Besoin de conseils suite à une dépression.

Note : 6

le 15.06.2014 par Arawyn

20 réponses / Dernière par Vinsanity le 20.06.2014, 02h40

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Bonjour,

Je décide aujourd'hui de poster ici parce que ce forum m'a apporté dans le passé, et ce, plusieurs fois, de précieux conseils et l'aide dont j'avais besoin à ces moments.

Il va m'être difficile de faire court mais je vais essayer d'aller à l'essentiel. Je remercie par avance les personnes qui prendront le temps de me lire.

Ma situation :

Tout commence il y a un an. Arrivé à l'été 2013, j'ai d'abord accepté, enfin, d'affronter un problème de santé qui me pourrit la vie depuis plus de huit ans. Ils appellent ça "colopathie fonctionnelle". En gros, ça se matérialise par des besoins pressants et imprévisibles d'aller aux chiottes. Bien qu'ayant toujours pris cela de façon positive et ne l'ayant jamais vraiment considéré, en vivant de la manière la plus normale possible, ça a empiré, jusqu'à m’empêcher même de pouvoir aller en cours, l'année scolaire dernière. L'été qui suit, donc j'ai décidé d'affronter ça une fois pour toutes, vu que c'est devenu insupportable, et de m'y consacrer pendant le temps qu'il faut.

Seulement, pour ça, et dû à une mauvaise communication de ma part envers mes amis et ma famille, je me suis peu à peu retrouvé assez seul, mais toujours décidé à régler ce problème avant tout. J'ai essayé depuis tous les moyens que j'ai pu. Aucun n'a marché et j'ai toujours ce même problème qui m'a causé une baisse de confiance en moi, notamment, les crises pouvant arriver n'importe quand dans la journée et jusqu'à sept ou huit fois par jour (une crise = grosse diarrhée soudaine, pour être explicite).

Parallèlement, j'ai une copine depuis un an et demi. Au début, c'était le genre complètement inexpérimentée, et qui n'arrêtait pas de me répéter des phrases du genre : "Jamais je ne te mentirai" ; "je t'aimerais toujours" ; "tu es mon âme sœur" ; "si tu me trompes je ne le supporterais pas, car jamais je ne pourrais le faire"... et bla, bla, bla. C'était le genre de fille LSE introvertie, inexpérimentée, et du coup un peu immature sur certaines choses.

Pendant l'été, dû à mon manque de confiance en moi, j'ai fini par la tromper en embrassant une fille lors d'une soirée. J'ai aussitôt regretté et compris que j'aimais vraiment ma copine, que je ne le referai plus. Mais je ne lui en ai pas parlé, car elle n'était pas encore ouverte à ce genre de faux pas.

Suite à mon échec scolaire de l'année passée, je me suis inscrit en fac avec cours à distance, cette fois, et j'ai travaillé cette année depuis ma maison, où ma colopathie ne pouvait pas empiéter sur mes performances. Je viens d'ailleurs d'avoir mon année avec une bonne moyenne.

Mais je me suis retrouvé cette année très seul. De son côté, ma copine entrait dans le post-bac, dans la vie étudiante, dans une ville où elle a été logée par des amis de ses parents. Elle avait donc un nouveau voisin, leur fils, un peu plus âgé qu'elle, et bon dragueur. Je l'ai mise en garde de suite lorsque je me suis aperçu de la façon dont il la draguait, afin de la protéger. Bien entendu, c'était une erreur.

Ah oui, je tiens à préciser que depuis le début, nous sommes en relation à distance, ce qui n'a jamais simplifié les choses.

Pour finir, cela nous amène à cette année, il y a deux mois. J'ai appris que, lors d'une soirée, elle m'avait trompé avec son voisin de chambre. Elle ne l'a qu'embrassé, d'après ce qu'elle dit. Or depuis ça, son comportement a changé. Elle est devenue plus impulsive, s'est mise à me mentir pour tout un tas de choses, des plus graves aux plus innocentes, à réagir au quart de tour, à me reprocher des choses... En bref, elle a adopté l'exact comportement d'une fille qui trompe son copain. Mais elle m'a pourtant toujours assuré qu'elle s'en voulait toujours pour ce qu'il s'était passé, que jamais cela ne se reproduirait, et bla, bla, bla. Mais pas question d'arrêter de parler à ce mec, sous aucune condition. Elle m'a assuré qu'elle n'avait jamais eu de sentiment pour lui, bien qu'elle l'ai trouvé "mignon", mais qu'elle voulait qu'ils restent amis et refusait de ne plus lui parler, ce qui pour elle serait revenu à l'envoyer chier lorsqu'il venait la voir ou à lui faire la gueule. Je ne lui ai jamais demandé ça. J'ai donc accepté, tout en n'ayant plus du tout confiance en elle.

Je sais que j'aurais dû la quitter à ce moment-là. Seulement voilà : j'étais déjà bien trop faible. En parallèle encore, depuis décembre, j'ai été confronté à de nombreux problèmes familiaux et personnels, ma colopathie restant un problème central. Or tous se sont matérialisé en même temps, et j'ai vite été débordé. Ça a donné lieu à une lente décente, une dépression s'est installée petit à petit, jusqu'à même un passage à l'acte, sans conséquence heureusement.

C'était il y a deux jours. Mon bilan actuel est qu'après de maintes et maintes tentatives, je n'ai pas réussi à quitter ma copine, me laissant ensuite à chaque fois face à tout le reste, à ma solitude, etc. J'en ai donc conclue que j'allais rester avec elle et que, si je dois la quitter, je le ferais lorsque je serai mieux, plus fort, ou que j'aurai réglé déjà un ou deux autres problèmes.

Une fois de plus, elle m'a promis de ne plus me mentir, mais je ne la crois pas. C'est presque devenu pathologique, et pour des choses de moins en moins importantes, comme si mentir était devenu une habitude pour elle.


Alors maintenant que j'en suis là, voilà ce que je compte faire :

Rester avec elle, sans ne plus lui dire quand je sais qu'elle ment, puisque de toute façon elle n'avoue jamais qu'elle ment, même lorsque je lui présente les preuves, ou finit par me donner des excuses bidons. Je la laisse donc faire, maintenant, tout en prenant mes distances, en me protégeant, en prenant du recul, etc.

Je n'ai toujours pas de solution pour ma colopathie, mais j'ai quelque chose de partiel, la prise d'Immodium avant de sortir, même si ce n'est pas stable, il y a certaines fois où ça marche et où je peux souffler pendant quelques heures.

Je commence à reprendre contact avec mes amis, j'ai amélioré ma communication avec eux et j'accepte leur aide. J'ai pour objectif de me constituer un nouveau cercle social, de rencontrer le plus de personnes possibles, d'améliorer ma confiance en moi afin de retrouver le niveau d'avant et de le dépasser.

Je compte aussi me mettre au sport, me forcer à sortir même lorsque ça ne va pas (colopathie), m'instaurer un rythme de vie, une hygiène de vie, les suivre et les respecter jour après jour.

Tout cela devrait me permettre aussi de me détacher d'elle un peu, afin de pouvoir être plus objectif, même si je pense que la seule bonne solution est de la quitter et que c'est une fille à problème qui ne m'apportera rien de bon. Pourtant, lorsqu'on se voit, tout va bien, la distance est sûrement en grande partie pour quelque chose dans la dégradation de notre couple. Mais je pense, honnêtement, que c'est quand même trop tard.

Mon but, donc, est de pouvoir ensuite la quitter, lorsque ma confiance en moi aura retrouvé un bon niveau et que je serai entouré, par mes amis, par ma famille à nouveau, lorsque j'aurai pris l'habitude d'avoir des activités saines et de faire du sport.


Mes questions :

Maintenant, voilà les questions que je me pose, que j'aimerais-bien ne pas me poser, mais, à défaut de pouvoir le faire, dont j'aimerais vraiment avoir des réponses :

Peut-on guérir d'une colopathie fonctionnelle et, si oui, comment faire ?

Si je dois vivre avec, quel comportement dois-je adopter ? Dois-je en parler aux personnes que je côtoie ? Dois-je laisser certaines personnes croire que si je ne viens pas à toutes les soirées ou que j'ai l'air "ailleurs" certaines fois, c'est parce que je m'ennuie ou que je n'ai pas envie de venir ?

Pourquoi ma copine ment-elle ? Et si elle me trompe, quel intérêt a-t-elle à rester avec moi ? Pourquoi ne me laisse-t-elle pas partir ou ne me quitte-t-elle pas elle ? Quel comportement dois-je adopter ? Et y a-t-il un moyen de connaître la vérité lorsqu'on est confronté à quelqu'un qui ne peut plus s'empêcher de mentir ?

Existe-t-il des sites ou des groupes de rencontre, dans le cadre d'amitié, tout comme il en existe pour des rencontres amoureuses ou sexuelles ? Si oui, où puis-je les trouver et que doit-on faire pour s'y inscrire ?

Comment garder son cercle social et continuer à rencontrer du monde lorsqu'on étudie à domicile et qu'on ne travaille pas, et lorsque tous nos amis sont dans des villes respectivement éloignées ?



Désolé pour le pavé que je viens de pondre, merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout et à ceux qui me donneront des réponses/éléments de réponses. Je suis conscient du niveau d'AFCisme que cela contient, je suis conscient que l'on peut aussi même parler de OI ou de dépendance affective, et même de manipulation. Et je sais aussi qu'il n'est pas facile de comprendre à quel point la colopathie fonctionnelle peut dégrader les conditions de vie et pourquoi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 15.06.14, 22h00 par Terrigan
  • [0] Courage le 16.06.14, 00h56 par bratpojar
  • [0] Courage le 16.06.14, 01h59 par olivier
  • [0] Courage le 16.06.14, 08h38 par Sathinelilly
  • [0] Courage le 16.06.14, 17h04 par Boa
Est-ce que tu l'aimes ?
bratpojar a écrit :Est-ce que tu l'aimes ?
Oui, sans aucun doute.
Wow, voilà une vraie demande d'aide personne. Dure, honnête, lucide.

Pour ta copine, ta description donne d'elle l'image d'une personne assez immature. Si c'est effectivement le fond du problème, pas besoin d'aller chercher beaucoup plus loin.

Il serait préférable de la quitter plutôt que de vivre dans le doute et une certaine souffrance morale comme tu le fais.

Cela contribue sans doute pour une part à tes problèmes de santés psychiques et physiques.

Tu en est conscient, tu l'aimes, tu veux la quitter... Tôt ou tard, il va falloir faire un choix: rebâtir votre relation (sur des bases saines), ce qui demande une mise au point, un cadrage et une force que tu n'as peut être pas actuellement.

Plus le corps et l'esprit vont mal, plus les problèmes de santé s’aggravent.

je ne suis pas un spécialiste de la colopathie, loin s'en faut.

Je peux cependant te proposer quelques pistes que j'ai testées.

J'ai moi même souffert de dépression assez sévère. Après être sorti de la (des) crises, suivi un traitement sérieux, je me suis documenté sur les façons de me renforcer (car on en sort très affaibli) et éviter la rechute (hélas fréquente chez les dépressifs)

Sur le premier outils (très efficace) j'ai publié un article ici même
meditation-laique-vt22995.html

La 'mindfulness based cognitive thérapie' (ou technique cognitive basée sur la méditation dite de pleine conscience) est un outil puissant et relativement rapide à maitriser

L'idéal est de l'apprendre dans un groupe (stage), maison peut faire son apprentissage chez soi si on est assez sérieux et motivé.

Le second outil est également très documenté, mais je n'ai plus les liens sous la main.

La pratique régulière d'un sport renforce les défenses immunitaires ET augmente l'émission des neurotransmetteurs qu'ont sérieusement amoindris la dépression.

Bien sûr, il t'est difficile de sortir et tu n'est pas forcément un fan du vélo d'appartement.

Cependant, même une demi heure de wii fit par jour (on en trouve d'occase sur le net pour 60 euros) vont contribuer à renforcer ton corps et ton esprit de façon surprenante
(Toujours dans le cas ou tu es régulier dans ton entrainement)

Ce n'est pas un gag. On utilise pas mal ce gadget en centre de rééducation par exemple.

Enfin, il existe une pratique bien documentée assez efficace contre les maladies chroniques (mais pas très utilisée en France.

http://www.arte.tv/fr/le-jeune-une-nouv ... 12058.html

Le jeune thérapeutique encadré (je ne parle pas de machins mystiques à la mord moi le noeud, sans eau et nu dans la nature, mais bien d'une diminution volontaire de l'apport calorique sous certaines conditions) consiste à obliger le corps à 'réseter' son fonctionnement

Le documentaire Arte suivant explique en profondeur son historie médicale (plus de 40 ans de tests en clinique), son fonctionnement sur notre corps, et ses applications thérapeutiques



Un vrai jeune médical peut être un peu trop dangereux à pratiquer sans suivi, mais un petit jeune de 2-3 jours interrompt souvent les symptômes, sans grand danger.

On peut alors recommencer progressivement à s'alimenter en réintroduisant un aliment à la fois par repas, pour vérifier s'il n'y a pas un fondement allergique alimentaire.

Si les symptômes réapparaissent d'un coup, il y a probablement corrélation entre le type d'aliment et la colopathie (aliments fermentés, produitsd laitiers etc)

http://www.reponsesbio.com/2012/09/07/la-colopathie/

Bon, les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Étudie ces pistes, et tu verras si elles te correspondent.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Constructif le 16.06.14, 08h38 par Sathinelilly
  • [+1] Merci ! :) le 16.06.14, 10h48 par Arawyn
  • [+1] Constructif le 23.06.14, 01h39 par Miel
Salut

Je suis atteint de syndrome de l'intestin irritable aussi, sous une autre forme que toi (moi c'est surtout une douleur qui peut avoir aléatoirement des pics d'intensité effroyables, et tous les examens que j'ai pu faire n'ont rien mis en évidence )

Récemment j'ai testé ce truc:
http://www.aligngi.ca/fr/
C'est des probiotiques , c'est malheureusement assez cher et disponible que aux US sur amazon. Ca ne fait pas de miracles mais ça améliore grandement le transit.

Autre piste, si tu as des douleurs qui te plient en deux pendant plusieurs heures (jours) ? Le Tramadol (xprim, topalgic) marche bien comme palliatif, ça atténue énormément la douleur, ça rend smooth et de bonne humeur. Attention c'est une drogue avec accoutumance (opiacé light mais opiacé quand même) je ne saurais que te conseiller ça si tu en as besoin ponctuellement
Bonjour,

Donc je suis sur portable donc ça va être difficile d'être clair.

Deux choses d'abord :
1/ j'ai une colopathie aussi. Je vis mieux avec maintenant mais j'étais pas loin de la dépression aussi.
2/ Owen de ce forum souffre aussi de problèmes intestinaux.

Si tu testes un médoc ou un régime alimentaire demande nous par mp avant on aura sans doute un retour d'expérience à faire parce qu'on tente tous des tas de truc différents.

Comme je l'avais déjà dit, en plus de mon dysfonctionnement de l'intestin j'avais une inflammation de l'estomac si bien que j'étais vraiment mal en point. J'ai loupé mon m2 à cause de ça mais je le repasse cette année et ça ne m'a pas empêché de trouver un taff dans ma branche comme si j'étais jeune diplômé. (j'ai juste pas pu soutenir)

J'ai une copine qui ne me trompe pas et qui me soutient donc ça aide vraiment. Le reste, la famille, les potes ne comprennent pas toujours mais qu'importe ce n'est pas important dexpliquer dans les détails nos problèmes, l'important c'est de les combattre.

J'ai de fait énormément chercher des solutions pour mieux vivre ma colopathie.

Premier conseil à te donner: arrêter la clope, le café, le thé, l'alcool, voir les épices. Privilégie les herbes aromatiques.
Deuxième chose, limite ton apport en lipide, privilégie les huiles d'olives et de colza. En fait, ces.deux dernières huiles sont des huiles qui ont le meilleur apport nutritrionnel parmi les huiles les plus consommées et dans notre cas il est important d'optimiser nos apports nutritionnels et notamment en vitamines puisque nos intestins peuvent mal les digérer ce qui entraîne des carences....

C'est aussi pour ça que je me suis acheté un curseur vapeur pour garder le maximum de vitamines A la cuisson et pour éviter de manger gras.

Si tu fais des diarrhée, commence dès aujourd'hui à attaquer ton mode de vie et notamment ton régime alimentaire. Essaye pendant les repas qui viennent de manger uniquement du riz, des carottes ou des patates. Ces aliments ont ce qu'on appelle des fibres solubles qui protègent les intestins. Cherche sur Google "fibre soluble" ça te sera mieux expliquer.

Arrêté l'imodium, ça favorise l'irritation sur le long terme sauf en cas d'urgence. Va en pharmacie et demande des probiotique "ergyphilus confort" ça coûte 20 euros doit être conserver au frigo, 3 ou 4 gélule le matin, ça renforce ta flore intestinale, c'est efficace. Sinon prend du météoxane, 4 euros en pharmacie, c'est à base de simeticone et d'un autre ingrédient qui évitent ballonnement et flatulences.

A en fruit, évite d'en consommer trop car le fructose n'est pas forcément bon non plus pour les intestins en grande quantité mai spriviligie les nectarine qui ont aussi des fibres solubles.

Je te dis ce qui marche pour moi. Après on est tous différents. Ce post est a considéré comme un poste d'urgence, en soit pour toi, l'important est d'aller mieux. Ensuite on pourra voir ce qui te va sur le long terme.

Ah aussi prend du magnésium (en magasin, pharmacie) ça aide pour le stress et la digestion.

On en reparle quand je suis sur pc.
Mp si plus de question.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 16.06.14, 10h55 par Arawyn
Bonjour,

Tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de nous rédiger un message clair et compréhensible en plus d'être relativement détaillé.

Pour tout ce qui est médical, malheureusement je ne peux pas t'aider, je n'en ai ni la compétence ni l'expérience, et je ne vais pas prétendre comprendre ce que tu vis sur ce plan là. Je ne peux que te souhaiter du courage et un rétablissement le plus rapide possible.

Je tenais par compte à réagir, notamment sur ta relation avec ta copine. Si j'ai bien compris elle est plus jeune que toi, vous êtes en relation à distance depuis le début, et elle vient de commencer ses études post bac. Depuis c'est un peu le bordel, elle ment, elle est irascible et susceptible, elle t'as "trompé", et tu n'as plus du tout confiance en elle.

Tu le sais sans doute déjà, mais je crois que vous devriez vous séparer plutôt que de vous enfermer dans une relation malsaine et toxique de ce type là : elle te ment, tu le sais mais tu ne dis rien, tu n'as plus confiance en elle du tout, elle le sait sans doute aussi.

Je ne peux que te conseiller d'attendre la prochaine fois où vous vous verrez, et de mettre les pieds dans le plat, sans agressivité aucune, simplement sur quelques constats, en prenant ton lot de responsabilités, sans accusations. Le but est simplement de lui dire que tu es conscient que quelque chose ne va plus entre vous, que cela te désole, que tu aimerais pouvoir faire quelque chose.
Parce que ces petits mensonges permanents doivent la démolir autant que toi, et traduisent forcément un certain mal être.

Il est possible qu'elle ne te trompe pas contrairement à ce que tu penses. Il est juste possible qu'elle soit en train de se découvrir un peu, et qu'il commence à y avoir trop de différences entre la personne que tu as connue et aimée et celle qu'elle devient maintenant.
Elle est encore jeune, et les études supérieures nous font beaucoup bouger et évoluer, car le monde s'élargit d'un coup.
Hors elle se retrouve peut être piégée dans ce décalage entre toi, son amour d'avant auquel elle tient, et celle qu'elle est maintenant.
De plus si tu sors de dépression, cela a du être aussi assez pénible à vivre pour elle.

Ce n'est qu'une possibilité parmi beaucoup d'autres. Mais cela tu ne le sauras que quand vous en aurez parlé en toute sincérité et sans jugements ni agressivité.
Après je sais d'expérience qu'elle peut très bien refuser ce genre de discussion. Tout dépend de la façon dont vous communiquez, et du lien que vous avez tissé pendant votre relation.
Mais si cette discussion s'avère impossible, ou que tu constates qu'elle n'est pas suivi d'effet, je ne peux que te conseiller de la quitter proprement, aussi difficile et pénible que cela puisse être pour toi.

Un couple exclusif avec une menteuse sans confiance mutuelle, cela ne fonctionne pas.

Je crois également, que cette rupture te permettra de sortir un peu plus vite de ta dépression, car se faire en permanence des films sur ce que sa copine peut faire, s'inquiéter, vérifier ses dires, etc, ce n'est pas léger à porter.

Bon courage à toi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 16.06.14, 10h55 par Arawyn
  • [+1] Absolument le 16.06.14, 12h49 par MaryeL
Merci à tous, vraiment. Ca fait sincèrement beaucoup de bien de voir que, même sur un forum ou l'on ne se connait pas tous et où l'on arrive à parler de choses très personnelles, non seulement il n'y a pas de jugement, mais il y a de la compréhension, de l'entraide, du partage d'expérience... Tout ça me fait déjà beaucoup de bien. Alors, vraiment, merci à vous d'avoir pris le temps de me lire et de me répondre de façon constructive et aidante.

Je vais essayer de ne pas trop m'éparpiller et de répondre dans l'ordre.
olivier a écrit :Pour ta copine, ta description donne d'elle l'image d'une personne assez immature. Si c'est effectivement le fond du problème, pas besoin d'aller chercher beaucoup plus loin.

Il serait préférable de la quitter plutôt que de vivre dans le doute et une certaine souffrance morale comme tu le fais.
Oui. Elle est immature et, je pense, a encore besoin de faire par elle-même certaines expériences qu'elle n'a pas pu faire. Elle a besoin de se manger des murs et de tomber, d'apprendre à se relever toute seule. Elle le dit elle-même : elle refuse l'aide extérieure, elle veut se prouver tout un tas de chose à elle-même, notamment qu'elle n'a pas besoin d'aide. Bien entendu, tout le monde peut accepter l'aide des autres et ce n'est absolument pas une marque de faiblesse. Mais j'ai compris que mon rôle n'est pas celui d'un père ou d'un sauveur, et je dois la laisser comprendre tout cela toute seule. La preuve en est que toutes les fois où je l'ai mise en garde, où j'ai voulu l'aider, elle ne m'a pas écouté et est allée à l'encontre (notamment avec son voisin de chambre), afin de s'apercevoir elle-même, à chaque fois trop tard, que j'avais raison.

olivier a écrit :J'ai moi même souffert de dépression assez sévère. Après être sorti de la (des) crises, suivi un traitement sérieux, je me suis documenté sur les façons de me renforcer (car on en sort très affaibli) et éviter la rechute (hélas fréquente chez les dépressifs)
C'est la première fois que je fais une dépression. J'ai déjà fait des petites déprimes, mais jamais de vraie dépression comme là. Tes méthodes vont sûrement m'aider, merci de cette réponse qui m'est très utile et, d'un côté, rassurante. Dans la semaine, j'ai changé de point de vue et d'état d'esprit. Je me suis aperçu d'à quel point mon acte (penser au suicide, se conforter dans l'idée, et presque passer à l'acte) était bête et inutile, et pour moi et pour mes proches et mon entourage. Depuis, j'ai donc décidé d'être "fort". La méditation, je la pratiquais avant, chaque soir en m'endormant notamment, et je pouvais passer même une voire deux heures à ne "penser à rien".
C'est vrai que ça aide, surtout quand on a tout un tas de pensées récurrentes dont on voudrait bien se débarrasser. Je vais essayer ce que tu m'as conseillés. Pour l'instant, j'ai des connaissances de PNL, un peu d'hypnose, et certains outils spirituels, dont je me sers lorsque j'en ai besoin (et, bien entendu, que j'ai un peu laissé tombé ces derniers temps, à tort). Enrichir mes outils ne peux que me permettre d'atteindre ce que je me suis fixé, tout comme toi : me renforcer afin de prévenir des potentielles rechutes. Mais je ne pars pas défaitiste, au contraire, car j'ai déjà été "fort", même plus que je ne pensais pouvoir l'être. Donc cette fois, même en partant de bas, je sais au moins jusqu'à quel point je peux remonter.

olivier a écrit :La pratique régulière d'un sport renforce les défenses immunitaires ET augmente l'émission des neurotransmetteurs qu'ont sérieusement amoindris la dépression.
Je m'oblige même maintenant à sourire, un sourire forcé mais qui active la même zone neurologique que l'idée de "bonheur". Il parait qu'on peut donc "berner" un peu son cerveau de cette façon.

Pour le sport, j'ai écrit un programme de musculation à respecter tous les jours, en fin d'après-midi. En plus de ça, je prévois d'investir dans un vélo (pas d'appartement, pour pouvoir aussi m'obliger à sortir et à prendre l'air) et j'ai dit à une amie que j'irai courir avec elle (ça va être dur, aucune endurance et gros fumeur, mais je me sentirai mieux ensuite).
xuonamx a écrit :Je suis atteint de syndrome de l'intestin irritable aussi, sous une autre forme que toi (moi c'est surtout une douleur qui peut avoir aléatoirement des pics d'intensité effroyables, et tous les examens que j'ai pu faire n'ont rien mis en évidence )
Salut xuonamx, merci de ta réponse. Moi, pour ce qui est douleurs, ça reste très supportable. J'ai beaucoup de gazs dus au syndrome, mais les douleurs restent très occasionnelles. Après, oui, certaines fois, c'est vraiment insupportable, comme un point dans le ventre où l'on tournerait et retournerait la point d'un couteau. Heureusement, je peux faire avec, étant donné que la fréquence des douleurs non supportables reste très faible.

L'aspect de la maladie que j'ai est celui diarrhée, pas constipation, et dans les symptômes, c'est surtout la sensation de ne jamais être vidé, le besoin aléatoire et soudain d'aller au toilette de façon pressante. Et après, il y a des symptômes "secondaires", comme les insomnies, les douleurs certaines fois, les irritations...

Pareil, j'ai fait tous les examens possibles et selon les médecins, "tout va bien", c'est d'ailleurs ce qui leur a permis de diagnostiquer la colopathie fonctionnelle. En plus des méthodes médicales, j'ai ensuite testé tous les moyens possibles et imaginables, et aucun n'a eu d'effet pour l'instant. J'ai à chaque fois procédé par cures de 28 jours ou de trois mois.

Vinsanity a écrit :Si tu testes un médoc ou un régime alimentaire demande nous par mp avant on aura sans doute un retour d'expérience à faire parce qu'on tente tous des tas de truc différents.
Merci Vinsanity de ta réponse, qui montre que l'on peut choisir de ne pas affronter cette maladie seul, et qu'on peut s'épauler et se donner des conseils suivant ce que chacun a testé. C'est gentil et ça me fait plaisir de le savoir, je n'hésiterai donc pas à vous contacter par MP.

Vinsanity a écrit :J'ai une copine qui ne me trompe pas et qui me soutient donc ça aide vraiment.
Et c'est aussi une des raisons qui fait que je me suis tant attaché à ma copine. C'était la première et la seule à me comprendre, sans juger, et à me soutenir, pour cette maladie. Et maintenant, c'est différent. Je ne lui en parle plus et je ne sais pas si elle comprendrait toujours de la même façon, surtout que notre relation n'est plus comme avant. Mais, au moins, je sais ce que ça fait d'être soutenu et ça fait vraiment du bien.

Parce que, les autres, forcément, ils comprennent pas trop, et je ne peux que le comprendre. Ca ne doit pas être facile de vivre cette maladie du point de vue extérieur, ne pas savoir quoi faire, se sentir impuissant, d'autant que tout comme toi je n'ai pas forcément envie d'expliciter le fond de cela aux gens et l'important pour moi est surtout de le combattre et de trouver les outils qui m'aideront.

Vinsanity a écrit :Premier conseil à te donner: arrêter la clope, le café, le thé, l'alcool, voir les épices. Privilégie les herbes aromatiques.
Oui. L'alcool, je n'en bois plus que très occasionnellement. Le café, je l'ai remplacé par des tisanes, une notamment à base de feuilles de vignes car j'avais vu que ça pouvait aider dans le cadre d'une colopathie.

Pour ce qui est de ce que j'ai testé : toutes les méthodes médicales, j'ai été suivi par deux ou trois gastro-entérologues. Ils n'ont rien trouvé. J'ai cependant une rectite, inflammation du rectum qui part aussi vite qu'elle apparaît lorsque c'est trop irrité à cause de la colopathie. J'ai aussi une oesophagite, sûrement due aussi à la clope.

La clope est un autre problème pour moi, car je suis vraiment dépendant actuellement. J'ai prévu de contacté cette après-midi un hypnothérapeute pour arrêter de fumer. J'ai aussi décidé que j'allais ne pas racheter de paquet, même si cela va être dur pour moi, je vais essayer de compenser avec des chewing-gum à la nicotine. Je précise que la maladie est apparue trois ou quatre ans avant que je commence à fumer. La clope est donc un facteur aggravant.

Ensuite, j'ai essayé, pendant un à trois mois à chaque fois : accupuncture, ostéopathie, PNL, hypnose, méditation, diverses thérapies occidentales ou orientales, certaines axées spirituelles.

Pour la nourriture, j'ai écarté certaines causes. J'ai fait des cures de 28 jours durant lesquels j'ai suivi des régimes alimentaires. Le régime sans résidus n'a pas donné de résultat. Ensuite, j'ai écarté totalement tous les aliments contenant du gluten pendant trois mois. Pas d'amélioration ni de changement. Durant ces trois mois, je privilégiais le riz, les aliments à base de farine de riz, l'huile d'olive et de colza pour la cuisson, pas de fruit, des pâtes ou autres féculents sans gluten, très peu de légumes, et lorsque j'en mangeais, je les mangeais toujours cuits et pas crus.
Cela m'a permis d'établir que, par rapport aux régimes que j'ai testé, les aliments en soit n'ont pas l'air d'importer ou d'agir sur la colopathie. Cependant, la quantité par repas semble être importante : si je mange en grande quantité, je vais être plus apte à avoir une crise dans les heures qui suivent, et cette crise sera plus importante, au niveau inconsistance de selles comme au niveau de la douleur au moment d'aller aux selles.

J'ai même, pour tout essayer et ne rien écarter, et parce que ma mère voulait vraiment que j'essaye, reçu des soins par des "guérisseurs philippins" ou autres soigneurs axés plutôt "spirituel" ou même "paranormal". Aucune guérison, aucun changement, aucune amélioration. J'ai donc vite écarté cette voie lorsque ma mère a eu les mêmes conclusions que moi.

Actuellement, au niveau alimentaire, je m'instaure des heures fixes, et je vais essayer de me remettre à petit déjeuner. Je mange, de puis un bout de temps, beaucoup tout ce qui est fibres solubles comme tu le dis, du riz, des viandes blanches... et je ne mange presque jamais de fruit, et peu de légumes (ceux sans résidus surtout). Cependant, ça ne change pas grand chose comme je l'ai dit précédemment.

Sinon, j'ai fait des cures de trois mois de magnésiums, probiotiques, prébiotiques, autres médicaments que l'on m'avait prescrits, homéopathie, essence de menthe poivrée... Pas de résultat.

L'imodium, je fais vraiment attention. Si j'en prends, c'est après prescription d'un médecin qui m'en avait prescrit un par jour, et qui m'avait dit qu'il n'y avait pas de risque. A côté de ça, je prends du spasfon, trois fois par jour, et du carbosylane, trois fois par jour aussi, qui favorise la protection et la réparation de la flore intestinale. Pour l'imodium, j'en prends bien évidemment le moins possible, seulement quand je n'ai pas le "choix". C'est-à-dire seulement quand je dois sortir et que je n'ai pas de moyen de contrôler le temps durant lequel je serai dehors. Au final, je n'en prends pas temps que ça, j'essaye d'en éviter la prise au maximum.
The_PoP a écrit :Tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de nous rédiger un message clair et compréhensible en plus d'être relativement détaillé.
Surtout merci à vous de prendre le temps de me lire et de me répondre de façon aussi constructive et claire.
The_PoP a écrit :Si j'ai bien compris elle est plus jeune que toi, vous êtes en relation à distance depuis le début, et elle vient de commencer ses études post bac.
Voilà. On a deux ans d'écart, elle est plus jeune.

The_PoP a écrit :Tu le sais sans doute déjà, mais je crois que vous devriez vous séparer plutôt que de vous enfermer dans une relation malsaine et toxique de ce type là : elle te ment, tu le sais mais tu ne dis rien, tu n'as plus confiance en elle du tout, elle le sait sans doute aussi.
Oui, je le sais déjà. Mais j'ai fait l'erreur de ne pas être assez objectif dans ma relation avec elle, de m'attacher trop vite, et même de me créer certaines illusions en croyant certaines phrases qu'elle m'avait dites, et répétées, et re-répétées. Maintenant, même en ayant retrouver une certaine objectivité et un certain recul, je me suis aperçu, en pesant le pour et le contre, et aussi en voyant les effets sur moi d'une séparation (attention, à l'heure actuelle, je veux dire), que, pour l'instant, étant donné mon état et mes autres préoccupations, j'avais plus intérêt à rester avec elle qu'à la quitter, même si c'est ce que je dois faire.

Oui, elle sait que je n'ai plus confiance en elle. J'ai toujours été assez franc et direct avec elle pour ne jamais garder ce genre de choses pour moi. Je lui ai dit à quel niveau se trouvait ma confiance envers elle actuellement, je lui ai dit pourquoi, et je lui ai dit également que la seule et unique façon pour moi de retrouver, petit à petit, une certaine confiance en elle et en notre couple, était qu'elle ne me mente plus.

The_PoP a écrit :Il est possible qu'elle ne te trompe pas contrairement à ce que tu penses. Il est juste possible qu'elle soit en train de se découvrir un peu, et qu'il commence à y avoir trop de différences entre la personne que tu as connue et aimée et celle qu'elle devient maintenant.
Elle est encore jeune, et les études supérieures nous font beaucoup bouger et évoluer, car le monde s'élargit d'un coup.
Je suis entièrement d'accord. Je me le suis même déjà dit et j'ai gardé cette option comme possibilité. La difficulté est qu'il y a encore de gros problèmes de communication de sa part, beaucoup de culpabilité, un gros manque de confiance en elle, ce qui rend la communication entre nous peu claire et parfois impossible. Je me suis déjà aperçu de la différence entre la personne que j'ai connue, entre la personne dont je suis tombé amoureux, et la personne qu'elle est devenue. J'ai même déjà pu me dire que ce n'est pas elle que j'aime mais celle qu'elle était avant de devenir ce qu'elle est. Mais ce n'était pas un raisonnement objectif. Parce que, objectivement, je l'aime, même telle qu'elle est maintenant.

The_PoP a écrit :Après je sais d'expérience qu'elle peut très bien refuser ce genre de discussion. Tout dépend de la façon dont vous communiquez, et du lien que vous avez tissé pendant votre relation.
Disons que, voilà, toute la question est là. Je suis quelqu'un d'assez mature malgré mon âge, sans prétention ou autre, en restant objectif au possible. Je suis assez ouvert, j'accepte toutes les vérités sans en privilégier une ou l'autre. Pour moi, chacune correspond à une personne et chacune peut avoir une utilité à un moment donné, dans une situation donnée, ou pour une personne donnée. Mais, dans un couple, on est deux. Je peux donc faire mon maximum pour faire des efforts, des concessions, accepter ses conceptions différentes des miennes, ses vérités différentes des miennes, et même les comprendre, il faut que ce soit réciproque et non exclusif.

Or elle n'a pas encore cette ouverture d'esprit. Elle pense que le bien se résume à sa conception du bien, que la morale est sa conception de la morale, et cetera. On voit donc pourquoi, dés lors, la communication peut être biaisée.
Ensuite, il y a beaucoup de choses qu'elle n'accepte pas et qu'elle n'assume pas chez elle. Cela, couplé à une grande tendance à l'interprétation (sans doute due au manque de confiance en elle, à une certaine immaturité, à un manque d'assurance et d'expériences), donne des comportements tels que le mensonge et l'impulsivité.

Disons donc que je ne le comprends plus comme je pensais la comprendre avant. Cependant, je commence à retrouver une certaine objectivité, à retrouver une certaine assurance, une certaine confiance en moi, une certaine force. Petit à petit, en méditant, en chassant certaines pensées qui font suite notamment à la dépression, en recommençant à lire ce forum, à lire vos réponses qui, je tiens à le répéter, m'aident énormément.

Et comme je suis en train de changer, de devenir plus fort, j'ai compris que, pour l'instant, rester avec elle me permet de faire ça. Or, si je dois la quitter, et ça dépend encore de ce qu'elle est vraiment en train de devenir, parce qu'elle est dans une passade qui peut la mener à des endroits, des façons de penser, des points de vue, totalement différents, et donc, soit positifs (pour moi et notre couple, et pour elle) soit négatifs (de la même façon), si je dois la quitter je le ferai mais au bon moment.
C'est un raisonnement quelque peu égoïste, parce que je parle du bon moment pour moi. Et j'ai compris qu'actuellement, ce n'était pas le bon moment, que je doive le faire ou pas. Et s'il n'y avait pas eu le reste, me connaissant, je l'aurais déjà quitté, sans n'avoir eu besoin de poster sur ce forum d'ailleurs.

Donc voilà, sachant que je me reconstruis petit à petit et que, d'un côté, j'ai la chance de pouvoir me servir du fait de rester avec pour ça, je reste avec elle, mais en adoptant un point de vue différent. Dans tous les cas, rester avec me permet dans le même temps de prendre du recul, petit à petit, sur notre relation, d'être plus objectif pour ce qui est des faits, de moins m'attacher à ces dits faits, de ne plus, moi-même, interpréter, juger, imaginer, etc...

Certaines choses, petit à petit, qui me faisaient du mal avant, ne m'atteignent plus maintenant. Je n'ai donc aucune réponse encore de si je dois la quitter ou non le moment venu, mais à ce moment-là, je ferai ce que je devrai faire, parce qu'à ce moment-là, je serai à nouveau assez fort pour le faire. En attendant, je profite simplement des moments où l'on est ensemble et où ça va (d'ailleurs, quand on se voit, en général, tout va bien), parce que, de toute façon, ces moments me font du bien, et je ne m'attache plus à ce qu'elle fait quand on ne se voit pas. Je n'essaye plus de le savoir, si je m'aperçois qu'elle ment à un moment donné, je le note dans une partie de ma tête afin, le moment venu, d'avoir une liste de faits objectifs qui me diront quoi faire.

Et, d'un autre côté, j'ai l'impression que, comme j'ai un comportement nouveau, son comportement agit en réponse et en conséquence, et pour l'instant c'est dans un sens positif. Pourtant, ce n'était pas prévu. Mais c'est vrai que, pour changer quelqu'un, ou même pour changer le monde, il faut d'abord et avant tout changer soi-même. Et le reste suivra.

Je m'aperçois qu'elle change, même sa famille change et finit par prendre mon partie, par s'apercevoir des mensonges de leur fille, de ses comportements immatures. Et ça a un impact sur elle qui influence une fois de plus la construction de sa jeune personnalité.

Finalement, je recommence à voir du positif. Je ne considère plus de choses négatifs mais simplement des faits, des événements, actes ou paroles qui, en eux-même, ne sont ni positifs ou négatifs. Ils le deviennent si on décide de leur attribuer la valeur correspondante. Maintenant, je recommence à me servir objectivement de ce qui va m'apporter quelque chose, de ce qui va me rendre plus fort. Le reste, je n'en ai simplement pas besoin.




Merci à vous tous, parce que vous m'offrez de nouveau points de vue, vous m'offrez de l'espoir, vous m'offrez de la force, de la confiance. Vous m'offrez de pouvoir écrire et m'exprimer, l'objectivité et la réflexion utile. Pour tout cela, merci. J'espère sincèrement, en retour, pouvoir vous offrir des éléments de ma situation qui seront utiles à la votre.
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