Le comportement à adopter après le couple
Salut tout le monde,
Je me suis décidée à écrire ici à cause d'un problème d'ordre relationnel que je n'arrive plus à gérer.
Je vais essayer d'expliquer la situation le plus brièvement possible.
Heureusement ou malheureusement pour moi, je ne suis pas très expérimentée en relations amoureuses, ce qui fait que j'ai un peu de peine à savoir ce qu'on considère comme des comportements normaux ou non.
À ce jour, j'ai vécu une seule histoire avec un homme, qui n'a pas toujours été toute belle toute rose, mais qui s'est plutôt bien finie (en tout cas pour moi). Seulement, cette relation me poursuit, car l'homme concerné n'arrive pas à s'en sortir, d'autant qu'il a d'innombrables problèmes dans sa vie.
Par empathie, et parce qu'il n'a que moi, j'ai toujours cherché à l'aider et j'ai continué longtemps encore après notre rupture, en essayant toutefois d'être toujours claire dans mes intentions. Mais je me retrouve aujourd'hui avec une situation que je n'arrive plus à gérer. Il m'écrit constamment, car il n'a personne d'autre à qui parler, il fait des allusions à notre passé, m'invite souvent à aller le voir, etc. J'ai l'impression d'être sa psy et l'absence de changement me pèse vraiment.
J'ai conscience que mon jugement est biaisé car je suis trop impliquée, et j'essaie de savoir quel ton ou quelles méthodes j'ai le droit d'employer pour le faire gentiment mais clairement sortir de ma vie.
Je pense être quelqu'un d'assez impliquée et avec beaucoup d'empathie, mais là j'avoue que je suis dépassée, j'ai jamais eu autant envie d'être méchante avec quelqu'un alors je me fais un peu de souci.
D'où ma question : Où se situent les limites d'une relation avec un(e) ex ? Doit-on accepter et prendre sur soi ses frustrations, sa difficulté à accepter la rupture? Est-ce notre rôle de le remettre à l'ordre - jusqu'à quel point?
Je voulais éviter le racontage de vie, et je me suis dit que ce sujet pourrait en même temps être l'occasion de redéfinir et de discuter le rôle du partenaire dans le couple : où commencent et où s'arrêtent nos devoirs en tant que partenaires? Devons-nous prendre le rôle de l'ami, du conseiller, etc. et jusqu'à quelle limite? Dans quelles circonstances est-on dans le droit ou l'obligation de le diriger chez un psy ou du moins vers une tierce personne plus à même de régler ses problèmes perso?
Est-ce notre droit ou notre devoir d'avertir notre partenaire lorsqu'on sent qu'il glisse sur une mauvaise pente, qu'il régresse socialement, qu'il nuit à son développement personnel, etc. ? Est-ce que c'est chacun pour soi? Où se situe la limite à ne pas franchir?
Merci d'avance pour votre lecture et vos réponses, les débats et expériences personnels sont les bienvenus! :-)
Je me suis décidée à écrire ici à cause d'un problème d'ordre relationnel que je n'arrive plus à gérer.
Je vais essayer d'expliquer la situation le plus brièvement possible.
Heureusement ou malheureusement pour moi, je ne suis pas très expérimentée en relations amoureuses, ce qui fait que j'ai un peu de peine à savoir ce qu'on considère comme des comportements normaux ou non.
À ce jour, j'ai vécu une seule histoire avec un homme, qui n'a pas toujours été toute belle toute rose, mais qui s'est plutôt bien finie (en tout cas pour moi). Seulement, cette relation me poursuit, car l'homme concerné n'arrive pas à s'en sortir, d'autant qu'il a d'innombrables problèmes dans sa vie.
Par empathie, et parce qu'il n'a que moi, j'ai toujours cherché à l'aider et j'ai continué longtemps encore après notre rupture, en essayant toutefois d'être toujours claire dans mes intentions. Mais je me retrouve aujourd'hui avec une situation que je n'arrive plus à gérer. Il m'écrit constamment, car il n'a personne d'autre à qui parler, il fait des allusions à notre passé, m'invite souvent à aller le voir, etc. J'ai l'impression d'être sa psy et l'absence de changement me pèse vraiment.
J'ai conscience que mon jugement est biaisé car je suis trop impliquée, et j'essaie de savoir quel ton ou quelles méthodes j'ai le droit d'employer pour le faire gentiment mais clairement sortir de ma vie.
Je pense être quelqu'un d'assez impliquée et avec beaucoup d'empathie, mais là j'avoue que je suis dépassée, j'ai jamais eu autant envie d'être méchante avec quelqu'un alors je me fais un peu de souci.
D'où ma question : Où se situent les limites d'une relation avec un(e) ex ? Doit-on accepter et prendre sur soi ses frustrations, sa difficulté à accepter la rupture? Est-ce notre rôle de le remettre à l'ordre - jusqu'à quel point?
Je voulais éviter le racontage de vie, et je me suis dit que ce sujet pourrait en même temps être l'occasion de redéfinir et de discuter le rôle du partenaire dans le couple : où commencent et où s'arrêtent nos devoirs en tant que partenaires? Devons-nous prendre le rôle de l'ami, du conseiller, etc. et jusqu'à quelle limite? Dans quelles circonstances est-on dans le droit ou l'obligation de le diriger chez un psy ou du moins vers une tierce personne plus à même de régler ses problèmes perso?
Est-ce notre droit ou notre devoir d'avertir notre partenaire lorsqu'on sent qu'il glisse sur une mauvaise pente, qu'il régresse socialement, qu'il nuit à son développement personnel, etc. ? Est-ce que c'est chacun pour soi? Où se situe la limite à ne pas franchir?
Merci d'avance pour votre lecture et vos réponses, les débats et expériences personnels sont les bienvenus! :-)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 18.05.14, 20h40 par splifstarz
- [0] Courage le 18.05.14, 23h50 par wayl
- [0] Courage le 19.05.14, 00h48 par Onmyoji
- [+1] Post responsable le 19.05.14, 16h05 par Terrigan
Délicat sujet... Je crois que malheureusement a un moment il faut accepter que ce n'est pas à toi de l'aider mais à ses amis / famille tout ca.
Peut être faire part de tes inquiétudes à son meilleur pote?
Mais malheureusement une rupture dans laquelle on reste investit dans l'autre (sans jeu de mot) et ou on se repose sur l'ex pour se reconstruire ne me parait pas forcément une bonne chose.
Peut être faire part de tes inquiétudes à son meilleur pote?
Mais malheureusement une rupture dans laquelle on reste investit dans l'autre (sans jeu de mot) et ou on se repose sur l'ex pour se reconstruire ne me parait pas forcément une bonne chose.
Est-ce que tu as déjà essayé de lui en parler ? De fixer des limites ? Cela dure depuis combien de temps ? Pour une relation longue ?
Perso je suis plutôt pour couper les ponts dans le cas où la rupture n'est pas souhaitée par les deux. D'abord pour me forcer à passer à autre chose quand c'est ma pomme, ensuite pour ne pas être l'ex relou qui plane comme une ombre et qui prend encore trop de place pour les futures histoires...
Après l'empathie c'est bien, et je sais que j'ai tendance à régir comme toi, seulement je pense qu'il faut fixer une limite dans le temps. Et surtout ne pas te laisser culpabiliser. Tu peux prévenir son meilleur ami que désormais, c'est fini et qu'il prépare la transition au mieux en douceur. Mais je serais toi je commencerais à préparer le terrain en étant de plus en plus ferme : "non tu ne me reverras pas", "nous deux c'est définitivement terminé", "je ne peux plus t'aider", "reprends toi", etc etc... Tout dépend bien sûr de votre contexte.
Quoiqu'il en soit, tu n'es pas son psy, et tu n'es plus sa copine. Il doit faire face à ses responsabilités lui même.
Pour ma part je considère qu'une fois que les deux parties ont eu l'occasion de s'exprimer et de dialoguer après la rupture pendant une durée fonction de la durée de la relation, on ne doit rien à l'autre. On rompt, on explique, et chacun poursuit son chemin
Et pourtant je suis très "nice guy"
Voilà je raisonne comme cela aussi parce que je m'implique toujours pas mal émotionnellement et peut être que je manque de maturité pour gérer mes ex relations, mais honnêtement cela fonctionne plutôt bien, et celles que je revois maintenant l'ont plutôt bien vécu. En plus je suis convaincu que si l'autre est encore trop attaché cela devient contre-productif...
Perso je suis plutôt pour couper les ponts dans le cas où la rupture n'est pas souhaitée par les deux. D'abord pour me forcer à passer à autre chose quand c'est ma pomme, ensuite pour ne pas être l'ex relou qui plane comme une ombre et qui prend encore trop de place pour les futures histoires...
Après l'empathie c'est bien, et je sais que j'ai tendance à régir comme toi, seulement je pense qu'il faut fixer une limite dans le temps. Et surtout ne pas te laisser culpabiliser. Tu peux prévenir son meilleur ami que désormais, c'est fini et qu'il prépare la transition au mieux en douceur. Mais je serais toi je commencerais à préparer le terrain en étant de plus en plus ferme : "non tu ne me reverras pas", "nous deux c'est définitivement terminé", "je ne peux plus t'aider", "reprends toi", etc etc... Tout dépend bien sûr de votre contexte.
Quoiqu'il en soit, tu n'es pas son psy, et tu n'es plus sa copine. Il doit faire face à ses responsabilités lui même.
Pour ma part je considère qu'une fois que les deux parties ont eu l'occasion de s'exprimer et de dialoguer après la rupture pendant une durée fonction de la durée de la relation, on ne doit rien à l'autre. On rompt, on explique, et chacun poursuit son chemin
Et pourtant je suis très "nice guy"

Voilà je raisonne comme cela aussi parce que je m'implique toujours pas mal émotionnellement et peut être que je manque de maturité pour gérer mes ex relations, mais honnêtement cela fonctionne plutôt bien, et celles que je revois maintenant l'ont plutôt bien vécu. En plus je suis convaincu que si l'autre est encore trop attaché cela devient contre-productif...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 18.05.14, 20h41 par splifstarz
- [0] Merci ! :) le 18.05.14, 21h50 par MaryeL
- [+1] Pertinent le 19.05.14, 16h07 par Terrigan
Ho merde, pas de bol Maryel....
Bon déjà sache que tu ne lui dois rien, il est ton ex. Ça veut dire que vous deux c'est fini, c'est du passé, point barre.
Là je dirais 2 cas de figure pour faire simple: la bonne rupture et la moins bonne. Bon apparemment vous êtes restés en contact donc ça serait plutôt pas mal sauf que.....
C'est là que le bas blesse, votre relation post couple ne me paraît pas super saine. Je pense que tu es trop gentille avec lui. Je comprend que par sympathie ou même pitié, tu veuille lui venir en aide "en souvenir du bon vieux temps" mais à un moment fait savoir dire stop. Il abuse clairement de ta gentillesse en épanchant tout ses malheurs sur toi et ça c'est pas cool. Vous n'êtes plus ensemble donc ses problèmes ne sont pas les tiens et il n'a pas l'air de le comprendre lui-même. A partir de ce point là, je pense que tu as le droit devoir pour ton propre équilibre de le remettre un peu à sa place pour pouvoir vivre ta propre vie.
Je ne dis d'être méchante mais essaie de lui expliquer avec tact et s'il ne comprend pas, place à la manière forte.
Ne fait-il pas ceci pour se rapprocher de toi? Tu t'es poser cette question? Si tu penses que oui, coupe les ponts pendant quelques temps dans votre intérêt à tous les 2. Vous n'avez pas d'enfants ensemble alors tu peux te le permettre. Il n'a en aucun cas le droit de te ralentir dans ta vie car là j'ai l'impression que c'est l'effet que ça a. Tu passes du temps à t'occuper de lui plutôt qu'à reconstruire une nouvelle relation ou t'amuser. Puis ça te pèse sur le cœur sinon tu ne posterai pas ici.
Pour répondre aux autres questions, je dirai que ça dépend un peu des couples mais il y a quand même des bases que je trouve normatives si je puis dire: être présent en cas de coup dur, être à l'écoute si l'autre en a besoin, s'entraider à accomplir certaines choses.
Après certains couples seront des confidents l'un pour l'autre, d'autres préfèreront se confier à des amis. Ça dépend de ton caractère un peu...
Voilà j'espère répondre à tes questions, si tu veux en savoir plus n'hésite pas a demander
Bon déjà sache que tu ne lui dois rien, il est ton ex. Ça veut dire que vous deux c'est fini, c'est du passé, point barre.
Là je dirais 2 cas de figure pour faire simple: la bonne rupture et la moins bonne. Bon apparemment vous êtes restés en contact donc ça serait plutôt pas mal sauf que.....
C'est là que le bas blesse, votre relation post couple ne me paraît pas super saine. Je pense que tu es trop gentille avec lui. Je comprend que par sympathie ou même pitié, tu veuille lui venir en aide "en souvenir du bon vieux temps" mais à un moment fait savoir dire stop. Il abuse clairement de ta gentillesse en épanchant tout ses malheurs sur toi et ça c'est pas cool. Vous n'êtes plus ensemble donc ses problèmes ne sont pas les tiens et il n'a pas l'air de le comprendre lui-même. A partir de ce point là, je pense que tu as le droit devoir pour ton propre équilibre de le remettre un peu à sa place pour pouvoir vivre ta propre vie.
Je ne dis d'être méchante mais essaie de lui expliquer avec tact et s'il ne comprend pas, place à la manière forte.
Ne fait-il pas ceci pour se rapprocher de toi? Tu t'es poser cette question? Si tu penses que oui, coupe les ponts pendant quelques temps dans votre intérêt à tous les 2. Vous n'avez pas d'enfants ensemble alors tu peux te le permettre. Il n'a en aucun cas le droit de te ralentir dans ta vie car là j'ai l'impression que c'est l'effet que ça a. Tu passes du temps à t'occuper de lui plutôt qu'à reconstruire une nouvelle relation ou t'amuser. Puis ça te pèse sur le cœur sinon tu ne posterai pas ici.
Pour répondre aux autres questions, je dirai que ça dépend un peu des couples mais il y a quand même des bases que je trouve normatives si je puis dire: être présent en cas de coup dur, être à l'écoute si l'autre en a besoin, s'entraider à accomplir certaines choses.
Après certains couples seront des confidents l'un pour l'autre, d'autres préfèreront se confier à des amis. Ça dépend de ton caractère un peu...
Voilà j'espère répondre à tes questions, si tu veux en savoir plus n'hésite pas a demander
Merci pour vos contributions les 3!
Je précise (avant que vous ne pleuriez trop), c'est vraiment de l'histoire ancienne, notre rupture date d'il y a un sacré bout de temps et ça n'était pas une relation incroyable sur le plan humain; plutôt un genre de relation sexfriend qui s'est transformée en quelque chose d'ambigu à la fin.
Pas de regrets, donc.
Evidemment, on en a beaucoup parlé. Je lui ai dit un nombre incalculable de fois, nous n'avons d'ailleurs pas pu rompre en une fois parce qu'il s'est acharné longtemps. Maintenant il sait que c'est fini, mais il n'arrive pas à faire la part des choses.
Il est persuadé qu'on peut avoir une amitié normale, il a fait du ménage dans sa vie et a vraiment envie de me le prouver donc il m'invite à faire des trucs "en toute amitié". Seulement, on partage rien, et honnêtement, j'ai tout sauf envie de le voir.
De ce que je vois, il a de la peine à accepter que je ne veuille plus le voir, il se sent rabaissé (du style même pas capable d'être un ami), en fait tout ce qu'il recherche c'est quelqu'un, parce qu'il n'a personne (il ne fait rien pour garder ses amis ou s'entendre bien avec sa famille, je lui ai assez reproché, mais encore une fois ce n'est plus mon rôle).
J'aurais préféré ne jamais le revoir, mais je l'ai fait parce qu'il en a exprimé le besoin. J'ai accepté de le faire "à sa manière" parce que je me sens un peu responsable de lui avoir apporté encore plus de problèmes par rapport à lui-même. Je crois aussi qu'il avait besoin de ne pas être envoyé aux oubliettes, ça lui donnait l'impression de ne rien représenter etc.
Je crois que je regrette de n'avoir pas réagi plus tôt et de n'avoir pas tilté qu'il avait un réel problème quand on se fréquentait. Ca m'aurait permis de ne pas m'impliquer autant dès le début je pense.
Ah ces filles qui veulent sauver des bad boys, voilà comment ça finit…
Je précise (avant que vous ne pleuriez trop), c'est vraiment de l'histoire ancienne, notre rupture date d'il y a un sacré bout de temps et ça n'était pas une relation incroyable sur le plan humain; plutôt un genre de relation sexfriend qui s'est transformée en quelque chose d'ambigu à la fin.
Pas de regrets, donc.
Evidemment, on en a beaucoup parlé. Je lui ai dit un nombre incalculable de fois, nous n'avons d'ailleurs pas pu rompre en une fois parce qu'il s'est acharné longtemps. Maintenant il sait que c'est fini, mais il n'arrive pas à faire la part des choses.
Il est persuadé qu'on peut avoir une amitié normale, il a fait du ménage dans sa vie et a vraiment envie de me le prouver donc il m'invite à faire des trucs "en toute amitié". Seulement, on partage rien, et honnêtement, j'ai tout sauf envie de le voir.
De ce que je vois, il a de la peine à accepter que je ne veuille plus le voir, il se sent rabaissé (du style même pas capable d'être un ami), en fait tout ce qu'il recherche c'est quelqu'un, parce qu'il n'a personne (il ne fait rien pour garder ses amis ou s'entendre bien avec sa famille, je lui ai assez reproché, mais encore une fois ce n'est plus mon rôle).
J'aurais préféré ne jamais le revoir, mais je l'ai fait parce qu'il en a exprimé le besoin. J'ai accepté de le faire "à sa manière" parce que je me sens un peu responsable de lui avoir apporté encore plus de problèmes par rapport à lui-même. Je crois aussi qu'il avait besoin de ne pas être envoyé aux oubliettes, ça lui donnait l'impression de ne rien représenter etc.
Je crois que je regrette de n'avoir pas réagi plus tôt et de n'avoir pas tilté qu'il avait un réel problème quand on se fréquentait. Ca m'aurait permis de ne pas m'impliquer autant dès le début je pense.
Ah ces filles qui veulent sauver des bad boys, voilà comment ça finit…

Il a quand même un réel problème s'il s'en fout de perdre ses amis ou sa famille. Un psy lui ferait peut être du bien. Je conseillerai de couper les ponts en attendant qu'il aille mieux dans sa vie. Et dis le lui, ça le fera peut être réagir.
En tout cas, je pense qu'il serait plus sage pour toi de t'eloigner de lui quelque temps et de changer d'air en ne fréquentant que d'autres personnes pendant un temps. Ça te fera du bien de souffler.
Et surtout ne t'oblige a rien.
En tout cas, je pense qu'il serait plus sage pour toi de t'eloigner de lui quelque temps et de changer d'air en ne fréquentant que d'autres personnes pendant un temps. Ça te fera du bien de souffler.
Et surtout ne t'oblige a rien.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 18.05.14, 21h49 par MaryeL
Donc en te lisant ca donne un mec paumé qui fait une fixette sur toi parce que t'es gentille avec lui.
Tu ne lui dois pas grand chose et il va pas arrêter de te péter les couilles jusqu'a ce que tu le laisse en plan.
Tu peux le faire progressivement (peut être) ou brutalement.
Mais culpabilise pas, ca arrive tout le temps, tout le monde le fait un peu par moments. Pas de culpabilité !
Tu ne lui dois pas grand chose et il va pas arrêter de te péter les couilles jusqu'a ce que tu le laisse en plan.
Tu peux le faire progressivement (peut être) ou brutalement.
Mais culpabilise pas, ca arrive tout le temps, tout le monde le fait un peu par moments. Pas de culpabilité !
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- [0] Merci ! :) le 18.05.14, 21h49 par MaryeL
Non seulement pour toi, mais pour lui aussi tu dois cesser de vouloir l'aider.
Car force est de constater après tout ce temps que cela ne fonctionne pas. Il ne va pas mieux, et cela commence *en plus* à t'affecter également.
Il est temps de lui conseiller fermement d'aller chercher de l'aide chez une personne plus à même de lui apporter : un psy, qui n'aura pas d'attachement particulier avec, sur lequel il ne pourra pas s'appuyer pour combler son besoin d'attention plutôt que son besoin d'aide à se (re)construire.
Y'a pas de malaise, tu as essayé de l'aider bien au delà de ce que votre histoire passée pouvait te pousser humainement à ressentir le devoir de faire pour lui...
Ta meilleure façon de l'aider désormais est très probablement de lui faire réaliser puis accepter qu'il a besoin de l'aide d'une tierce personne, dont c'est la compétence.
Et s'il s'y refuse, de couper les ponts pour te protéger de cette situation qui s'éternise. Avec un peu de chance, cela le poussera lui aussi à bouger en réaction. Ton amitié lui sert de zone de confort pour éviter d'affronter sa situation.
Car force est de constater après tout ce temps que cela ne fonctionne pas. Il ne va pas mieux, et cela commence *en plus* à t'affecter également.
Il est temps de lui conseiller fermement d'aller chercher de l'aide chez une personne plus à même de lui apporter : un psy, qui n'aura pas d'attachement particulier avec, sur lequel il ne pourra pas s'appuyer pour combler son besoin d'attention plutôt que son besoin d'aide à se (re)construire.
Y'a pas de malaise, tu as essayé de l'aider bien au delà de ce que votre histoire passée pouvait te pousser humainement à ressentir le devoir de faire pour lui...
Ta meilleure façon de l'aider désormais est très probablement de lui faire réaliser puis accepter qu'il a besoin de l'aide d'une tierce personne, dont c'est la compétence.
Et s'il s'y refuse, de couper les ponts pour te protéger de cette situation qui s'éternise. Avec un peu de chance, cela le poussera lui aussi à bouger en réaction. Ton amitié lui sert de zone de confort pour éviter d'affronter sa situation.
Il n'y pas vraiment de devoirs que ceux que tu t'imposes, en fonction de ton éducation et des tes valeurs.où commencent et où s'arrêtent nos devoirs en tant que partenaires?
Aucune obligation. Tu ne le fais que si tu en as envie. Et les limites sont les tiennes.Devons-nous prendre le rôle de l'ami, du conseiller, etc. et jusqu'à quelle limite?
A toi de t'écouter suffisamment.
Ni droit, ni obligation. Tu fais ce que tu veux.Dans quelles circonstances est-on dans le droit ou l'obligation de le diriger chez un psy ou du moins vers une tierce personne plus à même de régler ses problèmes perso?
C'est souvent mal reçu. Mais ça peut être bien que la personne l'entende au moins une fois.
Tu ne fais les choses qu'en fonction de ta conscience.Est-ce notre droit ou notre devoir d'avertir notre partenaire lorsqu'on sent qu'il glisse sur une mauvaise pente, qu'il régresse socialement, qu'il nuit à son développement personnel, etc. ? Est-ce que c'est chacun pour soi? Où se situe la limite à ne pas franchir?
Connais-toi toi-même suffisamment pour savoir où poser ces limites.
Et si tu ne le sais pas, improvise en fonction de ton ressentit. C'est lui qui va te guider.
Si tu as envie de prendre tes jambes à ton cou, fais-le sans te retourner.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 19.05.14, 20h26 par MaryeL
L'essentiel a été dit mais j'aimerais revenir sur un truc:
Encore que chacun fait comme il veut, certains sont très secs, du style "bon t'as pu t'exprimer quand je t'ai plaqué(e) maintenant t'es gentil(le) tu me fous la paix." Chacun son style.
Mais quand on laisse la porte ouvert à l'autre, comme tu as décidé de le faire, il y a un moment où ça doit s'arrêter, et d'ailleurs la plupart du temps ça s'arrête tout seul.
Là tu as besoin de recadrer les choses fermement, c'est la corvée mais ça arrive.
Je t'encourage à mélanger ton droit à l'égoïsme, car tu ne lui dois rien, avec son intérêt à lui. Tu nous as dit que c'était pas bon pour lui et qu'il avait intérêt à aller de l'avant avec d'autres personnes. Autant le lui dire. D'autant qu'au bout du compte il n'a pas le choix
Un dernier truc:
C'est vraiment ça, une sorte de période de "décompression" pendant laquelle celui/celle qui se sent rejeté fait un peu son casse-pied.The_PoP a écrit :Pour ma part je considère qu'une fois que les deux parties ont eu l'occasion de s'exprimer et de dialoguer après la rupture pendant une durée fonction de la durée de la relation, on ne doit rien à l'autre. On rompt, on explique, et chacun poursuit son chemin
Encore que chacun fait comme il veut, certains sont très secs, du style "bon t'as pu t'exprimer quand je t'ai plaqué(e) maintenant t'es gentil(le) tu me fous la paix." Chacun son style.
Mais quand on laisse la porte ouvert à l'autre, comme tu as décidé de le faire, il y a un moment où ça doit s'arrêter, et d'ailleurs la plupart du temps ça s'arrête tout seul.
Là tu as besoin de recadrer les choses fermement, c'est la corvée mais ça arrive.
Je t'encourage à mélanger ton droit à l'égoïsme, car tu ne lui dois rien, avec son intérêt à lui. Tu nous as dit que c'était pas bon pour lui et qu'il avait intérêt à aller de l'avant avec d'autres personnes. Autant le lui dire. D'autant qu'au bout du compte il n'a pas le choix

Un dernier truc:
Tu devrais t'épargner ce genre de regrets. Sur le moment tu as fait ce que tu as pu et tu ne pouvais pas prédire l'avenir. Forcément maintenant tu vois les "j'aurais dû", mais pour ce que ça change...MaryeL a écrit :Je crois que je regrette de n'avoir pas réagi plus tôt et de n'avoir pas tilté qu'il avait un réel problème quand on se fréquentait. Ca m'aurait permis de ne pas m'impliquer autant dès le début je pense.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 19.05.14, 20h27 par MaryeL