Je suis en couple libre depuis 2ans. Au début, ça signifiait qu'on était libre de coucher avec d'autres personnes. Aujourd'hui, c'est aussi ça, mais ça veut surtout dire qu'on est libre de ne plus en avoir l'envie.
On s'est doucement mis à ressembler à des junkies. Content d'avoir ce qu'on a, sans jamais en vouloir plus, le moindre effort semble pénible quand on peut juste se caler dans le lit et regarder un film.
Ho, j'ai pourtant jamais été trop "couple". J'avais même d'ailleurs jamais été en couple. Et aussi séducteur que je pouvais l'être, je passais forcément beaucoup de soirées seul. Mais c'était pas pareil. C'était pas ce que j'ai ressenti quand hier matin elle est partie. Y'avait jamais eu cette sensation amère de manque. Cette vacuité apparente de ton existence qui te force à te remettre avec elle après chaque séparation.
Et donc, j'ai ressenti ça quand elle est partie
hier pour le Havre, animer une colonie; drôle d'idée. Y'a pas vraiment la tristesse, parce qu'elle revient dans un mois, mais y'a ce vide qui te bouffe.
Puis vient le constat que t'as plus de potes. Deux ou trois amis que tu vois encore et qui sont devenus les siens, oui. Mais cette foule qui gravitait autour de toi, à laquelle t'envoyait des textos groupés "Tu sors ce soir?", tu sais pas où elle est passée. Et t'en aurais bien besoin putain.
Je me retrouve donc seul dans mon lit devant mon ordi et j'ai presque envie de pleurer. Je décide alors de me souvenir de qui j'étais, du temps où je cherchais à m'améliorer. Je me raisonne; à chaque problème existe une solution. J'ai pas d'amis, qu'à cela ne tienne, j'irai sur le site des sans amis.
C'est ainsi que je m'inscris à une sortie "Mojito" sur le site Onvasortir.com, pour le soir même.
J'avais le coeur qui battait à mille à l'heure au moment de cliquer.
Je vais connaître personne.
Ils vont tous se connaître plus ou moins.
Je vais faire partie des gens à qui personne ne parle, en train de boire mon mojito et de sourire bêtement.
En même temps j'ai pas le choix.
21h, j'hésite à me désinscrire. Toutes sorte de peurs se glissent à l'intérieur de ma sale tête, et éclatent doucement en feu d'artifice. Pfioush. Pppfiansh.
J'ai beau essayer de me raisonner, de ralentir l'explosion, Pfiouuush! Tout ça va très lentement, je transpire pas, mon coeur bat normalement, mais je me décourage. Pfiinsh! Pfiouf! Je vais sur FTS que j'ai délaissé au moins un an plus tôt pour lire des FR qui pourraient m'enthousiasmer. Je mets du David Guetta. Rien n'y fait. Je décide d'imaginer un scénario crédible, qui me prouverait que ça va pas être si dur. J'essaie même de l'écrire. Pwiiish! Pfioussh!
"Tu vas te sentir tout seul. Tu vas dire bonjour, on va te répondre bonjour, et puis tu auras plus rien à dire. Tu vas rire à une blague pas drôle, aller chercher un mojito, et rester dans ton coin."
C'est l'heure, je décide d'arrêter de réfléchir et je me mets à chanter. Je pars sous la douche, je m'habille de vêtements que j'aime bien et j'y vais.
Sur le chemin, je me répète que c'est moi qui vais les juger et pas l'inverse. Ce genre de pensée m'a déjà aidée. Je suis au dessus du jugement. Je vais passer une soirée cool si ils sont cools, et nulle si ils sont nuls. Moi, je suis injugeable.
Le bar
J'arrive devant le bar qui se présente d'abord par une sorte de patio relativement grand, et du bar a proprement dit dans le fond. Le patio est rempli d'une trentaine de personnes qui forment des tas de petits groupes rapprochés. C'est eux.
Je reste deux secondes à tous les regarder et je respecte la règle des trois secondes : Je les dépasse pour rentrer dans la partie intérieure du bar et commander un Mojito.
J'avais pas envie de dire bonjour, j'étais pas dans l'ambiance. Avec un verre ça ira mieux.
Une file d'attente de quatre personnes s'est formée devant le bar, et j'y apperçois en deuxième position une fille dont j'ai vu la photo sur le site d'OVS. Blonde quasi platine, un visage presque joli qui s'accorde moyennement avec son corps presque parfait. J'hésite à doubler tout le monde pour lui murmurer à l'oreille de commander à ma place. Non seulement je gagnerai du temps mais ça m'éviterait le "bonjour. Bonjour, A+" que je redoute tant en premier contact. On pourrait se marrer.
Mais on va pas le faire.
Je trouve ça too much et j'ai pas envie de le forcer. Alors j'attends.
J'attends en dansant un peu sur la musique.
Puis sans danser.
Puis j'attends et je pense même plus à rien. Mon dieu que c'est long.
C'est finalement à moi je commande un mojito et un shooter de rhum arrangé, en retrouvant ma bonne humeur au fur et à mesure que je parle au barman. Je le bois; fais une grimace, il m'assène un "Il picote hein!"
"Ouaip! Mais c'est bien. Ca me réveille. Je m'étais presque endormi dans la file." Il rigole succintement, je retourne dans le patio.
En face de moi quand j'arrive, y'a une table. Et autour de la table, y'a la blonde platine. Et autour de la blonde platine y'a deux mecs. Le premier type est gros, chauve, quarante ans, et je me suis même demandé quelques secondes si il n'était pas trisomique. Il ne l'était pas. L'autre est son exact contraire. 25ans, pas chauve, pas gros, pas trisomique non plus mais il porte des lunettes. Profil type ingénieur Airbus. On l'appellera Alex. Je leur dit Salut, demande si je peux m'assoir, ils me disent oui et me disent qu'ils sont tous d'OVS.
"Ouaip, cool, moi aussi!"
"Ah ouaip!"
"Ouaip enfin, pas vraiment. Je me suis inscrit quoi, mais je connais personne, et j'arrive donc un peu comme un cheveu sur la soupe."
Blabla d'usage, une ptite blague ou deux, je suis détendu c'est cool.
Je reste 5/10minutes, puis je vais voir d'autres groupes, ce qui va vraiment me permettre de me détendre. Les gens sont comme moi en fait. Ils n'ont pas d'amis et tu peux opener de la façon la plus nazz du monde ils sont adorables.
Un exemple d'abordage tout nazz :
A un groupe
"Hey salut. On se connait, non?"
"Heu, on sait pas?"
"Enfin je veux dire, Je connais le site OVS, et vous aussi. On peut donc dire qu'on se connait."
Ils rigolent, j'en reviens pas.
Je reviens régulièrement vers la blonde platine même si je fais rien pour la draguer. Assez vite, je raconte même à son groupe une histoire dans laquelle ma copine intervient, et je dis donc naturellement "Ma copine".
Le Patio se vide petit à petit, je me retrouve avec Alex, la blonde et un mec avec un bouc. Je leur propose d'aller à la plage, là, ce soir.
La blonde est carrément partante, on se tape dans la main pour promettre.
-"Ah ouaip mais tas une copine".
-" Heu.. Et alors!" On rigole tous
-" Même les mecs en couple ont le droit de se baigner". On rigole encore et on se tape à nouveau dans la main pour promettre.
J'interpelle le groupe à côté de nous en leur demandant si on les connait. Petit blanc. Alex leur demande si ils sont d'OVS, ils disent que oui, alors ça va.
Un d'entre eux vient avec nous. Domi. Un réunionais, vraiment musclé, en marcel. Le genre de type pas très cultivé mais qui passe son bac+5. Qui va kiffer des trucs de beauf genre le tuning se tient bien en société, pas d'extravagance mais quelques avances bien placés quand il veut une fille. Quelques blagues un peu lourdes mais balancées généreusement. Pour le reste, il compte sur son corps et son image de bon baiseur disponible.
Quand il s'installe avec nous, ça se fait de façon quasi automatique. On sait tous que c'est pour coucher avec la blonde. Ca m'a énervé. Je l'ai entendu penser, j'en suis sur. Il s'est presque dit ce que je me suis dit quand je l'ai vue, elle, entourée par Alex et le gros chauve mais pas trisomique. Il s'est dit ça, mais en pire. Il s'est dit que ce serait facile, et ça m'a énervé. A partir de ce moment là, et de ce moment là seulement, je me suis dit que je voulais coucher avec elle.
J'ai été très sympa avec lui, presque plus qu'avec les autres. C'est comme ça que je fais.
Au bout d'un moment, je propose qu'on aille au Shangai, la boite soit disant gay de Toulouse. Je demande d'abord à Domi si il est chaud.
"Ah non, moi je suis 100% hétéro, désolé." Tout le monde se marre, mais je jubile, parce que je vois gros comme une maison ce qui arrive.
Je me tourne donc vers la blonde et lui pose la même question
"Je sais pas je connais pas".
"Tu connais pas le Shangai! Faut absolument y aller alors. Et comme ça, à 5h on sort de là, on prends le premier train pour montpellier!"
"Okay!" On se retape dans la main pour promettre.
Je demande à "mec au bouc", il est moyen chaud, Alex me dit que lui il est partant. Nickel.
Maniac : "Bon ben go on y va alors!"
La blonde : "Maintenant?"
Maniac : "Ben ouaip carrément, y'a plus d'ambiance ici, Alex, t'es chaud pour partir maintenant".
Alex : Ouaip
Maniac : Let's go.
Blonde : Okay
Domi : Vous voulez vraiment y aller.
Maniac dans sa tête : Bordel, le mec n'a aucun honneur, ça va être plus dur que prévu.
Blonde : Ben ouaip.
Domi : Bon ben ça veut dire que je vais faire nuit blanche alors. Okay.
Humphgr. Finalement le Mec au bouc nous dit qu'il veut bien venir aussi si les deux filles qui discutait derrière lui et que j'avais même pas vu venaient aussi. Je dis cool et je sors, Alex Domi et Blonde sorte aussi 15 secondes après. Je leur demandepour les trois autres, ils me disent qu'ils nous rejoignent là bas..
Maniac "Bon ben non, on les attends plutôt!". Je rentre, tout le monde rentre. Je jubile. Ils finissent leur verre en 5 minutes sous mes "Bois! Bois! Bois!" des confréries d'étudiants. Et on y va. Je me sens puissant, je chope la blonde et je l'embrasse. Elle m'accorde deux smacks et me dit "tas une copine" en se retirant. Je réponds rien, lui caresse l'épaule et vais parler aux deux filles que je connais pas.
On arrive au Shangai, y'a personne. Vide de chez vide. Je demande à blonde de m'offrir un verre, elle dit ok. On va tous fumer dans la cour. Je m'assieds comme un con sur un banc qui n'est pas couvert et qui est donc mouillé, je m'exclame qu'il est mouillé, et la blonde va s'assoir sur le banc d'en face en s'exclamant "hey celui là est sec". Alex s'assieds à côté d'elle, Domi de l'autre, une des deux filles reste debout à coté de moi et "mec à bouc" et l'autre fille rentre à l'intérieur.
La fille à coté de moi est pas mal.
Maniac : "Julia, comment tu t'appelles!" (Classique)
Julia : "Hihi Julia!"
Maniac : Ah ouaip, j'avais oublié! Et qu'est ce que tu aimes dans la vie Julia!
Julia : "Ce que j'aime?"
Maniac : "Absolument, cite moi trois choses que tu aimes!"
Julia : Le piano, la danse, et je sais plus quoi. Et toi?
Maniac : Blabla
Julia: blabla
Puis y'a un blanc. Chez nous, comme en face. J'interpelle alors les autres.
Maniac : "J'ai demandé à Julia ce qu'elle aimait. Elle m'a répondu.
Je vais vous citer 5 choses, dont une des choses qu'elle m'a répondu. Seulement une . Vous devrez deviner laquelle c'est.."
J'ai mis cette épisode parce que je pense que c'est pas mal de pouvoir créer des jeux sans dire "on va faire un jeu". Ca fait baucoup plus naturel et ça reste sympa même si du coup le jeu est pas tip top.
Bon, on finit par rentrer à l'intérieur et arrive ce qui me fait me souvenir de comment on reconnaît une bonne soirée : Tout le monde se tourne vers moi et me demande ce qu'on fait. Je propose plusieurs trucs, je suis très tactile avec la blonde qui aime bien mais me répète dès qu'elle en a l'occasion : T'as une copine. Ce qui est sympa mais un peu relou quand même. Je l'embrasse quand même une fois, mais c'est à peine mieux que tout à l'heure.
Finalement je propose qu'on aille chez elle après qu'elle ait déclaré que "c'est nul, ils font pas de Kaipirinha ici alors que chez moi j'en ai"
Blonde dit ok.
Alex dit ok.
Domi dit ok. Les 3 autres non, ils vont rentrer chez eux. On leur dit au revoir, et on y va.
Sur le chemin, je m'amuse à dire bonjour à un peu tout le monde, quand un vélo arrive. Je lui parle en courant à reculon, de façon à toujours le regarder dans les yeux.
Mec à vélo : Vasy dégage où je te rentre dedans.
Maniac : ho, t'es beau quand t'es énervé.
Puis j'arrête de courir et je lui crie "Adieu, bel ephèbe."
Et là, j'entends des bruits de course. je me retourne, y'a plus personne. Ils sont partis en courant.
Je suis vraiment triste. je me dis qu'il m'aimait bien (à part peut être Domi qui ratait pas une occasion pour essayer de me descendre. Mais juste parce que j'étais un "adversaire"). Puis je me dis que peut être qu'ils m'aimaient pas bien. J'ai pas mal bu, peut être que je croyais qu'ils se marraient alors que j'étais relou. Too Much. Vraiment triste. Je pisse. Je les cherche un peu puisque même si ils ont tournés, ils doivent forcément passer pas loin de l'endroit où je suis. Ca ne ferait que les rallonger. Non, personne. Tristesse.
J'avance un peu, décidé à rentrer chez moi. Lentement. Quand au détour d'une rue transversale, je les vois effectivement arriver. Ils ont l'air ni content ni déçu, ils se marrent un peu. Je leur dit que j'étais triste et ils se foutent tous les trois de moi. Je persiste d'un air triste, déclarant que j'habite pas loin, que si je les saoule ils peuvent me le dire. Ils le disent pas et se moquent encore un peu. Ils affirment que c'était juste une blague. Vu comment ma réaction leur semble disproportionné, je me dis qu'ils faisaient vraiment une blague. Et j'arrête de m'en attrister.
Stratego.
Sur le chemin, je parlais à un moment avec Alex, qui me confirmait bien aimer Blonde. Je lui dis qu'il faut pas. Il me demande pourquoi. "Elle est aléatoire, elle s'en fout, je pense. Y'a une chance sur trois pour qu'elle finisse avec Domi, toi, ou moi. Il va juste falloir être là au bon moment. Ce serait con de bien l'aimer. Tenter sa chance, oui, mais c'est tout.
Même si cette sitation est exagérée, et que je vois mal le pauvre Alex qui n'a rien tenté de la soirée finir avec elle, cette phrase résume à mon avis bien la situation. Il va s'agir d'être au bon moment au bon endroit, et donc faire preuve d'un peu de stratégie
On va à la voiture d'Alex, deux portes, il plie le siège avant et là faut pas hésiter une seconde : Je me faufile derrière sans rien demander à personne. Domi a le choix de vite se faufiler aussi pour pas que je me retrouve avec elle, où d'hésiter et de comprendre que quoiqu'il arrive il est baisé. Ce qu'il fait.
Domi devant la voiture, à Blonde : Heu comment on fait. Ah ouaip. Bon ben je vais aller derrière, à moins que tu veuilles absolument y aller. (Joli tournure).
Maniac dans la voiture : Blonde! Viens là!
Blonde rentre derrière.
On profite du chemin pour parler à voix basse, mais l'essentiel de son discours se résume par "T'as une copine". Je m'agace un peu à l'entendre répéter ça, et je me dis que je dois passer à la vitesse supérieure.
Je l'attrape par la main, je la rapproche de moi de façon à pouvoir lui parler à l'oreille et là je lui dis :
"Tu sais, les mecs cools, ça se gagne ..."
Je voulais continuer, dévellopper cette idée même si je savais pas vraiment comment. J'étais même prêt pour la première fois à dévaloriser un peu Domi.
Elle se retire et se moque en répétant ma phrase à haute voix.
Du coup, je suis un peu sonné, j'arrive pas à comprendre.
J'ai toujours été un peu dominant romantique. M'imposer comme quelqu'un de charismatique, puis pouvoir me permettre de lui murmurer n'importe quoi, même des choses idiotes, puisque m'étant mis en position où l'on ne se moque pas de moi.
C'était clairement innapproprié pour elle, qui aime bien le côté leader mais se fout totalement de ma tendresse et des petits moments privilégiés que je vais essayer de nous faire vivre en lui murmurant des trucs à l'oreille. Je sais que ma phrase est pourrie, mais je pense vraiment qu'elle s'en fout de moi et n'a aucun coup de coeur. Sinon la phrase aurait pu passer tranquille.
On arrive chez elle, ils se font à bouffer mais j'ai pas faim, on finit des verres mais plus rien ne se passe. Alex décide de se barrer alors qu'on est tous en mode loque sur un canap. Domi en train de caresser la cuisse de la blonde alors qu'on se tient la main.
Puis quand Alex est parti, elle se lève, range trois merde et dit "bon alors, qui dort où". Au lieu de réagir, je me marre intérieurement parce que je trouve la situation drôle. Genre "ahah ouaip on va faire comment". Domi réagit pas non plus. Elle se pose sur un fauteuil en mode jm'endors mais en fait elle attends.
Je me rends alors compte que rien faire et rester allongé sur le canapé n'est pas le meilleur choix possible. Alors que la situation privilégie clairement Domi dans ma tête (il lui caressait la cuisse et se montrait donc plus entreprenant que jamais, j'ai la certitude qu'elle ne craque pas pour moi), je me lève, je la prends par la main, l'emmène dans sa chambre. Elle se jette sur le lit. Je me jette aussi sur le lit.
Domi rentre dans la chambre.
Domi : "Heu Bon ben je vais vous laisser".
Blonde : "Tu veux pas venir avec nous?"
Maniac : "Il est 100% hétéro"
Domi : "Heu ouaip, jvais vous laisser"
Blonde : "T'es sure?"
Domi : "Heu ouaop, jpense"
Blonde : "Tu veux pas dormir sur le canapé"
Domi : "Ben jvais pas dormir avec le chien mais jvais vous laisser, vous serez plus tranquille".
Blonde : Rho mais non, on est tranquille, on va rien faire.
Domi : "Ouaip bon, jvais vous laisser".
Blonde : "Okay"
Domi : Bon, jvais sur le canapé, mais si j'entends un bruit bizarre je pars".
Blonde : Tu veux une couette
Maniac dans sa tête : "Merde, si il dit oui, elle va se lever, il peut l'emballer et ils iront ptet baiser dans le canapé"
Domi : Heu
Maniac, dans sa tête : Il va y penser,, c'est sur, trouve un truc vite
Domi : Non c'est bon, tkt. Bon, jvais sur le canapé alors.
Maniac dans sa tête : lol.
Blonde : Ok.
C'est gagné. Mais t'as gagné quoi, connard?
Quand il est parti, j'essaie de l'embrasser, mais elle me réponds que j'ai une copine. Ca commence à me saouler. Je lui parle en mode confidence sur ma vie, agissant encore comme j'agirais avec quelqu'un qui me porte de l'affection. Je lui dis enfin que je suis en couple libre (je voulais pas le sortir avant en mode justification), que blabla. Elle s'en branle. Elle me réponds que je suis un con, qu'elle a déjà fait ça quand un de ses copains est parti, et qu'elle s'en est voulu et blabla. bon. Je continue à la caresser en mode romantique, ce qui est presque aussi innapproprié que dans la voiture.
J'arrête un peu tout, j'enlève ma main, je me dis que je vais réfléchir. Et là au bout de deux minutes elle revient vers moi avec son pied, je laisse faire un peu. Puis elle me caresse de plus en plus avec son pied, alors je la retourne, je l'embrasse, ça dure bien 15 secondes. Puis "Mais tas une copine". Bon, je continue à l'embrasser, elle recule en disont non mais je continue à avancer alors on s'embrasse. Je descends pour lui faire un cuni, elle me dit non en me poussant avec ses mains. Humphr, je continue quand même, elle kiffe 7 secondes puis me redit "mais non, arrête ça, viens là", je me redresse, vais vers elle, et je débande un peu. Capote, elle me reparle de ma copine, bon là, je bande vraiment mou. Je la pénètre tant bien que mal, elle me fait direct remarquer au bout de 2 minutes que j'en ai pas super envie.
Boooon, je sors de là, je lui dis que jss bourré, je lui dit que tfacon on va à montpellier le lendemain. elle me réponds qu'elle s'en fout, elle veut baiser. Charmant.
Elle va chercher de l'eau. Domi est plus là; on a du faire un bruit bizarre. Elle me reparle de ma copine, son corps m'excite vraiment à fond, mentalement, mais je peux pas bander plus qu'une demi molle. Elle me dit qu'elle est sur qu'"avec ta copine tu fonctionnes", et je m''endors.
Le lendemain matin, même sketch. On arrive péniblement à coucher un peu ensemble au bout d'un moment. Quand c'est fini, je me sens sale, je me lève pour Café/clope et j'ai pas vraiment envie d'y retourner.
Pour la première fois, je vais arrêter de vouloir partager des trucs avec elle et tout va sembler plus naturel. Je lui dis que jvais y aller, elle me dit okay, je m'en vais.
Conclusion
Je jouais pas vraiment un rôle, où pas plus qu'on en joue toujours un. J'adore vraiment les moments tendre avec une fille qui a su me plaire en soirée. J'ai sans doute mal calibré plein de choses puisque je suis totalement rouillé, mais j'ai trouvé ça réellement dommage qu'elle ne se soit jamais abandonné un instant au risque de bien m'aimer. Parce que même si c'est facile pour moi de dire maintenant que c'est tant mieux, je l'aimais bien quand même. Comme je les aime toutes.
Aujourd'hui, je me sens pas super. Cette histoire tourne en boucle. Je me sens mal par rapport à ma copine alors que j'ai jamais rien fait qu'on avait proscrit, j'ai révê que je la voyais mais qu'elle avait changé de visage, que je la reconnaissais plus; que je l'avais oubliée. Rien qui ne pourra pas passer, mais je suis avide de tout commentaire à mon histoire, quelqu'il soit, et je vous remercie de m'avoir lu!