Raven : The (poor) Catcher in the Rye

En ce moment, j'ai pas le temps de lire, et j'ai pas un rond.

Mais j'ai apprécié ce passage, qui montre de la subtilité et de la nuance, là où les gens, à cause de leurs émotions, sont toujours incapables d'être nuancés.

Car le débat est plus souvent une lutte de pouvoir qu'une discussion visant à trouver des solutions.

J'ai rencontré une fille.

Je ne sais pas trop ce qu'elle a provoqué en moi. C'était juste une fêtarde, aux cheveux longs, avec les mêmes lunettes à grosse monture de hipster, et la même coiffe, mélange bâtard entre une casquette et un béret, et un bonnet, et un aquarium.

C'est l'amie d'une copine.

On discutait, pendant que sa copine se disputait avec sa meilleure amie. Comme je les connais, et que je les aime toutes les deux, je les ai laissé se crêper le chignon et se traiter de salopes, et j'ai discuté d'une façon instinctive avec la fêtarde.

Elle a un physique moyen. Elle s'habille d'une façon pétillante, branchée, et ça lui permet de se donner une allure pleine d'élégance. Elle sourit, et rigole tout le temps. Ses cheveux longs sont ... Heu ... Merde. Elle a des yeux en amande, et une poitrine qui, bien que discrète semblait m’appeler. Je ne me rappelle pas de son prénom, elle se rappelle que j'ai des écureuils. Ça la fout toujours mal. Néanmoins, pour être honnête, je ne suis pas physionomiste. J'ai des amis de Fac que je connais depuis 2 ans dont je n'arrive pas à me souvenir du nom.

Elle se rend compte que je ne sais pas comment elle s'appelle, alors qu'on discute parfois ensemble, depuis des mois.

A cela, je réponds que "Je n'ai pas besoin de savoir ça".

Elle me regarde, étonnée, "Tu ... n'as pas besoin ... de savoir mon nom ?".

Là. Juste ici. C'est, temporellement, l'endroit où je me suis foutu dans la merde. Je propose qu'on fasse une pause, avant de se rendre compte à quel point.

Voilà.

Ne sachant pas quoi répondre, je me trouve forcé à embrayer sur ce qui me vient à l'esprit. Et là, c'est le drame ; "Non, je n'ai pas besoin. Etant un garçon très limité, je ne peux pas me permettre de stocker dans ma cervelle trop d'informations, mon esprit doit être sélectif. De toi, j'ai choisi de ne retenir que ton élégance, ton style vestimentaire, tes yeux en amande, et ce sourire plein d'érotisme".

A peine venais-je de fermer ma grande gueule, que je me faisais la réflexion suivante : "Pourquoi ? Pourquoi érotisme ? Pourquoi je fais ce genre de choses ? Pourquoi la vie ?".

Ses yeux étaient ronds. Elle semblait éberluée, et a fini par sourire, et rougir à tel point que j'ai pensé qu'elle avait s'évanouir, ou faire une crise d'apoplexie (Et n'allez pas chercher sur Wikipédia ce que c'est pour me prouver que j'ai fais mauvais usage de mon vocabulaire médical, soyez chic, ma bonne dame).

On a juste continué à discuter, pendant que son esprit semblait s'envoler vers d'autres cieux.

Le petit groupe se sépare, je pars avec l'une des filles, qui me ramène, par le biais d'une de ses copines (ultra bonnasse soit dit-en passant, à tel point que quand je suis sorti de son épave, j'avais une érection. La grande classe.), et je rentre dans mon todis.

Le soir, sur Facebook, la fille qui m'a ramené (Pas la bombasse, sa copine) menace son couple (5 ans d'ancienneté, un fond d'écran d'ordi avec son mec, et une photo sur le téléphone, du lourd donc), en me proposant de passer chez elle lui rendre son parapluie.

Et là, encore une fois, je me suis fais baiser.

Si je reviens il y a quelques semaines en arrière, tout part d'un délire. On sort de TD à 9h45 avec elle. Elle s'appelle Claire sinon. On passe devant un McDonald, et on se dit qu'il est l'heure de manger. On ressort avec des frites. On les mange dans le bus, devant une vieille qui ressemble à un bouledogue sorti d'un goulag.

Je passe ensuite chez elle, pour une raison que j'ignore encore. Elle me sert un Martini. Dans l'absolu, un Martini à 10h30 est sans doute saugrenu. Mais c'est pour moi le prolongement légal d'une grande frite, avalée le quart d'heure précédent dans un bus, devant une rescapée des kolkhozes (Là aussi, je vous prie de ne pas aller chercher la signification de ce terme à consonance stalinienne).

Et au moment de se quitter, alors qu'une légère averse se fait entendre sur le toit de la bicoque, elle me propose de lui emprunter son parapluie. Je lui explique que j'ai une veste avec une capuche, qui me ferait passer pour un jeune au passé difficile, et que mon habitation n'est qu'à quelques mètres, dans la résidence voisine, elle insiste.

Il y a quelques jours, je lui propose sur un réseau social populaire de le lui rendre à la fin d'une épreuve de nos examens. Elle me propose, d'une façon très explicite de venir chez elle, avec un smiley qui, pour moi, ne laisse place à aucun doute.

C'est le smiley clin d’œil là. Quel que soit le contexte dans lequel il est utilisé, il signifie toujours quelque chose de coquin à mes yeux. "Ma mère est morte ;)", c'est comme si c'était "Ma mère est morte, personne ne nous dérangera pendant que je te plaquerais contre le carrelage glacé de ma douche pour te prendre avec toute la douceur bestiale que j'ai en moi".

Le lendemain, la copine de la nana dont je ne connais pas le nom m'aborde sur Facebook, et me dit que sa copine est dans tous ses états, qu'elle ne sait pas comment m'aborder et qu'elle est toute fofolle.

Connaissant mon flegme naturel, j'ai en plus le droit à un sermon, sur mon cynisme naturel. Elle me demande avec toute la douceur qui la caractérise, à savoir "Bon, tu la baratines, tu veux la baiser, ou tu veux plus ?" ce qui m'a poussé à lui parler d'érotisme sans savoir son nom.

Je lui réponds que je ne sais pas, et que je vais y réfléchir. Mais que dans l'absolu, j'ai quand même envie de me faire une idée de sa personne sans artifice, sans vêtements, dans le plus simple appareil.

En parallèle de mes péripéties sentimentales dans lesquelles je me trouve souvent plus passif qu'actif (Et n'allez pas dire ça à Terrigan parce qu'il pourrait vous parler de choses étranges), je suis toujours en train de chercher la petite Hippie mystique qui fera battre mon cœur, et qui me donnera cette sensation, cette adrénaline, cet instant où j'ai envie de me dépasser, et de la séduire, de lui envoyer tout mon amour, tout mon désir à travers mon regard, mes mains, mes fossettes.

En réalité, je n'ai pas de fossette. J'ai juste les joues creuses.

Adélaïde, elle, avait des pommettes. Pleines de douceur.

On se disait parfois en riant que ses pommettes servaient à protéger ce petit bout de femme si quelqu'un souhaitait s'en prendre à elle. Et elle disait en riant que si je n'en avais pas, c'est parce que tout le monde m'aimait. Ou peut-être parce que je ne détestais personne, parfois à tort.

J'ai envie de voyages.

De me perdre. Il est toujours plus agréable de revoir son foyer quand il nous a manqué, non ?

Allez, viens au Nowhere, elle se cache là ta hippie.

(J'essaie de m'assurer des places, j'ignore si je suis motivé pour faire deux séjours dans le désert)

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Tu peux parler de moi Raven alala un dieu ce petit !
Have fun

J'imagine pas ce que ça donnerait si tu bougeais un peu plus tes fesses !

Ps : t'inquiète je te prépare ton programme

Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse de lire ce dernier post, vraiment vraiment vraiment.

Hâte de connaitre la suite.

Allez, viens au Nowhere, elle se cache là ta hippie.

Jésus, non.

J'aimerais aimer et/ou baiser avec une petite hippie. Mais je serais incapable de vivre avec ces organismes pendant toute une semaine. Ces gens bouffent des légumes, jouent avec des cercaux, et pensent que la paix dans le monde est quelque chose de possible quand même.

Et puis, notre amitié pourrait en pâtir, si je venais à te voir à poil.

Tu peux parler de moi Raven alala un dieu ce petit !

Attends que je sois mort pour dire de moi que je suis un Dieu. Quoique ... Non, tu peux le dire maintenant en fait.

Faudra juste que je passe les contrôles douaniers de l'égo.

Ps : t'inquiète je te prépare ton programme

Haha. Si tu arrives sérieusement à me sortir un programme pour muscler mon joli petit cul et me faire une tablette de chocolat qui incitera sans doute encore plus les gens à penser que je suis gay, alors je suis ton homme.

Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse de lire ce dernier post, vraiment vraiment vraiment.

Sais-tu que chaque Panda qui se retrouve dans un de tes posts a été enlevé à sa famille ? Dieu te pardonne mon enfant.

Hâte de connaitre la suite.

La suite est rarement une surprise dans l'absolu. Il y a du sexe, des sentiments, les deux, l'un des deux, ou aucun.

Mais je vais faire mon possible.

D'ailleurs, j'attends ton journal de fille, et il serait temps de me donner de la lecture, car comme vous le savez sans doute tous, je ne lis pratiquement rien depuis mes 12 ans, et il serait temps que vous me donniez quelque chose à me mettre sous la dent.

Je suis sur que vos récits pourraient me donner la sacro-sainte érection que je n'ai pas eu depuis que ma rouquine m'a quitté mes agneaux.

Ho pauvres pandas, je ne savais pas que je participais à cette ignominie..

Le journal, j'y pense depuis quelques temps. Je réfléchis à comment le formuler, et surtout si ma liberté bientôt retrouvée ( J-4!!) va m'apporter des histoires assez intéressantes pour ne pas tomber dans un recueil de mes états d'âmes entre licornes volantes et délires depressivo-mélancoliques.

Cependant si j'arrive à trouver une présentation adaptée, je te promets que tu recevras une invitation pour lire le premier épisode en exclusivité mon petit Ravenou.

Raven a écrit :Haha. Si tu arrives sérieusement à me sortir un programme pour muscler mon joli petit cul et me faire une tablette de chocolat qui incitera sans doute encore plus les gens à penser que je suis gay, alors je suis ton homme.

Ces 4 derniers mots y suffiront ;-)

Citation:
Allez, viens au Nowhere, elle se cache là ta hippie.

Jésus, non.

J'aimerais aimer et/ou baiser avec une petite hippie. Mais je serais incapable de vivre avec ces organismes pendant toute une semaine. Ces gens bouffent des légumes, jouent avec des cercaux, et pensent que la paix dans le monde est quelque chose de possible quand même.

Et puis, notre amitié pourrait en pâtir, si je venais à te voir à poil.

Je comprends. Ca viendra progressivement quand tu chercheras le sens de ta vie.

Tu comprendras que nudité et Lucy Dans le Ciel avec des Diamants, une fois par an, en bonne compagnie, ca restructure tes chakras.