La technique de la mort subite

je considère que tous nos actes sont conditionné par le sexe opposé, si demain les femmes cesserait d'exister, hormis le fait que l'ont deviendrait tous homo par défaut, les carriéristes n'existerait plus, la perfection artisanal disparaîtrait, nos vêtement serait négligé, on est des être entièrement sexué, Rousseau n'aurait pas exister et Einstein n'aurait pas inventé la théorie de la relativité ; le sujet ce discute et mériterait un autre topique.

Moi y'a toujours deux questions qui m'intéressent :

- Comment tu fais transparaître ce "il faut vivre maintenant" à ta cible sans paraître profondément triste?

- Sur le long terme ca donne quoi? Peut être que cette technique n'est pas faite pour le long terme.

Cela dit j'ai souvent joué sur le côté "Je pars bientôt il faut profiter maintenant" car c'était vrai, c'est un puissant déclencheur ce sentiment d'urgence. Mais j'aurais tendance à dire qu'il ne faut pas le créer s'il n'a pas lieu d'être (le "prendre son temps confiant" marchant aussi bien)

Salut Owen, j'irais me rencarder sur les thèses bouddhiste dés que j'en aurais le temps et la motivation.

- Comment tu fais transparaître ce "il faut vivre maintenant" à ta cible sans paraître profondément triste?

L'idée est de faire une transposition sur la regles des trois secondes lorsqu'on a un blocage profond pour aller aborder une belle gazelle. Le but, c'est juste de faire resurgir sa conscience de la mort, l'espace de trois seconde, pour se donner un booster que je considère être, dans mon cas, plus efficace qu'une simple regles des trois seconde. Une fois la discutions entamé, il n'y a aucune raison de continuer a penser a la mort et a être triste, puisque cette idée du pire s'élime au contact de ce que je pense être le fondement du plaisir et de la vie, sont opposé, la femme.

" - Sur le long terme ca donne quoi? Peut être que cette technique n'est pas faite pour le long terme. "

Bah je dirais que ta raison, en faite, je pense quelle peut-être utile pour ceux qui ont de réelle blocage a aller vers les femmes, une fois ce blocage surmonter par l'habitude, on peut effectivement dire qu'elle n'a plus vraiment d'utilité.

" Cela dit j'ai souvent joué sur le côté "Je pars bientôt il faut profiter maintenant" car c'était vrai, c'est un puissant déclencheur ce sentiment d'urgence "

Effectivement, a force de trop vouloir accélérer les choses par une projection macabre, ya moyen de se griller, du coup, j'en profite pour develloper mon idée de base : je pense ne l'utiliser que pour le blocage d'un premier abordage ou pour redonner de l'energie a une vie de couple, et la laisse coulé dés qu'un contact est etablit. En faite, au final, je pense que vous avez raison sur le fait que de trop l'utiliser peut finir par être contre-productif.

En résumé ton truc c'est :"Vous allez tous mourir... moi aussi et certains dans d'affreuses souffrances alors profitez".
C'est gai tiens.

" En résumé ton truc c'est :"Vous allez tous mourir... moi aussi et certains dans d'affreuses souffrances alors profitez".

En simplifiant a l'extrême, oui c'est ça, tu te rend compte, c'est complètement fou de dire ça. Affirmer une vérité absolue pour en tirer une philosophie de vie positive, c'est triste...

Morale de l'histoire : il faut profiter de sa vie! Mais en quoi c'est une technique?

Morale de l'histoire : il faut profiter de sa vie! Mais en quoi c'est une technique

Tu peux nommer cette morale comme tu le veux en faite, je sais pas, pourquoi pas une théorie, une analyse, une idée pour lutter contre ses blocages psychologique.

Je connais cette approche. Elle a une efficacité. Elle vous met, en permanence, au pied du mur.

Dans le boudhisme thibétain, on l'utilise (si je ne m'abuse) dans la voie dite du diamant.

On OBLIGE le disciple à changer, à percevoir la fugacité de sa propre existence pour le mettre en conscience (pour se faire, on brise son esprit et on le reforge)

Cette technique n'est cependant pas sans danger (on ne la pratique que sous la conduite d'un maître spirituel qualifié).

Pourquoi ? Parce qu'elle est extrêmement VIOLENTE pour vous même.

La violence n'est pas forcément une mauvaise chose. Permettre à quelqu'un de changer, de s'ouvrir ou de se défendre est bénéfique.

Mais ce n'est qu'une étape. Un point à franchir Ensuite, on procède à d'autre initiations, d'autres enseignements.

La vie, ce n'est pas QUE la conscience de la mort.

Face à la présence quotidienne d'un stress aussi intense, l'esprit finit par se polluer (stress post traumas auto infligés, dépression, psychorigidité...) ou par s'habituer (il faut alors plus de dangers pour recevoir sa gratification de dépassement)

D'un point de vue Boudhiste, rien de tout cela n'est une libération. C'est juste utiliser un outil pour se forger de nouvelles chaines.

D'un point de vue plus laïque, c'est une façon (paradoxale) de ne pas évoluer après avoir dépasser ses premières limites (parce qu'on finit par s'enfermer dans un comportement et un mode de pensée fermé)

Donc, si faire cela t'aide à progresser, parfait. Mais dans le fond, ce n'est pas la conscience de la mort qui t'aide, c'est juste un moyen d’accéder à la 'pleine conscience' tout court.

(La pleine conscience: capacité à dépasser ses limites illusoire et à jouir de l'existence dans l'instant présent cf mon article sur la méditation laïque)

Dans quelques temps, quand tu te sera suffisamment dépassé, réfléchis à tout ceci et fait le point.

Il sera peut être temps de développer de nouveaux outils.

Résumer cette technique à Carpe Diem serait erronée.
Il n'y a pas que l'ode à vivre au présent face à la fugacité de l'existence dans ce vers devenu culte de l'épicurisme.
Il y a aussi l'incertitude du futur au sens non mortifère du terme : avoir peur de ce que l'on ne peut pas connaitre encore ne sert à rien, n'est pas rationnel et donc contre-productif.

Au lieu de se dire "fonce, tu vas p'tet mourir bientôt", se dire "fonce, t'aura moins peur après" est tout autant moteur pour se pousser à agir.

Parfois, il m'arrive de me faire un trip de Bene Gesserit (des romans du cycle de "Dune", pour ceux qui n'ont pas lu), et je me répète mentalement une partie du mantra :

"Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit.
La peur est la petite mort qui conduit a l'oblitération totale.
J'affronterai ma peur.
Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée,
je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin.
Et là où elle sera passée,
il n'y aura plus rien.
Rien que moi."

C'est idiot, mais cette litanie marche sur moi parce qu'y penser vous mets dans un état qui vous fait, effectivement, prendre conscience que la peur n'est que temporaire qu'il faut reconnaître comme à la fois naturelle, réflexe de conservation oblige, et à dépasser et qui passera, évolution oblige.
Et du coup, on l'accepte comme telle, et elle n'est plus un frein à la prise de risque, juste la crainte rationnelle de ne pas connaitre les conséquences à l'avance.

Avoir peur de se prendre un rateau, c'est naturel. Faut l'accepter comme une sensation normale, au même titre que de trembler quand on a froid. C'est une alerte face à l'inconnu (ici, littéralement). Ni plus, ni moins. Avec le temps, on apprend même à apprécier cette sensation, tout comme les sportifs deviennent un peu accro à la douleur car elle annonce le shoot d'endomorphine qui la calme, on devient accro au tract qui annonce le bien être qui suit cette peur.
Ou a l'auto-dérision, si le rateau est là ;-)

En dernier recours, pour lutter contre l'angoisse d'aborder des gens, de toute façon y'a toujours une réplique du Guide du Routard Galactique pour aider : "Pas de Panique !"