Raven : The (poor) Catcher in the Rye
Pour se rapprocher de Dieu, il faut beaucoup pêcher.
Bon, je n'ai jamais véritablement cru en Dieu. En fait, pour être honnête, je crois en lui. Une recherche effrontée du mysticisme de la vie m'a poussé à poser mes bagages dans la grande maison du Seigneur.
Bon, redevenons sérieux.
Je suis une grosse larve. Ce soir, j'errais comme une grosse merde dans les rues Pictaves. Assis par terre, comme un moins que rien, je repensais inlassablement à celui que j'étais, il y a un peu plus d'un an. Un garçon maladroit, qui semblait courir après des chimères, mais qui parvenait à satisfaire sa soif, non pas de breuvage, mais d'ivresse.
Un peu plus d'un an après, il semblerait que je sois toujours le même. Un mioche, qui se réveille tel Obelix, encore bourré de sa potion magique de la défonce, insouciant même sans toucher à quoi que ce soit, et bourré de génie pour se perdre dans les abysses de la vie, et pour y vivre de fabuleuses aventures.
Et pourtant, une grosse larve. Une belle grosse larve, dégoulinante de merde.
L'ombre de moi-même qui crevait sur le sol entend alors des rires. Des rires malicieux. Un groupe de jeunes gens, qui ont des relations sociales, ce genre de grosse merde. J'entends alors du coin de mon oreille de cadavre une jolie jeune fille s'exclamer "Non ! T'es folle, j'peux pas !".
Sa copine lui sort "Mais si ! Allez !".
Alors que je replonge dans ma brume psychologique, j'entends des talons, qui s'approchent de moi.
Puis une voix.
"Heu, excuse-moi, mes amies m'ont poussé à venir te voir".
La vie a décidé de me faire un cadeau. Pour une fois, au lieu de chier devant ma porte, et d'y mettre le feu, elle m'a déposé une petite blonde à la tronche pleine de paillettes et de mascara, toute penaude, m'expliquer dans sa confusion sacrément bandante qu'elle me trouvait craquant.
J'allais dire quelque chose comme "Ton côté gamine hésitante pourrait guérir le cancer, et me donner la plus grosse érection de toute ma vie".
Mais dans la panique toute relative, j'ai dis quelque chose de presque plus tordu ; "Tu sens la pomme. Acidulée, douce et sucrée. J'adore".
Je ... Je pense que ce n'est pas ce à quoi elle s'attendait en fait. Elle a du penser que j'étais complètement défoncé en fait. J'aurais du me justifier, en arguant "Non non, je suis pas défoncé comme tu pourrais le penser, je dis juste des trucs chelous ! Promis !", mais le mal était fait.
Elle m'a sourit, et en riant, m'a dit "C'est ... bizarre".
Alors je l'ai embrassé. Elle était choquée, et je voyais du coin de l’œil que ses copines devaient de loin hurler par procuration en secouant leurs avants-bras.
Elle balbutiait. "Heu, je ... désolé, je dois y aller", et est parti en courant, avec ses talons, comme elle pouvait. Je voyais au loin sa mine, elle devait se dire "Oh mon dieu ! J'ai fais quelque chose de fou, mais je n'arrive pas à assumer ça, et à transformer l'essai en une fantastique nuit d'amour". Okay, la seconde partie est de moi.
Mais ça, on s'en fout. J'étais requinqué. Cette si petite marque d'attirance de la part de cette jolie petite blonde pailletée valait toutes les conneries que n'importe quel spécialiste de la confiance en soi aurait pu me vomir dans la bouche.
Je ne saurais pas lui donner un âge, je dirais 18 ans, peut-être 19. Les diablotins qui vivent dans mes couilles me soufflaient une représentation fantasmée de la poitrine qui se cachait sous sa petite veste noire. Petite, ou plutôt discrète et ronde.
Mais cessons ! Fantasmer sur une idylle à peine pubère qui relève d'une connerie collective de copines n'a pas vraiment d'intérêt.
Je vous ai dis qu'hier matin, en me levant, je pensais à deux copines de lycée ? Il étais 15h12 du matin, je venais de me lever, j'avais la dalle, mais j'ai pris une bonne demi-heure, pour une bonne branlette. C'est tellement mieux une bonne branlette, juste en repensant aux vieilles habituées de la boîte à fantasme, plutôt qu'à des hologrammes aux nichons siliconés, et aux chattes épilées.
Mais revenons à la fin de ma soirée d'errance.
Tout ça me ramène à une conclusion qui me semble nécessaire. Intellectualiser, et sur-intellectualiser la séduction, c'est complètement débile. La solution ? Se lancer. Moi-même, j'ai passé mes deux derniers mois à me flageller, et à me prendre pour une poule mouillée, à raison. Cette petite aventure, relevant d'une chance aussi insolente que mes opinions à propos de l'actualité politique, m'a donné des ailes.
Fini de me retrancher dans ma solitude, pour éviter de devoir sortir mes couilles. J'ai la dalle. Pas tellement sexuellement. Juste la dalle d'aventures, et la dalle de séduction.
Il est temps de se sortir les doigts du cul, et de rechercher le mysticisme, et l'aventure de la séduction là où elle se cache. Youpi.
Bon, je n'ai jamais véritablement cru en Dieu. En fait, pour être honnête, je crois en lui. Une recherche effrontée du mysticisme de la vie m'a poussé à poser mes bagages dans la grande maison du Seigneur.
Bon, redevenons sérieux.
Je suis une grosse larve. Ce soir, j'errais comme une grosse merde dans les rues Pictaves. Assis par terre, comme un moins que rien, je repensais inlassablement à celui que j'étais, il y a un peu plus d'un an. Un garçon maladroit, qui semblait courir après des chimères, mais qui parvenait à satisfaire sa soif, non pas de breuvage, mais d'ivresse.
Un peu plus d'un an après, il semblerait que je sois toujours le même. Un mioche, qui se réveille tel Obelix, encore bourré de sa potion magique de la défonce, insouciant même sans toucher à quoi que ce soit, et bourré de génie pour se perdre dans les abysses de la vie, et pour y vivre de fabuleuses aventures.
Et pourtant, une grosse larve. Une belle grosse larve, dégoulinante de merde.
L'ombre de moi-même qui crevait sur le sol entend alors des rires. Des rires malicieux. Un groupe de jeunes gens, qui ont des relations sociales, ce genre de grosse merde. J'entends alors du coin de mon oreille de cadavre une jolie jeune fille s'exclamer "Non ! T'es folle, j'peux pas !".
Sa copine lui sort "Mais si ! Allez !".
Alors que je replonge dans ma brume psychologique, j'entends des talons, qui s'approchent de moi.
Puis une voix.
"Heu, excuse-moi, mes amies m'ont poussé à venir te voir".
La vie a décidé de me faire un cadeau. Pour une fois, au lieu de chier devant ma porte, et d'y mettre le feu, elle m'a déposé une petite blonde à la tronche pleine de paillettes et de mascara, toute penaude, m'expliquer dans sa confusion sacrément bandante qu'elle me trouvait craquant.
J'allais dire quelque chose comme "Ton côté gamine hésitante pourrait guérir le cancer, et me donner la plus grosse érection de toute ma vie".
Mais dans la panique toute relative, j'ai dis quelque chose de presque plus tordu ; "Tu sens la pomme. Acidulée, douce et sucrée. J'adore".
Je ... Je pense que ce n'est pas ce à quoi elle s'attendait en fait. Elle a du penser que j'étais complètement défoncé en fait. J'aurais du me justifier, en arguant "Non non, je suis pas défoncé comme tu pourrais le penser, je dis juste des trucs chelous ! Promis !", mais le mal était fait.
Elle m'a sourit, et en riant, m'a dit "C'est ... bizarre".
Alors je l'ai embrassé. Elle était choquée, et je voyais du coin de l’œil que ses copines devaient de loin hurler par procuration en secouant leurs avants-bras.
Elle balbutiait. "Heu, je ... désolé, je dois y aller", et est parti en courant, avec ses talons, comme elle pouvait. Je voyais au loin sa mine, elle devait se dire "Oh mon dieu ! J'ai fais quelque chose de fou, mais je n'arrive pas à assumer ça, et à transformer l'essai en une fantastique nuit d'amour". Okay, la seconde partie est de moi.
Mais ça, on s'en fout. J'étais requinqué. Cette si petite marque d'attirance de la part de cette jolie petite blonde pailletée valait toutes les conneries que n'importe quel spécialiste de la confiance en soi aurait pu me vomir dans la bouche.
Je ne saurais pas lui donner un âge, je dirais 18 ans, peut-être 19. Les diablotins qui vivent dans mes couilles me soufflaient une représentation fantasmée de la poitrine qui se cachait sous sa petite veste noire. Petite, ou plutôt discrète et ronde.
Mais cessons ! Fantasmer sur une idylle à peine pubère qui relève d'une connerie collective de copines n'a pas vraiment d'intérêt.
Je vous ai dis qu'hier matin, en me levant, je pensais à deux copines de lycée ? Il étais 15h12 du matin, je venais de me lever, j'avais la dalle, mais j'ai pris une bonne demi-heure, pour une bonne branlette. C'est tellement mieux une bonne branlette, juste en repensant aux vieilles habituées de la boîte à fantasme, plutôt qu'à des hologrammes aux nichons siliconés, et aux chattes épilées.
Mais revenons à la fin de ma soirée d'errance.
Tout ça me ramène à une conclusion qui me semble nécessaire. Intellectualiser, et sur-intellectualiser la séduction, c'est complètement débile. La solution ? Se lancer. Moi-même, j'ai passé mes deux derniers mois à me flageller, et à me prendre pour une poule mouillée, à raison. Cette petite aventure, relevant d'une chance aussi insolente que mes opinions à propos de l'actualité politique, m'a donné des ailes.
Fini de me retrancher dans ma solitude, pour éviter de devoir sortir mes couilles. J'ai la dalle. Pas tellement sexuellement. Juste la dalle d'aventures, et la dalle de séduction.
Il est temps de se sortir les doigts du cul, et de rechercher le mysticisme, et l'aventure de la séduction là où elle se cache. Youpi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like ! le 25.05.14, 11h07 par MaryeL
- [0] Yesssss! le 25.05.14, 11h22 par Snow
- [0] Like a boss ! le 25.05.14, 13h38 par Bumble
- [0] Like ! le 25.05.14, 19h58 par Onmyoji
- [0] 100% d'accord le 19.06.14, 17h06 par Aristophane
- [0] Like ! le 27.06.14, 12h54 par Miel
Bien joué.
Je viens de voir ton post sur le troll. Je n'ai pas su si tu avais l'intention de prendre des vacances à Nantes ou si mon passage à Poitiers le 12 était faisable, mais restons en contact.
J'ignore si je peux te trouver un endroit ou squatter, ca me parait pas infaisable mais vu que je n'ai pas d'appartement, je n'en ai aucune putain d'idée.
Je viens de voir ton post sur le troll. Je n'ai pas su si tu avais l'intention de prendre des vacances à Nantes ou si mon passage à Poitiers le 12 était faisable, mais restons en contact.
J'ignore si je peux te trouver un endroit ou squatter, ca me parait pas infaisable mais vu que je n'ai pas d'appartement, je n'en ai aucune putain d'idée.
Allez, ce soir, on va être sérieux. Et on va parler de plein de choses. Si vous aimez les pavés indigestes, aux enseignements éphémères et complètement cucul qui vont vous faire penser l'espace d'une branlette intellectuelle que vous allez voir la vie autrement, restez là, baissez votre froc, et profitez.
Aujourd'hui, je dois clore une saison supplémentaire de ce gamin trisomique mais néanmoins étrangement attirant qu'est ce journal.
En effet, d'ici une semaine, j'aurais passé mes derniers examens de l'année. Après ces examens, la seule chance pour avoir mon année sera les délibérations du jury. Et malgré que ma chargée de TD de Civil souhaite que notre relation dépasse le cadre scolaire (entendre par là qu'elle me propose de me revoir pour une baise sauvage et des conseils quant à mon avenir), j'ai toutes les chances de me jeter dans le mur, avec tous les honneurs, et la photo à l'arrivée.
Mais malgré que cette année soit un échec scolaire, j'ai appris énormément.
Cette année a été un véritable tas de merde.
Ma mère a du gérer le harcèlement qu'elle a subit au boulot, mon père se bat contre une nana dont les dents squalesques rayent littéralement le parquet dans son service, et ma copine m'a quitté, entre autres.
Et pourtant.
Tout ça n'a pas été facile à gérer, mais j'ai l'impression que ça m'a enrichi. Ça m'a complété. Ça a complété le gamin braillard et immature que j'étais, et m'a transformé un adulte. Toujours sacrément con, vulgaire, et sans aucune éducation.
Ces expériences m'ont appris ce qu'était la vie, la vraie. Gérer des problèmes, apporter son soutien à ses proches, et parfois relativiser. Accepter de voir ses repères chamboulés, se remettre en question, et repartir sur des bases saines.
Mais je voudrais aussi vous parler de bonheur.
Dans mon foyer comme dans le foyer de millions de gens, le bonheur a toujours été une quête aussi évidente qu'implicite. Nous cherchons tous à être heureux. Nous cherchons tous le bonheur. Cet état qui se rapprocherait d'une énorme défonce, dans les bras d'une belle brune qui nous susurre à l'oreille que le rêve se poursuivra toute la vie.
Mon père n'a jamais essayé d'être heureux je crois. C'est un robot, qui bosse pas loin de 16 heures par jour, avec l'idée fixe de faire vivre notre famille. Il a oublié l'idée d'être heureux. Il est le martyr qui s'ignore du 21ème Siècle. Un type costardé comme tant d'autres qui voit le bonheur comme celui qu'il essayera d'apporter à ses proches.
Parfois, je suis triste pour lui. Et parfois, je suis triste qu'il le soit à cause de moi.
Quant à ma mère, elle pense que le bonheur sonnera à sa porte lorsqu'elle sera matériellement satisfaite. Elle souhaiterait voyager. Passer sa vie à chercher le bonheur ailleurs, en espérant qu'elle ne vive pas assez pour faire le tour de cette grosse boule de bowling qu'est la Terre, se rendant ainsi compte que le bonheur n'est pas enterré sous le gros cul d'un Maya.
0 (Tout ça pour dire quoi ?) le 17.06.2014, 03h32 par Raven
Cette année m'a permis de comprendre ce qu'est le bonheur. J'ai toujours pensé que le bonheur était un état mystique. Que je l'atteindrais lorsque je remplirais des objectifs précis, qui serait la clef méritoire de cet état profond.
Je me suis trompé.
Le bonheur est en train de me tripotter quand je me lève le matin, que je mange un bon Kebab avec un ami, et que je passe mon après-midi devant une bonne série, ma soirée devant un jeu en ligne, ma nuit devant une bouteille de Whisky, ma matinée à m'occuper d'une représentante dévouée du sexe faible mais ô combien attirant.
Toute cette année m'a juste confortée dans l'idée que le bonheur est quelque chose d'accessible, quand on s'ouvre, et qu'on prend toute la réalité de sa vie dans la tronche.
Mais bref, passons, et parlons cul.
Aujourd'hui, j'ai envie de parler cul. De la façon la plus grasse possible. Haussez votre niveau de vulgarité, mesdames et messieurs.
En ce moment, j'ai divers fantasmes. La working girl d'une trentaine d'année que je pourrais baiser comme un lion dans sa dernière heure de vie, écrasant un peu plus son cœur à chaque coup de rein, sous les gémissements de la demoiselle.
La petite hippie qui saurait transformer nos ébats en un moment pratiquement mystique, ou plus qu'un cunni impliqué, et qu'une andromaque où je caresserais le bout de ses seins, j'aurais la sensation de progresser la bite à l'air dans une pseudo quête initiatique.
Et plus généralement, j'ai envie de faire couler du chocolat fondu sur le corps nu de ma future et actuellement fictive belle et tendre. Le sexe dans toute sa saleté érotique. Je ne sais pas pour vous, mais je déteste prendre une douche après le sexe. Avant, c'est parfois nécessaire, surtout quand il fait 54 putains de degré, à l'ombre, dans les égoûts, avec un glaçon entre les couilles.
Mais je ne prends JAMAIS de douche après le sexe. Du moins, pas avant des heures. Porter cette odeur de sexe fait partie du rituel. Ce mélange de fluides qui se rencontrent, de sueur, de phéromones, merde quoi. Je n'ai pas envie de me débarrasser de cette odeur qui me plonge dans l'érotisme dans toute sa profondeur (ヽ༼ຈل͜ຈ༽ノ ) lorsque je ferme les yeux. Cette odeur qui me rappelle cet effort ô combien agréable, de plaisir mutuel, de recherche de la jouissance de l'autre.
Il n'y a rien de plus beau que le sexe. Hors de question de se jeter sous la douche pour sentir l'odeur dégueulasse du Beurre du Karité. J'ai un désodorisant dans mes chiottes pour ça, et je n'ai rien qui me rappelle qu'il y avait une femme en train de jouir près de moi. Le choix est vite fait.
Cette odeur, c'est plus qu'une odeur. C'est presque la sensation de caresser une femme, de l'embrasser dans la nuque, de tenir son visage entre mes mains pendant des baisers langoureux, de caresser le bout de ses seins, de sentir ma langue qui glisse sur sa peau, ses gémissements, ce moment de jouissance, de sa part, de la mienne. Cet état, où la fatigue, la douceur, le plaisir se chevauchent dans nos esprits et sur nos corps ...
Bref.
Je peux arrêter la beuh.
Mais je n'ai aucune intention d'arrêter le sexe. Il faut juste trouver la bonne dealeuse.
Et, avant de vous quitter, j'ai vu Owen Irl. Il faisait moins "Grande asperge bobo moustachue" que je le pensais. Il est hyper calme, posé, et il est beaucoup plus clairvoyant sur les gens que ce qu'il dit sur le forum le laisse croire. Il est parfois même aussi cynique que moi.
On a partagé un Kebab et une pinte. Il a du avaler des cachets après le sandwich des princes de la rue pour tenir la cadence, mais nous avons eu assez de force pour partager le breuvage des prolétaires et des étudiants.
Après, il m'a filé une pièce de monnaie d'un pays que j'arrive pas situer sur une carte, et il a couru, les tripes à l'air, derrière une serveuse pour lui filer un pourboire.
Et ensuite, baise torride dans une ruelle.
Nan, je plaisante.
Mais son torse velu en fera tomber plus d'un(e) sous le charme, assurément ...
Ps : Wayl, Amelia, faites un journal, ou je vous casse la gueule.
Aujourd'hui, je dois clore une saison supplémentaire de ce gamin trisomique mais néanmoins étrangement attirant qu'est ce journal.
En effet, d'ici une semaine, j'aurais passé mes derniers examens de l'année. Après ces examens, la seule chance pour avoir mon année sera les délibérations du jury. Et malgré que ma chargée de TD de Civil souhaite que notre relation dépasse le cadre scolaire (entendre par là qu'elle me propose de me revoir pour une baise sauvage et des conseils quant à mon avenir), j'ai toutes les chances de me jeter dans le mur, avec tous les honneurs, et la photo à l'arrivée.
Mais malgré que cette année soit un échec scolaire, j'ai appris énormément.
Cette année a été un véritable tas de merde.
Ma mère a du gérer le harcèlement qu'elle a subit au boulot, mon père se bat contre une nana dont les dents squalesques rayent littéralement le parquet dans son service, et ma copine m'a quitté, entre autres.
Et pourtant.
Tout ça n'a pas été facile à gérer, mais j'ai l'impression que ça m'a enrichi. Ça m'a complété. Ça a complété le gamin braillard et immature que j'étais, et m'a transformé un adulte. Toujours sacrément con, vulgaire, et sans aucune éducation.
Ces expériences m'ont appris ce qu'était la vie, la vraie. Gérer des problèmes, apporter son soutien à ses proches, et parfois relativiser. Accepter de voir ses repères chamboulés, se remettre en question, et repartir sur des bases saines.
Mais je voudrais aussi vous parler de bonheur.
Dans mon foyer comme dans le foyer de millions de gens, le bonheur a toujours été une quête aussi évidente qu'implicite. Nous cherchons tous à être heureux. Nous cherchons tous le bonheur. Cet état qui se rapprocherait d'une énorme défonce, dans les bras d'une belle brune qui nous susurre à l'oreille que le rêve se poursuivra toute la vie.
Mon père n'a jamais essayé d'être heureux je crois. C'est un robot, qui bosse pas loin de 16 heures par jour, avec l'idée fixe de faire vivre notre famille. Il a oublié l'idée d'être heureux. Il est le martyr qui s'ignore du 21ème Siècle. Un type costardé comme tant d'autres qui voit le bonheur comme celui qu'il essayera d'apporter à ses proches.
Parfois, je suis triste pour lui. Et parfois, je suis triste qu'il le soit à cause de moi.
Quant à ma mère, elle pense que le bonheur sonnera à sa porte lorsqu'elle sera matériellement satisfaite. Elle souhaiterait voyager. Passer sa vie à chercher le bonheur ailleurs, en espérant qu'elle ne vive pas assez pour faire le tour de cette grosse boule de bowling qu'est la Terre, se rendant ainsi compte que le bonheur n'est pas enterré sous le gros cul d'un Maya.
0 (Tout ça pour dire quoi ?) le 17.06.2014, 03h32 par Raven
Cette année m'a permis de comprendre ce qu'est le bonheur. J'ai toujours pensé que le bonheur était un état mystique. Que je l'atteindrais lorsque je remplirais des objectifs précis, qui serait la clef méritoire de cet état profond.
Je me suis trompé.
Le bonheur est en train de me tripotter quand je me lève le matin, que je mange un bon Kebab avec un ami, et que je passe mon après-midi devant une bonne série, ma soirée devant un jeu en ligne, ma nuit devant une bouteille de Whisky, ma matinée à m'occuper d'une représentante dévouée du sexe faible mais ô combien attirant.
Toute cette année m'a juste confortée dans l'idée que le bonheur est quelque chose d'accessible, quand on s'ouvre, et qu'on prend toute la réalité de sa vie dans la tronche.
Mais bref, passons, et parlons cul.
Aujourd'hui, j'ai envie de parler cul. De la façon la plus grasse possible. Haussez votre niveau de vulgarité, mesdames et messieurs.
En ce moment, j'ai divers fantasmes. La working girl d'une trentaine d'année que je pourrais baiser comme un lion dans sa dernière heure de vie, écrasant un peu plus son cœur à chaque coup de rein, sous les gémissements de la demoiselle.
La petite hippie qui saurait transformer nos ébats en un moment pratiquement mystique, ou plus qu'un cunni impliqué, et qu'une andromaque où je caresserais le bout de ses seins, j'aurais la sensation de progresser la bite à l'air dans une pseudo quête initiatique.
Et plus généralement, j'ai envie de faire couler du chocolat fondu sur le corps nu de ma future et actuellement fictive belle et tendre. Le sexe dans toute sa saleté érotique. Je ne sais pas pour vous, mais je déteste prendre une douche après le sexe. Avant, c'est parfois nécessaire, surtout quand il fait 54 putains de degré, à l'ombre, dans les égoûts, avec un glaçon entre les couilles.
Mais je ne prends JAMAIS de douche après le sexe. Du moins, pas avant des heures. Porter cette odeur de sexe fait partie du rituel. Ce mélange de fluides qui se rencontrent, de sueur, de phéromones, merde quoi. Je n'ai pas envie de me débarrasser de cette odeur qui me plonge dans l'érotisme dans toute sa profondeur (ヽ༼ຈل͜ຈ༽ノ ) lorsque je ferme les yeux. Cette odeur qui me rappelle cet effort ô combien agréable, de plaisir mutuel, de recherche de la jouissance de l'autre.
Il n'y a rien de plus beau que le sexe. Hors de question de se jeter sous la douche pour sentir l'odeur dégueulasse du Beurre du Karité. J'ai un désodorisant dans mes chiottes pour ça, et je n'ai rien qui me rappelle qu'il y avait une femme en train de jouir près de moi. Le choix est vite fait.
Cette odeur, c'est plus qu'une odeur. C'est presque la sensation de caresser une femme, de l'embrasser dans la nuque, de tenir son visage entre mes mains pendant des baisers langoureux, de caresser le bout de ses seins, de sentir ma langue qui glisse sur sa peau, ses gémissements, ce moment de jouissance, de sa part, de la mienne. Cet état, où la fatigue, la douceur, le plaisir se chevauchent dans nos esprits et sur nos corps ...
Bref.
Je peux arrêter la beuh.
Mais je n'ai aucune intention d'arrêter le sexe. Il faut juste trouver la bonne dealeuse.
Et, avant de vous quitter, j'ai vu Owen Irl. Il faisait moins "Grande asperge bobo moustachue" que je le pensais. Il est hyper calme, posé, et il est beaucoup plus clairvoyant sur les gens que ce qu'il dit sur le forum le laisse croire. Il est parfois même aussi cynique que moi.
On a partagé un Kebab et une pinte. Il a du avaler des cachets après le sandwich des princes de la rue pour tenir la cadence, mais nous avons eu assez de force pour partager le breuvage des prolétaires et des étudiants.
Après, il m'a filé une pièce de monnaie d'un pays que j'arrive pas situer sur une carte, et il a couru, les tripes à l'air, derrière une serveuse pour lui filer un pourboire.
Et ensuite, baise torride dans une ruelle.
Nan, je plaisante.
Mais son torse velu en fera tomber plus d'un(e) sous le charme, assurément ...
Ps : Wayl, Amelia, faites un journal, ou je vous casse la gueule.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like ! le 17.06.14, 11h55 par MaryeL
- [0] C'est de la lèche... le 17.06.14, 18h31 par wayl
- [0] Like ! le 17.06.14, 20h00 par The_PoP
- [0] Like ! le 17.06.14, 20h09 par Edvard Dolokhov
- [0] Like ! le 18.06.14, 21h22 par Prune
- [0] Encore le 19.06.14, 17h11 par Aristophane
- [0] Like ! le 27.06.14, 13h07 par Miel
Comme je te l'ai dit, je n'ai encore rencontré aucun membre de FTS qui ressemble à ses écrits. On se fait toujours une idée mais sans le fameux BL, ca ne rend qu'une partie des gens (d'ou le pb des rencontres en ligne d'ailleurs).
En vrai je suis beaucoup plus subtil que ce que je dis, mais j'ajoute beaucoup de cette subtilité en rigolant ou autre, ce qu'on ne peut pas trop repérer ici (sauf en mettant des pandas).
Et pour la maturité, ouais apprendre n'est pas toujours drôle, mais ca fait du bien avec le recul. Je suis en train de faire la synthese de mon année perso qui était bien bordélique et j'en suis content.
Et concernant les fantasmes, continue comme ca, il faut fantasmer sinon on s'emmerde (mais le chocolat c'est indigeste, une bonne choucroute c'est plus stylé).
En vrai je suis beaucoup plus subtil que ce que je dis, mais j'ajoute beaucoup de cette subtilité en rigolant ou autre, ce qu'on ne peut pas trop repérer ici (sauf en mettant des pandas).
Et pour la maturité, ouais apprendre n'est pas toujours drôle, mais ca fait du bien avec le recul. Je suis en train de faire la synthese de mon année perso qui était bien bordélique et j'en suis content.
Et concernant les fantasmes, continue comme ca, il faut fantasmer sinon on s'emmerde (mais le chocolat c'est indigeste, une bonne choucroute c'est plus stylé).
T'es un motherfuckin' poète Raven. Tu me donnes envie de commencer un journal quand j'aurai le temps, c'est à dire jamais.
Bisous et Mobb Deep
[youtube][/youtube]
Bisous et Mobb Deep
[youtube][/youtube]
Je suis entièrement d'accord avec ça.Raven a écrit :Mais je ne prends JAMAIS de douche après le sexe. Du moins, pas avant des heures. Porter cette odeur de sexe fait partie du rituel. Ce mélange de fluides qui se rencontrent, de sueur, de phéromones, merde quoi. Je n'ai pas envie de me débarrasser de cette odeur qui me plonge dans l'érotisme dans toute sa profondeur (ヽ༼ຈل͜ຈ༽ノ ) lorsque je ferme les yeux. Cette odeur qui me rappelle cet effort ô combien agréable, de plaisir mutuel, de recherche de la jouissance de l'autre.
Il n'y a rien de plus beau que le sexe. Hors de question de se jeter sous la douche pour sentir l'odeur dégueulasse du Beurre du Karité. J'ai un désodorisant dans mes chiottes pour ça, et je n'ai rien qui me rappelle qu'il y avait une femme en train de jouir près de moi. Le choix est vite fait.
Cette odeur, c'est plus qu'une odeur. C'est presque la sensation de caresser une femme, de l'embrasser dans la nuque, de tenir son visage entre mes mains pendant des baisers langoureux, de caresser le bout de ses seins, de sentir ma langue qui glisse sur sa peau, ses gémissements, ce moment de jouissance, de sa part, de la mienne. Cet état, où la fatigue, la douceur, le plaisir se chevauchent dans nos esprits et sur nos corps ...
Je ne me douche après le sexe que si ça ne m'a pas plu. Sinon, j'adore garder l'odeur sur moi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] +1 le 17.06.14, 19h59 par The_PoP
- [0] +1 le 17.06.14, 20h03 par Edvard Dolokhov
- [0] +1 le 19.06.14, 18h38 par Aristophane
Bonjour à toutes et à tous!!!
@ Raven: je suis parti en laissant un enfant dans l'univers bigarré et truculent d'FTS, et je retrouve un jeune homme ( non, pas taper)!
Moi non plus, pas de douche ( tout de suite) après, parfois un petit pipi, par contre...
( Pendant et) après, j'ai souvent droit à des mots d'amour: " cochon", " gamin", etc... Ou une tape sur les fesses, quand j'ai été vilain ( ou pas)!
Alors, à quand un voyage sur Paris ( à moins que ce ne soit déjà fait)? La ville de l'amouuuuur!
@ Raven: je suis parti en laissant un enfant dans l'univers bigarré et truculent d'FTS, et je retrouve un jeune homme ( non, pas taper)!

Moi non plus, pas de douche ( tout de suite) après, parfois un petit pipi, par contre...

( Pendant et) après, j'ai souvent droit à des mots d'amour: " cochon", " gamin", etc... Ou une tape sur les fesses, quand j'ai été vilain ( ou pas)!

Alors, à quand un voyage sur Paris ( à moins que ce ne soit déjà fait)? La ville de l'amouuuuur!
Le Kebab après le sexe... Ça fond sous la langue, une sensation d'accomplissement .
Je suis en avance pour le chocolat ;)
Je suis en avance pour le chocolat ;)
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- [0] C'est pas faux le 20.06.14, 00h55 par Aristophane
Raven, j'ai pas été super présente ce dernier mois (que de sorties ahah), j'ai des sujets à rattraper.
Surtout, je sens que je vais me chauffer pour le journal. Semaine prochaine.
Poutou mon petit kebab des bois.
Surtout, je sens que je vais me chauffer pour le journal. Semaine prochaine.
Poutou mon petit kebab des bois.
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- [0] Like a boss ! le 20.06.14, 01h32 par wayl
- [0] Like ! le 20.06.14, 10h11 par MaryeL
Surtout qu'amelia c'est mis à snapchat alors attention ça promet


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- [0] Intéressant le 20.06.14, 07h51 par Onmyoji