Globalement, je pense qu'effectivement, les "critères" sont à peu près les mêmes que ceux décrits par la majorité.
La bêtise, la vraie, celle qui empêche de faire des vannes à double-sens, celle qui empêche de parler d'un livre qu'on aurait lu (bon, on ne peut pas tout connaître, mais le mec qui n'a jamais lu un livre de sa vie, voilà quoi...), celle qui fait qu'on n'a qu'une hâte, c'est de s'en aller.
L'hygiène douteuse — et je ne parle pas du mec qui ne s'épile pas, mais bien du mec qui sent la sueur alors qu'il a un rendez-vous avec une nana.
La prétention, couplée au narcissisme : les mecs qui ne parlent que d'eux pour dire à quel point ils sont extraordinaires et qui sont incapables de s'intéresser à l'autre.
L'absence d'humanité. Le mec qui ne pense qu'à baiser, et qui ne voit même pas qu'il est avec une vraie personne. Je suis très friande des one-shots, mais même pour un one-shot, on peut prendre le temps de discuter un peu, de créer une complicité de quelques instants...
Outkast a écrit :Maintenant, ça vous est déjà arrivé de sortir quand même avec un mec malgré ça?
Coucher, oui (enfin, ma seule vraie limite c'est l'hygiène, et je n'ai jamais franchi la ligne rouge). Disons que des cons et des prétentieux, j'en ai connu quelques uns — mais je vieillis, je commence à devenir sélective... Même pour le cul, j'ai besoin d'un peu de stimulation intellectuelle.
Outkast a écrit :Rédhibitoire, c'est plutôt absolu, mais est ce que ça vous est déjà arrivé de relativiser finalement?
Pareil pour les mecs?
Et qu'est ce qui vous a amenés à faire la concession à vos goûts habituels?
J'ai pas mal relativisé sur la question de la taille (non, pas celle-là, enfin !). Je suis moi-même plutôt grande et j'ai donc longtemps cru qu'il me faudrait absolument un mec à ma taille... Ben en fait je me suis rendue compte que je m'en fous. Mais alors totalement. Et que je n'ai aucun problème à me retrouver avec un mec qui fait dix centimètres de moins que moi ; je peux même trouver ça plutôt marrant.