Faut pas se leurrer, la vaste majorité des prostituées sont des filles qui se font exploiter par des réseaux mafieux.Raven a écrit : Toutefois, le discours de culpabilité selon laquelle vous êtes un monstre parce que vous recourrez à une prostituée, s'il vous plaît, non. Celles qui sont à leur compte et qui ne sont sous l'emprise de personne, elle prennent le chèque, et la situation a l'air de leur convenir, alors ça serait sympathique d'arrêter le double jeu.
Pour la majorité, elles viennent d'un pays pauvre, ont vu une annonce pour devenir mannequin en Europe, ont cru qu'elles auraient une vie de rêve, et elles se retrouvent du jour au lendemain droguées, battues, violées et à faire 30 passes par jour. Et du coup, ravagées autant physiquement que psychologiquement au bout de quelques années.
HS, mais la récente loi votée sur la prostitution ne changera rien à la situation, et ne fera même que l'empirer, toutes les associations de terrain qui sont au contact quotidiennement avec des prostituées le disent, mais c'est pas la première fois qu'on voit que les politiques sont déconnectés de la réalité.
De l'autre coté, celles qui le font volontairement existent, j'ai tapé la discute à une fille comme ça qui au détour d'une conversation m'a appris qu'elle avait été travailleuse du sexe.
Elle avait fait ça parce qu'elle avait des gros problèmes d'argent (à la limite de l'interdit bancaire), elle avait fait du strip-tease et du porno, et elle faisait payer la soirée d'escorting 500 euros, donc là on est loin des 30 passes par jour.
Après on peut toujours me dire qu'elle a fait ça par obligation parce qu'elle était dans la merde financièrement, je rétorquerais qu'elle savait où elle mettait les pieds et qu'elle aurait très bien pu faire autre chose de rémunérateur, comme du shooting photo.
Bref, il existe même un syndicat pour défendre leur droit, le strass.
Mais, je le répète, celles qui le font par choix sont une minorité.
Tout ça pour dire que si vous avez envie d'y avoir recours, pourquoi pas, mais sachez simplement qu'il y a un risque important de cautionner, en consommant, une entreprise d'esclavage moderne.