Les quatre accords toltèques est un livre écrit par Don Miguel Ruiz exposant les accords issus de la tradition toltèque. Au-delà de toute dimension religieuse, et loin de tout moralisme, ce livre trace un code de conduite aidant à mener sa vie libérée de toute peur et à en faire une expérience de véritable liberté et de bonheur. Ayant fini récemment la lecture de ce livre, j'ai pensé qu'il serait intéressant d'en résumer les points principaux, les quatre accords en question, pour toute personne désireuse de se lancer dans un travail sur soi.
Personnellement j'ai commencé à les appliquer, et je peux déjà sentir le changement que ça m'apporte.
Premier accord toltèque: avoir une parole impeccable.
Personnellement j'appelle aussi cette partie le pouvoir des mots. Les mots ont un pouvoir. La parole est de la magie, on ne s'en rend pas forcément compte mais les mots que l'on utilise et la façon dont on exprime les choses vont avoir des conséquences, pour soi-même et pour les personnes avec qui on est en contact.
Exemple simple, si je vous dis "Huuum, je me mangerais bien un burger!", de suite vous pensez à un burger, et pour peu que vous aimiez ça vous aimeriez bien vous en manger un là maintenant.
Si je dis à un ami "Tu es quelqu'un de bien, de génial, et être ami avec toi est une des meilleures choses qui me soit arrivé", cela lui fera certainement plaisir. Si ce même ami me dit "T'es un connard", il y a fort à parier que je vais mal le vivre, et que ça débouche sur une dispute entre nous.
Si je dis à quelqu'un pour qui mon opinion a de l'importance "Qu'est ce que tu es mauvais en guitare!", il est probable qu'il n'ait plus envie de toucher une guitare de sa vie, et partant de là il a peu de chance de s'améliorer.
C'est cela, le pouvoir des mots et leur magie. Selon ce qu'on va distiller dans nos paroles, selon la façon dont on va exprimer les choses, cela aura des conséquences, positives ou négatives. Les mots peuvent être un véritable poison, comme ils peuvent une véritable bénédiction.
C'est là qu'intervient le premier accord, avoir une parole impeccable signifie en fait "avoir une parole sans péchés". En d'autres termes, utiliser sa parole pour donner du positif, de l'amour, et pas du poison.
En commençant par soi-même, combien de fois est-ce que notre petite voix dans notre tête nous a dévalorisé, nous a empoisonné? Donc dès maintenant utilisez votre parole pour faire le bien, en commençant par vous dire à quel point vous vous aimez, à quel point vous êtes génial!
Ce faisant, vous vous aimerez bien plus, et vos relations avec votre entourage n'en seront que plus apaisés.
Deuxième accord toltèque: Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle
Autrement dit Ne prenez rien pour vous..
Si vous commencez à prendre tout ce qui se passe de façon personnelle, vous n'avez pas fini.
Reprenons l'exemple de l'ami qui m'insulte, si je commence à me demander pourquoi il m'a insulté et est ce que c'est justifié, je n'en ai pas fini avec ce que d'autres personnes peuvent me dire. Je vais continuellement prendre les choses personnellement, en retirer de la frustration, des questionnements, et ma vie sera un enfer.
Alors que si je ne prends pas les choses personnellement, si je suis immunisé, dans ce cas rien ne peut m'atteindre, et je peux profiter pleinement de ma vie.
Considérez que rien n'est personnel, même si vous êtes directement mis en cause. En fait, tout ce qui vous est dit est dit par une autre personne, et donc ce qui vous est dit est dû à un ensemble de valeurs, d'éducation et d'accords que la personne a passé avec elle-même. Cette personne là a donc une vision des choses différente de vous, et ce qu'elle vous dit provient de là.
La seule chose que vous devez considérer, c'est que c'est vous qui faites vos choix en votre âme et conscience, et que vous seul savez ce qui est bon pour vous. Partant de là la meilleure chose à faire est de l'assumer.
Et que faire si on fréquente une personne nocive, toxique, qui essaye de nous prendre notre énergie vitale? Dans ce cas la meilleure chose à faire sera de se séparer de cette personne, qui n'apporte rien de bon.
Troisième accord toltèque: ne faites pas de suppositions.
Autrement dit arrêtez de vous prendre la tête!
Prenons ici l'exemple d'un couple. Mettons que la femme suppose que son mari sait ce qu'elle attend de lui, et qu'elle se rend compte que cela n'est pas le cas, je vous laisse deviner la suite.
Ainsi, combien de disputes sont parties de suppositions erronées?
Plutôt que de faire des plans sur la comète en imaginant différentes hypothèse, situations et suppositions, faites les choses simplement: posez une question, ou exprimez ce que vous voulez.
Faites toujours de votre mieux.
Ici il faut noter que le mieux est relatif, "faire de votre mieux" ne signifiera pas la même chose selon que vous êtes le matin au réveil, que vous êtes le soir avant de vous coucher, que vous êtes en bonne santé, malade, sobre, ivre, etc...
Mais il conviendra de faire de votre mieux par rapport à la situation et à l'état dans lequel vous êtes. Ainsi, vous ne pourrez aucunement vous en vouloir ni vous frustrer de ne pas avoir fait ce qu'il fallait.
Faites les choses de votre mieux, non pas pour en attendre une récompense, mais parce que vous en avez envie et qu'elles vous font plaisir.
Dites "Oui" ou "Non" parce que cela correspond à vos envies et pas par obligation.
Et, si jamais vous ne respectez pas un de ces quatre accords à partir du moment où vous décidez de le faire, ne vous en voulez pas pour autant car il est difficile de se défaire de ses mauvaises habitudes.
Prenez l'habitude de respecter ces accords, et cela deviendra de plus en plus facile!
Les 4 accords toltèques.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Constructif le 13.01.15, 08h31 par FK
- [+3] Intéressant le 13.01.15, 09h43 par The_PoP
- [+2] Bonne idée le 13.01.15, 09h53 par Terrigan
- [+2] A lire le 13.01.15, 10h08 par voucny
- [+1] Intéressant le 13.01.15, 10h45 par hell0
- [+3] A lire le 13.01.15, 11h31 par Cellar Door
- [+1] Instructif le 13.01.15, 12h49 par MaryeL
- [0] Like ! le 14.01.15, 19h59 par Marshall Ombre
- [+3] A lire le 19.01.15, 22h27 par splifstarz
Je ne suis pas d'accord avec le second accord.
En effet, en n'étant responsable de rien, je ne peux rien changer à quoi que ce soit.
Exemple: admettons que par une parole anodine pour nous, je choque quelqu'un d'une autre culture. Si les deux appliquons cet accord, ça donne. Je ne suis responsable de rien, donc continue à le choquer. Quand à lui, il n'est responsable de rien, ne remets rien en cause à sa culture et continue à être choqué. Alors qu'en prenant une responsabilité, chacun peut faire un pas pour comprendre l'autre.
Autre exemple, si je suis fumeur et que j'estime que je ne suis pas responsable, c'est donc les causes extérieures qui décideront si je dois arrêter ou non.
Je serais plus pragmatique en disant: prenez vos responsabilités par rapport à ce que vous pouvez influencer, mais sachez lâcher prise lorsque vous ne pouvez rien faire.
A part ça, je trouve les 3 autres accords très bien.
En effet, en n'étant responsable de rien, je ne peux rien changer à quoi que ce soit.
Exemple: admettons que par une parole anodine pour nous, je choque quelqu'un d'une autre culture. Si les deux appliquons cet accord, ça donne. Je ne suis responsable de rien, donc continue à le choquer. Quand à lui, il n'est responsable de rien, ne remets rien en cause à sa culture et continue à être choqué. Alors qu'en prenant une responsabilité, chacun peut faire un pas pour comprendre l'autre.
Autre exemple, si je suis fumeur et que j'estime que je ne suis pas responsable, c'est donc les causes extérieures qui décideront si je dois arrêter ou non.
Je serais plus pragmatique en disant: prenez vos responsabilités par rapport à ce que vous pouvez influencer, mais sachez lâcher prise lorsque vous ne pouvez rien faire.
A part ça, je trouve les 3 autres accords très bien.
Le second accord n'est pas tant une question de responsabilité personnelle que d'attaque personnelle.Valmont a écrit :Je ne suis pas d'accord avec le second accord.
En effet, en n'étant responsable de rien, je ne peux rien changer à quoi que ce soit.
Pour la responsabilité c'est plutôt le quatrième accord qui en parle : "Faites toujours de votre mieux"
@Valmont: je trouve ta critique intéressante car elle montre qu'il faut lire le livre.
tibdeconne offre ici un résumé, mais c'est la lecture du livre qui est enrichissante.

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Oui le 13.01.15, 10h07 par voucny
- J'ai moi aussi lu ce bon petit bouquin et il m'a beaucoup apporté. Il est très court et d'un vocabulaire clair et intelligible. De profondes idées pour peu d'effort de lecture, achetez achetez. Il y a des conseils à la fin sur comment s'y prendre pour appliquer les accords au quotidien.
- Pour répondre à Valmont,
Donc tu sais qu'il ne parle pas de toi.
Mais en revanche, ça ne t'interdit pas de réfléchir et de t'améliorer : de la même façon qu'un livre de pensées, ou une situation dont tu es le témoin peut t'amener à évoluer, tu peux tirer quelque chose de ce qu'énonce ton entourage. Sans le considérer comme une vérité te décrivant, tu peux y trouver toutefois un intérêt.
Il ne faut pas oublier non plus que les accords marchent ensemble, ils se protègent les uns des manquements des autres. En l'occurrence, pour rebondir sur ton premier exemple, si je vois que je choque quelqu'un, je peux appliquer le troisième accord, ne pas faire de supposition, et lui demander ce qui l'a choqué, pour ensuite appliquer les premier et dernier accord, la parole impeccable et faire toujours de mon mieux, et ne plus choquer sciemment cette personne.
- A la description du quatrième accord, toujours faire de son mieux, j'ajoute à l'attention des perfectionnistes que chercher à faire plus que son mieux n'est pas faire de son mieux. Bien comprendre comme le disait tibdeconne qu'il s'agit de faire de son mieux dans la situation où on est. Faire plus c'est s'épuiser inutilement, nier ses limites, et ce n'est certainement pas mieux.
- Pour répondre à Valmont,
Ne rien prendre personnellement ne signifie pas être responsable de rien. Ne rien prendre personnellement, c'est avoir en tête que ce que l'autre exprime est le résultat de sa propre vie, de sa propre situation, de son propre regard. Ce n'est pas de toi qu'il parle, c'est de ce que tu représentes pour lui dans l'écosystème de sa vie. Et bien souvent c'est très très éloigné de ce que tu es vraiment.Valmont a écrit :En effet, en n'étant responsable de rien, je ne peux rien changer à quoi que ce soit.
Donc tu sais qu'il ne parle pas de toi.
Mais en revanche, ça ne t'interdit pas de réfléchir et de t'améliorer : de la même façon qu'un livre de pensées, ou une situation dont tu es le témoin peut t'amener à évoluer, tu peux tirer quelque chose de ce qu'énonce ton entourage. Sans le considérer comme une vérité te décrivant, tu peux y trouver toutefois un intérêt.
Il ne faut pas oublier non plus que les accords marchent ensemble, ils se protègent les uns des manquements des autres. En l'occurrence, pour rebondir sur ton premier exemple, si je vois que je choque quelqu'un, je peux appliquer le troisième accord, ne pas faire de supposition, et lui demander ce qui l'a choqué, pour ensuite appliquer les premier et dernier accord, la parole impeccable et faire toujours de mon mieux, et ne plus choquer sciemment cette personne.
- A la description du quatrième accord, toujours faire de son mieux, j'ajoute à l'attention des perfectionnistes que chercher à faire plus que son mieux n'est pas faire de son mieux. Bien comprendre comme le disait tibdeconne qu'il s'agit de faire de son mieux dans la situation où on est. Faire plus c'est s'épuiser inutilement, nier ses limites, et ce n'est certainement pas mieux.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 13.01.15, 13h59 par tibdeconne
En effet, vu comme ça, ça me parait plus convainquant.
Disons que comme toute règle, je crois qu'il ne faut jamais en faire une règle absolue. En faire un idéal à viser lorsque rien objectivement ne s'y oppose oui. Mais mettre de côté son esprit critique et l'appliquer quoi qu'il arrive: non.
On peut toujours trouver des défauts également aux autres règles:
- 1er règle: une critique qui fait mal peut apporter plus que de l'éviter. Je me souviens du cas d'une personne qui voulait faire un test sportif, alors qu'elle n'avait pas le niveau. Elle est allé à ce test, à échoué et abandonné. Tandis que si elle avait été avertie de s'entraîner plus, elle ne l'aurait peut-être mal pris au départ, mais aurait sans doute réussi.
- 3ème règle: tout comme on ne peut pas ne pas influencer, on ne peut pas ne pas supposer. Ou devenir insupportable à tout le temps tout demander pour ne rien supposer (et la encore c'est supposer).
- 4ème règle: faire de son mieux ne signifie pas pour autant faire le bien dans l'absolu. Sans vouloir que ça ne dévie sur le sujet, je suis persuadé que les responsables des attentats de ces derniers jours faisait de leur mieux et pensaient faire quelque chose de bien (selon leurs valeurs à eux). Voir également à ce sujet le libre "Comment se faire des amis" de Dale Carnegie.
Malgré ce qui précède, visant à uniquement à mettre en évidence certaines limites de vouloir tout englober dans un système, ces quelques message m'ont convaincu d'ajouter ce livre à mes listes de lecture.
Disons que comme toute règle, je crois qu'il ne faut jamais en faire une règle absolue. En faire un idéal à viser lorsque rien objectivement ne s'y oppose oui. Mais mettre de côté son esprit critique et l'appliquer quoi qu'il arrive: non.
On peut toujours trouver des défauts également aux autres règles:
- 1er règle: une critique qui fait mal peut apporter plus que de l'éviter. Je me souviens du cas d'une personne qui voulait faire un test sportif, alors qu'elle n'avait pas le niveau. Elle est allé à ce test, à échoué et abandonné. Tandis que si elle avait été avertie de s'entraîner plus, elle ne l'aurait peut-être mal pris au départ, mais aurait sans doute réussi.
- 3ème règle: tout comme on ne peut pas ne pas influencer, on ne peut pas ne pas supposer. Ou devenir insupportable à tout le temps tout demander pour ne rien supposer (et la encore c'est supposer).
- 4ème règle: faire de son mieux ne signifie pas pour autant faire le bien dans l'absolu. Sans vouloir que ça ne dévie sur le sujet, je suis persuadé que les responsables des attentats de ces derniers jours faisait de leur mieux et pensaient faire quelque chose de bien (selon leurs valeurs à eux). Voir également à ce sujet le libre "Comment se faire des amis" de Dale Carnegie.
Malgré ce qui précède, visant à uniquement à mettre en évidence certaines limites de vouloir tout englober dans un système, ces quelques message m'ont convaincu d'ajouter ce livre à mes listes de lecture.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Yesssss! le 13.01.15, 13h56 par Terrigan
Le premier accord ne dit pas de ne pas donner ton avis ou de ne pas émettre de critiques. Il dit que quand tu le fais, quand tu utilises la parole, tu dois faire attention aux mots que tu utilises.Valmont a écrit :En effet, vu comme ça, ça me parait plus convainquant.
On peut toujours trouver des défauts également aux autres règles:
- 1er règle: une critique qui fait mal peut apporter plus que de l'éviter. Je me souviens du cas d'une personne qui voulait faire un test sportif, alors qu'elle n'avait pas le niveau. Elle est allé à ce test, à échoué et abandonné. Tandis que si elle avait été avertie de s'entraîner plus, elle ne l'aurait peut-être mal pris au départ, mais aurait sans doute réussi.
Dans ton exemple ou dans celui que j'ai utilisé de la guitare, plutôt que de dire qu'il est mauvais, on pourrait lui dire qu'il peut y arriver mais qu'il doit travailler pour progresser.
L'idée de donner de l'amour autour de soi est une idée également présente dans ce livre.- 4ème règle: faire de son mieux ne signifie pas pour autant faire le bien dans l'absolu. Sans vouloir que ça ne dévie sur le sujet, je suis persuadé que les responsables des attentats de ces derniers jours faisait de leur mieux et pensaient faire quelque chose de bien (selon leurs valeurs à eux). Voir également à ce sujet le libre "Comment se faire des amis" de Dale Carnegie