faut pas non plus tomber dans l'extrême et s'oublier soi.
Avec mon mari, on parle, on parle, j'en prends pour mon grade : je suis trop indépendante, trop absente, je donne l'impression que je n'ai pas besoin de lui, mon attitude trop sociable avec les autres lui déplait (autres = hommes). C'est vrai, je suis comme ça : fière de savoir m'assumer et besoin d'être rassurée sur ma capacité de séduction. Je ne peux pas changer ce que je suis.
Ton mari a besoin de plus d'attentions, que vous partagiez plus de choses tous les deux.
Il a aussi besoin de se sentir conforté dans son rôle d'homme envers toi.

Ménagez-vous du temps à vous pour être bien tous les deux et pour vous séduire.
Parce que, oui, la séduction continue dans un couple.
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  • [0] Il y'a du vrai... le 26.11.13, 16h57 par Bartholome
Ce n'est pas ce que j'ai dit, @Ash.
Ce que j'ai dit c'est qu'affirmer qu'on vit pour soi n'empêche pas de *choisir* de vivre pour les autres dans les limites que chacun est libre de placer a son altruisme.

S'il m'apparaît clair que Mère Theresa ne vivait pas que pour elle, elle ne vivait pas non plus 100% que pour les autres. Entre égoïsme pur et altruisme absolu, chacun peut *choisir* sa raison d'être.
Je parle bien ici du choix, pas de subir.

En bref : on vit (ou devrait, en tout cas) *selon* soi, mais pas forcément *pour* soi, et que très rarement *que* pour soi.
La raison d'être est distincte d'être...

Fin du offtopic pseudo-philosophique.
Je comprend la distinction sémantique du *selon et *pour soi.
Mais ici tu me prêtais des idées et une conception de la vie basées uniquement sur une approximation sémantique qui tient plus du raccourci que d'autre chose.

Et j'exprimais les choses de manière ciblée pour Sathinelilly.
Ma phrase doit être replacée dans un contexte particulier, pas dans un cas général.
NeverEnough a écrit :
Comme quoi, câlin du matin coquin, fin des non-dits malsains (et mains de retour sur tes seins...).
Ah mais non, rien n'a évolué coté sexe depuis l'Epic Fail matinal. Je ne peux pas revenir vers lui avant que lui ne revienne vers moi, je suis trop calmée.
Il explique son manque d'envie par les reproches évoqués plus haut.
Je me demande si ce ne sont pas de faux prétextes pour éviter de me donner ses vraies raisons ou si vraiment mon comportement peut avoir cet effet sur lui. Ce comportement étant celui que j'ai toujours eu, c'est assez déroutant.
NeverEnough a écrit :Une machine à remonter le temps... ou de tenter de partager un peu plus ta vie sociale riche avec lui. Certes, de par ton travail mais aussi par ton caractère tu rencontres plus de monde que lui, qui semble nettement plus casanier.
Mais cela ne signifie pas pour autant qu'il n'apprécierait pas lui aussi de rencontrer de temps à autre d'autres personnes, de ton cercle social en particulier. En avez vous déjà parler ?

Quand à ton besoin d'être rassurée sur ma capacité de séduction, t'es-tu demandez pourquoi tu ressentais ce besoin ? Envie du plaisir de voir les regards continuer de se poser sur toi ou est-ce plutôt le signe d'un manque de confiance en toi, incidence d'une crise de la quarantaine approchante ?

Ou encore le fait d'avoir finalement très peu vécue en célibataire et l'impression d'un manque de ce côté là alors que tu te sens en plein capacité de séduction ?
J'ai bien profité avant de le rencontrer, même si c'était une courte période, elle a été riche en rencontres diverses.
Me rassurer sur ma capacité de séduction, ça me permet d'être plus sûre de moi.
Je suis toujours dans la séduction quelque soit la personne en face, j'aime entrer en relation avec les autres. J'aime bien plaire, ça ne passe pas forcément par le physique (même si ça aide) c'est aussi être à l'écoute, proche des gens, plaisanter. Ca fonctionne même au téléphone : le sourire, la petite blague, ça passe super bien. Ca me permet d'être appréciée, c'est pratique pour mon travail, dans ma vie quotidienne mais c'est assez naturel.
A la maison, c'est plutôt "open", les amis, les voisins passent à l'improviste, les copains des enfants dinent avec nous…J'aime cette ambiance, je la cultive même.
Donc oui, vie sociale très riche MAIS qu'il peut partager. Je me rends compte qu'il la subit.

Mes relations sociales personnelles, il s'en est éloigné tout seul, je ne l'ai jamais ni obligé à / ni empêché de m'accompagner quelque part.
Blusher a écrit :Chouette, il t'a donné la solution à vos problèmes!

Sois plus dépendante
Aie davantage besoin de lui
Sois moins sociable (ne parle plus aux hommes, seulement aux femmes)

Soit ça, soit tu lui trouves une machine à remonter dans le temps pour trouver une femme dans les années 50.
Ca craint ses reproches, je sais! Ca me plaisait bien ce fonctionnement , mais là il me demande de changer. En même temps, on a un problème, il cherche comme moi des solutions.

Je ne refuse pas de me remettre en question mais c'est difficile à entendre cette histoire d'attitude avec les *autres*, il parle essentiellement de nos potes masculins, ceux qu'on voit ensemble depuis des années.
Ash a écrit :Ton mari a besoin de plus d'attentions, que vous partagiez plus de choses tous les deux.
Il a aussi besoin de se sentir conforté dans son rôle d'homme envers toi.
Oui, j'ai compris comme toi.
Pourtant, je ne suis pas une femme "castratrice". Je ne gagne pas ma vie mieux que lui.
C'est quelqu'un de brillant, je l'admire beaucoup, il le sait très bien.
Si quelqu'un a une idée de ce qu'il pourrait vouloir dire ou de ce qu'il attend de moi?
Ash a écrit :Ménagez-vous du temps à vous pour être bien tous les deux et pour vous séduire.
Parce que, oui, la séduction continue dans un couple.
Je le fais Ash, j'essaie de le séduire (pas seulement de lui sauter dessus!), mais lui, non, il est comme désintéressé.
Je me demande si ce ne sont pas de faux prétextes pour éviter de me donner ses vraies raisons ou si vraiment mon comportement peut avoir cet effet sur lui. Ce comportement étant celui que j'ai toujours eu, c'est assez déroutant.
Nos goûts changent au cours du temps et la lassitude fait son œuvre.
Certaines choses qui ne le gênaient pas, le gênent un peu plus aujourd'hui. C'est normal.
Pourtant, je ne suis pas une femme "castratrice". Je ne gagne pas ma vie mieux que lui.
C'est quelqu'un de brillant, je l'admire beaucoup, il le sait très bien.
Si quelqu'un a une idée de ce qu'il pourrait vouloir dire ou de ce qu'il attend de moi?
On ne peut pas répondre à votre place.

A vous de faire émerger, par votre discussion, ce qu'il recherche et ce que tu recherches.


Parce que ça ne dépend pas que de lui et de sa capacité à exprimer les choses.
Cela dépendra aussi de ta capacité d'écoute et d'entendement, ta capacité à deviner ce qu'il ressent, ses envies.
Après tout, tu le connais beaucoup mieux que nous...
Je le fais Ash, j'essaie de le séduire (pas seulement de lui sauter dessus!), mais lui, non, il est comme désintéressé
Il va falloir que tu trouves le moyen de le toucher, de lui donner envie d'avoir envie.
Ca passe par la complicité et les moments partagés.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 06.11.13, 19h55 par Sathinelilly
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