Zut, flûte, doublon, pardon!
(purée la fatigue c'est mal)
la dp selon les femmes
C'est amusant ce que tu dis, parce que ça nous ramène presque à cette histoire de fille très libérée dont on a parlé dans un autre topic... l'interrogation portant sur le fait de déterminer si elle était "juste" libérée ou carrément déviante.Outkast a écrit :Finalement la question a un intérêt, même si elle n'est pas très bien posée.
C'est un peu la même chose que pour le couple libre, je pense. Ici on voit les réactions de filles qui sont au dessus de la moyenne en termes d'ouverture d'esprit, de liberté par rapport aux conventions et de finesse.
Mais j'observe un contraste avec les filles "à l'extérieur". Beaucoup seraient choquées qu'on leur pose seulement la question.
La plupart le serait même sincèrement, ce ne serait même pas une façade pour ne pas passer pour une salope.
Il est sûr qu'une nana peut porter un jugement bizarre sur le mec qui va lui proposer une DP au 2e rendez-vous...
Disons que les fantasmes, c'est du domaine de l'intime, et qu'il faut avoir une certaine complicité pour pouvoir s'ouvrir à l'autre, lui dire ce qu'on aimerait réellement — et du coup dépasser la peur de passer pour une "salope" ou un "pervers.
L'essentiel, c'est de communiquer, encore une fois. La DP, comme l'éjaculation faciale ou autre pratique effectivement héritée du porno, ça peut être très bien, mais il faut savoir avec qui on le fait, comment on le fait, et surtout, pourquoi on le fait. Parce que se forcer pour l'autre, ou pour passer pour quelqu'un de super libéré, c'est idiot, et contre-productif : c'est un coup à se dégoûter pour de bon d'une pratique qui peut être très sympa si on la désire...
Personnellement, j'aime bien qu'on me propose des trucs, qu'on m'expose ses fantasmes. Après, je partage les désirs de l'autre, ou pas ; mais en aucun cas je ne porterais de jugement sur le mec si cela reste du domaine du légal (disons que s'il me parle de niquer sa petite soeur de 10 ans, je risque d'avoir un peu de mal).
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Il y'a du vrai... le 06.04.14, 20h05 par Onmyoji
C'est amusant ce que tu dis, ça m'inspire pas mal; surtout par rapport à ta conclusion;LuxLisbon a écrit : C'est amusant ce que tu dis, parce que ça nous ramène presque à cette histoire de fille très libérée dont on a parlé dans un autre topic... l'interrogation portant sur le fait de déterminer si elle était "juste" libérée ou carrément déviante.
Avec le recul sur l'autre sujet, ça me frappe qu'on puisse trouver que la loi est le seul filtre qui soit applicable et légitime pour décider que quelque chose est jugeable ou non.je ne porterais de jugement sur le mec si cela reste du domaine du légal (disons que s'il me parle de niquer sa petite soeur de 10 ans, je risque d'avoir un peu de mal).
Sachant qu'au quotidien on passe notre temps à nous plaindre des lois injustes et mal faites.
Que la loi, aussi, a toujours été conçue en se basant sur la morale coutumière des populations qu'elle régit, et sur ses croyances.
Sans dire que la "morale" devrait être un filtre, ou qu'on puisse en définir un bon/ultime finalement.
(C'est vrai, pour la loi, la majorité s'accorde dans le domaine sexuel pour dire que la pédophilie c'est mal, mais en ce qui concerne la prostitution, la polygamie, ce genre de choses, on aura beaucoup plus de mal à avoir une unanimité. Et les pédophiles remettent toujours en cause la loi sur des prétextes comme les anciennes lois, ou les lois des autres pays. Quant à la morale, depuis que les populations ne sont plus alignées sous une bannière religieuse, il est difficile de trouver des points qui réunissent une majorité)
Mais si on se base sur ce filtre pour juger, d'autres ont d'autres points de référence.
Donc il est normal que certains puissent être choqués par certaines choses.
Qu'ils manquent d'ouverture d'esprit, que ce soit sur la dp, le fait de vouloir prendre le mec en étant une fille ou le fait de vouloir vivre en couple libre, C'est un autre débat.
Je fais quand même une différence entre "normal qu'on puisse être choqué" et "avoir le droit de lui coller une étiquette négative/brûler quelqu'un en place publique pour ses fantasmes" mais le point est là. Juger, quelque soit le filtre, ça passe par une grille de lecture avec des limites, et qui sort de ces limites rentre dans une case dont l'étiquette est plutôt négative en général.
Oh, le vilain déviant:p (Non, pas de rancune;))Il est sûr qu'une nana peut porter un jugement bizarre sur le mec qui va lui proposer une DP au 2e rendez-vous...
Je me fais l'avocat du diable, mais c'est un peu comme attendre des mois pour coucher ensemble.
Si ça doit se faire, pourquoi tourner autour du pot si on en a envie?:)
Pourquoi avoir peur du jugement de l'autre? Si une fille trouve que mes fantasmes, ou un mec trouve que tes fantasmes, sont trop bizarres, c'est peut être elle ou lui qui manquent d'ouverture d'esprit. Ceux qui ont peur, en général, ils savent que quelque part leur fantasme est très hors norme, bizarre, ou pas très admissible vis à vis de ce qu'ils considèrent comme leur propre repère moral (comme une *religieuse de n'importe quelle confession* qui rêverait d'adultère et d'actes complètement rejetés par sa morale, par exemple).Disons que les fantasmes, c'est du domaine de l'intime, et qu'il faut avoir une certaine complicité pour pouvoir s'ouvrir à l'autre, lui dire ce qu'on aimerait réellement — et du coup dépasser la peur de passer pour une "salope" ou un "pervers.
C'est drôle, parce que quand je repense à toutes les fois où un fantasme s'est réalisé en ma présence/avec ma participation active, il n'y pas eu tant de discussion que ça.L'essentiel, c'est de communiquer, encore une fois.
Seulement voir l'autre se lancer et laisser faire, se laisser prendre par l'action.
Parlons de la sodomie, qui est un acte devenu relativement commun, mais qui suscite encore pas mal de jugements ("salope/salaud") au sujet de ceux qui pratiquent.
Toutes les filles avec qui j'ai pratiqué sans me poser de questions, dans le feu de l'action (attention, sans faire ça comme un bourrin quand même), ont vraiment apprécié et en ont redemandé, même quand leurs expériences étaient mitigées avant, ou négatives, ou qu'elles avaient peur de passer pour des putes ou d'avoir mal et de ne pas le supporter.
Quand nous en avons discuté, souvent, la fille était plus hésitante, justement parce que même si elle en avait envie, le fait d'en discuter l'exposait à mon jugement. Alors que les autres avaient bien compris qu'elles avaient toute liberté de s'exprimer avec moi et que ça me conviendrait sûrement (et que si ça ne me convenait pas, je les arrêterait sans qu'il y ait malaise). Et ces filles avec qui on en a discuté étaient au final plus mitigées sur l'expérience, parce qu'elles n'aimaient pas la sensation ou leur ressenti de comment elles étaient à ce moment là, ou la perception qu'elles avaient de mon sentiment par rapport à elles à ce moment là (même en sachant bien que je pense pas du mal d'elles pour autant).
Et j'ai la même expérience pour différentes choses, plus ou moins vues comme extrêmes ou "perverses" habituellement. ça reste mon expérience (et tu préfères sans doute passer par la communication verbale parce que tu as besoin d'avoir une idée plus précise de ce qui doit se passer, comme la plupart des gens?) mais je pense que ça rejoint ce que tu dis sur la complicité.
Encore que la complicité ne soit pas forcément si grande dans ces cas là, sauf peut être au niveau du sexe?
Alors communiquer, oui, mais je pense que la phase de séduction a un grand rôle à jouer là dedans, parce que la fille garde sa première impression à mon avis, sur le fait que tu puisses la juger ou pas. Même si on en discute de manière très ouverte ensuite, c'est très difficile de changer ça.
Et souvent communiquer, dans le sexe, ça se fait tout seul.
La DP et autre se faisaient déjà dans les pornos amateurs des années 70-80 et pourtant, ce n'étaient que des amateurs qui ne cherchaient pas à faire autre chose que ce qu'ils faisaient dans leur intimité habituelle. Donc "pratique héritée du porno" est douteux à mon avis.La DP, comme l'éjaculation faciale ou autre pratique effectivement héritée du porno
C'est simplement popularisé, mais personne n'a attendu de se filmer pour faire des choses avec son corps qui sort du cadre missionnaire à la papa.
Je suis d'accord sur le fond, pourtant pour moi on peut dire ça sur le fait de manger des pates.ça peut être très bien, mais il faut savoir avec qui on le fait, comment on le fait, et surtout, pourquoi on le fait
Parfois on se pose un peu trop de questions, tu ne trouves pas?
Laisser place à la spontanéité, ça peut ne pas être mal, surtout en matière de sexe et de fantasme.
Décider après si on a apprécié ou pas, plutôt que de supposer et se faire des idées infondées.
Et on a pas besoin de rationaliser non plus, on aime ou pas, point. C'est l'une des grosses erreurs en la matière de devoir justifier ses fantasmes. Est ce qu'on explique pourquoi on aime tel aliment? Pourquoi pour le sexe on devrait pas faire pareil?
Trouver des raisons c'est souvent une manière d'en trouver de mauvaises. Ou d'en avoir qui ne sont pas solides, qu'on va abandonner en se laissant convaincre, pour regretter ensuite de s'être ouvert.
Je parle d'être spontané, mais si on a vraiment pas envie de quelque chose on ne devrait jamais se forcer (et de même, si on a vraiment envie de quelque chose et qu'on ne peut pas l'avoir avec ce ou cette partenaire, c'est sûrement une bonne raison de réfléchir à sa complicité sexuelle -pas de le faire quand même en dépit de ses objections).
Oui, là on est d'accord. ça passe souvent par de la rationalisation.Parce que se forcer pour l'autre, ou pour passer pour quelqu'un de super libéré, c'est idiot, et contre-productif : c'est un coup à se dégoûter pour de bon d'une pratique qui peut être très sympa si on la désire...
Oui, il faut que l'autre ne soit pas mal à l'aise sinon c'est contreproductif pour avoir de la complicité et de la confiance, même sans juger.Personnellement, j'aime bien qu'on me propose des trucs, qu'on m'expose ses fantasmes. Après, je partage les désirs de l'autre, ou pas ; mais en aucun cas je ne porterais de jugement...
Mais malgré tout ce que j'ai dit avant, c'est vrai que discuter de tout ça peut être une très bonne chose dans un couple, ça peut créer de nouveaux liens. Mais ce n'est pas la seule voie, ou la seule manière de se rendre compte qu'on aimerait faire certaines choses.
Purée, ce que je dis provoque autant de réactions que ça
Ok, ok, tu sais que j'aime jouer aussi...
Voilà : je ne me vois pas juger une pratique si les deux parties la désirent et y prennent du plaisir. Que ça me plaise ou pas, ça me regarde — mais je ne vois pas l'intérêt de s'indigner tant que personne ne nous force à rien.
Raison pour laquelle, d'ailleurs, je suis plus mitigée quand un mec me parle d'aller aux putes, parce que si je défends le droit de celles et ceux qui le veulent à se prostituer, je sais que la réalité de la prostitution aujourd'hui, c'est une grosse majorité de filles exploitées et qui travaillent contre leur gré.
Le consentement (entre majeurs, donc) est vraiment ma seule limite. Ce qui ne veut pas dire que j'aime toutes les pratiques sexuelles : juste que je ne juge pas ceux qui respectent ce consentement.
Après, on ne peut pas nier que certaines pratiques moins habituelles peuvent nécessiter du temps, de la confiance pour être mises en place...
Perso, je pense qu'on peut effectivement faire des choses sous l'impulsion du moment, mais là encore il faut savoir écouter son/sa partenaire, et pas seulement verbalement, d'ailleurs : si quand tu t'approches de ses fesses elle se raidit, le mieux à faire c'est de ne pas forcer la chose.
Je n'ai pas besoin, "comme la plupart des gens", de savoir tout ce qui va se passer avant. Mais il est sûr que pour certaines pratiques, j'ai envie d'être en confiance, d'être avec quelqu'un qui connaît mes désirs et mes dégoûts, et qui va savoir s'arrêter si ça ne me plaît pas — et ça, désolée, mais je ne l'ai pas avec le premier venu, et des mecs qui ont essayé de m'enculer comme des gros porcs en insistant lourdement alors que je ne voulais pas, j'en ai connu.
Mais je ne doute pas que toi, tu sais faire ça avec une immense classe et des qualités d'amant hors pair.
Il suffit de parler avec des gens qui ont quelques dizaines d'années de plus que nous pour voir que le sexe oral, par exemple, n'était pas du tout systématique par le passé, alors que maintenant c'est un préliminaire quasi obligatoire. (Je ne m'en plains pas, j'adore ça, mais il faut aussi reconnaître la réalité.)
Ce qui était sous-entendu (et évident) dans mon message, c'est qu'il est idiot d'aller vers une pratique sexuelle qui ne nous plaît pour entrer dans la norme ou pour faire plaisir à son/sa partenaire. Comme je l'ai déjà dit, c'est le plus sûr moyen de se dégoûter d'un truc qui pourrait être très plaisant si on attendait d'en avoir réellement envie.

Ok, ok, tu sais que j'aime jouer aussi...

"Légal" n'était pas le terme approprié, tu as raison : j'aurais plutôt dû dire "tant qu'il s'agit d'adultes consentants".Outkast a écrit :Avec le recul sur l'autre sujet, ça me frappe qu'on puisse trouver que la loi est le seul filtre qui soit applicable et légitime pour décider que quelque chose est jugeable ou non.
Sachant qu'au quotidien on passe notre temps à nous plaindre des lois injustes et mal faites.
Que la loi, aussi, a toujours été conçue en se basant sur la morale coutumière des populations qu'elle régit, et sur ses croyances.
Sans dire que la "morale" devrait être un filtre, ou qu'on puisse en définir un bon/ultime finalement.
(C'est vrai, pour la loi, la majorité s'accorde dans le domaine sexuel pour dire que la pédophilie c'est mal, mais en ce qui concerne la prostitution, la polygamie, ce genre de choses, on aura beaucoup plus de mal à avoir une unanimité. Et les pédophiles remettent toujours en cause la loi sur des prétextes comme les anciennes lois, ou les lois des autres pays. Quant à la morale, depuis que les populations ne sont plus alignées sous une bannière religieuse, il est difficile de trouver des points qui réunissent une majorité)
Mais si on se base sur ce filtre pour juger, d'autres ont d'autres points de référence.
Donc il est normal que certains puissent être choqués par certaines choses.
Qu'ils manquent d'ouverture d'esprit, que ce soit sur la dp, le fait de vouloir prendre le mec en étant une fille ou le fait de vouloir vivre en couple libre, C'est un autre débat.
Je fais quand même une différence entre "normal qu'on puisse être choqué" et "avoir le droit de lui coller une étiquette négative/brûler quelqu'un en place publique pour ses fantasmes" mais le point est là. Juger, quelque soit le filtre, ça passe par une grille de lecture avec des limites, et qui sort de ces limites rentre dans une case dont l'étiquette est plutôt négative en général.
Voilà : je ne me vois pas juger une pratique si les deux parties la désirent et y prennent du plaisir. Que ça me plaise ou pas, ça me regarde — mais je ne vois pas l'intérêt de s'indigner tant que personne ne nous force à rien.
Raison pour laquelle, d'ailleurs, je suis plus mitigée quand un mec me parle d'aller aux putes, parce que si je défends le droit de celles et ceux qui le veulent à se prostituer, je sais que la réalité de la prostitution aujourd'hui, c'est une grosse majorité de filles exploitées et qui travaillent contre leur gré.
Le consentement (entre majeurs, donc) est vraiment ma seule limite. Ce qui ne veut pas dire que j'aime toutes les pratiques sexuelles : juste que je ne juge pas ceux qui respectent ce consentement.
Moi je m'en fous, dans l'absolu : je dis juste ce qui risque d'arriver avec une nana "lambda".Outkast a écrit :Oh, le vilain déviant:p (Non, pas de rancune;))Il est sûr qu'une nana peut porter un jugement bizarre sur le mec qui va lui proposer une DP au 2e rendez-vous...
Je me fais l'avocat du diable, mais c'est un peu comme attendre des mois pour coucher ensemble.
Si ça doit se faire, pourquoi tourner autour du pot si on en a envie?:)
Après, on ne peut pas nier que certaines pratiques moins habituelles peuvent nécessiter du temps, de la confiance pour être mises en place...
Parce qu'il n'est pas rare qu'on soit jugé, même pour des choses qui nous semblent tout à fait naturelles. Il y a des gens qui vont être choqués quand je leur dis que je suis bi, et d'autres pas. Je ne pense pas être déviante, mais la réalité c'est que je sais que certains n'ont pas beaucoup d'ouverture d'esprit — voilà pourquoi je n'évoque pas des choses très intimes au premier venu (intimes ne voulant pas forcément dire "chelou" ou "bizarres" : je sais que tu as très envie que je finisse par reconnaître qu'il y a des fantasmes déviants et d'autres normaux, mais non, vraiment pas).Outkast a écrit :Pourquoi avoir peur du jugement de l'autre? Si une fille trouve que mes fantasmes, ou un mec trouve que tes fantasmes, sont trop bizarres, c'est peut être elle ou lui qui manquent d'ouverture d'esprit. Ceux qui ont peur, en général, ils savent que quelque part leur fantasme est très hors norme, bizarre, ou pas très admissible vis à vis de ce qu'ils considèrent comme leur propre repère moral (comme une *religieuse de n'importe quelle confession* qui rêverait d'adultère et d'actes complètement rejetés par sa morale, par exemple).
Je n'ai pas dit que la communication était obligatoire pour tout. Après, pour la DP, tu seras bien obligé de le faire, puisqu'il faut un autre mec pour le faire, et qu'il faut donc organiser la chose — idem s'il faut un accessoire qu'on n'a pas forcément toujours sous la main.Outkast a écrit :C'est drôle, parce que quand je repense à toutes les fois où un fantasme s'est réalisé en ma présence/avec ma participation active, il n'y pas eu tant de discussion que ça.L'essentiel, c'est de communiquer, encore une fois.
Seulement voir l'autre se lancer et laisser faire, se laisser prendre par l'action.
Parlons de la sodomie, qui est un acte devenu relativement commun, mais qui suscite encore pas mal de jugements ("salope/salaud") au sujet de ceux qui pratiquent.
Toutes les filles avec qui j'ai pratiqué sans me poser de questions, dans le feu de l'action (attention, sans faire ça comme un bourrin quand même), ont vraiment apprécié et en ont redemandé, même quand leurs expériences étaient mitigées avant, ou négatives, ou qu'elles avaient peur de passer pour des putes ou d'avoir mal et de ne pas le supporter.
Quand nous en avons discuté, souvent, la fille était plus hésitante, justement parce que même si elle en avait envie, le fait d'en discuter l'exposait à mon jugement. Alors que les autres avaient bien compris qu'elles avaient toute liberté de s'exprimer avec moi et que ça me conviendrait sûrement (et que si ça ne me convenait pas, je les arrêterait sans qu'il y ait malaise). Et ces filles avec qui on en a discuté étaient au final plus mitigées sur l'expérience, parce qu'elles n'aimaient pas la sensation ou leur ressenti de comment elles étaient à ce moment là, ou la perception qu'elles avaient de mon sentiment par rapport à elles à ce moment là (même en sachant bien que je pense pas du mal d'elles pour autant).
Et j'ai la même expérience pour différentes choses, plus ou moins vues comme extrêmes ou "perverses" habituellement. ça reste mon expérience (et tu préfères sans doute passer par la communication verbale parce que tu as besoin d'avoir une idée plus précise de ce qui doit se passer, comme la plupart des gens?) mais je pense que ça rejoint ce que tu dis sur la complicité.
Encore que la complicité ne soit pas forcément si grande dans ces cas là, sauf peut être au niveau du sexe?
Alors communiquer, oui, mais je pense que la phase de séduction a un grand rôle à jouer là dedans, parce que la fille garde sa première impression à mon avis, sur le fait que tu puisses la juger ou pas. Même si on en discute de manière très ouverte ensuite, c'est très difficile de changer ça.
Et souvent communiquer, dans le sexe, ça se fait tout seul.
Perso, je pense qu'on peut effectivement faire des choses sous l'impulsion du moment, mais là encore il faut savoir écouter son/sa partenaire, et pas seulement verbalement, d'ailleurs : si quand tu t'approches de ses fesses elle se raidit, le mieux à faire c'est de ne pas forcer la chose.
Je n'ai pas besoin, "comme la plupart des gens", de savoir tout ce qui va se passer avant. Mais il est sûr que pour certaines pratiques, j'ai envie d'être en confiance, d'être avec quelqu'un qui connaît mes désirs et mes dégoûts, et qui va savoir s'arrêter si ça ne me plaît pas — et ça, désolée, mais je ne l'ai pas avec le premier venu, et des mecs qui ont essayé de m'enculer comme des gros porcs en insistant lourdement alors que je ne voulais pas, j'en ai connu.
Mais je ne doute pas que toi, tu sais faire ça avec une immense classe et des qualités d'amant hors pair.
L'éjaculation faciale existait probablement déjà dans la Grèce antique, oui. Je ne nie pas l'existence de ces pratiques avant l'avènement de la pornographie, mais leur banalisation et leur inclusion dans les fantasmes "communs" sont bien des héritages du porno, oui.Outkast a écrit :La DP et autre se faisaient déjà dans les pornos amateurs des années 70-80 et pourtant, ce n'étaient que des amateurs qui ne cherchaient pas à faire autre chose que ce qu'ils faisaient dans leur intimité habituelle. Donc "pratique héritée du porno" est douteux à mon avis.La DP, comme l'éjaculation faciale ou autre pratique effectivement héritée du porno
C'est simplement popularisé, mais personne n'a attendu de se filmer pour faire des choses avec son corps qui sort du cadre missionnaire à la papa.
Il suffit de parler avec des gens qui ont quelques dizaines d'années de plus que nous pour voir que le sexe oral, par exemple, n'était pas du tout systématique par le passé, alors que maintenant c'est un préliminaire quasi obligatoire. (Je ne m'en plains pas, j'adore ça, mais il faut aussi reconnaître la réalité.)
Mais je ne demande à personne de justifier ses fantasmes, enfin, et tu le sais très bien...Outkast a écrit :Je suis d'accord sur le fond, pourtant pour moi on peut dire ça sur le fait de manger des pates.ça peut être très bien, mais il faut savoir avec qui on le fait, comment on le fait, et surtout, pourquoi on le fait
Parfois on se pose un peu trop de questions, tu ne trouves pas?
Laisser place à la spontanéité, ça peut ne pas être mal, surtout en matière de sexe et de fantasme.
Décider après si on a apprécié ou pas, plutôt que de supposer et se faire des idées infondées.
Et on a pas besoin de rationaliser non plus, on aime ou pas, point. C'est l'une des grosses erreurs en la matière de devoir justifier ses fantasmes. Est ce qu'on explique pourquoi on aime tel aliment? Pourquoi pour le sexe on devrait pas faire pareil?
Trouver des raisons c'est souvent une manière d'en trouver de mauvaises. Ou d'en avoir qui ne sont pas solides, qu'on va abandonner en se laissant convaincre, pour regretter ensuite de s'être ouvert.
Je parle d'être spontané, mais si on a vraiment pas envie de quelque chose on ne devrait jamais se forcer (et de même, si on a vraiment envie de quelque chose et qu'on ne peut pas l'avoir avec ce ou cette partenaire, c'est sûrement une bonne raison de réfléchir à sa complicité sexuelle -pas de le faire quand même en dépit de ses objections).
Ce qui était sous-entendu (et évident) dans mon message, c'est qu'il est idiot d'aller vers une pratique sexuelle qui ne nous plaît pour entrer dans la norme ou pour faire plaisir à son/sa partenaire. Comme je l'ai déjà dit, c'est le plus sûr moyen de se dégoûter d'un truc qui pourrait être très plaisant si on attendait d'en avoir réellement envie.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 22.04.19, 10h59 par Onmyoji
Toutafé, votre génération pourrie-gâtée aux petites gâteries ne sait pas ce qu'elle a failli loupé sans C+ puis la loi 34 d'Internet !LuxLisbon a écrit :Il suffit de parler avec des gens qui ont quelques dizaines d'années de plus que nous pour voir que le sexe oral, par exemple, n'était pas du tout systématique par le passé, alors que maintenant c'est un préliminaire quasi obligatoire. (Je ne m'en plains pas, j'adore ça, mais il faut aussi reconnaître la réalité.)

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Lol le 01.05.14, 23h10 par Crunch
Et pourtant, il m'est arrivé de finir en plans à plusieurs dès le premier soir. Précisément parce que la possibilité que je la dénigre était quasiment annihilée par le fait que je n'hésite pas à me qualifier moi-même de "salope" avec humour quand on aborde ces sujets. Une attitude sincère de non-jugement et une stricte déontologie du consentement éclairé permettent d'expérimenter bien des choses à deux ou plus.C'est amusant ce que tu dis, parce que ça nous ramène presque à cette histoire de fille très libérée dont on a parlé dans un autre topic... l'interrogation portant sur le fait de déterminer si elle était "juste" libérée ou carrément déviante.
Il est sûr qu'une nana peut porter un jugement bizarre sur le mec qui va lui proposer une DP au 2e rendez-vous...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 09.04.14, 02h17 par Onmyoji
- [0] Post responsable le 01.05.14, 23h11 par Crunch
J'aurais du mal à me qualifier de salope, même s'il y a un plan à plusieurs à la clé. 

Yep, comme je le disais à Outkast, je parlais de la nana "de base", donc celle qui peut avoir de drôles de clichés dans la tête, et qui sait que même si un mec est content de l'avoir dans son lit, il peut la juger malgré tout. Là tu as d'emblée annulé la peur d'être jugée parce que tu t'es toi-même qualifié de "salope" : le climat de confiance étant établi, il n'y avait pas de raison pour ne pas donner libre cours à vos envies communes.Blusher a écrit :Et pourtant, il m'est arrivé de finir en plans à plusieurs dès le premier soir. Précisément parce que la possibilité que je la dénigre était quasiment annihilée par le fait que je n'hésite pas à me qualifier moi-même de "salope" avec humour quand on aborde ces sujets. Une attitude sincère de non-jugement et une stricte déontologie du consentement éclairé permettent d'expérimenter bien des choses à deux ou plus.C'est amusant ce que tu dis, parce que ça nous ramène presque à cette histoire de fille très libérée dont on a parlé dans un autre topic... l'interrogation portant sur le fait de déterminer si elle était "juste" libérée ou carrément déviante.
Il est sûr qu'une nana peut porter un jugement bizarre sur le mec qui va lui proposer une DP au 2e rendez-vous...