Salut à tous!
Avant de commencer je ne suis pas un participant assidu de fts, je suis de ceux qui connaissent le site, ayant grappillé quelques conseils par-ci par-là... Et je poste ici parce que j'ai remarqué beaucoup de posts pertinents sur ce site, et que mes problèmes sont en partie liés aux relations sociales et à la gent féminine.
Et si j'écris aujourd'hui c'est parce que je ne suis pas heureux. Je me sens étrange. J'aurai bientôt 21 ans. La plupart du temps, je me laisse porter par le cours des événements. Et, dernièrement, il m'arrive de me réveiller et d'avoir une prise de conscience aussi courte que soudaine, je me demande: "Merde, c'est ça ma vie?!" et je ne comprends plus trop comment j'en suis arrivé là, je me vois un peu comme un étranger.
Pendant mon adolescence, alors que j'étais en proie à des changements brutaux, j'ai dû trouver des solutions pour m'intégrer, plaire, pour être (à peu près) conforme.
J'ai l'impression que ma nature se noie sous la technique. J'ai l'impression que tout ce que je fais, je le fais par rapport aux autres. Je ne sais pas ce que je veux, je ne sais plus qui je suis, je suis vraiment paumé.
Cet après-midi je suis allé me regarder dans la glace et j'ai eu envie de pleurer.
J'étudie le dessin, et ça me fait chier. J'aime le dessin, j'ai toujours aimé ça, mais en faire ses études, c'est différent. Je suis noté tous les jours, je suis tout le temps sous pression, je dois rendre des sujets qui ne m'intéressent pas... Ça fait 3 ans que j'y suis, et plus j'y pense, moins je comprends ce que j'y fais... Mais que faire si ce n'est du dessin? J'ai eu mon bac S sans mention, il n'y avait que la SVT qui m'intéressait, et je passais mon temps à dessiner en cours. Mes parents sont polytechniciens, l'excellence scolaire est partout dans ma famille, mais moi ça ne m'a jamais intéressé... Je fais du piano, j'ai bossé dur pour m'acheter un piano droit, mais même quand j'en joue je suis frustré, parce que je crois que ce que j'aime vraiment, c'est la guitare électrique. (Bon rien de trop grave me direz-vous, mais quand on pratique chaque jour pour se rendre compte que ce n'est peut-être pas la bonne voie, ça en devient pesant)
En ce qui concerne les filles, après avoir eu une relation longue décevante pendant mon adolescence, je me suis refusé au concept du couple, qui ne me semblait pas fait pour moi. Je suis trop volage, je voudrais toutes les posséder. Alors je séduis des filles, je leur dis qu'il ne faut rien attendre de moi, que je ne veux pas me mettre en couple et que je veux rester libre, et puis certaines s'entichent, et finissent par pleurer dans mes bras une soirée entière. Je voudrais me forcer à aimer mais je n'y arrive pas. Alors je les serre dans mes bras à contrecoeur, et ça me fait mal, et j'aimerais m'enfuir.
Je me sens horriblement vide, j'ai l'impression de n'aimer personne. Je crois qu'il n'y a que moi qui m'intéresse. Parfois je me demande ce que je ressentirais si mes parents mouraient, et je n'arrive pas à savoir.
Je noie mon vide existentiel dans des jeux vidéo, et quand j'en sors, je ne me sens pas mieux qu'avant.
Pour ceux qui ont lu Crime et Châtiment, parfois je me fais penser à Raskolnikov, voilà comment je vois ma vie plus tard: planqué dans une piaule minable, sans travail, attendant la mort en dessinant et en faisant de la musique. L'argent ne m'intéresse pas, je ne crois pas en l'amour, je ne crois pas en l'amitié...
Bref voilà, si quelqu'un pouvait réagir à mon propos, ça me ferait vraiment plaisir...
Période de remise en question
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 03.11.14, 22h14 par Suit
- [0] Courage le 05.11.14, 12h44 par Sclavie
Bon je sais qu'on n'est pas sur doctissimo mais réagissez svp. :-(
Sinon je pleure.
Sinon je pleure.
Penses-tu être atteint de dépression ?
Bienvenue Hubert,
ce que tu décris, ton état d'esprit actuel, ça ressemble à du mal-être.
Le mal être peut être passager ou chronique et ça peut se transformer en dépression. Quoi qu'il en soit, c'est le genre de trucs qu'il ne faut pas laisser traîner.
Il faut en parler, tu le fais ici, j'espère que d'autres que moi t'apporteront leur point de vue. Si tu pouvais te livrer à un proche, quelqu'un qui te connais bien mieux que des anonymes d'un forum, et en qui tu as confiance, avec qui tu te sens à l'aise pour parler, ce serait encore mieux.
Il n' y pas de honte à demander de l'aide. Et pourquoi pas même consulter un médecin, tu y as déjà pensé?
Dans la vie, il y a des étapes et des caps que l'on franchi plus ou moins facilement. Tu es à une croisée des chemins : tu cherches à savoir qui tu es et c'est sain de se poser des questions. Pour autant, si tu es aussi mal que tu l'écris en ce moment, alors reporte peut être les questions profondes à un moment ou tu te sentiras mieux. Lorsqu'on voit tout en noir, on n'est moins objectif, moins constructif.
Laisse quelques temps la réflexion de côté, sois dans l'action.
Je prends juste l'exemple de la guitare. Tu as envie de faire de la guitare? fais de la guitare. Le piano, t'as plus envie, alors arrête. Tu y reviendras peut être dans quelques années. C'est un truc simple que tu peux faire tout de suite et qui t'apportera du plaisir immédiat.
Je ne peux pas aller plus loin sur les autres points, tes parents, tes relations avec les filles, mon vécu et mon expérience sont trop éloignés de ce que tu décris mais je suis certaine que d'autres ici ont traversé des passages à vides et ont eu ce questionnement.
ce que tu décris, ton état d'esprit actuel, ça ressemble à du mal-être.
Le mal être peut être passager ou chronique et ça peut se transformer en dépression. Quoi qu'il en soit, c'est le genre de trucs qu'il ne faut pas laisser traîner.
Il faut en parler, tu le fais ici, j'espère que d'autres que moi t'apporteront leur point de vue. Si tu pouvais te livrer à un proche, quelqu'un qui te connais bien mieux que des anonymes d'un forum, et en qui tu as confiance, avec qui tu te sens à l'aise pour parler, ce serait encore mieux.
Il n' y pas de honte à demander de l'aide. Et pourquoi pas même consulter un médecin, tu y as déjà pensé?
Dans la vie, il y a des étapes et des caps que l'on franchi plus ou moins facilement. Tu es à une croisée des chemins : tu cherches à savoir qui tu es et c'est sain de se poser des questions. Pour autant, si tu es aussi mal que tu l'écris en ce moment, alors reporte peut être les questions profondes à un moment ou tu te sentiras mieux. Lorsqu'on voit tout en noir, on n'est moins objectif, moins constructif.
Laisse quelques temps la réflexion de côté, sois dans l'action.
Je prends juste l'exemple de la guitare. Tu as envie de faire de la guitare? fais de la guitare. Le piano, t'as plus envie, alors arrête. Tu y reviendras peut être dans quelques années. C'est un truc simple que tu peux faire tout de suite et qui t'apportera du plaisir immédiat.
Je ne peux pas aller plus loin sur les autres points, tes parents, tes relations avec les filles, mon vécu et mon expérience sont trop éloignés de ce que tu décris mais je suis certaine que d'autres ici ont traversé des passages à vides et ont eu ce questionnement.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 04.11.14, 12h04 par Cellar Door
Bonjour Hubert,
comme Sathinelilly, que je salue au passage, il me semble que tu vis une période de mal-être à la fois et surtout avec toi-même et par voie de conséquence avec ton environnement.
Par contre, il me semble au contraire que chercher des solutions à l'extérieur en modifiant ton mode de vie, activités, relations serait difficile tant que tu n'auras pas fait le point approfondi sur toi-même...
J'ai l'impression que tu te sens coupé de tes émotions et peut-etre qu'une piste serait de comprendre pourquoi... Tu parles d'une période d'hyper-adaptation de ta part, cela engendre souvent un refoulement des ressentis et émotions et cette sensation de se couper de soi-meme...
Personnellement, je ne pense pas qu'on puisse se re-trouver en regardant autour de soi mais en soi et en reprenant contact avec ses ressentis profonds.
Tu dis qu'en te regardant dans un miroir cela te donne envie de pleurer. La tristesse est une émotion et peut-etre qu'en t'autorisant à l'éprouver, tu tiendrais là le bout de la ficelle à dérouler...
faire face à ses émotions, les laisser s'exprimer peut être très souffrant, par contre, et très déstabilisant donc pour conclure, je rejoins ma camarade sur le fait de, si besoin, te faire accompagner dans ce travail..
En espérant t'avoir été un peu utile, bien à toi.
comme Sathinelilly, que je salue au passage, il me semble que tu vis une période de mal-être à la fois et surtout avec toi-même et par voie de conséquence avec ton environnement.
Par contre, il me semble au contraire que chercher des solutions à l'extérieur en modifiant ton mode de vie, activités, relations serait difficile tant que tu n'auras pas fait le point approfondi sur toi-même...
J'ai l'impression que tu te sens coupé de tes émotions et peut-etre qu'une piste serait de comprendre pourquoi... Tu parles d'une période d'hyper-adaptation de ta part, cela engendre souvent un refoulement des ressentis et émotions et cette sensation de se couper de soi-meme...
Personnellement, je ne pense pas qu'on puisse se re-trouver en regardant autour de soi mais en soi et en reprenant contact avec ses ressentis profonds.
Tu dis qu'en te regardant dans un miroir cela te donne envie de pleurer. La tristesse est une émotion et peut-etre qu'en t'autorisant à l'éprouver, tu tiendrais là le bout de la ficelle à dérouler...
faire face à ses émotions, les laisser s'exprimer peut être très souffrant, par contre, et très déstabilisant donc pour conclure, je rejoins ma camarade sur le fait de, si besoin, te faire accompagner dans ce travail..
En espérant t'avoir été un peu utile, bien à toi.
Salut!
On a tous des passes. Tu te remets en question et c'est normal.
Tout personne se remet un moment ou en autre en question.
Ce que je vois ici c'est beaucoup de je ne veux pas si je ne veux pas ça. Et c'est une bonne chose. Maintenant je te pose cet question.
Tu sais ce que tu ne veux pas. Si tu enlève ça que veux tu à la place?
Prenons un exemple. Quelqu'un de timide qui ne veut plus l'être mais n'arrive pas à sortir de cet timidité.
Le fait de ne pas parler à une fille peut être une condition indirecte de je n'aurais pas de râteau par exemple (la raison change en fonction de l'individu)
Tu ne dois pas être ce que les autres veulent que tu sois (tant que tu ne vas pas dans les extrêmes exemple meurtrier mdr)
Tu dois être celui que tu veux être.
Tu as fait un grand chemin en nous disant cela. Maintenant tu vas pouvoir aller de l'avant.
En tout cas courage! N'hésite pas à poster sur FTS!
et n'oublie pas tu sais ce que tu veux plus. Alors que veux tu as la place?
On a tous des passes. Tu te remets en question et c'est normal.
Tout personne se remet un moment ou en autre en question.
Ce que je vois ici c'est beaucoup de je ne veux pas si je ne veux pas ça. Et c'est une bonne chose. Maintenant je te pose cet question.
Tu sais ce que tu ne veux pas. Si tu enlève ça que veux tu à la place?
Prenons un exemple. Quelqu'un de timide qui ne veut plus l'être mais n'arrive pas à sortir de cet timidité.
Le fait de ne pas parler à une fille peut être une condition indirecte de je n'aurais pas de râteau par exemple (la raison change en fonction de l'individu)
Tu ne dois pas être ce que les autres veulent que tu sois (tant que tu ne vas pas dans les extrêmes exemple meurtrier mdr)
Tu dois être celui que tu veux être.
Tu as fait un grand chemin en nous disant cela. Maintenant tu vas pouvoir aller de l'avant.
En tout cas courage! N'hésite pas à poster sur FTS!
et n'oublie pas tu sais ce que tu veux plus. Alors que veux tu as la place?
SaintHubertOMEGA3 a écrit :Salut à tous!
Avant de commencer je ne suis pas un participant assidu de fts, je suis de ceux qui connaissent le site, ayant grappillé quelques conseils par-ci par-là... Et je poste ici parce que j'ai remarqué beaucoup de posts pertinents sur ce site, et que mes problèmes sont en partie liés aux relations sociales et à la gent féminine.
Et si j'écris aujourd'hui c'est parce que je ne suis pas heureux. Je me sens étrange. J'aurai bientôt 21 ans. La plupart du temps, je me laisse porter par le cours des événements. Et, dernièrement, il m'arrive de me réveiller et d'avoir une prise de conscience aussi courte que soudaine, je me demande: "Merde, c'est ça ma vie?!" et je ne comprends plus trop comment j'en suis arrivé là, je me vois un peu comme un étranger.
Pendant mon adolescence, alors que j'étais en proie à des changements brutaux, j'ai dû trouver des solutions pour m'intégrer, plaire, pour être (à peu près) conforme.
J'ai l'impression que ma nature se noie sous la technique. J'ai l'impression que tout ce que je fais, je le fais par rapport aux autres. Je ne sais pas ce que je veux, je ne sais plus qui je suis, je suis vraiment paumé.
Cet après-midi je suis allé me regarder dans la glace et j'ai eu envie de pleurer.
J'étudie le dessin, et ça me fait chier. J'aime le dessin, j'ai toujours aimé ça, mais en faire ses études, c'est différent. Je suis noté tous les jours, je suis tout le temps sous pression, je dois rendre des sujets qui ne m'intéressent pas... Ça fait 3 ans que j'y suis, et plus j'y pense, moins je comprends ce que j'y fais... Mais que faire si ce n'est du dessin? J'ai eu mon bac S sans mention, il n'y avait que la SVT qui m'intéressait, et je passais mon temps à dessiner en cours. Mes parents sont polytechniciens, l'excellence scolaire est partout dans ma famille, mais moi ça ne m'a jamais intéressé... Je fais du piano, j'ai bossé dur pour m'acheter un piano droit, mais même quand j'en joue je suis frustré, parce que je crois que ce que j'aime vraiment, c'est la guitare électrique. (Bon rien de trop grave me direz-vous, mais quand on pratique chaque jour pour se rendre compte que ce n'est peut-être pas la bonne voie, ça en devient pesant)
En ce qui concerne les filles, après avoir eu une relation longue décevante pendant mon adolescence, je me suis refusé au concept du couple, qui ne me semblait pas fait pour moi. Je suis trop volage, je voudrais toutes les posséder. Alors je séduis des filles, je leur dis qu'il ne faut rien attendre de moi, que je ne veux pas me mettre en couple et que je veux rester libre, et puis certaines s'entichent, et finissent par pleurer dans mes bras une soirée entière. Je voudrais me forcer à aimer mais je n'y arrive pas. Alors je les serre dans mes bras à contrecoeur, et ça me fait mal, et j'aimerais m'enfuir.
Je me sens horriblement vide, j'ai l'impression de n'aimer personne. Je crois qu'il n'y a que moi qui m'intéresse. Parfois je me demande ce que je ressentirais si mes parents mouraient, et je n'arrive pas à savoir.
Je noie mon vide existentiel dans des jeux vidéo, et quand j'en sors, je ne me sens pas mieux qu'avant.
Pour ceux qui ont lu Crime et Châtiment, parfois je me fais penser à Raskolnikov, voilà comment je vois ma vie plus tard: planqué dans une piaule minable, sans travail, attendant la mort en dessinant et en faisant de la musique. L'argent ne m'intéresse pas, je ne crois pas en l'amour, je ne crois pas en l'amitié...
Bref voilà, si quelqu'un pouvait réagir à mon propos, ça me ferait vraiment plaisir...