Le problème c'est qu'elle a une tendance à l'exagération, jusque là rien de grave, c'est sur des petits trucs du genre "Hey je te présente Machin, c'est mon ami" "Et tu le connais depuis combien de temps?" "Une semaine", ha ouais, ton ami, que tu connais depuis une semaine.....
Bon elle dit qu'elle n'arrive pas à bien s'exprimer, elle avoue elle même être "un peu Marseillaise".
Un jour donc en after chez un ami, on était tous les deux très fatigués, à bout, et c'était le bordel, elle m'en voulait pour un truc sur lequel je n'ai aucun pouvoir, alors elle a passé une demie heure à me parler comme si j'étais la dernière des merdes, étant moi aussi un peu au bout de ma vie j'ai perdu patience et je lui ai mis une petite gifle.
Je sais c'était pas bien, c'était la première et évidemment la dernière fois, elle a voulu partir, je l'ai retenue pour pas qu'on se quitte fâchés comme ça en m'excusant platement, elle a pété un câble et j'ai pris des coups.
J'ai dû la ceinturer en lui disant d'arrêter de me frapper, ça l'a pas calmé, alors je l'ai lâché et je me suis éloigné.
Bon je lui en veux pas du tout j'en ai rien à péter, elle non plus ne m'en veut pas bla bla bla c'est super, sauf qu'elle m'a dit que l'autre jour elle avait dit à ses copines qu'elle s'en "était pris une" (en ces termes), expression totalement vague qui peut vouloir dire tout et n'importe quoi.
Bien entendu, elle ne reconnait aucunement m'avoir frappé, elle s'est juste "débattue" en toute mauvaise foi, se débattre de quoi?
Bon moi ça m'a un peu fait flipper, connaissant la capacité des gens à tout déformer et interpréter, d'une petite gifle on peut vite passer à des coups quotidien et en moins de temps qu'il n'en faut j'ai sur le dos une image de monstre qui frappe sa meuf quoi.
Bref, aujourd'hui je lui demande assez fermement de faire très attention à ce qu'elle raconte, lui dit qu'elle exagère un peu en disant qu'elle s'en est "pris une" (elle reconnait elle même n'avoir rien senti), et que c'est comme l'histoire des deux mecs qui l'auraient "abusée".
Oui on se connaissait depuis deux semaines, et elle me raconte une "mésaventure" qui lui est arrivé il y a un peu plus d'un an, elle termine une soirée avec une copine à elle chez deux gars rencontrés trois heures plus tôt, les deux se montrent très insistants envers elle et lui disent en gros qu'elle ferait mieux d'accepter que sinon ils se rabattront sur sa copine, qu'un des deux a quand même essayé, qu'elle l'a dégagé violemment et qu'elle est partie.
Puis plus tard elle m'a dit au cours d'une discussion sur sa tendance à tout exagérer "oui c'est comme quand je dis qu'ils m'ont abusé, enfin, c'est n'importe quoi il s'est rien passé" c'est pas ses mots exacts, mais je suis formel elle a dit quelque chose comme ça.
Bref pour moi c'était pas du tout un viol, ni un abus, "juste" un gros con qui comprend pas quand une meuf passe la soirée à lui dire non, certes déplaisant mais pas aussi grave heureusement.
Puis un jour chez un ami elle nous sort un peu blasée "Ouais bon de toutes façons quand tu suis un mec chez lui tu as plutôt intérêt à être d'accord sinon tu te fais violer", en référence à cette histoire, je n'ai pas relevé, elle avait quitté l'appartement des mecs donc pour moi il s'était rien passé puisqu'elle était partie avant que ça dégénère.
Puis plus tard une autre phrase à propos d'une fille "Ouais bon de toutes façons avec toute la coke qu'il lui donne le minimum ce serait qu'elle paie son cul!", ahem, ouais bon on va pas s'étendre là dessus....
Et là donc ce soir, quand je lui ai dis "C'est comme quand tu dis qu'ils t'ont abusé alors que c'est pas le cas" elle pète un câble, fond en larmes, me dit que je la traite de menteuse, alors que c'est elle même qui m'a dit qu'il ne s'était rien passé et qu'elle avait simplement violemment repoussé les avances du gars avant de partir.
Je me bouffe cette phrase: "Bien sur que si il m'a violée, il me l'a mit dans la bouche, après m'avoir prit par devant et je l'ai arrêté en lui donnant un gros coup de pied quand il a essayé de prendre par derrière", dur, celle là fallait l'encaisser (c'est pas encore fait)....
Je lui dis que je comprends pas: elle m'avait pas dit ça du tout, elle m'avait dit qu'il ne s'était rien passé (c'est elle même qui avait précisé ça je n'ai posé aucune question par délicatesse), elle me répond qu'elle n'a jamais dit ça.
Que ça la blesse que je sois le seul à pas avoir compris ça, qu'elle ait du en venir à me le dire clairement (oui moi aussi je me serais bien passé des détails), et que je pensais qu'à ma gueule parce que quand elle m'en a parlé je lui ai pas demandé s'il y avait eu pénétration, oui c'est sur quand une meuf te parle de la fois où elle a failli se faire violer c'est probablement la question la plus intelligente à poser

C'est ma nana, je l'aime et tout, et je lui fais confiance, mais là je suis en train de sérieusement me poser la question: est ce que c'est vrai ou pas?
Ni vous ni moi n'êtes devins mais y'a de quoi se poser des questions, d'abord il s'est rien passé, elle dit qu'elle abuse quand elle parle d'abus parce qu'il ne s'est "rien passé", puis finalement si elle s'est fait violer.
Sa tendance à tout exagérer, à se contredire assez souvent, nier des trucs qu'elle a dit deux semaines plus tôt.
Sans oublier la fois où je lui ai demandé ce qu'elle aimerai au lit, où elle m'a répondu qu'elle voulait que je la maitrise que je lui tienne les poignets, pour rire je lui ai demandé si elle voulait pas que je la "viole" quand même, et où elle m'a répondu que "ça pourrait être sympa, mais ce serait pas vraiment un viol", un peu chelou pour une meuf qui a été violée un an auparavant....
Ou la fois où elle m'a envoyé à la gueule que quand ça durait trop longtemps au lit c'était désagréable et qu'elle avait l'impression de se faire violer (rien que ça!), un peu abusé comme comparaison surtout que j'ai pas le souvenir qu'elle m'ait demandé qu'on arrête, qu'au contraire parfois elle me sort que c'est trop bon et qu'elle voudrait que ça dure toute l'aprem.
Et puis là on vient d'en reparler (calmement), et donc du coup le gars ne l'a pas forcé physiquement, c'est "juste" qu'elle ne voulait pas, qu'elle disait non, mais qu'il s'en foutait total, et que c'est compliqué ce qui peut se passer dans ces moments là, qu'elle sait plus trop ce qui s'est passé, mais que de toutes façons elle n'a pas été violée qu'on a "juste" abusé d'elle.
Je lui ai demandé si elle ne voulait pas voir quelqu'un pour parler de ça, un pro, elle me dit que non que ça va très bien et que c'est digéré.
En gros voilà, j'aime pas mettre sa parole en doute, mais ça part dans tous les sens.
Quand je mets tout ça bout à bout, avec nos engueulades j'ai l'impression de me faire manipuler comme une grosse merde, parce qu'au final elle me balance des trucs supers violents à la tronche, que c'est toujours à moi d'encaisser et que parfois en bonus c'est moi le méchant.
Comme on était justement en train de s'engueuler à propos d'un truc je me demande si elle utilise pas cette histoire pour essayer de se victimiser et me faire passer pour le vilain qui la traite de menteuse sur des sujets hyper hyper graves.
Et en plus je me sens coupable, elle est pas belle la vie?
J'aimerai bien avoir votre avis parce que là je suis un peu perdu et je sais plus trop ce que je dois croire :/
Évidemment, hors de question de mettre ouvertement sa parole en doute sans risquer de déclencher la 3e guerre mondiale.