La peur de réussir ...
La peur de réussir, c'est un truc que beaucoup de gens expérimentent sans même le savoir dans tous les domaines , enfin, cela est du moins le cas pour moi : on me propose une super opportunité au travail et d'un coup j'ai des doutes , je flippe à l'idée de ne pas être à la hauteur et je laisse le projet . Dans d'autres cas, j'accepte mais je me punie moi même en abandonnant les efforts, du coup, il est difficile par la suite de me faire confiance !
Avez-vous aussi l'impression de tout faire pour échouer alors que vous êtes dévoré d'ambition ? Comment cela s'est manifesté ? Comment expliquez-vous ce réflexe ?
Avez-vous aussi l'impression de tout faire pour échouer alors que vous êtes dévoré d'ambition ? Comment cela s'est manifesté ? Comment expliquez-vous ce réflexe ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] le 13.06.14, 04h05 par Raven
Si tu as peur de ne pas être à la hauteur c'est la peur de l'échec.
Pas de meilleure solution que de se lancer. Et d'arrêter de penser aux blocages que tu peux avoir.
À force de se dire "j'ai ci, j'ai ça" on se focalise plus sur la manière de se débarrasser de ces pseudos complexes que sur la manière de vraiment agir pour arriver à ses fins.
Pas de meilleure solution que de se lancer. Et d'arrêter de penser aux blocages que tu peux avoir.
À force de se dire "j'ai ci, j'ai ça" on se focalise plus sur la manière de se débarrasser de ces pseudos complexes que sur la manière de vraiment agir pour arriver à ses fins.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Yep le 13.06.14, 13h55 par Pete Foolish
Première chose, tu n'es pas ce que tu fais. Si tu t'identifies a ce que tu fais, tu passes à côté de toi-même. Du coup, se faire dépendre de la réussite des choses que tu fais devient un vrai problème. Etant identifié à ça, si ça ne marche pas, ça veut dire que tu ne marches pas... Donc la spirale descendante commence. Donc je réitère, tu n'es pas ce que tu fais. Tu es, point barre, et c'est parce que tu es, que tu peux faire des choses qui marche un peu, beaucoup, pas du tout, mais ça, ça ne dépend pas que de toi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 25.06.14, 09h26 par Onmyoji
Selon Sartre nous sommes ce que nous faisons , l'existence précède l'essence. En revanche comme je l'ai dit dans un autre message, on peut considérer que c'est justement le fait de se considèrer comme une essence immuable qui ferait que nous aurions peur de l'échec ( " j'ai échoué donc je suis nul "). La solution serait de se considérer comme un individu en devenir ( "j'ai essayé mais échoué, cela n'est pas grave , je m'améliorerai).
Toutefois , il ne s'agit pas de la peur d'échouer chez moi mais et bien de la peur de réussir( symptôme de la balle de match du tennisman). J'ai eu explication de type psychanalytique . La peur de réussir serait un moyen inconscient de se punir soi-même. Comme tout freudien qui se respecte, le complexe oedipien est au fondement de cette logique. Nous voudrions nous punir car nous culpabiliserions de vouloir tuer notre père et d'avoir du désir pour notre mère. Ce sentiment de culpabilité peut nous plonger dans la procrastination ou dans la peur de réussir lorsqu'une opportunité se présente.
Je suis dubitatif sur la psychanalyse, science ( euh , pardon, pratique ) inventée de toute pièce par un type ingurgitant de la cocaïne comme nous prenons du doliprane. ...
Toutefois , il ne s'agit pas de la peur d'échouer chez moi mais et bien de la peur de réussir( symptôme de la balle de match du tennisman). J'ai eu explication de type psychanalytique . La peur de réussir serait un moyen inconscient de se punir soi-même. Comme tout freudien qui se respecte, le complexe oedipien est au fondement de cette logique. Nous voudrions nous punir car nous culpabiliserions de vouloir tuer notre père et d'avoir du désir pour notre mère. Ce sentiment de culpabilité peut nous plonger dans la procrastination ou dans la peur de réussir lorsqu'une opportunité se présente.
Je suis dubitatif sur la psychanalyse, science ( euh , pardon, pratique ) inventée de toute pièce par un type ingurgitant de la cocaïne comme nous prenons du doliprane. ...
C'est quand même (un peu) du bullshit tout ça.
Encore du blabla pour ne pas faire la seule chose à faire: se lancer.
Tu devrais lire l'article posté par FK sur la procrastination.
Peur de l'échec ou peur de réussir, dans tous les cas il te faut avancer.
Et si tu as bien peur de réussir, c'est avoir peur des conséquences de la réussite. Ce qui dans ton cas, pourrait vouloir dire que tu as peur de ne pas savoir gérer la suite.
Mais se dire ça c'est un moyen commode de se dire que l'on a toutes les capacités pour ça (ce qui est invérifiable puisqu'on ne se lance pas, donc bon pour l'ego à défaut d'être bon effectivement pour soi), sans jamais se mettre en situation d'échec, donc de se confronter à son degré réel de compétence. Encore une histoire d'ego.
Tu devrais lire l'article posté par FK sur la procrastination.
Peur de l'échec ou peur de réussir, dans tous les cas il te faut avancer.
Et si tu as bien peur de réussir, c'est avoir peur des conséquences de la réussite. Ce qui dans ton cas, pourrait vouloir dire que tu as peur de ne pas savoir gérer la suite.
Mais se dire ça c'est un moyen commode de se dire que l'on a toutes les capacités pour ça (ce qui est invérifiable puisqu'on ne se lance pas, donc bon pour l'ego à défaut d'être bon effectivement pour soi), sans jamais se mettre en situation d'échec, donc de se confronter à son degré réel de compétence. Encore une histoire d'ego.
@ Raven:
Ouais, je suis d'accord pour dire que l'explication oedipienne est tirée par les cheveux. Mais bon, il faut retenir juste le principe selon lequel des personnes cherchent inconsciemment à échouer.
@ outkast:
Je lance un énorme projet en ce moment justement parce que j'ai pris conscience que j'étais mon principal ennemi donc qu'il ne fallait pas suivre ma voix intérieure me disant " stop arrête, le truc est trop grand et trop beau pour toi ...". En se considèrerant comme un ennemi à soi même on peut se réconcilier avec nos désirs.
Ouais, je suis d'accord pour dire que l'explication oedipienne est tirée par les cheveux. Mais bon, il faut retenir juste le principe selon lequel des personnes cherchent inconsciemment à échouer.
@ outkast:
Je lance un énorme projet en ce moment justement parce que j'ai pris conscience que j'étais mon principal ennemi donc qu'il ne fallait pas suivre ma voix intérieure me disant " stop arrête, le truc est trop grand et trop beau pour toi ...". En se considèrerant comme un ennemi à soi même on peut se réconcilier avec nos désirs.
Quand je disais que c'était du bullshit, je pensais à tout, de A à Z en fait. La peur de réussir, pour moi, c'est autre chose. J'ai connu des gens qui avaient peur de réussir, mais c'était pour d'autres raisons. Une nana qui a grandi dans une famille où il n'y avait qu'une mère alcoolique, et des mecs qui sont ouvriers, par exemple. La nana, je sens bien qu'elle se limite à une certaine médiocrité, parce qu'elle ne veut pas "quitter le monde" de sa famille, qui sont plus limités qu'elle.
J'ai l'impression que tu as le même travers que moi en fait, tu expliques tes échecs, tu les relativises, et tu arrives même parfois à te dire qu'un échec, c'est une source d'apprentissage et d'enseignement.
Et tu échoues encore.
Sauf que les échecs, c'est un lot de consolation pour une victoire future. Quand tu te casses la gueule devant un Boss dans un raid (Pour prendre un exemple bien cliché), tu reviens l'affronter, mais tu connais mieux ton adversaire, où tu as merdé, et sur quoi progresser pour lui péter la gueule la fois suivante.
Parle de solutions, plus que de problèmes. J'ai l'impression de lire la complainte éphémère de echec143.txt là. A quoi ça mène ? Quelle est en la suite, la fin ?
J'ai l'impression que tu as le même travers que moi en fait, tu expliques tes échecs, tu les relativises, et tu arrives même parfois à te dire qu'un échec, c'est une source d'apprentissage et d'enseignement.
Et tu échoues encore.
Sauf que les échecs, c'est un lot de consolation pour une victoire future. Quand tu te casses la gueule devant un Boss dans un raid (Pour prendre un exemple bien cliché), tu reviens l'affronter, mais tu connais mieux ton adversaire, où tu as merdé, et sur quoi progresser pour lui péter la gueule la fois suivante.
Parle de solutions, plus que de problèmes. J'ai l'impression de lire la complainte éphémère de echec143.txt là. A quoi ça mène ? Quelle est en la suite, la fin ?
Qu'est ce qui te fait peur dans la réussite ? Peur de pas être la hauteur ?
Dans ce cas c'est un manque de confiance en toi, simplement. Mais c'est assez redondant dans le discours que tu tiens.
Dans ce cas c'est un manque de confiance en toi, simplement. Mais c'est assez redondant dans le discours que tu tiens.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Yesssss! le 19.07.14, 19h53 par Pete Foolish
C'est quand même assez évident, non?Pete Foolish a écrit : J'ai eu explication de type psychanalytique . La peur de réussir serait un moyen inconscient de se punir soi-même.
Tu n'as pas l'impression de te punir toi-même avec la peur de l'échec?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Oui le 19.07.14, 19h54 par Pete Foolish